Il y a 20 ans : Octobre 1986 (DC & Indés )

[oliviernm]

	Citation:			Posté par XXL
	Ah, mais tu dois parler de l'ongoing Amethyst, qui est allé jusqu'au n°16! elle va suivre cette maxi-série, et je vais la chroniquer!

version DC de Krystar ? Qui a pompé qui ?

[XXL]

Niglo:
Ca n'avait même pas été traduit avant 2001?!! Tu t'es pas trompé dans la date de réédition?

Sinon, Oliviernm, vu le peu de succés de Crystar, je doute que DC ait voulu copier dessus.
Mais que ça ne t'empêche pas, comme d'autres, d'allez visitez le thread Crystar avec le spanels censurés et les 2 inédits en français!

[Niglo]

	Citation:			Posté par XXL
	Niglo: Ca n'avait même pas été traduit avant 2001?!! Tu t'es pas trompé dans la date de réédition?

Ben non, comme à peu près tout le DC post-Crisis, ça n'a pas été traduit à l'époque.

(date de réédition corrigée )

[doop]

	Citation:			Posté par Niglo
	C'est faisable, mais il faudrait faire les #47-50, puisque c'est une histoire en 4 parties. Faut que je vois si j'arrive à caser ça dans mon planning... A moins que ça tente quelqu'un d'autre.

Je viens de lire, je peux le faire...
Quelqu'un est dessus ou pas????
Est ce que je peux faire tout le run de MOORE? (et eventuellement la suite???)

MAN OF STEEL, je m'en rappelle, ça ne m'avait branché que moyennement....

[Niglo]

	Citation:			Posté par doop
	Je viens de lire, je peux le faire... Quelqu'un est dessus ou pas???? Est ce que je peux faire tout le run de MOORE? (et eventuellement la suite???)

Socca Boy Prime s'était proposé pour traiter l'arc, mais depuis plus de nouvelles

De toute façon, pour le reste du run, la voie est libre Sacré boulot qui t'attend si tu te lances dedans

[Niglo]

Man of Steel #2
(Octobre 1986)

The Story of the Century (22 pages).

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Dick Giordano.
Couverture : John Byrne.

Traduction : in Superman : Man of Steel, Sémic, juillet 2001. Rééd. in Superman : L’Homme d’Acier, Panini France, février 2006.


Résumé :

Alors que Lois Lane déjeune en compagnie de son rédacteur en chef, Perry White, ce dernier aperçoit Superman, volant au-dessus de la foule, et envoie Lois à sa poursuite. Mais à sa sortie du restaurant, une voiture s’arrête à sa hauteur et le chauffeur l’invite à monter, à la demande de son passager, Lex Luthor. Lois refuse et reprend sa course. Entre temps, Superman a disparu. Elle décide de poursuivre ses recherches à bord d’un hélicoptère.



Superman intervient aux quatre coins de Metropolis : pickpocket, preneurs d’otages, incendie, accident dans le métro, braquage, etc. A chaque fois, lorsque Lois Lane arrive sur les lieux, Superman s’est déjà envolé. Elle décide d’utiliser une méthode plus extrême pour arriver à ses fins…

Tandis qu’il survole la ville, Superman perçoit un appel au secours. Il provient de Lois Lane, coincée dans une voiture tombée à l’eau. Superman intervient et sauve la jeune femme avant de la reconduire chez elle. Elle commence à l’interroger sur ses pouvoirs et ses origines, mais Superman reste le plus vague possible dans ses réponses. Il finit par s’en aller, non sans avoir fait remarquer à la jeune femme qu’il sait qu’elle a volontairement jeté sa voiture à l’eau pour pouvoir l’approcher.



Deux heures plus tard, Lois Lane se rend aux bureaux du Daily Planet, où elle annonce à Perry White qu’elle tient le scoop de l’année. Mais ce dernier lui apprend qu’il vient déjà de recevoir un article racontant en exclusivité l’histoire de Superman, et qu’il a embauché son auteur. Son nom : Clark Kent...



Commentaires :

Un épisode consacré au premier des seconds rôles de la série : Lois Lane. Laquelle apparaît comme une fonceuse, prête à prendre tous les risques pour décrocher une exclusivité.

Cet épisode permet également à Byrne de montrer Superman en action, et de détailler toute la panoplie de super-pouvoirs dont il dispose. Le résultat est agréable, même si à ce point de l’histoire il manque encore à Superman un adversaire à la hauteur de ses capacités.

[Niglo]

Secret Origins #7
Octobre 1986

Couverture : Brian Bolland.

Guy Gardner : the Secret Origin of Green Lantern (18 pages)

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : Ernie Colon.
Encrage : Rodin Rodriguez.

Non traduit.

Résumé :

Lorsque le vaisseau d’Abin Sur s’est écrasé sur terre, le Green Lantern a, avant de mourir, chargé son anneau de trouver un être humain méritant de lui succéder. L’anneau n’a pas détecté une mais deux personnes : Hal Jordan et Guy Gardner. Ce dernier est alors professeur d’éducation physique à Baltimore. Ne pouvant les départager, l’anneau choisira finalement celui se trouvant le plus près du lieu du crash : Hal Jordan.



Quelques années plus tard, les Gardiens révèleront à Hal Jordan l’existence de Guy Gardner. Il lui rendra visite, sans lui révéler qu’il a failli devenir Green Lantern.

Deux ans plus tard, alors que Guy Gardner accompagne un groupe d’enfants en colonies de vacances en Californie, un tremblement de terre fait s’effondrer un pont que leur bus s’apprêtait à emprunter. Les enfants parviennent à quitter le véhicule pour se mettre à l’abri, à l’exception d’une petite fille, paniquée. Guy Gardner tente de lui venir en aide, mais est violemment percuté par le bus et tombe dans le vide. Lui et la petite fille sont rattrapés in extremis par Green Lantern, mais Gardner est grièvement blessé. Il passera plus de six mois à l’hôpital.



Enfin remis de ses blessures, il rencontre dans une fête foraine une diseuse de bonne aventure, Kari Limbo. Il ne prête guère attention à ce qu’elle lui révèle de son avenir (bien que tout ou presque finira par se révéler exact), mais tombe amoureux de la jeune femme.



Green Lantern va reprendre contact avec Guy Gardner lorsqu’il devra quitter la Terre et se rendre sur Oa pour faire vérifier son anneau. Il lui révèle alors qu’il est Hal Jordan, et que seul le destin a fait que c’est lui qui est devenu Green Lantern plutôt que Guy. Enfin, il lui remet un anneau, faisant officiellement de lui un Green Lantern. Malheureusement, lorsqu’il voudra recharger son anneau en utilisant la batterie de Hal Jordan, celle-ci explosera, projetant Guy Gardner dans le monde de Qward.

Croyant Guy Gardner mort, Hal Jordan, à son retour sur Terre, va annoncer la nouvelle à Kari Limbo. Il va finalement découvrir où il se trouve, et le sauver des griffes de Sinestro. Mais Guy Gardner a souffert de graves lésions cérébrales, qui vont le laisser à l’état de mort-vivant durant plusieurs années.



Commentaires :

Par rapport au rappel des origines de Guy Gardner parues quelques mois plus tôt dans Green Lantern, ce récit n’apporte pas grand chose de plus. De plus, Ernie Colon signe ici une prestation très décevante, et l’encrage de Rodin Rodriguez n’arrange rien.


Sandman (22 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin : Mike Bair.
Encrage : Steve Montano.

Non traduit.

Résumé :

Le 30 avril 1939, le maire de New York inaugure l’Exposition Universelle, lorsqu’il est interrompu dans son discours par l’irruption d’un homme masqué qui sème la panique parmi la sécurité. Le personnage, qui se fait appeler le Phantom of the Fair, est insensible aux balles que lui tirent dessus les gardiens. Après avoir annoncé au micro qu’il compte troubler le bon déroulement de l’Exposition, il disparaît comme il est venu. Le maire Laguardia décide d’accroître la sécurité sur le site, d’autant plus que le roi et la reine d’Angleterre doivent visiter l’Exposition le lendemain.



Wesley Dodds déjeune en compagnie de son ami Lee Travis, le propriétaire du Globe Leader. Ils évoquent la situation internationale tendue, et s’interrogent sur l’identité et les activités du Crimson Avenger (Wesley ignore que Lee est le Crimson Avenger) et du Phantom of the Fair. De retour chez lui, Wesley continue de réfléchir au problème, et décide d’enquêter lui-même. Il revêt un masque à gaz, une cape et un chapeau, et décide d’adopter un nom de code : Sandman.



Le roi George VI et la reine Elizabeth traversent New York au milieu d’une foule immense. L’événement est d’importance, c’est la première fois qu’un souverain anglais se rend aux Etats-Unis, et il est même retransmis en direct sur les quelques postes de télévision que les plus fortunés ont pu s’offrir. Arrivés à l’Exposition, en compagnie du maire Laguardia, ils assistent à la démonstration d’un robot commandé à distance et baptisé Elektro.



Sandman assiste à la scène, et découvre bientôt que le Phantom of the Fair est lui aussi présent sur les lieux. Mais il doit se désintéresser de lui lorsqu’Elektro échappe au contrôle de son créateur et menace de s’attaquer au couple royal. Sandman fait alors irruption sur la scène et tombe à pieds joints sur le robot. Celui-ci, en raison de sa masse, est incapable de se relever. La reine Elizabeth remercie le Sandman pour son intervention, avant qu’il ne s’éclipse.



Au-dessus de la scène, Sandman découvre le corps inanimé d’un garde. Et presque au même moment il tombe sur celui qu’il soupçonne d’être le responsable de l’attaque contre le roi et la reine : le Crimson Avenger. Celui-ci se défend d’être coupable de quoi que ce soit, affirmant que le seul coupable est le Phantom of the Fair, mais Sandman refuse de l’écouter. Dans leur lutte, Sandman arrache son masque au Crimson Avenger. Il reconnaît aussitôt, stupéfait, le visage de son ami Lee Travis. Ayant enfin compris qu’il a fait fausse route, Sandman retire lui aussi son masque.



Tandis que les deux amis se remettent de leur surprise, le Phantom of the Fair passe à l’action et surgit sur scène, où il relève Elektro et lui ordonne d’attaquer le couple royal. Sandman et Crimson Avenger s’interposent, mais le Phantom possède une force surhumaine. Crimson Avenger est rapidement mis hors combat, mais Sandman réussit à faire tomber Elektro sur le Phantom of the Fair. Malgré le poids du robot, le Phantom réussit à s’extraire de sous sa carcasse, mais préfère battre en retraite que poursuivre le combat. Une nouvelle fois, Sandman reçoit les remerciements d’Elizabeth et George VI, puis s’en va. Le Crimson Avenger a lui aussi disparu, mais il a laissé un cadeau pour Sandman : son pistolet à gaz, qui deviendra désormais son arme de prédilection.



Commentaires :

Comme pour les origines du Crimson Avenger, on sent que Roy Thomas a pris un plaisir immense à concocter cette histoire. Ingrédients principaux : le contexte politico-social de l’époque (la New York World’s Fair, la visite du couple royal en Amérique, les premiers pas de la télévision, et bien évidemment le contexte international explosif) et les héros du golden age (outre les principaux acteurs, nombre d’autres personnages font ici une apparition, sous leur identité civile, de Starman à Johnny Quick en passant par Tarantula ou Dr. Midnite).

Au dessin, Michael Bair, dont il doit s’agir de l’un des premiers travaux professionnels. La qualité de son trait varie d’une planche à l’autre, mais il pallie cette faiblesse par un mise en page dynamique et inventive. Le résultat vaut en tous cas le coup d’œil.

[Niglo]

Blue Beetle #5
Octobre 1986

Ask the right Question ! (22 pages).

Scénario : Len Wein.
Dessin : Paris Cullins.
Encrage : Bruce D. Patterson.
Couverture : Paris Cullins & Bruce Patterson.

Non traduit.

Résumé :

Sous son identité civile de Vic Sage, journaliste pour World-Wide Broadcasting, the Question compte enquêter sur Blue Beetle, sur lequel il ne sait rien ou presque. Mais son supérieur, Lou Crocker, lui rappelle qu’il lui a donné pour consigne de faire un reportage sur un gang de jeunes qui fait parler de plus en plus de lui en ville.

Le gang en question, les Wild Ones, vient justement de se rendre coupable d’un nouveau méfait en attaquant une épicerie. La police prend leur voiture en chasse, mais le véhicule est touché de plein fouet par un missile. Dans l’ombre, Big M, le mystérieux leader des Wild Ones, veille sur eux…



Les Wild Ones ne sont pas tirés d’affaire pour autant, puisque Blue Beetle, à bord du Bug, se lance à son tour à leur poursuite. Les voyous tente de lui échapper en empruntant des ruelles tortueuses, mais cela n’arrête pas Blue Beetle. Une fois encore, il faudra l’intervention du Big M, qui tire un nouveau missile sur la façade d’un immeuble, pour que les Wild Ones échappent à Blue Beetle.



Les activités criminelles des Wild Ones créent de plus en plus de mécontentement. A commencer par Vincent Perignon, l’un des rois de la pègre de Chicago, à qui appartenait l’épicerie attaquée par le gang et qui servait de couverture à ses activités criminelles. Perignon charge son fils, Richard, de découvrir pour qui travaillent les Wild Ones.

La police est elle aussi sur les dents. Le lieutenant Maxwell Fisher se voit contraint d’abandonner pour un temps son enquête sur Ted Kord afin de se concentrer sur le cas Wild Ones. De son côté, Vic Sage apprend par l’un de ses informateurs que quelqu’un est en train de réunir sous sa coupe tous les gangs de jeunes de la ville. Une réunion est prévue le soir même, réunion à laquelle the Question compte bien s’inviter.



Vexé d’avoir vu les Wild Ones lui échapper, Blue Beetle est plus décidé que jamais à les coincer. Après avoir vérifié que Bug n’a pas été endommagé, puis testé la nouvelle version de son BB-Gun, il retrouve Melody Case, qui le trouve anormalement pensif. Il lui parle de son père, dont il est quasiment sans nouvelles depuis qu’il est parti en Egypte participer à des fouilles archéologiques. Après avoir quitté sa fiancée, Blue Beetle se rend à l’endroit où il a vu pour la dernière fois les Wild Ones. Coup de chance, il tombe sur l’un d’entre eux, et n’a pas grand mal à lui faire avouer ce qu’il sait sur le gang…



De son côté, the Question se rend à l’endroit prévu pour le rendez-vous dont il a été informé, une décharge. Après s’être débarrassé des gardes surveillant l’entrée, il pénètre à l’intérieur, et tombe dans une embuscade. Plus d’une douzaine de voyous se jettent sur lui. Il aurait rapidement été vaincu par le nombre de ses adversaires, s’il n’avait reçu à temps le renfort de Blue Beetle. Ensemble, ils parviennent à se défaire de leurs adversaires, aveuglés par le flash du BB-Gun. Bientôt ne reste debout qu’un seul voyou, Slab, véritable force de la nature. Mais il ne fera pas le poids face aux deux héros.



Alors que Blue Beetle et the Question semblent maîtres de la situation, un missile explose à proximité. Les deux héros s’en sortent indemnes, mais les voyous en profitent pour disparaître. Une fois de plus, ils peuvent remercier leur bienfaiteur, Big M, ou plus exactement : the Muse…



Commentaires :

Avec l’arrivée dans la série de the Question, autre personnage qu’il a créé pour Charlton Comics vingt ans plus tôt, l’ombre de Steve Ditko plane plus que jamais sur le titre. La prestation de Paris Cullins est toujours aussi impeccable, et cette histoire de guerre des gangs d’un classicisme fort agréable.

[XXL]

Beuh, le Secret Origins est décevant niveau dessin: Colon et Bair...bon, je vais l'acheter mais bon......
Sinon, Blue Beetle.....toujours pas (peut être quand ça changera de dessinateur ou d'encreur......ouf, ça fait ça de moins à acheter!

[Niglo]

	Citation:			Posté par XXL
	Sinon, Blue Beetle.....toujours pas (peut être quand ça changera de dessinateur ou d'encreur......ouf, ça fait ça de moins à acheter!

On verra en décembre donc, quand Bruce Patterson cèdera son siège d'encreur à Del Barras...

[Niglo]

Booster Gold #9
Octobre 1986

Time Bridge, chapter II (22 pages)

Scénario & dessin : Dan Jurgens.
Encrage : Mike DeCarlo.
Couverture : Dan Jurgens & Mike DeCarlo.

Non traduit.

Résumé :

Tandis que le combat se poursuit entre Booster Gold d’un côté, Brainiac Five, Ultra Boy et Chameleon Boy de l’autre, Chiller conduit Ronald Reagan et George Bush dans un endroit isolé pour les abattre. Il en est empêché par Skeets, à qui Booster avait demandé de suivre le président. Skeets fait diversion et prévient Booster Gold de ce qui est en train de se dérouler.



Booster Gold réussit finalement à convaincre les Légionnaires que ce n’est pas lui qui en veut à la vie du président, et tous se rendent à l’endroit indiqué par Skeets. Ils arrivent in extremis pour empêcher Chiller d’abattre Reagan. Le tueur fait alors appel à des renforts, deux hélicoptères qui arrivent aussitôt. Tandis que Chameleon Boy et Brainiac Five mettent Reagan et Bush à l’abri, Booster Gold et Ultra Boy se chargent des nouveaux venus. Ceux-ci ne font pas le poids face à leurs pouvoirs, et Chiller abandonne vite le combat en se téléportant.



Le calme revenu, les Légionnaires acceptent de laisser Booster Gold rester au XXème siècle. Ils craignent de créer un paradoxe temporel en le renvoyant à son époque. Pour la même raison, Brainiac Five doit laisser dans cette période sa ceinture-champ de force et son anneau de Légionnaire.

A la Maison Blanche, Ronald Reagan organise une conférence de presse pour présenter au public Booster Gold. Celui-ci a en fait choisi de se faire appeler Goldstar, mais lorsque Reagan lui demande son nom, il se met à bafouiller, et le président le baptise par erreur Booster Gold.



Un an plus tard, la popularité de Booster Gold est à son sommet. Il participe au tournage d’une publicité pour un parfum, en compagnie d’une starlette. Tout se passe bien, mais Dirk Davis a la tête ailleurs et s’inquiète pour sa fille. Il n’a parlé à personne de son enlèvement, pas même à Booster Gold.

Deux autres personnes ont été enlevées : les créateurs du comic-book Booster Gold. Leur ravisseur, le Director, compte sonder leur cerveau pour y découvrir tout ce qu’ils savent sur Booster Gold.



Commentaires :

Conclusion réussie de la première aventure de Booster Gold. L’action est bien menée, Dan Jurgens y fait preuve d’un sens du rythme certain. Et la question des paradoxes temporels nés de la rencontre de personnages issus de trois périodes différentes est habilement réglée (on évitera quand même de se pencher trop en détail sur la question, c’est le genre de chose qui se termine toujours en migraine). Le résultat est toujours aussi plaisant.

[Thorn]

Dan Jurgens n'a pas fait que des horreurs, loin de là.

[Niglo]

Niveau dessin, son meilleur travail sur la série reste incontestablement le #1. Il a eu le temps de peaufiner ses planches, temps qu'il n'a visiblement pas eu par la suite. La qualité de ses planches est très inégale je trouve.

[Thorn]

	Citation:			Posté par Niglo
	a qualité de ses planches est très inégale je trouve.

Son plus gros défaut. Et pas que sur cette série.

[Niglo]

Green Lantern Corps #205
(Octobre 1986)

Bad Reputation ! (22 pages)

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : Joe Staton.
Encrage : Mark Farmer.
Couverture : Joe Staton & Bruce Patterson.

Non traduit.

Résumé :

Les Green Lanterns, à l’exception de Hal Jordan, organisent une nouvelle conférence de presse. Les journalistes, Tawny Young en tête, s’inquiètent avant tout du fait que le groupe soit composé en majorité d’extraterrestres. Durant la conférence, Arisia fait un nouveau malaise, et doit partir précipitamment. Son départ provoque une remarque ironique de Tawny Young, et la colère de John Stewart contre cette dernière.

La conférence de presse est interrompue par une explosion proche. Le Green Lantern Corps prend son envol et se rend à une banque d’où sort Black Hand, un ancien adversaire de Hal Jordan. Un ennemi d’autant plus dangereux qu’il dispose d’un bâton lui permettant de manipuler à sa guise l’énergie des Green Lanterns. Cette fois, il peut puiser l’énergie de cinq Green Lanterns, ce qui accroît d’autant sa puissance, et lui permet de créer un puissant tremblement de terre pour couvrir sa fuite.



Pendant ce temps, Hal Jordan a repris son job de pilote d’essai chez Ferris Aircraft. M. Smith lui annonce que, outre le nouveau moteur développé par Tom Kalmaku pour la nouvelle navette spatiale, Ferris vient de signer un contrat pour développer un hélicoptère pour une société baptisée Task Force X (dont nous reparlerons dans Legends).

Sa journée de travail terminée, Hal Journée regagne la forteresse du Green Lantern Corps, toujours cernée par les journalistes. Il apprend la disparition d’Arisia et leur rencontre avec Black Hand. Il décide de partir seul à la recherche de ce dernier. En route, il est rejoint par Arisia, qui lui demande son aide. Elle ignore quelle est l’origine de ses malaises à répétition et espère qu’il pourra l’aider à la découvrir.



Leur discussion est interrompue lorsque Black Hand les attaque par surprise avec une tarte à la crème géante ! Le combat s’engage, chacun faisant preuve d’imagination pour contrer les attaques de l’autre. Black Hand finit par se replier dans une vieille mine désaffectée. Arisia utilise son anneau à pleine puissance pour l’en faire sortir, ignorant que son adversaire n’a aucun mal à absorber cette énergie. Pire : Black Hand est à présent assez puissant pour siphonner toute l’énergie continue dans les anneaux des deux Green Lanterns. L’opération terminée, il les jette au fond de la mine.



Sur Maltus, Guy Gardner est plus que jamais décidé à s’enfuir. Appa Ali Apsa semble trop occupé pour l’en empêcher, mais K’Ryssma et Apros, les deux Green Lanterns chargés de le surveiller, n’ont aucune intention de baisser leur garde. Guy Gardner les défie directement et, s’il semble pouvoir prendre le dessus physiquement, il n’est pas de taille à lutter contre leurs pouvoirs psychiques.



Commentaire :

Steve Englehart continue de développer quelques subplots (les relations entre le Green Lantern Corps et la presse, les malaises d’Arisia, la situation de Guy Gardner sur Maltus) mais la situation évolue assez peu dans cet épisode. Le retour de Black Hand donne lieu à un combat tout à fait farfelu, dans lequel les protagonistes rivalisent d’imagination dans l’utilisation de leurs pouvoirs (de la tarte à la crème géante au jet d’œufs) et se lancent dans un concours de jeux de mots tous plus navrants les uns que les autres. Amusant.