Il y a 20 ans : Janvier 1987 (DC et Indés)

[Niglo]

Vigilante #37
(Janvier 1987)

Pawns (28 pages)

Scénario : Paul Kupperberg.
Dessin : Tod Smith.
Encrage : Rick Magyar.
Couverture : Mike Grell.

Non traduit.

Résumé :

Sur l’aéroport de La Guardia, le colonel Valentina Vostok a rendez-vous avec l’agent Simmons de la C.I.A. Simmons a reçu l’ordre de l’aider à retrouver Peacemaker avant que le Vigilante ne lui mette la main dessus. Il a également fait de recherches sur ce dernier, et conclu qu’il s’agit probablement d’Adrian Chase.

Après avoir assommé un policier en faction devant l’appartement de Dave Winston, Adrian Chase s’introduit chez son défunt ami, où il récupère un costume de Vigilante. Le policier reprend rapidement conscience, appelle des renforts, et une fusillade éclate. Le Vigilante n’hésite pas à blesser un policier à l’épaule, et en bouscule un autre qui fait une chute de plusieurs étages.



Alors qu’il échappe à la police en passant de cave en cave, le Vigilante est interpellé par quelqu’un : il s’agit du colonel Vostok. Celle-ci lui dit connaître sa véritable identité, et lui propose de s’allier pour retrouver ensemble Peacemaker. Le Vigilante accepte.

Au commissariat central, le lieutenant Stein est convoqué par ses supérieurs. Après le fiasco du procès Chase, il sait que ses jours son comptés au sein des forces de police. Lorsque son supérieur le prend à part dans le couloir, Stein lui remet son insigne et son arme, puis s’en va.

Un hélicoptère repère Peacemaker sur un toit. Ce dernier les aperçoit à son tour. Il n’hésite pas à dégainer, et l’arme dont il dispose a une telle puissance de feu que l’appareil est instantanément détruit.



Le colonel Vostok révèle au Vigilante que Jhamed, le terroriste que recherche Peacemaker, se trouve à bord d’un cargo qui doit appareiller demain. Le Vigilante demande à inspecter les lieux, mais refuse que l’un des hommes de Vostok, en qui il n’a aucune confiance, l’accompagne. En revanche, il y a un homme à qui le Vigilante fait confiance…

Un agent de la C.I.A. est envoyé chez Harry Stein pour le conduire auprès du Vigilante, de gré ou de force. Stein finit par le suivre, et accepte de prêter main forte au Vigilante.



Tandis que Stein surveille les lieux, le Vigilante monte à bord du cargo. Après avoir repéré l’endroit et mesuré les forces en présence, il décide de passer à l’action. Une fusillade éclate, obligeant Stein à monter à bord à son tour pour prêter main forte au Vigilante. Plusieurs terroristes sont abattus, mais le colonel Vostok les rejoint à son tour et ordonne au Vigilante de cesser le feu. Elle l’accuse d’avoir tout fait échouer, il est fort peu probable que Peacemaker se montre après cette fusillade. Mais elle se trompe : Peacemaker est déjà à bord…



Commentaires :

Suite de l’affrontement entre Peacemaker et le Vigilante, dans lequel ce dernier montre son nouveau visage. Désormais rien ne doit plus l’arrêter dans sa mission, et il n’hésite pas à ouvrir le feu sur des policiers, chose impensable à ses débuts. Le juge Adrian Chase semble avoir définitivement disparu, ne reste plus que le Vigilante.

Tod Smith est de retour au crayon, mais sa prestation est plutôt meilleure, en tous cas moins mauvaise, que d’habitude. S’il ne sait toujours pas dessiner des visages humains, ses cadrages sont plutôt réussis, et il fournit un gros effort au niveau des décors.

[Thorn]

C'est une impression, ou ces Vigilante sont encore plus intéressants que ce que l'on avait pu lire en VF ?

[Niglo]

Je les trouve plus intéressants parce que Paul Kupperberg va vraiment aller, à partir de ces épisodes, jusqu'au bout des choses. Dans les débuts de la série, Adrian Chase lutte contre ses démons, et finit pour un temps par gagner. Ses successeurs vont montrer deux visages très différents du Vigilante, l'un psychopathe absolu, l'autre plus super-héros assez traditionnel.

Lorsque Chase reprend le masque, il atteint très vite le point de non-retour, et Kupperberg va décrire sa lente descente aux enfers, laquelle ne pourra avoir qu'une issue possible...

Ces 50 épisodes (+2 annuals) forment vraiment un tout, et abordent la question du vigilantisme sous ses différents aspects. Je trouve que c'est une série assez remarquable dans l'ensemble et très très sous-estimée.

[PSYCHO PIRATE]

ils ont été réédités en TPB ?

[Niglo]

Non.

[Niglo]

Detective Comics #570
(Janvier 1987)

The Last Laugh ! (22 pages)

Scénario : Mike W. Barr.
Dessin : Alan Davis.
Encrage : Paul Neary.
Couverture : Alan Davis.

Non traduit.

Résumé :

A la recherche de l’endroit où le Joker détient Catwoman, Batman et Robin se rendent dans un bar mal famé, le McSurley’s. Il sont venus interroger Profile, qui a son bureau dans l’arrière-boutique. Après s’être débarrassé de son garde du corps, Batman n’a aucun mal à obtenir les informations qu’il souhaite en le faisant chanter.



Grâce aux expériences du Dr. Moon, Catwoman est désormais à la merci du Joker. Elle n’a apparemment plus de volonté propre, et le Joker l’interroge pour découvrir la véritable identité de Batman.

Batman et Robin arrivent au repère du Joker. Pendant que Robin crée une diversion pour occuper les hommes de main du Joker, Batman surgit dans la salle où il retient Catwoman. L’intervention de Straight Line, l’un des sbires du Joker, permet à ce dernier de s’échapper en compagnie de Catwoman. Batman réussit à s’accrocher à sa ‘Jokermobile’, mais Catwoman, dans un état second, va obéir aux ordres du Joker et forcer Batman à lâcher prise.



Pendant ce temps, Robin a arrêté à lui seul le reste du gang du Joker. Parmi eux se trouve le Dr. Moon. Il prétend être le seul à pouvoir rendre à Catwoman son état normal. Lorsque la police arrive sur les lieux, Batman et Robin disparaissent.

Batman a une idée de l’endroit où sont allés le Joker et Catwoman. Le matin même, Catwoman lisait dans le Gotham Gazette un article sur la famille Benson, dont la fille est tombée en catalepsie. Etant donné son état actuel, il y a toutes les chances pour que Catwoman se rende chez eux.

Effectivement, Catwoman a dit au Joker que Benson est Batman. Lorsque le Joker menace de tuer la fille de Benson, Catwoman réagit et l’en empêche. Batman et Robin font irruption dans l’appartement au même moment. En tentant d’électrocuter Robin, le Joker va toucher la fille Benson, qui va immédiatement sortir du coma. Catwoman et le Joker tentent de s’échapper, mais au dernier moment, Catwoman sectionne l’échelle de corde qu’elle a utilisé, coupant toute retraite au Joker. Puis Catwoman disparaît, laissant Batman s’interroger sur son état mental. Il se venge sur le Joker, qu’il accuse de lui avoir fait perdre celle qu’il aime. Robin est obligé de calmer Batman, fou de rage. Ce dernier retrouve son calme en constatant que les Benson sont sains et sauf.



Commentaires :

Conclusion de ce premier récit signé Barr/Davis. L’intrigue n’a rien d’exceptionnel, toute la partie mettant en scène la famille Benson n’a aucun intérêt, mais Barr donne à l’ensemble une tonalité décontractée et joviale qui fait plaisir à lire. En outre, au terme de cet épisode, Catwoman est redevenue un personnage ambigu, cherchant avant tout à protéger ses propres intérêts. Enfin, bien évidemment, la prestation d’Alan Davis et Paul Neary est impeccable de bout en bout.

[Thorn]

La couverture a du en faire fantasmer plus d'un

[scarletneedle]

Encore un truc qu'il me faut!!!!!!!!!!!

[XXL]

Le gaga des lacets est excellent . Et puis bon, Batman par Davis est vraiment trop sexy!

[doop]

et le joker aussi

[Niglo]

Hex #17
(Janvier 1987)

The War of the Xxggs (22 pages)

Scénario : Michael Fleisher.
Dessin : Keith Giffen.
Encrage : Carlos Garzon.
Couverture : Keith Giffen & Carlos Garzon.

Non traduit.

Résumé :

Alors que Jonah Hex et Stanley Harris font le point sur les aventures qu’ils ont respectivement vécues depuis leur séparation, ils sont rejoints par Stiletta, conduite auprès d’eux par les robots de S’Ven Tarah.

Les retrouvailles doivent pourtant être rapidement écourtées : trois Xxggs ont réussi à atteindre le XXIème siècle et s’apprêtent à passer à l’attaque. Pour S’Ven Tarah, il est primordial que les extraterrestres n’atteignent pas le vaisseau spatial qu’il a fait construire, seul espoir de l’humanité future. Ils ne veut pas non plus envoyer ses Dogs of War au combat, puisqu’ils sont les seuls à savoir piloter le vaisseau. Il envoie donc ses robots tenter de retarder les Xxggs.



Face à l’armement de pointe des Xxggs, les robots sont balayés très rapidement. S’Ven Tarah décide alors d’armer les prisonniers qui travaillent pour lui. Ils ne résistent guère plus longtemps. S’Ven Tarah n’a alors plus d’autre choix que de lancer les Dogs of War dans la bataille. Leurs super-pouvoirs leur permettent de tenir tête aux aliens, et s’ils ne parviennent pas à les tuer, ils réussissent à les immobiliser suffisamment longtemps pour tenter un décollage en catastrophe à bord du vaisseau spatial.



A bord du vaisseau, les Dogs of War réalisent que les Xxggs les auront rejoint avant qu’ils n’aient pu décoller. Mais ils reçoivent alors une aide inespérée : celle de Jonah Hex et Stiletta. Ils réussissent à éloigner les aliens du vaisseau puis à les bloquer au pied de la rampe de lancement. Lorsque le vaisseau met ses moteurs en marche, les Xxggs sont pulvérisés…



Hex rejoint ensuite S’Ven Tarah, à qui il demande de le renvoyer à son époque. Celui-ci s’excuse de ne pas pouvoir exaucer son souhait : le cristal de téléportation dont il dispose n’a assez d’énergie que pour un seul voyage temporel, celui qui le ramènera à son époque, où il s’attend à être exécuté par les Xxggs…



Commentaires :

Fin de la guerre opposant S’Ven Tarah et ses Dogs of War aux Xxggs. Une fin prématurée, certes, les extraterrestres n’ont fait leur apparition que deux épisodes plus tôt, mais qui s’explique par l’annonce de la fin de la série. On peut s’étonner que Michael Fleisher n’est pas profité du personnage de S’Ven Tarah et de sa capacité à voyager dans le temps pour renvoyer Jonah Hex à son époque, mais il lui restait visiblement encore une histoire à écrire sur le personnage, comme on le verra le mois prochain.

De son côté, Keith Giffen s’amuse de plus en plus dans son dessin et sa mise en page. Il opte ici tout au long du récit pour des planches de 3x3 cases, et pour un dessin de plus en plus stylisé. Le résultat étonne. Certains passages sont un peu brouillons, mais le résultat final vaut tout de même le détour.

[Niglo]

Hawkman #6
(Janvier 1987)

A Lion in the Streets (22 pages)

Scénario : Tony Isabella.
Dessin : Richard Howell.
Encrage : Don Heck.
Couverture : Richard Howell & Bruce Patterson.

Non traduit.

Résumé :

Après sa victoire contre Hawkman, Lionmane sème la panique à Midway City. Il a transformé le zoo en une jungle mortelle, où plusieurs policiers déjà ont perdu la vie. Et avec chaque minute qui passe, les pouvoirs de Lionmane s’accroissent.

Pendant ce temps, Hawkwoman se trouve à l’hôpital, au chevet de son mari, entre la vie et la mort. Les médecins ne peuvent se prononcer sur son état, d’autant plus que la physiologie thanagarienne est très différente de celle des humains. Coral Shilak a également été admise à l’hôpital dans un état critique, et Hawkwoman découvre à cette occasion qu’elle est Thanagarienne.



Le capitaine Frazier se trouve également sur place. Lorsqu’il est informé des évènements en train de se dérouler au zoo, il demande son aide à Hawkwoman. Mais celle-ci rechigne à abandonner son époux. Pendant qu’ils discutent, un commando thanagarien s’introduit discrètement à l’hôpital pour récupérer Shilak. Ils kidnappent également Joe Tracy, qui veillait à son chevet.

Hawkwoman reçoit la visite inattendue du Gentleman Ghost. Après l’avoir informé de la situation, ce dernier propose de veiller sur Hawkman, le temps qu’elle s’occupe de la menace de Lionmane. Elle finit par accepter.



Lionmane menace désormais tout Midway City. Son pouvoir mental ne cesse de s’étendre, influant sur la santé mentale de la population. Certains souffrent subitement de crises de violence incontrôlables. La situation est telle que si le problème n’est pas réglé rapidement, il faudra évacuer la ville.

En compagnie du capitaine Frazier, Hawkwoman mène l’assaut. Elle se trouve bientôt face à Lionmane, mais semble impuissante à le vaincre. Même le pistolet tranquillisant qu’on lui a donné est sans effet contre la créature. Et physiquement, Lionmane est bien plus puissant qu’elle. En désespoir de cause, elle va tenter le tout pour le tout, agripper Lionmane et voler le plus haut possible. Arrivé aux limites de l’atmosphère terrestre, le froid intense va avoir un effet immédiat sur Lionmane, qui va sentir ses forces décroître avant de redevenir Ed Dawson. Aussitôt, le calme revient sur Midway City.

De retour à l’hôpital, Hawkwoman a la surprise de constater que Hawkman est enfin sorti du coma. Au même moment, le général Deron Ved apprend que Coral Shilak n’a pas survécu à ses blessures. L’espionne thanagarienne n’était autre que son épouse…



Commentaires :

Hawkman hors-jeu pour un temps, c’est Hawkwoman qui se retrouve au centre de ce récit. Un épisode dont la violence tranche avec le ton habituel de la série. On y meurt beaucoup, en particulier dans les rangs de la police, et lors de leur combat Hawkwoman et Lionmane ne se font pas de cadeaux. Et dans les coulisses, les machinations des Thanagariens pour conquérir la Terre se poursuivent...

[cytrash]

Richard Howell ? le même que celui sur Vision & la Sorciere Rouge ??
Bin l'encrage de Heck lui va à merveille

[Niglo]

Oui, le même, et à la même époque. C'est lui qu'on retrouve depuis la mini The Shadow War of Hawkman (où il est encré par Alcala, qui atténue le côté rétro de son dessin) à l'ongoing, en passant par le one-shot et le DC Comics Presents dont j'ai parlé il y a quelques temps.

[XXL]

Ah lala, ca y est, tu m'as donné envie d'acheter les Hex de Giffen!