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Vieux 23/06/2004, 22h48
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Et bien je veux bien le lire.
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Vieux 24/06/2004, 12h33
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
c'est pas ma meilleure....

voilà. j'ai décidé de faire ma propre version de personnages de comics, comme si c'était moi qui les avait conçus. ici, c'est Spider Man. cela se passe dans NOTRE univers, sans mutants, sans rien.


Spider Man


Il faisait chaud dans la salle d’histoire en ce mois de décembre 2004. Les élèves étaient fatigués de leur journée, et aussi de leurs vacances. Et ce cours sur la colonisation des USA par les anglais ne motivait véritablement personne. La prof plaçait de grands espoirs dans le nouveau venu, mais si il avait été excellent en histoire avant, il ne voulait pas prononcer la moindre parole aujourd’hui. La raison en était simple : il se fichait de l’histoire des USA. Pourquoi ? Car il n’était pas américain. Ben Keller était français. Alsacien, plutôt. Ses parents l’avaient envoyés chez son oncle et sa tante, new-yorkais, pour qu’il apprenne bien l’anglais et puisse reprendre un jour la Société K, leader dans la création de logiciels informatiques. Dans le contexte actuel, son intégration ne fut pas la plus facile.

Dès son entrée dans l’école, il sut de suite qu’il allait devoir s’armer de patience. Au début, personne ne lui parlait, l’insultant, volant ses affaires. Puis à force de patience, au bout de 2 mois, il se trouva des amis. Ben était l’archétype du meilleur ami à qui on peut tout dire, digne de confiance, gentleman avec les filles, marrant avec ses potes. Le jeune homme était vite devenu le meilleur ami de ceux qui menaient la classe, et son origine française fut vite oubliée. Néanmoins, il n’hésitait jamais à sortir des mots en alsacien ou des expressions française pour faire rire ses amis.

Ainsi, tous les élèves furent plus qu’heureux quand la cloche sonna la fin du cours. Tous sortirent tel un seul homme de la salle de la classe, laissant leur prof fatiguée de travailler pour si peu de résultat. Les jeunes gens, ayant terminés les cours, s’assirent sur les marches de leur collège. Tim, le « leader » de la classe, se mit à côté de Nadia, qui était à côté de Ben. Le jeune français sortit son lecteur CD.

« Quand est-ce que tu te mettras enfin au MP 3 ?
- Quand je l’aurais décidé, Tim. Et tu sais que mon ordi télécharge rien…
- Change alors !
- Eh ! Tu crois que je roule sur l’or ? Et puis c’est un bon ordi, j’ai pas envi d’en changer.
- Fais comme tu veux ! Tu seras jamais à la pointe de la technologie !
- Tu peux pas savoir comme je m’en contrefiche, Tim. Je peux avoir ce que je veux en informatique, mais je suis attaché à ma bécane.
- Ça m’étonne pas d’un français !
- Joue pas sur ce terrain-là, tu pourrais tomber de haut, amerloque.
- Et votre Président refuse toujours de nous aider ?
- A tuer des innocents ? Ouais. Et le votre s’étouffe toujours avec un bretzel ? Ou bien il regarde dans des jumelles sans enlever la protection ?
- Ok, d’accord, tu nous bats là.
- On vous bat sur d’autres plans.
- Ah ouais ? Lesquels ?
- Hum les français ont des talents que vous n’avez point.
- Du style ?
- Nous sommes meilleurs en foot européen, nous sommes les empereurs de la gastronomie et nous sommes les meilleurs amants et séducteurs du monde.
- N’importe quoi !
- Je suis désolé, Tim, mais Ben a raison : les français sont doués pour cela.
- Merci, Nadia, tu es un amour.
- Arrête de parler dans ta langue !
- Ok. De toutes façons, je dois y aller. A plus, les boys.
- Bye, Ben. »

Le jeune homme se leva, serra quelques mains, fit la bise à Nadia. Ils se dirigea ensuite vers la rue, marcha un peu et appela un taxi. Celui-ci le prit, et l’emmena à Soho, où l’oncle et la tante de Ben habitaient. L’adolescent de 17 ans paya la course, puis rentra dans le building où il vivait depuis quelques mois. Il salua Chris, l’hôtesse d’accueil gay, puis prit l’ascenseur. En fait, c’était l’immeuble où travaillait son oncle, scientifique de renom. Ben, lui, n’entendait rien à la chimie ou aux matières scientifiques. Il était, pour ainsi dire, une nullité absolue là-dedans.

Le jeune garçon aux cheveux marron sortit de l’ascenseur au 17e étage, où étaient logés le frère de son père et sa femme. Il rentra directement dans sa chambre. Elle était assez grande, bleue, avec le lit sous la fenêtre, le bureau en face de la porte, les murs remplis de posters de héros de comics et de Linkin Park. L’adolescent, habillé d’un t-shirt noir avec un X rouge dessus et d’un jean délavé, jeta son sac sur le lit et alla s’installer à sa console, à côté de sa télé, qui était en face du lit. Il l’alluma, mit un jeu de foot européen dessus et joua ainsi une heure entière.

« Ben ? Viens, on mange !
- J’arrive, tatie. »

Le jeune homme sortit de sa chambre, et se dirigea vers la cuisine, qui ne se trouvait pas loin de l’ascenseur. Il rentra, vit que la table était déjà mise, et que son oncle était déjà en train de servir le coca à tout le monde. Mauvaise habitude US, pensa le français, bien décidé à ne pas s’américaniser.

« Pas de coca pour moi, stp.
- Pourquoi ?
- Pas à table, j’aime pas.
- T’es énervant, tu sais. Ici, tout le monde boit du coca à table.
- J’suis pas d’ici.
- Bon, bon, ok d’accord. Tiens, voilà de l’eau.
- Merci, tonton.
- Ça allait les cours ?
- C’était chiant, comme d’hab’. Et toi, le boulot ?
- Pas mal. On a réussi à mieux observer ce que Jack a ramené de la lune. Apparemment, les morceaux de roches formaient un tout, et on a réussi à les remettre ensemble. La substance semble être très dure, voire incassable. C’est vraiment excitant.
- Ok, d’accord. »

Ben n’avait pas tout compris, mais devant l’excitation de son oncle, il s’abstint de le dire. En effet, le frère du père de l’adolescent voulait toujours que tout le monde comprenne et pouvait passer des heures à ré expliquer des choses incompréhensibles. Il valait mieux donc faire semblant de comprendre. Le reste du repas se passa dans le calme. Sa tante parla longuement sur ce qu’elle avait fait à son club avec ses amies. Le jeune français s’en fichait, mais faisait comme son oncle : les deux hommes faisaient semblant de s’intéresser pour qu’elle se taise.

Peu de temps après, le repas prit fin. Les deux adultes allèrent au salon regarder la télé. Ben, lui, décida d’aller prendre l’air. Le jeune homme prit sa veste, salua son oncle et sa tante, puis descendit en ascenseur. Dehors, il commença à marcher et à s’interroger sur lui-même. Il commençait à être fatigué de sa vie. Il ne voulait pas reprendre la société de ses parents. Lui, il voulait juste s’amuser, vivre sa vie tranquillement. Pas de stress, faire ce qui lui plaît. Il voudrait tellement faire le tour du monde en bateau, écrire des romans en regardant le soleil se coucher, visiter les pays, les gens. Malheureusement, cela lui était interdit. On n’échappe pas à son destin.

Soudain, Ben entendit une alarme sonner. Cela n’était pas inhabituel, loin de là même, dans New York. Mais le jeune homme connaissait très bien cette alarme. C’était celle de l’immeuble de K-Tronics, la filiale de sa future entreprise où travaillait son oncle. Sans réfléchir, l’alsacien courut vers son lieu d’habitation, et rentra en trombe dans le building. Il alla derrière un ordinateur du hall d’accueil, rentra son code prioritaire, et attendit que les informations arrivent. Quelques secondes après, Ben vit où se trouvait l’intrusion. C’était dans le labo de son oncle. Il sut de suite que Karl Keller était déjà sur les lieux, prêt à défendre ses travaux. Le jeune homme voulut trouver un garde, un policier, pour le prévenir, mais il ne vit personne. Et plus le temps passait, plus le temps pour son oncle grandissait. Finalement, Ben décida de monter au labo et d’essayer de protéger Karl.

L’adolescent prit l’ascenseur, pesta contre la lenteur de la machine, et arriva à l’étage du labo. Toutes les lumières étaient éteintes. Le jeune homme se glissa dans l’étage, et longea les murs, à la recherche des intrus. Allant de zone d’ombre en zone d’ombre, il inspecta presque tout le labo. Ben ne trouva rien, et il commençait à se demander s’il n’y avait pas eu un problème dans le système d’alarme quand il entendit quelque chose tomber. Cela provenait de la salle où son oncle étudiait la roche lunaire.

Ben s’approcha doucement de la salle. Le verrou avait été explosé, les systèmes de sécurité détruits. Deux hommes étaient en train d’enlever doucement le rectangle de verre sous lequel reposaient les roches. A côté d’eux, l’oncle de l’adolescent était en train de stresser. De beaucoup stresser. Le jeune homme ne comprenait pas ce qu’il faisait là. Mais quand il vit l’arme pointée sur sa tempe, Ben comprit que son oncle stressait autant pour sa vie que pour la roche.

Les deux intrus venaient d’enlever le verre et allaient prendre ce qu’ils étaient venus chercher quand Karl Keller se jeta sur eux pour les empêcher de voler son travail. Il fut de suite rejeter, mais cela laissa le temps à Ben de s’emparer de ce sur quoi travaillait son oncle. Les deux voleurs tirèrent sur lui, mais l’adolescent évita miraculeusement les balles. Il se cacha dans un placard, et réfléchit. Il fallait qu’il aille à l’ascenseur pour partir. Si il restait ici, on le retrouverait. Ben rouvrit doucement la porte, regarda si il n’y avait personne et commença à courir vers l’ascenseur. Malheureusement, un des voleurs le vit et lui tira dessus. Il n’eut pas cette fois la même chance qu’avant. Une balle rentra dans sa cuisse gauche, deux autres explosèrent des roches. Il en sortit un liquide noir qui se répandit sur le jeune homme. Ben tomba à terre, puis essaya de se relever. N’y arrivant pas, et voyant que son ennemi le cherchait mais ne le trouvait pas, l’adolescent se traîna jusqu’à une salle du labo. Il vit que le liquide qui s’était échappé des roches ne s’enlevait plus de lui. Pire, tout son corps commençait à être recouvert ! De plus, le liquide se solidifiait, créant une sorte de deuxième peau noire et opaque autour du jeune Keller.

Soudain, la porte s’ouvrit et l’intrus qui avait tiré sur Ben rentra et visa le jeune homme avec son arme. Le jeune homme tenta le tout pour le tout et se jeta sur son ennemi. Il remarqua que sa cuisse ne lui faisait pas mal, et que sa force s’était accrue. En effet, le voleur fut pris à la gorge, et jeté loin dans l’étage, heurtant le mur avec violence. Ben fut très surpris par ce phénomène, mais se dépêcha de trouver son oncle pour le protéger. Pendant qu’il cherchait, le deuxième voleur s’était glissé derrière lui. Il arma son arme et tira. Ben eut comme un flash avant le tir. Il « voyait » déjà la balle partir et lui trouer la tête. Instinctivement, il se jeta à droite et atterrit sur le mur. Là, il s’accrocha véritablement au mur, ses pieds recouvert du liquide solide ayant créés des sortes de griffes qui s’agrippaient au mur. Là, il marcha un peu sur le mur, puis sauta sur son ennemi, paralysé de peur. D’un coup sec, il le mit KO.

Après cela, Ben ne savait plus quoi faire. Le liquide des roches lui donnait apparemment certains pouvoirs. En tant que fan de comics, le jeune homme sentit de suite qu’il pourrait devenir ce qu’il avait toujours rêvé d’être : un super héros. Sa super force, son agilité, pouvoir marcher sur les murs, une sorte de 6e sens, tout cela lui rappelait un héros : Spider Man. Mais avant de penser à tout cela, il faudrait pouvoir enlever ce truc, pensa-t-il. Dès que cela traversa son esprit, sa « deuxième peau » se retira de son corps. Et quand il voulut qu’elle revienne, elle revint. Vraiment bizarre. Cela fonctionnait grâce à ses ondes mentales. C’était sûrement aussi le cas pour sa force, pour pouvoir « accrocher les murs » aussi.

Soudain, le jeune homme entendit un gémissement. C’était son oncle qui était en train de se réveiller. Il fit partir son « costume » et courut difficilement vers lui, sa cuisse saignant abondamment.

« Ben ? C’est toi ?
- Oui, c’est moi. Ça va ?
- Oui oui…mais qu’est-ce que tu fais là ?
- J’ai entendu l’alarme, je suis venu te protéger. J’ai arrêté les voleurs.
- Quoi ? Mais comment ?
- Y en a un qui m’a tiré dessus, mais je lui ai filé un uppercut. L’autre, je l’ai eu par surprise. Ils connaissaient pas les lieux, moi si.
- Bon. Où sont les gardes ?
- Ils doivent arriver. Mais un des coups de feu a cassé la commande de l’ascenseur. Ils doivent prendre les escaliers. »

Peu de temps après, les gardes arrivèrent, avec la police. Les voleurs furent emmenés à l’asile, leur cerveau ayan disjoncté, parlant de monstre invincible, d’un homme araignée. Ben expliqua ce qu’il avait dit à son oncle, et reçut une médaille du maire pour comportement héroïque. Mais dans sa tête, il se dit que cela n’était que la première de ses actions honorables…
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  #93  
Vieux 24/06/2004, 21h56
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J'ai bien aimé cette histoire par contre on sent que tu tiens a tes origines alsaciennes et a ton prénom! lol
Il y a une suite?
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  #94  
Vieux 24/06/2004, 22h37
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peut etre, il faut que je voie (et oui pour les origines et le prénom, mais promis je ferais un effort pour les prochaines)
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  #95  
Vieux 28/07/2004, 16h39
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en voila une nlle. je l'ai faite il y a peu, elle parle du fils de 2héros célèbres.


La vie n’est qu’un éternel recommencement…

La moto roulait à 200 Kms/h sur la route principale de Gotham City. Le jeune pilote slalomait entre les voitures, dont les conducteurs, surpris, n’osaient trop bouger de peur de tuer le fou. Celui-ci semblait ailleurs, dans un autre monde. Sûrement un sale drogué, pensa un des passants. Le superbe véhicule rouge vif arriva finalement à la fin de la ville. Le conducteur continua sur une route sinueuse mais en bon état. Après 15 minutes, il arriva à sa destination : Wayne Manor.

Le « danger public » s’arrêta devant la porte principale, enleva alors son casque bleu foncé, et secoua sa tête, faisant voler sa mèche rebelle sur son front. Jason Wayne, l’héritier d’une des plus grosses richesses mondiales, avait les cheveux noirs de son père, les yeux verts et la beauté de sa mère. Véritable vedette du lycée privé de Gotham, il avait déjà plus d’une centaine de conquêtes à son actif. Très doué en sciences et en sport, le jeune homme était vite devenu la coqueluche de la jet-set adolescente. Bref, à 17 ans, la vie semblait être un vrai paradis pour lui, paradis qu’il pensait éternel.

Soudain, son père sortit doucement de la maison. Bruce Wayne, brillant homme d’affaire ayant fait fructifier une fortune déjà immense, était un homme grand et fort. Une légère grisaille colorait ses tempes, et une pipe était toujours collée à sa bouche. Maître dans des dizaines d’arts de combats, il avait entraîné son fils lui-même et en avait fait un adversaire reconnu dans les milieux olympiques. Jason ne savait pas pourquoi son père l’avait poussé à devenir ainsi une machine de combat. Mais pour le jeune homme, Bruce Wayne était un être digne de respect et dont les conseils étaient sages. Du reste, seuls lui, sa femme et un ami étaient écoutés par l’héritier de Wayne Entreprises.

Son père descendit les marches quand Jason rentrait la moto qu’il avait eue à son anniversaire.

« Tu as encore fait le mariolle en ville…
- Ah ? T’es sûr ?
- Je viens d’avoir Tim au téléphone. Il t’a vu. Si tu veux encore conduire quelque chose de mon vivant, tu as intérêt à changer tes habitudes, fils.
- L’inspecteur Drake m’a vu ? Et alors ? Si j’ai une contravention, tu me la feras sauter, voilà tout…
- Non.
- Non ?
- Non.
- Bien, c’est pas grave, je demanderais à…comment il s’appelle le majordome ?
- James.
- Ouais je demanderais à James de m’emmener où je veux.
- Il n’est pas ton esclave.
- C’est notre domestique. Il doit nous obéir. Il fera ce que je veux.
- Je ne pense pas…
- Et tu vas faire quoi, sinon papa ?
- Nous en parlerons ce soir, avec ta mère. Sois à l’heure au dîner. »

Bruce Wayne tourna alors les talons et rentra dans sa demeure, tandis que son fils rentrait sa moto dans le garage familial. Là-bas, il y avait des dizaines de véhicules. Motos, voitures, créations hybrides, presque tout ce qui roulait y était. Le propriétaire des lieux était devenu depuis la naissance de Jason un véritable passionné des voitures, n’hésitant pas à faire beaucoup de courses. Son fils soupçonnait que son père avait besoin de risquer sa vie pour avoir de l’adrénaline, ou bien se rappeler des souvenirs. Bien que très bon généralement pour découvrir les choses, le jeune Wayne n’avait jamais percé ce secret. D’ailleurs, les secrets étaient courants chez ses parents.

Quand il eut fini de ranger son véhicule, Jason alla dans sa chambre, montant les marches du vieux manoir et passant devant l’entrée, et les deux étages avant le sien. En effet, le jeune homme avait un étage rien que pour lui. En fait, le rez de chaussée était réservé aux réceptions, aux heures de repas. Il y avait aussi la cuisine, ainsi que la chambre de James le domestique.

Le premier étage était celui de travail. Le salon de réception pour son père, le bureau de son père, les pièces d’archives, tout cela s’y trouvait. Il y avait aussi la salle de sport, avec un tatami, une salle de musculation, un punching Ball et des barres parallèles.

Le deuxième étage était constitué de la chambre des Wayne, ainsi que de la salle de bains, et du bureau de madame Wayne. Il y avait aussi la chambre à chats, où la femme de Bruce faisait vivre quelques petits animaux félins, qui étaient sa passion.

Enfin, il y avait le dernier étage, celui de Jason. Composé de sa chambre, d’un WC et d’un salon, le jeune homme y régnait en maître absolu. James n’avait pas le droit d’y faire le ménage, ordre des propriétaires. Selon eux, leur fils devait apprendre à bien entretenir son chez lui, pour pouvoir plus tard bien vivre dans un endroit soigné et propre. Hélas, leur fils engageait ses camarades d’école pour ranger son bordel, en échange de monnaie sonnante et trébuchante, monnaie qu’il gagnait en remportant des courses de moto.

Le jeune homme arriva enfin dans sa chambre, son antre. Il se jeta sur son lit, et sortit son téléphone portable. Là, après avoir regardé les messages de ses admiratrices, il s’assit à son ordinateur et se brancha sur le net. Pendant le chargement, Jason rêva un peu en regardant sa chambre. C’était une grande pièce rectangulaire, bleue, avec beaucoup de posters de groupes musicaux connus (N’Sink, Jennifer Lopez, Justin Timberlake, etc.). Son lit était juste en face de la porte, et l’ordinateur se plaçait juste à côté. Les armoires se trouvaient en face du mur où était collé le lit, et des tonnes d’habits traînaient à terre.
Soudain, Jason fut tiré de sa rêverie par le petit son disant que la connection était effectuée. Le jeune homme se mit alors en chasse de courses à faire, ainsi que des adversaires à défier.

Après quelques heures de recherche, la montre de Jason bipa : il était l’heure de descendre pour le dîner. Le jeune homme éteignit son ordinateur, et dévala en trombes les étages le séparant de la salle à manger. Il ouvrit en grand la porte de la pièce immense et courut s’asseoir à droite de son père qui lisait le journal de Gotham. Après quelques secondes, Bruce Wayne déposa le News of Gotham et regarda son fils dans les yeux.

« Fils, la première des qualités d’un chef d’entreprise est de tenir compte des horaires. Comme chaque soir, nous mangeons à 19h, il faut donc que tu sois là à 18h45. Tu t’es assis à 18h47.
- Je m’améliore…et puis c’est que deux minutes…
- Ces deux minutes peuvent te faire louper un contrat ou te faire perdre la vie…si il y a une seule chose que je veux t’apprendre avant de m’en aller, c’est bien l’exactitude…
- Mais, papa…
- Ton père a raison, Jason… »

La personne qui venait de parler marcha majestueusement dans la pièce, faisant bouger sensuellement son corps sur les rythmes muets d’une musique endiablée. Cette femme était extrêmement belle, ses cheveux étaient courts et ses yeux verts brillaient comme ceux d’un chat. Elle portait une robe mauve avec un petit décolleté, et le bas de sa robe était ouvert d’un côté pour montrer une de ses jambes magnifiques. Jason connaissait cette femme, très bien même. C’était Sélina Kyle-Wayne, sa mère. Et cela faisait de Bruce Wayne l’homme le plus chanceux de la terre pour certains.
La « déesse » s’assit à la droite de son mari, en caressant son bras et en lui lançant un regarde sensuel.

« Arrête, maman, ne me dit pas que tu es de son côté…
- Bien sûr que si. Ta conduite est une honte pour nous. Tu sais bien que nous n’avons jamais aimé l’étiquette et le monde de la jet-set. Mais tu te conduis comme un criminel, tu es insolent en cours et tu ne respectes personne.
- Mais si je vous respecte…
- Alors pourquoi tu ne nous obéis pas ? Ta mère et moi avons décidés de te placer dans un internat en Suisse…
- Quoi ? Mais…
- Il n’y a pas de mais, mon chéri. C’est mieux pour toi, tu verras…
- De toutes façons, il n’y a pas à discuter. Je réserve demain. Fin de la discussion. »

Jason ravala des larmes après ces paroles. Il ne voulait pas partir loin de ses parents, loin de ses amis, loin de sa vie. Il se rendit alors compte qu’il était un sale gosse. Qu’avait-il fait jusqu’à maintenant ? Rien de bien. Il avait poussé à la dépression un professeur, jouait avec sa vie tous les jours, ne respectait personne, n’écoutait personne, se conduisait comme un irresponsable et ne suivait pas les quelques règles que lui avait données son père.
Le jeune homme voulait leur crier qu’il allait changer, qu’il avait changé. Mais il connaissait ses parents, et il savait que rien ne leur ferait changer d’avis. Jason se sentit soudain et pour la première fois de sa vie triste et seul.

Soudain, un grand éclat de rire se fit entendre dans la maison. Bruce et Sélina se levèrent en même temps, mus par de vieux réflexes. Jason, lui, parut surprit et cloué sur place. Le rire était vraiment dément, celui d’un fou. Monsieur Wayne était très nerveux, car il avait reconnu cette voix et ce rire. Et il ressentit alors une grande peur. Soudain, la porte explosa et, dans la fumée qui entourait la porte explosée, une ombre se distingua, puis une voix stridente se fit entendre.

« Bruuucie ? Sélinaaa ? Vous êtes là, mes petits ? Youhou ? Oh, mais que vois-je !!! La chauve souris et la chatte ont eu un bébé !!! Et qu’est ce que c’est ? Un chaton avec des ailes ? »

Le propriétaire s’avança doucement vers la silhouette qui émergeait du brouillard. L’être qui venait de parler portait un smoking violent, avec une chemise blanche et noire, et une fleur sur le cœur. Ses cheveux étaient vert clairs, et son teint était pâle, mais pâle ! On eut dit un mort qui aurait fusionné avec un clown, car l’inconnu avait un sourire et une bouche immenses, tel un clown. Il avait ses mains derrière le dos. Au loin, on pouvait voir James inanimé.

« Alors, vous n’êtes pas heureux de me voir, mes chéris ?
- N’approche pas ma famille !!! C’est entre toi et moi ! Pourquoi as-tu tué James ?
- Il n’est qu’endormi, mon Brucie.
- Qui c’est, papa ? Tu le connais ?
- Laisse-les, Jason, et partons…
- Tut, tut, Sélina. Alors vous n’avez pas raconté votre passé à votre bébé ? Roooh mais c’est pas bien ça ! Vous n’avez même pas parlé de son oncle Joker ? »

Joker…LE Joker…le jeune homme se rappela alors qui était cet être bizarre. Le plus grand ennemi de Batman, la légende. Il avait été arrêté quelques mois avant la naissance de Jason, et après cela Batman avait pris sa retraite. Pourquoi était-il ici ? Ses parents n’avaient jamais eu aucun rapport avec lui…

« Alors comme ça on croyait me mettre au trou, hein ? Mais vous ne pouviez pas vous passer de moi, je le seeeens !!! C’est pour ça que je suis venu vous voir, vous faire une visite de courtoisie, mes chers amis. Ah, mais j’oublie tout. J’ai des cadeaaaaux pour vous !!! D’abord pour Sélina… »

Le Joker sortit sa main droite de son dos. Il y a avait un pistolet. Il tira sur la mère de Jason, et la balle traversa son cœur. Elle mourut sur le coup et tomba dans les bras de son fils, qui s’étala sur le carrelage sous le choc, la tenant toujours. Bruce Wayne n’avait rien pu faire, ayant perdu beaucoup de ses réflexes.
« Et puis pour Bruuucie… »

Le tueur sortit alors sa main gauche où il tenait un pistolet un peu différent. Bruce Wayne voulut se jeter sur lui, mais le Joker avait déjà appuyé sur la tête et un mini missile vint se loger dans le torse du père de Jason. Sous la poussée du projectile, monsieur Wayne alla tomber contre un pan du mur qui explosa lui aussi.

« Noooon !!! Papa !!!
- Ah, c’est triste…je n’ai rien pour toi ! Bah, on se reverra, bébé !!! J’espère que tu vas aimer danser au clair de lune avec le diable !!! »

Et le sinistre personnage partit en courant en fredonnant l’air de « Petit Papa Noël », laissant un Jason totalement choqué. Le jeune homme pleurait sur le corps de sa mère, sans vie. Du sang souillait sa robe, et un léger fil rouge coulait de sa bouche. Malgré cela, elle était toujours aussi belle.

Le désormais orphelin lâcha sa mère, et se dirigea vers son père. Qu’allait-il devenir, maintenant ? Ses parents étaient morts, il n’avait plus rien. Personne ne l’aimait. Son père avait trouvé du réconfort auprès de son majordome Alfred, mais Jason traitait tellement mal James qu’il se doutait que personne ne ferait rien pour lui. Sa vie était finie avant d’être commencée.

Le jeune homme tituba jusqu’au cadavre de son père. Jason fut alors surprit de ce qu’il vit : le mur avait explosé, et derrière se trouvait une immense cave taillée dans la roche. L’héritier des Wayne regarda en bas, à la recherche du corps de son père, quand une dizaine de chauves souris, attirées par la lumière, se ruèrent au-dehors, bousculant l’adolescent qui tomba dans le vide. Il se rattrapa agilement à la paroi, et se laissa glisser vers le sol, là où reposait son père, le torse explosé.

Jason resta là de longs instants, à regarder le corps mutilé de son père et à pleurer toutes les larmes de son corps. Bruce Wayne avait toujours été son idole, et il ne lui avait pas dit assez souvent qu’il l’aimait. Il n’était pas le fils qu’il aurait dû avoir. Le jeune homme pensa alors à rejoindre ses parents. Pourquoi vivre alors qu’ils ne sont plus là ? Il se sentait tellement nul et inutile…

Soudain, le nouveau monsieur Wayne se rappela qu’il n’avait même pas regarder ce que contenait cette cave. Après s’être difficilement relevé, le jeune homme observa et fut stupéfait de ce qu’il vit. Un immense ordinateur siégeait au milieu de la salle, et plusieurs plates formes vides étaient disposées un peu partout. Quelques sièges et une sorte de musée abandonné attirèrent l’attention de Jason. Celui-ci visita un peu, et il vit alors (derrière les draps qui couvraient les vitrines) des costumes. Mais pas n’importe lesquels. Ces costumes étaient ceux de Nightwing, Robin, Batgirl, Huntress, Catwoman, et Batman !!! Ses parents étaient fans ? Mais pourquoi était-ce abandonné, alors ? Ou bien…

Jason fut troublé par ses réflexions par un grand bruit. Un mur s’ouvrit en deux, laissant passer une superbe Viper conduite à grande vitesse. Le jeune homme se cacha derrière un pilier et attendit de voir qui était l’inconnu. Celui-ci se gara rapidement, et sortit de la voiture. Le fils de Bruce Wayne reconnut vite le nouveau venu : c’était le commissaire Dick Grayson, en froid avec la famille mais grand ami de Jason.

Dick se dirigea vers un escalier qui menait à une porte en fer, quand il remarqua le trou dans la roche, puis le corps de Bruce. Il courut vers lui et tomba à genoux devant le cadavre.

« Bruce…non…mon dieu…c’est pas possible…
- Si, et tu vas peut être pouvoir m’expliquer pourquoi mon père est mort, Robin… »

Jason venait de sortir de sa cachette quand il prononça ces paroles. Sa voix était dure, et l’enfant qui avait tant pleuré avant avait laissé place à un homme plein de colère et ivre de vengeance.

« Jason ? Tu vas bien ? Que s’est-il passé ?
- Aussi bien qu’un orphelin, Dick. Le Joker est passé…
- Je venais les prévenir de son évasion…
- Dick, il faut tout me dire.
- Sur quoi ?
- Sur le fait que mon père soit Batman, sur le fait que ma mère doit être Catwoman, que tu as dû être Robin puis Nightwing, sur pourquoi vous avez arrêtés et pourquoi on ne m’a jamais rien dit.
- Je ne crois pas que ça soit une bonne idée…
- Je crois que si. Et j’ai les moyens de te faire parler.
- Ah ?
- Oui… »

Jason se précipita vers Dick et lui fit une prise de judo, le commissaire n’ayant pas eu le temps de faire quelque chose. Il était déjà terre quand il voulut frapper. Conscient que son âge et son manque de pratique le feraient perdre, Richard Grayson abandonna et se releva.

« Bon, tu vas me battre, c’est sûr, et je ne veux pas finir à l’hosto. Tu veux savoir pourquoi on a tous arrêtés, c’est ça ?
- Oui.
- C’est simple : parce que le Joker a tué la deuxième Batgirl. Après qu’on l’ait encore coincé, Bruce et Sélina décidèrent de se marier, et de se ranger. La criminalité baissait dans la ville, les flics faisaient du bon boulot. Batman et Catwoman disparurent. Tim, le dernier Robin en date, et moi avons arrêté aussi. On est rentrés chez les flics. Je suis devenu commissaire, lui chef de la brigade anti-criminalité. Barbara Gordon, l’ex Batgirl, m’a fait le bonheur de m’épouser, et peu après tu es venu. Tous les ennemis de Batman étaient à la retraite ou emprisonnés. On a commencé à oublier nos anciennes vies, c’est pour cela que la Bat cave est en si mauvais état. Quand j’ai su que le Joker s’était échappé de prison, j’ai pris la route la plus rapide pour venir vous prévenir, mais je suis arrivé trop tard…
- Pourquoi ne m’avoir rien dit ?
- Pourquoi faire ? Ces vies-là étaient finies…et tes parents voulaient que tu ais une vie tranquille…ils craignaient que tu ne veuilles devenir comme eux…
- Ouais…et je suis devenu un crétin arrogant…
- Dis pas ça…
- Si, c’est vrai et tu le sais. Je ne respecte rien ni personne, je n’ai aucune règle. Je n’ai pas été digne de mes parents…mais je vais me racheter…
- Wow attends, attends. Que veux-tu faire ?
- Le Joker est venu pour tuer Batman, mais il n’a eu qu’un Bruce Wayne vieux et fatigué. Mais Batman est éternel…
- Ne me dis pas que tu vas faire les mêmes conneries que nous ! Ca a conduit beaucoup trop de personnes à la mort !
- Mes parents sont morts, Dick. A cause d’un criminel. Tu le sais comme moi, la ville est de nouveau sous le joug de la violence et du crime. Je jure devant Dieu et les hommes que je n’aurais de cesse de lutter contre ces monstres qui détruisent des familles. Mais après m’être occupé du Joker…
- Ton père n’a jamais tué.
- Je sais. Mais je ne suis pas lui. »

Jason se dirigea d’un pas assuré vers le musée. D’un coup de poing, il fractura une vitre après avoir réfléchi sur son choix. Dick le suivait. Il ne pouvait rien faire pour arrêter le jeune homme. Il pouvait au moins le conseiller.

« Tu es sûr de ce que tu veux faire ?
- Oui.
- Alors accepte que je te conseille. J’ai de l’expérience, pas toi.
- Bon…okay. »

Jason prit le costume, et réfléchit encore. Etait-ce le bon choix ? Il allait vouer sa vie et vendre son âme pour une cause perdue d’avance…mais il n’avait plus rien d’autre. Le jeune homme passa d’abord le justaucorps gris clair. C’était plus une coque qu’un costume d’ailleurs. Ensuite, il mit les gants noirs, avec des sortes d’épines sur le coté, et les bottes de la même couleur. Il se mit après la cape, avec le cycle de chauve souris gravé sur une coque à l’avant qui gardait la cape sur les épaules de Jason. La ceinture fut ensuite mise, et enfin, le jeune homme passa le masque noir de Batman sur son visage.

Dick avait assisté à la scène anxieusement. Cela lui rappelait des souvenirs. De bons souvenirs. Mais il avait peur pour le gamin. Quand celui-ci se retourna, le commissaire fut surprit. Il ressemblait tant à Bruce ! La même détermination dans les yeux, la même allure qui faisait et fera frémir les criminels.

« De quoi j’ai l’air ?
- De ton père…
- Bien. Où est la Bat mobile ?
- A la casse.
- Oh. Il y a encore un véhicule ?
- La Bat moto, là-bas, mais…
- Parfait. Allons chasser du Joker. »

Jason marcha vers l’endroit qu’avait indiqué Dick. Il était déterminé à se venger. Il allait partir quand le commissaire Grayson lui lança une oreillette.

« Prends ça. C’est pour pouvoirs communiquer.
- Ok. »

Le nouveau Batman appuya à fond sur l’accélérateur et la moto hurla. L’ancien Robin eut juste le temps d’appuyer sur sa commande d’ouverture de la Bat cave que Jason était déjà sur la route. Le commissaire Grayson s’assit à l’ordinateur, l’alluma et commença à parler avec le jeune homme.

« Tu m’entends ?
- Ouais.
- Bon, en attendant que t’arrives, je te fais un briefing sur tes armes et sur le costume. Je n’ai rien dis, mais t’as pris le costume le plus évolué, le dernier en somme. Un bon choix.
- C’est celui de mon père.
- Mmh oui. Bon alors le costume est renforcé en kevlar, tu es à l’abri des balles. Si tu clignes des yeux, une lentille infra rouge apparaît. Tu suis toujours ?
- Ouais.
- Bon. Dans ta ceinture, tu as un gaz endormant, un gaz pour voir les empreintes, des Batarangs, et tes Bat cordes. Tes gants peuvent s’accrocher au mur, il suffit de presser sur la troisième épine de chaque gant.
- Ok, merci. Où est le Joker ?
- Je sais pas…attends, y a une info qui arrive sur le canal de la police… »

Dick regarda sur l’ordinateur l’information qui passait sur la radio des policiers. De ses policiers. Le Joker avait été vu dans un immeuble du quartier industriel de Gotham. Un immeuble abandonné pour rénovation. L’immeuble où Batgirl était morte…

« Jason ?
- Jason n’est pas là.
- Oh…tu veux que je t’appelle Batman ?
- Ouais.
- Le Joker a été repéré à l’immeuble J dans le quartier industriel. Tu vois où c’est ?
- Oui. Bon, j’y vais.
- Attends. Il faut que tu saches que la cause de l’arrêt de Batman s’est passée là-bas.
- Okay. J’peux te demander un service ?
- Bien sûr.
- J’voudrais de la musique sur la moto pour le voyage.
- Ok. Euh Justin Timberlake ? Jennifer Lopez ?
- Nan. Jason l’insouciant écoutait ça. Mets moi System of a dow, album « Steal this album ».
- Quell genre?
- Metal…
- Ah…voila.
- Fin de la conversation. J’te rappelle. »

Jason mit la musique à fond et se concentra sur ce qu’il avait à faire. En quelque sorte, ses parents l’avaient entraîné à cela. Ils savaient que le crime est éternel à Gotham, et qu’il lui fallait un défenseur. Le jeune homme comprit (à tort) que c’était leur volonté. Alors qu’ils avaient toujours voulu en faire l’opposé du Batman.

L’adolescent arriva à l’immeuble indiqué. Il gara sa moto devant l’entrée, et attendit quelques instants. Après avoir encore réfléchit, Jason ouvrit la porte d’un coup de pied. L’endroit était sombre et humide, et tout menaçait de tomber d’une minute à l’autre. Batman se dirigea alors vers ce qui restait du stand d’accueil de la compagnie « J. Toys », où se trouvait un magnétophone. Le jeune homme appuya sur le bouton « on » et il entendit alors le message.

« Saluuut !!! Je sais pas qui osera venir venger le meurtre de Batou et de Catou ! En tout cas je lui souhaite bonne chance ! Je suis au dernier étage ! Prenez pas l’escalier, ou vous serez trop fatiguéééé !!! »

De rage, Jason donna un coup de poing dans l’appareil qui en fut détruit. Le jeune homme réfléchit alors. Le Joker avait dit de ne pas prendre l’escalier. Donc il fallait le prendre, car l’ascenseur était piégé. Mais le Joker pensait que son ennemi allait penser que l’ascenseur était piégé, donc il avait piégé l’escalier. Batman se demanda alors si son raisonnement était juste. Il fallait se mettre à la place d’un fou, et cela n’était pas aisé. Finalement, il décida qu’il avait raison et se dirigea vers l’ascenseur.

Le jeune homme fut soulagé de voir qu’il avait eu raison. L’ascenseur n’était pas piégé, et il arriva finalement à l’avant dernier étage. Après être sortit de la cage, il le fit monter. Là, il entendit que la porte de l’ascenseur était piégée au dernier étage. Batman se dirigea alors vers une fenêtre, et sortit. Après avoir appuyé sur les épines adéquoites, Jason commença à grimper. Ses gants se collaient au mur, et il semblait être une véritable araignée humaine.

Arrivé à destination, le jeune orphelin ouvrit discrètement la porte fenêtre. Là, il marcha doucement à la recherche de son ennemi. Il le trouva devant une télévision, en train de boire un whisky devant un spectacle de cirque. Maîtrisant son envi de le tuer sur place, Batman lança un Batarang sur la télé.

« Hein ? Quoi ? Toi ? Mais tu n’es pas mort ? »

Le Joker avait dit ces paroles après s’être retourné, surprit. Il s’attendait à Nightwing ou Robin, pas à Batman ! Le vieil homme se précipita vers son ennemi, une barre de mine à la main. Jason l’évita avec grâce, tout en lui donnant un coup de poing dans le dos, coup de poing qui projeta le tueur contre le mur. Quatre dents vinrent tomber sur le sol.

« Tu vas me le payer, bébé… »

Le clown du crime avait reconnu qui était derrière le masque : le fils de son ennemi juré. Il avait tué le père, il tuerait le fils. Le fou jeta sa barre sur Batman, qui l’arrêta en plein vol. Surprit, le pensionnaire régulier d’Arkham ne vit pas venir la capsule de gaz endormant qui atterrit à ses pieds. Quelques secondes plus tard, il tombait, endormit.

Dick était retourné au commissariat, appelé en urgence pour une série de meurtres. Ayant réglé cela, il s’assit dans son bureau et commença à s’inquiéter. Jason était sûrement mort. Après Bruce et Sélina, il avait un nouveau cadavre sur la conscience. Soudain, sa fenêtre éclata en mille morceaux sous le choc d’un sac lancé. Surprit, le commissaire se leva et regarda le sac. Il l’ouvrit, et découvrit le Joker ! Il était vivant, bien qu’endormit. A l’intérieur, il y avait un message rédigé à la hâte.

« Tu as raison, mon père n’a jamais tué. Je ferais comme lui. La ville grouille de vermines, de criminels. La police ne peut pas tous les arrêter. Tu as besoin de Batman. Sors le Bat signal de son cercueil, et prépare tes hommes à ne pas tirer sur le protecteur de Gotham. »

Et c’était signé Batman. Dick sourit alors. Les flics ne pouvaient pas arrêter tout ceux qu’il fallait. Batman si. Et sa présence rendrait espoir aux habitants et donnerait une vie à un gamin. Le commissaire sortit alors sur le balcon de son bureau, malgré une pluie battante. Il regarda vers le ciel, et vit une silhouette sombre sur un immeuble proche. Le Gardien était de retour. Et l’ancien Robin sourit alors à cette nouvelle.
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