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Ouais je l'ai vu en comic shop la semaine dernière. Il y a eu bataille mentale entre ça et le Kick Drum 2.
Tant pis faudra que j'attende encore un peu.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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je l'avais pas préco kick drum 2, donc pas pour moi.
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
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Et c'est reparti pour un tour de manège.
Vous allez peut être vous apercevoir que ce coup-ci, j'ai passé plus de temps sur ma planche débile que sur mon texte. Ce n'est peut être pas justifié vu le résultat, mais dites vous que cela vous a évité une parodie facile et bien relou du style «écouille» ou «écul». Je me dois de commencer cette nouvelle belle histoire par une petite confession. Je ne suis pas un fan inconditionnel des Strangers in paradise de Terry Moore. Comprenons nous bien, je trouve plein de qualités au titre et la tendresse évidente qu'à l'auteur pour ces personnages est très communicative mais pourtant sur la longueur, ça m'emmerde un peu quand même. Bon, il faut dire que je suis ça en VF dans de vilains fascicules agrandis et que l'on est en à peu près à la moitié seulement de paru. Donc on ne peut pas dire que je sois un expert du bidule. Ceci dit je me suis tout de même précipité sur sa nouvelle série Echo. Le premier Trade Paperback intitulé Moon lake regroupant les cinq premiers numéros est sorti fin août 2008. Il vaut 15, 95 $ et c'est une excellente occasion de s'y mettre. Je fais dans l'elliptique pour le résumé. Vous méritez de garder la surprise. Le récit s'ouvre sur une jeune femme volant au dessus du désert dans un costume expérimental de l'armée. Tout ça tourne mal très rapidement et se termine dans une gigantesque explosion. Julie Martin, jeune photographe en ballade, est témoin de toute la scène et se retrouve pile sous une pluie étrange de petits débris argentés. Elle fuit et rentre chez elle, recouverte des mystérieux petits grêlons qui vont s'avérer avoir d'étonnantes propriétés. Ils se regroupent ainsi pour offrir un bustier métallique aussi seyant qu'indécrochable à la jeune femme. Terry Moore se lance donc dans un surprenant registre SF et ça lui va plutôt bien en fait. Principalement parce que finalement on retrouve la force du bonhomme : vous planter des personnages attachants en deux cases. La galerie est abondante et riche en possibilité. Il y a d'abord un triangle amoureux attachant et assez retors : Julie (la poissarde qui se coltine en plus un divorce compliqué et Pam sa sœur traumatisée) qui croise Dillon Murphy (le ranger sexy). On ajoute à ce noyau principal un savoureux duo d'agents fédéraux à leur poursuite, un méchant très réussi (avec la tête de Jean Giraud), un barman (avec la tête d'NRV, enfin j'imagine), des bikers, Max le chien... Que Moore réussisse à me rendre sympathique un cabot est d'ailleurs un exploit assez remarquable. Tout ce beau monde est dépeint avec finesse et efficacité. En trois messages sur son répondeur et Julie gagne en épaisseur. La relation entre Dillon et Annie n'est décrite que par un appel téléphonique et on y croit aussitôt. Une simple scène avec sa petite fille et la redoutable agente Ivy Raven nous est présentée dans un délicieux contrepied. Le dessin et la narration sont également très maitrisés. L'élégant noir et blanc est servi par un encrage tout bonnement fabuleux. Le travail subtil sur les expressions est aussi une merveille à observer. Côté graphique ce n'est donc que du bonheur et tout ça est rythmé de main de maître avec densité et fluidité. Avec ça vous aurez compris que j'adore cette série et que je ne peux que vous conseiller de vous précipiter dessus. Vous y trouverez une histoire riche et tout en finesse servie par un dessin remarquable. Qu'est ce que vous voulez de plus ?
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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Tout ça pour avoir des points de Keats.
D'ailleurs, un autre gentil buzzuki en aura bientôt (enfin, peut-être. ) |
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J'en suis le premier surpris, mais je le tiens le rythme hebdomadaire que je me suis imposé depuis deux mois et, même, j'y prends de plus en plus de plaisir. Pourvu que ça dure.
Après avoir flirté avec l'actualité pour les dernières chroniques, cette nouvelle belle histoire replonge dans des choses moins récentes mais tout aussi indispensables. Mes excuses à l'anatomie humaine, tout ça... J'aime bien Rick Veitch. J'avais adoré son boulot sur les Swamp thing d'Alan Moore et son incroyable road movie graphique Can't get no. Plus récemment, il enchante mes piles avec ses jubilatoires et hilarants Army@love. Suite à quelques commentaire sur Bratpack, j'avais reçu une ordonnance du bon docteur Paulie, avec injonction restrictive de lire le prolongement de cette série : The Maximortal. Il s'agit en fait de six numéros publiés initialement entre août 1992 et juillet 1993 chez Tundra compilés en TPB en 2002 chez King Hell Press. Le recueil coûte 17,95$ pour 176 pages. Commençons par revenir rapidement sur Bratpack. Dans cette mini série de 1992, Veitch nous décrivait un monde en plein chaos, où venait de disparaître mystérieusement True-man, super héros aussi iconique que surpuissant. On suivait alors les initiations plutôt hardcore de quatre sidekicks par quatre super héros tous plus psychotiques les uns que les autres. Dans ces pages Veitch explorait avec emphase les aspects les moins ragoutants de l'imaginaire américain et du mythe surperhéroïque. On ne peut pas dire qu'il faisait dans la finesse mais ça avait la mérite de pousser dans ses retranchements avec humour et jubilation, la violence et le fascisme latents à nos chers bonshommes à cape. The Maximortal nous propose de découvrir l'histoire de True-man, le décalque de Superman dans cet univers. Ça commence en 1908, par une saisissante genèse en pleine Sibérie suivie par l'arrivée, dix ans plus tard, du super bambin chez un couple de mineurs californiens. Ce passage est tellement incroyable que je vous en laisse la totale primeur. La progression qualitative par rapport à Bratpack est assez saisissante. L'ampleur du récit est remarquable puisque mixé au destin de True-man, nous avons droit à rien de moins qu'une revisite complète de l'histoire de notre vingtième siècle assaisonnée de la tragique et édifiante odyssée de la BD américaine. Ouais, rien que ça. Si on ajoute que dans le tourbillon se mêlent personnage de fiction et personnes réelles (on y croise aussi bien Sherlock Holmes qu'Einstein) et vous aurez une petite idée du niveau de délire du bouzin. Et encore je ne vous ai pas parlé du super-sorcier qui tire ses pouvoirs de la merde ! Le plus épatant, c'est que tout ça se tient à merveille. C'est dense mais jamais étouffant. La narration est une merveille et s'adapte à chaque chapitre avec aisance et fluidité. D'Hiroshima au déboires de Siegel et Shuster (rebaptisés ici Spiegal et Schumacher) tout est raconté avec une force et une espièglerie totalement communicative. Le mélange d'exagération et de maniaquerie dans les détails qui fait le style graphique de Veitch colle parfaitement à l'ambiance sarcastique mais pas cynique de l'ensemble. Le noir et banc est parfaitement maitrisé et les compositions accumulent les morceaux de bravoure. C'est aussi plus varié que Bratpack avec ses textures crassouses perpétuelles qui noyaient un peu le truc. Veitch explore avec bonheur les dessous inavouables du mythe de Superman mais pas que. Un peu comme dans Watchmen, son super homme est inquiétant et inhumain. Le style de l'auteur est plus brut et moins subtil dans ses descriptions psychologiques que Moore, mais le foisonnement de l'imagination déviante du bonhomme compense largement. Il nous délivre une histoire épique et ambitieuse où l'hyperviolence n'exclue pas l'émotion et le tragique. Le regard de Veitch sur le médium en particulier, et sur l'humanité en général, mérite largement le détour.
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Bon je ne peux pas de redonner de vert, mais quel bon goût ce cher Gumby, et les petites illustrations en début de critique sont un régal ! Vivement la semaine prochaine.
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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Heu, dans deux semaines.
Le week-end prochain, c'est revue de pile. C'est pas humain sinon. Si ça peut te rassurer, j'ai une bonne liste d'avance de trucs à chroniquer donc ça devrait rouler encore pour un bout.
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Mr Gumby est gentil.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Mr Gumby est aimable.
Cela dit, il me semle bien que Maximortal est antérieur à Bratpack, et les deux étaient en couleurs. Les couleurs sur Maximortal ne gâchent rien, c'est le moins qu'on puisse dire, participant bien à la charmante glauquitude du travail de Veitch. Je recommande avec une exagération insoutenable. Surtout Maximortal, clairement dans mon top10 personnel.
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A ouais, c'est les TRANSMUSICALES !
Bon ben, s'il y a chronique de pile, elle sera minimale.
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Je confirme : Maximortal est un comic en couleurs.
Le tpb est en noir & blanc, par contre. Dilemne, j'en conviens : le n&b est très beau ; la couleur contribue bien au charme craspec du graphisme de Veitch. Plus qu'acceptables, les deux options sont recommandées.
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Tiens pour la peine je passerai à Rennes. Par contre je connais pas encore mon programme.
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