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#1
21/12/2005, 15h19
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Au royaume des tordus les idiots sont rois
Après deux grosses semaines d'absence pour des raisons professionnelles noëlesques, fêtons donc le retour de l'idiot du village avec une petite critique un peu faignante d'un truc poussiéreux qui m'a plu récemment.
 Le Graphic Novel Kingdom of the wicked est sorti chez Dark Horse en décembre 2004. Ian Edginton écrit et D'israeli dessine. C'est principalement pour ce dernier que j'ai pris le truc. J'adore son Lazarus Churchyard avec Warren Ellis ou son épisode bien hard pour Grendel black & white. Et puis 15,95 $ pour un hardcover de 120 pages c'est pas la mort. Le pitch fait a priori un peu peur : Christopher Grahame est la nouvelle star de la littérature enfantine. Il va pourtant redescendre rapidement de son nuage de notoriété quand lors de fulgurantes migraines il se retrouve projeté dans le monde onirique et enfantin qu'il a lui-même créé alors qu'il était enfant. Surtout que sa création a bien changée. C'est un monde en guerre où les ours en peluche vont se faire hacher menu par des mitrailleuses les pattes dans la boue. On dirait un vilain script torché de Stephen King, comme ça hein ? Ne vous inquiétez pas c'est en fait bien mieux que ça. D'abord parce que le graphisme stylé et coloré de D'Israeli contribue à l'ambiguïté de ce monde onirique et arrive à le rendre franchement inquiétant. C'est donc d'abord une excellente histoire d'horreur avec frisson garanti. Ensuite le scénario tordu joue avec ce principe un peu galvaudé du monde de l'enfance perverti et s'il y a un twist final il n'a pas grande importance car les enjeux dramatiques sont bien plus fins que ça. Edginton nous épargne les effets trop faciles et construit un très bon final, plus sur la durée que sur un gros retournement bien ballot. Un excellent comics d'horreur viscérale pour amateur d'onirisme qui fait froid dans le dos. Le duo est également responsable de Scarlet Traces (toujours chez Dark Horse et traduit chez kymera) une sorte de sequel steampunk de la guerre des mondes qu'il faut absolument que je me procure.
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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#3
21/12/2005, 18h14
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C'est plus une pile c'est la grande pyramide ! 8)
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Le pauvre est coincé sous une pile 
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