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Vieux 14/08/2010, 15h28
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Daredevil by brian michael bendis

Je propose aux curieux une rétrospective du run de Brian Michael Bendis sur Daredevil.

Ce dossier sera composé de trois parties qui me semblent correspondre aux trois actes principaux établis par le scénariste :

- 1/ les albums Underboss - Le Scoop - Le Procès du Siècle - Le Petit Maître -Hardcore : "outing et passage du côté obscur de la force" ;
- 2/ puis Le Roi de Hell's Kitchen - La Veuve : "dur, dur d'être un caïd" ;
- 3/ enfin L'Âge d'Or - Le Décalogue - Le Rapport Murdock : "encore plus dure sera la chute".

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Vieux 14/08/2010, 15h30
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Acte I

Lorsqu'il est appelé pour la première fois à écrire Daredevil, Brian Michael Bendis n'est qu'un des scénaristes catégorie "espoirs" de Marvel, issu de la production indépendante, et il arrive sur la série après l'équipe formée par le cinéaste Kevin Smith et Joe Quesada - un run couronné de succès mais aussi marqué par des retards conséquents.
Au début, Bendis est associé à celui qui l'a recommandé à la Maison des Idées, l'artiste David Mack (connu pour le titre Kabuki) : de Mai à Août 2001, les deux amis signent une histoire, Wake up, avant de laisser la main à Bob Gale (la plume de Retour vers le futur réalisé par Robert Zemeckis) et Phil Winslade.
Mais en Décembre 2001, Bendis se voit confier le titre qui, avec Ultimate Spider-Man (puis New Avengers peu après), va faire de lui la vedette de Marvel. Mack parti, il collabore avec son partenaire de Sam & Twitch, le bulgare Alex Maleev : leur duo va profondèment marquer le diable de Hell's Kitchen, d'une empreinte comparable à celle des grandes années de Frank Miller-Klaus Janson-David Mazzucchelli et Ann Nocenti-John Romita Jr.
Encore aujourd'hui, même pour ceux que la suite de la carrière du prolifique scénariste a déçu (dont je ne fais cependant pas partie), son run sur Daredevil reste un des sommets de son oeuvre. Plus généralement, il s'agit de la période qui a permis au héros de renouer avec ses racines, ou du moins avec les standards édictés par Miller, ce mix de série noire et de super-héroïsme urbain, traversé de tourments existentiels et de motifs religieux.


*


Bendis et Maleev inscrivent leur passage sur le titre dans la veine de Miller, comme ils l'ont avoué dès le départ : c'est ce qu'on pourrait appeler un "crime comic" mélangé à des ingrédients purement super-héroïques, même progressivement les deux acolytes vont prendre un malin plaisir à jouer avec les codes de ces deux courants.
Ainsi, Daredevil en costume de justicier va de moins en moins apparaître (mais cela donnera à chacune de ses apparitions un impact considérable) au profit de Matt Murdock, l'homme et l'avocat (un aspect que rééquilibera tout en le soulignant Ed Brubaker).
L'autre figure majeure de ce run, en particulier sa première partie (les 24 épisodes analysées dans cette critique), est celle de Wilson Fisk, le Caïd, dont Bendis va brosser un portrait shakespearien, tout en le ramenant à son statut de némésis de Daredevil/Murdock.
Le thème central de ces épisodes (et des suivants, jusqu'à l'arrivée de Brubaker) est l'identité : très tôt, dès la fin de l'arc Underboss, Bendis va placer Daredevil dans une situation infernale. La pègre et son chef, Fisk, savent depuis la saga Renaissance (Born again) de Miller et Mazzucchelli que le gardien de Hell's Kitchen et l'avocat aveugle ne font qu'un, mais le secret n'a jamais été porté sur la place publique. Le Caïd expliquera qu'il pensait que son ennemi craignant d'être démasqué serait moins dangereux et, surtout, l'ogre de la mafia new-yorkaise préférait croire qu'il le vaincrait sans passer par là.
Bendis décide de briser ce tabou en même temps qu'il écarte Wilson Fisk (mais pour mieux le faire revenir) et ce choix narratif oriente encore la série aujourd'hui, faisant de Daredevil/Matt Murdock un super-héros encore plus à part, composant avec une opinion, des malfrats et des autorités sachant qui il est sans pourtant pouvoir le prouver. En fin de compte, il s'agit moins de démasquer le héros que de raconter comment il traverse ce nouveau calvaire (après sa cécité, sa double vie, ses deuils, etc).


*


Enfin, la dernière particularité de la "griffe" Bendis sur la série tient à sa manière de raconter même : inspiré par le roman et le cinéma, il va jouer avec les lignes temporelles pour à la fois déstabiliser le lecteur et optimiser ses effets narratifs, de telle manière qu'on ne sara jamais à quoi s'attendre. Ce procédé deviendra sa marque de fabrique, tout comme la décompression des intrigues, et donnera aux histoires une singularité propre, un faux rythme à la fois tendu et dilaté, parfois étonnamment expérimental pour une production "mainstream" (même si DD a souvent servi de terrain de jeu à ses auteurs-phares).
Mais c'est cette alliance de dialogues abondants (comme on peut en trouver chez Tarantino) et d'action fulgurante qui compose le coeur de ces épisodes.



Tout commence avec Underboss (#26-31, Décembre 2001-Mai 2002)où le jeune et ambitieux Sammy Silke fomente un vrai coup d'état pour détrôner le Caïd, après avoir appris par le fils de ce dernier que Daredevil n'est autre que Matt Murdock. Lorsque Vanessa Fisk apprend cette trahison, elle organise l'évacuation de son époux en Europe et une vendetta sanglante. Mais Silke pense y échapper en se livrant au F.B.I. aux agents duquel il révèle le secret de DD contre leur protection...

Bendis livre une véritable série noire transposée dans le monde d'un super-héros, se concluant (provisoirement) sur un twist qui va traverser tous les épisodes de son run. A l'époque, Marvel faillit répéter le procédé mais le fit si maladroitement avec d'autres personnages que le projet fut abandonné.

La narration éclatée peut dérouter mais donne une dimension passionnante à la lecture : le récit est marqué du sceau de la fatalité, le plan de Silke voué à l'échec est finalement moins intéressant que la révèlation finale et les conséquences qu'elle suggère.

Graphiquement, Maleev est encore en rôdage : ses images sont parfois figées, trop sombres, le découpage manque de fluidité, mais le résultat est déjà prometteur et l'on devine que la suite sera d'un niveau de plus en plus impressionnant.
La preuve dès Le Scoop...



Dans Le Scoop (Out, en vo, #32-37, Juin-Novembre 2002), le secret de la double identité de Daredevil est divulguée à la presse par un des agents du F.B.I. ayant reçu les aveux de Sammy Silke. Matt Murdock choisit de nier, d'affronter les médias et les autorités et d'attaquer en justice le journal ayant publié l'information.

La suite directe d'Underboss analyse les conséquences des révèlations de Silke en décrivant comment un agent fédéral vend le scoop sur la double identité de DD pour des raisons privées (son couple bat de l'aîle, son métier ne le satisfait pas) et comment le héros fait face à cette situation.

Daredevil n'a pas d'ennemi physique à affronter, son combat est bien plus délicat et Bendis en profite pour remettre au centre de la série l'avocat Matt Murdock. Il se comporte en fin stratège, mais n'est pas exempt d'une certaine suffisance comme en témoigne son face-à-face final avec le patron du journal qui a publié l'info à son sujet - et qui, en réponse, décide, après avoir d'abord convenu d'un arrangement, d'aller jusqu'au procès.

L'entourage de Murdock et son activité de justicier sont également examinés, mais de manière assez superficielle - moins par nonchalance que par souci de l'exploiter ultérieurement. C'est là que la narration décompressée prend toute son ampleur, sinon son tout son sens : en dilatant l'exposition des évènements, Bendis joue sciemment avec les nerfs de ses personnages et de ses lecteurs, les faisant douter de l'issue de l'affaire. C'est malin, mais il faut accepter le parti-pris car sinon on décroche sans espoir de retour. Il est tout de même asse difficile de résister et de ne pas être saisi par le déroulement de l'intrigue qui sort des clichés du genre.

Maleev s'améliore à mesure que l'histoire se déploie : là encore, on peut apprécier diversement ses "gimmicks" (utilisation abondante du "copier-coller", reproduction de décors à base de photocopies), mais son style colle parfaitement à ce qu'il raconte. Les couleurs de Matt Hollingsworth s'accordent formidablement à ces dessins puissants à l'atmosphère intense, restituant à merveille la tension de la ville, des personnages, de la situation. C'est avec ce que Bryan Hitch a produit sur Ultimates une des productions graphiques les plus impressionnantes des comics mainstream de Marvel lors de la décennie 2000-2010.

Malheureusement, le recueil suivant va (provisoirement) doucher ce bel enthousiasme...





Le Procès du Siècle (en vo : Trial of the Century, #38-40, Décembre 2002-Février 2003) est déjà un mauvais titre, ou du moins un titre mensonger car alors qu'on s'attendait à suivre l'affrontement juridique entre Matt Murdock et le Daily Globe, on assiste à tout autre chose.

Il ne s'agit pas du procès de Murdock, mais du Tigre Blanc, un justicier porto-ricain, ami de Luke Cage, impliqué dans un meurtre. Démasqué et risquant d'être condamné (ce qui aurait des répercussions sur l'action d'autres vigilants), il fait office d'exemple pour Daredevil, obligé de se poser la question de ce qui lui arriverait dans pareil cas.

Bendis déçoit avec cet arc qui intervient maladroitement alors que se développait la saga sur la révèlation de la double identité de son héros. Bien sûr, on perçoit rapidement la métaphore : en soumettant un autre justicier aux affres de la justice, devant répondre de ses actes, étant démasqué publiquement, c'est tout ce qui peut attendre Daredevil qui est décrit. Et lorsque ce récit se clôt sur la triste mort du Tigre Blanc, cela est encore moins encourageant. Mais bien qu'à l'époque de leur parution, ces épisodes aient provoqué quelques remous (le White Tiger co-créé par George Pérez était l'unique représentant du lectorat latino), cela n'enlève rien à leur faiblesse (et d'ailleurs, plus tard, Bendis inventera avec Angela Del Toro une nouvelle incarnation du Tigre Blanc).

Le désappointement est également causé par la partie graphique assurée non pas par Maleev mais par Manuel Guttierez, assez quelconque, et Terry Dodson, meilleur mais dont le style ne convient pas à l'esthétique du titre depuis l'arrivée de Bendis.

Autant ne pas en rajouter et passer à la suite, qui réconciliera tout le monde.




Le Petit Maître (en vo : Lowlife, #41-45, Mars-Mai 2003) introduit un nouveau personnage qui va profondèment bouleverser la série : Milla Donovan. Sauvée par DD d'un accident semblable à celui qui ôta la vue à Murdock, elle est aveugle de naissance et s'éprend vite du justicier puis de l'avocat qu'elle identifie en lui rendant visite à son étude. Rapidement, cette attirance sera réciproque et leur relation tranche avec les précédentes romances du héros (lié à des héroïnes comme la Veuve Noire, des créatures comme Elektra ou à des femmes au destin rocambolesque comme Karen Page - celle-là même qui, dans la saga Born Again de Miller et Mazzucchelli, vendra le secret de son amant à la pègre, puis sera tuée par Bullseye, lors du run de Smith et Quesada). Ici, le handicap de Milla n'est pas "compensé" par une faculté extraordinaire ou une double vie : c'est une simple jeune femme, séduisante certes, mais ordinaire.

C'est aussi au cours de cette histoire qu'on assiste au retour d'un des ennemis emblématiques de Daredevil avec le Hibou qui entend s'emparer du territoire abandonné par le Caïd en vendant une drogue conçue à partir de son propre ADN mutant. L'affrontement avec DD est inéluctable et se soldera sur une cuisante défaite pour ce vilain aux ambitions trop grandes... D'autant que le justicier apprend que Wilson Fisk serait de nouveau à New York.

Mené sur un rythme soutenu, alternant deux narrations (l'amour naissant entre Milla et Matt, le duel Daredevil-Hibou), le récit proposé par Bendis renoue avec la réussite de ses deux premiers arcs, tout en enrichissant la situation initiale. Désormais, en effet, le thème de la double identité s'est banalisé : les agents fédéraux semblent avoir convenu d'une trêve tacite avec le justicier qui, par ailleurs, fait le dos rond vis-à-vis des médias, et le public n'apparaît plus préoccupé par le fait de savoir si oui ou non DD et Murdock sont le même homme (tout le monde paraît en être convaincu cependant). De manière ironique, l' "outing" forcé du héros lui a rendu service car cela a considérablement accru sa popularité (particulièrement dans son quartier) et par conséquent tracasser Murdock devient une mauvaise stratégie. Mais déjà Bendis suggère une autre interrogation : cette impunité ne risque-t-elle pas de fragiliser son héros en lui faisant croire qu'il peut vraiment tout faire ? Baisser sa garde devant le FBI qui continue à le surveiller n'est-il pas dangereux ? Et comment la réapparition du Caïd va-t-elle influer sur la situation ?

Maleev est lui aussi de retour et produit ses plus belles planches depuis qu'il a la charge du titre : à présent, il maîtrise parfaitement son sujet, ses personnages, et sa technique mélangeant le dessin classique et divers collages (de décors, de répétition de cases - plus ou moins zoomées) produit un résultat devant lequel il est difficile de ne pas être bluffé.
Et pourtant, croyez-le, le meilleur reste à venir avec la fin de la première partie du run : une (presque) conclusion mémorable, avec un générique sensationnel et un dénouement spectaculaire...




Hardcore (#46-50, Juin-Octobre 2003), c'est la traversée du miroir, l'histoire après laquelle plus rien ne sera comme avant : une histoire de réglements de comptes, de retours et de passation de pouvoir. Narrativement et visuellement, c'est peut-être l'arc le plus abouti du run de Bendis et Maleev, même si par la suite le scénariste et son illustrateur réaliseront alternativement des épisodes brillants. Mais Hardcore représente le sommet de leur collaboration sur ce titre, les cinq chapitres où leurs qualités respectives se marient le mieux.

Ce story-arc est construit autour du retour du Caïd et de son affrontement attendu avec Daredevil, à l'issue duquel vraiment plus rien ne sera comme avant - d'une certaine manière le twist final de Hardcore est bien plus radical que celui d'Underboss, et seul le dénouement du Return of the King de Brubaker le surpassera.

Revenu d'entre le morts (souvenez-vous, il fut exécuté tel Jules César dans Underboss) mais dépouillé de son empire par sa femme qui l'a démantelé, Wilson Fisk reprend les commandes de la pègre new-yorkaise sans pitié pour ceux qui l'ont trahi. Mais sa véritable cible reste Matt Murdock qu'il est plus que jamais déterminé à détruire. Pour cela, il lui envoie successivement ses deux plus redoutables tueurs : la schizophrène Typhoïd Mary, puis Bullseye (qui réclame cette mission davantage pour venger son honneur que par amitié envers le Caïd et sa soif de reconquête).

L'un et l'autre échouent : Mary est neutralisée grâce Luke Cage et Jessica Jones (la garde du corps de Murdock), mais c'est surtout le combat entre le diable rouge et le Tireur qui connaît un épilogue particulièrement marquant. Daredevil ne se contente pas de corriger sa némésis mais en profite pour lui faire payer la mort des femmes qu'il lui a pris (Elektra et Karen Page), allant jusqu'à lui taillader une cible sur le front.

Ces deux obstacles écartés, le duel avec le Caïd devient l'occasion de tourner la page : leur affrontement n'a rien de noble, c'est une bagarre de rue, entre deux hommes décidés à en finir. DD massacre littéralement son adversaire avant de se démasquer devant la racaille à ses ordres et de se proclamer nouveau maître de Hell's Kitchen : le héros n'est plus un justicier, il se mue en parrain, en seigneur de ce territoire. De fait, il devient le nouveau Caïd !

Bendis a en vérité patiemment préparé le terrain pour accomplir cette révolution en profitant du travail de ses prédécesseurs : Frank Miller avait déjà expliqué qu'un examen attentif permettait de constater que les origines de Daredevil étaient plus proches de celles d'un super-vilain que d'un super-héros. Il aurait été plus logique qu'il finisse par mal tourner. Mais chez Miller, les épreuves du héros s'assimilaient à un chemin de croix, à la symbolique très religieuse (particulièrement dans le classique Born Again). Ann Nocenti avait ensuite exploré la relation du personnage avec l'imagerie diabolique (Dare-Devil). Bendis a ramené le justicier à une dimension plus humaine en osant s'attaquer au tabou de la double identité fondatrice chez les super-héros et ainsi Murdock a supplanté DD.

Dans la droite ligne de cette orientation, la réaction du héros face à ses ennemis devient normale : excédé qu'on menace ses proches, harcelé par les médias, épié par les autorités, il décide de se débarrasser des gêneurs en les écartant brutalement, avec la même violence que ses assaillants. Il contre-attaque en narguant le Daily Globe, il défie le FBI, il fait arrêter le Hibou, neutralise Typhoïd Mary, scarifie Bullseye et terrasse le Caïd. Cette démarche volontariste ne peut qu'aboutir à ces actions : Daredevil est à bout, il veut en finir, et franchit le pas en usant de la force.

Bendis écrit cela avec un remarquable brio, rédigeant quelques-uns de ses meilleurs dialogues (comme la déclaration de guerre finale), conduisant le récit sur un tempo exemplaire où la violence explose comme une libération mais aussi comme une manifestation choquante (le sort réservé à Bullseye, le corps-à-corps avec le Caïd). Une vraie claque !

Maleev livre des planches d'une beauté parfois sidérante : son emploi des trames est magnifique, son découpage est d'une maîtrise totale (bien loin des hésitations des débuts), l'intelligence de ses "copier-coller" et son sens de l'expressivité (des visages aux traits sobres mais toujours justes) confirment un artiste en pleine possession de ses moyens, en osmose avec son scénariste.

Le dernier chapitre est l'occasion, le temps d'une case, lors du combat entre DD et le Caïd, de voir quelques guest-stars participer à la "fête" : Joe Quesada, Mike Avon Oeming, John Romita Sr, Gene Colan, Lee Weeks signent des instantanés saisissants de ce match au sommet, qui soulignent l'importance du moment.

*
Ainsi s'achève la première partie du run de Bendis et Maleev : 25 épisodes qui ont vu Matt Murdock s'emparer de la tête du crime organisé, faire face à la révélation publique de sa double identité, mais aussi connaître un nouvel amour.
Un sacré passage, riches en rebondissements, au terme duquel la face du titre est bouleversé. Et pourtant, on n'est qu'à la moitié du parcours !

Dernière modification par wildcard ; 14/08/2010 à 15h47.
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Vieux 14/08/2010, 16h02
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La suite... Bientôt !
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Vieux 14/08/2010, 16h05
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Si tu faisais preuve d'un peu moins de narcissisme, tu aurais pu constater qu'un thread existait déjà sur le sujet et y intégrer ta prose.

http://www.buzzcomics.net/showthread...ghlight=maleev
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Vieux 14/08/2010, 19h30
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J'allais les relire mon run de comics preferé quasiment
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Vieux 15/08/2010, 15h26
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Acte II

Le temps se couvre pour le Diable Rouge...

Brian Michael Bendis et Alex Maleev sont de retour pour la deuxième partie de leur run. Ce nouvel article va détailler les épisodes 56 à 65, autrement dit les arcs intitulés Le Roi de Hell's Kitchen (#56-60) et La Veuve (#61-65 + l'épisode spécial anniversaire des 40 ans du titre, L'Univers).

Tout d'abord, il faut préciser qu'entre la parution de ces épisodes et ceux de l'histoire précédente de Bendis et Maleev, Hardcore (#46-50), la série a connu un interlude plutôt superflu (à moins qu'il n'ait servi pour Maleev à se régénérer, ce qui ne serait pas impossible puisqu'il va ensuite enchaîner 25 chapitres sans fill-in !).

Marvel décide donc de "couper" le déroulement de la saga en y intercalant un arc en cinq volets intitulé Echo - Vision Quest, écrit et illustré par David Mack, qui revient donc sur le titre après les numéros 16 à 19 (Wake Up, déjà écrit par Bendis), ayant précédé le passage de Bob Gale et Phil Winslade et la "titularisation" du tandem Bendis-Maleev (à partir d'Underboss, #26-31).
Je ne commenterai pas le récit mettant en scène Echo, l'héroïne sourde (qu'on reverra ensuite dans New Avengers, avant qu'elle ne disparaisse dans la nature à l'issue du crossover Secret Invasion)... Pour la bonne raison que je ne l'ai pas lu (étant, par ailleurs, peu friand du style de Mack)!

Néanmoins, si cette histoire intervient plutôt maladroitement au coeur du feuilleton imaginé par Bendis pour Daredevil, ce break n'est pas catastrophique car lorsque commence Le Roi de Hell's Kitchen, le scénariste démarre avec une pirouette narrative à la fois audacieuse et intégrant le coupure éditoriale effectuée par le passage de Mack...



En effet, King of Hell's Kitchen (en v.o.) débute un an après les faits survenus dans Hardcore, à l'issue desquels Murdock a évincé publiquement, devant les malfrats du quartier, Wilson Fisk, pour s'autoproclamer nouveau "caïd".

Daredevil a, comme on l'apprend par un résumé prononcé par Ben Urich, nettoyé le district de sa racaille. Mais son action lui attire l'inimitié d'autres héros New-Yorkais, pourtant ses amis, qui lui reprochent d'avoir déplacé les voyous dans d'autres endroits de la ville. Parmi ses détracteurs, on trouve Luke Cage (avec lequel il est en froid depuis la mort du Tigre Blanc), Spider-Man (à qui il reproche d'avoir révèlé sa double identité aux autres - un problème dont il connaît bien les affres), Mr Fantastic et Dr Strange.
Pourtant, convaincu de sa méthode, Murdock envoie bouler ses opposants, refusant d'envisager qu'il s'est engagé dans une voie périlleuse (moralement et physiquement - de ce point de vue, Ed Brubaker ira jusqu'au bout de cette problèmatique au cours de son run). DD s'est dessiné une cible sur le front et le premier à vouloir l'abattre sera un yakusa.
Quand Ben Urich récapitule la situation, il s'adresse en fait à Milla Donovan, dont on apprend qu'elle a épousé Matt... Qui a disparu depuis plusieurs jours. Le journaliste va le retrouver, blessé, ayant admis ses erreurs de jugement, mais déterminé à en découdre. Luke Cage, Iron Fist et Spider-Man acceptent de lui prêter main forte.
Mais, simultanèment, grâce à - ou à cause de Foggy, Milla réalise que l'attitude de plus en plus radicale de son mari n'a pas commencé avec la révèlation de sa double identité, mais avec la mort de Karen Page : révèlation brutale qui va de nouveau bouleverser l'existence du héros...

Il y a du bon et du moins bon dans cet arc, mais, grosso modo, l'ensemble reste encore très positif, même si la série ne connaîtra plus les cîmes artistiques des épisodes précédents par Bendis et Maleev : on peut dire que le final de Hardcore marque une sorte d'apothéose dans le run de ces auteurs, un morceau de bravoure après lequel ils "déroulent" sans réussir à étonner autant. Le scénariste est victime de sa trop bonne idée - faire de DD le nouveau caïd - et la suite est finalement attendue, même si elle prend des chemins dee traverse.

La meilleure idée est, selon moi, celle qui a provoqué le plus de débat, à savoir l'ellipse d'un an, et l'évocation rapide des évènements qui ont succèdé à l'avènement de Murdock comme nouveau seigneur de Hell's Kitchen : Bendis résume la situation par la voix de Ben Urich et dispose des éléments percutants (la rupture avec les autres héros de la ville, le mariage avec Milla, l'infirmière de nuit) sans perdre de temps.

En revanche, il oppose à Daredevil un nouvel ennemi décevant (le yakusa et sa clique - réduite à une bande anonyme), réutilisant la ficelle de la MGH (la drogue élaborée par le Hibou) et balaie trop vite les dissensions entre son héros et ses amis quand les combats reprennent (Murdock montrera vite, ensuite, qu'en fait il n'est pas disposé à changer comme il le promet). De même, la réaction de Milla, lorsqu'elle apprend pour Karen Page, est trop vite expédiée et, comme souvent chez Marvel, on a l'impression que le mariage d'un héros n'est pas exploitable.

Néanmoins, cet arc se lit sans déplaisir, d'abord parce qu'il est mené sur un rythme soutenu et offre une belle bagarre finale (quoique sans suspense). Et Maleev ? Il est en forme : le premier volet (jusqu'à l'apparition du yakusa en pleine rue, sous la pluie, la nuit) est un de ses meilleurs travaux, et la colorisation de Matt Hollingsworth est impressionnante.
La série cherche son second souffle, le récit suivant le confirme...




The Widow (en v.o.) signale évidemment le retour de la Veuve Noire, figure emblématique de la série, entrevue dans le Scoop mais ici au centre de l'intrigue.

La stagnation de la série est symbolisée par ces quatre épisodes qui n'ont en vérité aucun impact sur sa thématique et place même Daredevil à la périphérie des évènements : il s'agit en effet davantage d'une histoire d'espionnage que d'un récit "noir", dans laquelle le héros est impliqué malgré lui mais sans que cela change grand'chose à sa situation. Les vraies vedettes, ici, sont Natasha Romanov et son boss, Nick Fury, le patron du SHIELD. Et de ce point de vue, il s'agit presque d'un avant-goût de ce que fera Bendis avec le Marvelverse, via des crossovers comme Secret War jusqu'à Secret Invasion.

Murdock apparaît très peu dans son costume de diable rouge, trop occupé par l'annulation de son mariage demandée par Milla et le retour de la Veuve Noire, que le gouvernement veut livrer à ses anciens employeurs après que les Vengeurs aient arrêté à l'étranger (contre la volonté des autorités locales) Mme Hydra. Après avoir aidé à éliminer un tueur lancé aux trousses de la belle espionne et démasqué son commanditaire, Matt réalise que, s'il aime Milla, il préfère cependant la quitter plutôt que de risquer sa vie. Il lui reste cependant fidèle en refusant de renouer avec la Veuve.

L'histoire a la forme d'une fable, dans sa brièveté et sa morale : Bendis décrit DD comme un justicier qui désormais renonce après avoir conquis, qui délaisse la force et se résigne. Il ne le fait pas sans noblesse puisqu'il libère Milla pour mieux la protéger, mais en même temps c'est un homme au bord du gouffre, sur le point de chuter, après avoir cru tout contrôler, après avoir pensé récupérer sa vie. Sa trajectoire ne vous rappelle personne ? C'est quasiment celle de celui dont il a pris le trône, le Caïd : comme lui, parvenu à renverser une situation compromise (la trahison de la pègre/ la révèlation de sa double identité), il va perdre la femme aimée (Vanessa / Milla) et son royaume (le crime organisé / la mainmise sur le quartier)... Et bientôt sa liberté car il a franchi la ligne rouge (le retour à New York / la transformation en caïd).

Le sens de ce récit ne se révèle qu'après coup, car Bendis nous distrait avec le retour de la Veuve et ses ennuis. C'est un peu maladroit, mais cette manière de présenter indirectement les faits est la signature de l'auteur depuis le début de son run : ce qui la rend moins efficace, c'est la répétition du procédé, et que la série se focalise sur un personnage (alors que dans New Avengers, le scénariste peut aller et venir d'un membre à l'autre, tout en privilégiant quand même l'un d'eux - Luke Cage).

Graphiquement, ces épisodes sont en deçà de ce dont est capable Maleev : hormis sa représentation superbe de la Veuve, à laquelle il donne (comme à toutes les femmes de la série) une allure sensationnelle, le découpage est sommaire et parfois même paresseux (comme ces deux double-pages exagérant inutilement deux moments qui n'en méritaient pas tant - la Veuve et DD contre Jigsaw et la fusillade à la terrasse de café). L'encrage se fait plus gras, avec des effets tramés parfois disgracieux, et même l'irréprochable Hollingsworth est moins inspiré dans ses couleurs.

L'épisode 65 est spécial à plus d'un titre : pompeusement baptisé The Universe, c'est un chapitre indépendant qui fait le point sur tout ce que Bendis a mis en place depuis son arrivée et dont les dessins sont assurés par plusieurs artistes.
Chaque segment est traité selon le point de vue d'un personnage dans l'entourage plus ou moins directe de Daredevil : on voit ainsi Nick Fury offrir à Murdock un poste au sein du SHIELD ; Peter Parker s'inquiéter pour son ami et la perspective d'être à son tour démasqué ; Captain America lui proposer d'intégrer les Vengeurs (la scène se situe donc avant la naissance des New Avengers) ; le Punisher contester son projet de devenir caïd à la place du Caïd ; et enfin Matt demander au Dr Strange de ressuciter Karen Page.

Les séquences avec Fury et le Punisher sont les plus originales et les plus troublantes, les autres sont quelconques, la dernière passablement déplacée et même ridicule (le rapport à la spiritualité du héros a été décrite de manière plus éloquente par Frank Miller et Ann Nocenti et s'accorde mal à cellee d'un personnage sollicitant soudain le sorcier suprême pour lui rendre sa vie passée). D'ailleurs, ce sont aussi les moments les mieux dessinés qui fonctionnent le mieux, même si, à part Chris Bachalo (avec le Dr Strange), les artistes crédités ici sont tous bons : Craig Russel, Phil Hester, Michael Golden - même Greg Horn livre de belles planches. David Finch signe une page avec Hulk et DD totalement hors-sujet, Jae Lee dessine le diable rouge sans se forcer. Mais Frank Quitely offre une superbe image avec le justicier aux prises avec des ninjas de la Main.

L'épilogue, par Maleev, fournit l'amorce de l'arc suivant avec la sortie de prison d'un certain Alexander Bont, qui fut le "parrain" avant Wilson Fisk et dont Murdock fut l'avocat... Mais cela, ce sera pour une prochaine critique.

Dernière modification par wildcard ; 15/08/2010 à 15h36.
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  #7  
Vieux 15/08/2010, 15h53
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Dis-moi Wildcard , avant tout ça , il me semble qu ' il y a eu sur la série un bouche trou de Bendis avec les ninjas de la Main . A l ' époque , je m ' étais mis à craindre le pire pour le titre (la suite m ' a donné tort bien sûr) . Tu peux me redonner les références de cet épisode stp ?
En tout cas , bon boulot !
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  #8  
Vieux 15/08/2010, 18h01
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
non, c'était une mini série en #3 dessinée par ROB HAYNES je coris.
Ca s'appelait DAREDEVIL NINJA !
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  #9  
Vieux 15/08/2010, 18h02
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bukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autresbukowski est seul loin devant les autres
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Posté par doop
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non, c'était une mini série en #3 dessinée par ROB HAYNES je coris.
Ca s'appelait DAREDEVIL NINJA !
Merci !
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  #10  
Vieux 15/08/2010, 18h21
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Drix change la caisse du Fauve
Bon pas enore lu ta prose Wildcard, mais étant donné tout le bien que j'entends de ce run (incompatible avec ma haine des scénarios de Bendis!) je vais lire ça très attentivement (vu que je me tatais à acheter le premier deluxe)
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  #11  
Vieux 15/08/2010, 20h16
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Remy Lebeau change la caisse du Fauve
Doucement Drix sur les Deluxe. Le run de Bendis devait couvrir 4 volumes et seul 3 volumes sont sortis et le dernier peine beaucoup à voir le jour...
Et vu que les 100% sont très cher en occasion...
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  #12  
Vieux 15/08/2010, 20h34
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chocoman change la caisse du Fauve
Je me tatte moi aussi à me lancer dans le run de Bendis.
Si les Deluxe ne seront pas complés, et que les 100% sont chers on fait comment ?
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  #13  
Vieux 15/08/2010, 21h14
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Posté par chocoman
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Je me tatte moi aussi à me lancer dans le run de Bendis.
Si les Deluxe ne seront pas complés, et que les 100% sont chers on fait comment ?
La VO?
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  #14  
Vieux 15/08/2010, 21h58
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Merci pour ce dossier très complet :-)
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  #15  
Vieux 16/08/2010, 15h02
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Merci pour ces gentils commentaires.
Si ça peut rendre service ou donner envie de relire, ma mission est accomplie.
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