Critiques VO de juillet 2013

[EsseJi]

	Citation:			Posté par Zen arcade
	Valiant est un cas assez isolé, qui fonctionne plutôt à contre courant et qui n'est susceptible de marcher, quelle que soit la qualité proposée, que parce qu'une base de lecteurs fidèles connait déjà les personnages.

Tu t'avances beaucoup là. De ce que je lis sur Buzz, la majorité qui lit du Valiant c'est une découverte de l'univers avant tout.

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par SJ
	Tu t'avances beaucoup là. De ce que je lis sur Buzz, la majorité qui lit du Valiant c'est une découverte de l'univers avant tout.

De ce que je lis sur Buzz, il n'y a que 2 pelés et trois tondus qui lisent du Valiant.

Mais plus sérieusement, ce que je veux dire, c'est qu'une compagnie qui voudrait aujourd'hui lancer un univers super-héroique partagé à partir de rien aurait toutes les chances de se casser la gueule en quelques mois (d'ailleurs, personne ne le fait).
Valiant peut se permettre de tenter un reboot parce qu'il y a une base de lecteurs qui connait déjà les personnages et qui va permettre de donner une assise au projet.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Zen arcade
	De ce que je lis sur Buzz, il n'y a que 2 pelés et trois tondus qui lisent du Valiant.

Suis je un pelé ou un tondu ?

vu l'état de mon crane et au vu de ma coiffure je pencherai plutôt vers la seconde affirmation

Bon sinon chouette débat.

J'ai lu hier soir Lazarus#2 et Dream Merchant#1 et j'ai beaucoup pensé à vous et vos propos à la lecture de ce dernier

[EsseJi]

	Citation:			Posté par Zen arcade
	De ce que je lis sur Buzz, il n'y a que 2 pelés et trois tondus qui lisent du Valiant. Mais plus sérieusement, ce que je veux dire, c'est qu'une compagnie qui voudrait aujourd'hui lancer un univers super-héroique partagé à partir de rien aurait toutes les chances de se casser la gueule en quelques mois (d'ailleurs, personne ne le fait). Valiant peut se permettre de tenter un reboot parce qu'il y a une base de lecteurs qui connait déjà les personnages et qui va permettre de donner une assise au projet.

Encore une fois je ne suis pas d'accord, si Valiant marche c'est avant tout grace à son écurie d'auteurs plutôt que son catalogue. Et là on en revient au même sujet, c'est à dire l'uniformisation du marché avec le jeu du mercato des auteurs, et ça Image l'a bien compris, l'éditeur découvre des talents mais il dit aussi aux lecteurs vient voir les Rucka, Vaughan, Templesmith et autres Quitely qui bossent chez moi.

[mr nix]

Si le marche s'uniformise dans le sens d'une plus grande diversite dans l'offre et les contenus, et en rendant le Creator-owned de plus en plus mainstream c'est tres bien.

[Dhargo]

	Citation:			Posté par SJ
	Tu t'avances beaucoup là. De ce que je lis sur Buzz, la majorité qui lit du Valiant c'est une découverte de l'univers avant tout.

Je lisais du Valiant de la 1ère édition, mais pas Harbinger, pas Shadowman, du moins pas au début. Je n'avais fait que X-O Manowar et Archer & Armstrong (en comparaison d'aujourd'hui) à l'époque (avec Magnus, Eternel Warrior, Raï...) et ce que j'en lis maintenant est vraiment passionnant, surtout Harbinger que je découvre en fait.

[Fletcher Arrowsmith]

LAZARUS #2 (Greg Rucka / Michael Lark)



Les aventures de Forever Carlyle continuent. Rucka explore les conséquences du #1 en provoquant une réunion de la famille Carlyle. Rucka fait du Rucka comme il sait si bien le faire. Un numéro sans action (au contraire du précédent) mais où il expose son casting nous permettant de mieux découvrir les protagonistes (caractères, relations, enjeux). Je me suis cru dans Gotham Central et cela n'a pas été pour me déplaire. J'ai bien aimé que Rucka soit plus dans l'action au #1 et plus dans l'exposition au #2. Cela se lit très bien, les dialogue sont savoureux et font mouches rapidement, et on commence à bien voir la construction d'un premier arc narratif (en 5 épisodes à priori). Seul bémol on reste encore sur sa faim sur l'univers qu'il a crée et Rucka distille les élements au compte goutte.
Graphiquement Lark reste au top et ces planches sont toutes magnifiques. Je les ai abordé différemment suite à une remarque de Zen Arcade sur l'évolution de son style. Pour ma part je vois une véritable évolution et je commence à me dire que c'est un nouveau Lark que nous avons ici (en plus Gaudiano n'est pas de la partie ce qui là aussi change la donne). Après libre à chacun de préférer l'ancien Lark par rapport au nouveau. Pour ma part j'apprécie les 2 styles dans des contextes différents.

petit plus : le courrier des lecteurs avec les réponses de Rucka. Le tout avec en lisérés la chronologie du monde de Lazarus. très instructif

[Ben Wawe]

Je suis paradoxalement d'accord avec SJ et Zen Arcade sur Valiant : cet univers fonctionne parce que les éditeurs donnent les moyens pour réussir (bons auteurs, liberté artistique, cohérence entre séries, univers partagé mais pas lourd, etc.), MAIS je ne pense pas qu'il y aurait eu autant de lecteurs sur les #1 si les personnages n'avaient pas déjà existé avant.

Personnellement, je n'ai jamais lu de Valiant avant (sauf les numéros prêtés par un membre des plus sympathiques ici ), mais je connaissais de nom les personnages et les franchises. Donc c'est plus simple de se lancer que dans l'inconnu total.

[Fletcher Arrowsmith]

THE BOUNCE#3 (Joe Casey / David Messina)



Après un second numéro assez décevant The Bounce reprend du poil de la bête. Ceci grâce à Joe Casey qui remet un peu d'ordre dans sa narration et nous donne enfin des os à ronger (origines de The Bounce, monde alternatif, relation entre les personnages). On sent bien que le thème de l'identité (et du sexe) est un fil conducteur de The Bounce. Beaucoup de dialogues chez Joe Casey et ce numéro ne transige pas à la règle et il est assez verbeux.
On a droit à un bon cliffhanger qui devrait enfin lancer la série dans le numéro suivant. Et puis une petite gaterie () que la scène d'introduction avec une réflexion assez osée,sympathique et intéressante sur le travestissement des héros costumés.

Au dessin David Messina ne faiblit pas et semble fait pour dessiner ce monte en l'air déjanté.

Un bon numéro qui ne fait qu'accentuer les regrets du précédent en espérant que le #4 sera le bon et que la série aura enfin prit son envol sinon ....

[leocomix]

	Citation:			Posté par Bootman
	euh.. c'est à dire?

C'est-à-dire qu'ils font du comics chébran avec tous les éléments artificiels pour plaire mais un manque d'âme et d'inspiration.

[Ben Wawe]

Tout dépend de la sensibilité du lecteur.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Zen arcade
	De ce que je lis sur Buzz, il n'y a que 2 pelés et trois tondus qui lisent du Valiant. Mais plus sérieusement, ce que je veux dire, c'est qu'une compagnie qui voudrait aujourd'hui lancer un univers super-héroique partagé à partir de rien aurait toutes les chances de se casser la gueule en quelques mois (d'ailleurs, personne ne le fait). Valiant peut se permettre de tenter un reboot parce qu'il y a une base de lecteurs qui connait déjà les personnages et qui va permettre de donner une assise au projet.

Je connaissais pas Archer & armstrong avant de tenter la nouvelle version.
De même pour Quantum & Woody (Pas encore acheter j'attends la réimpression)

Et je choisi d'être un pelé parce qu'au moins c'était un bon footbaleur.

[Bootman]

	Citation:			Posté par leocomix
	C'est-à-dire qu'ils font du comics chébran avec tous les éléments artificiels pour plaire mais un manque d'âme et d'inspiration.

Je comprends toujours pas pourquoi ces comics feraient du "chébran" et que les auteurs se la péteraient ?!

[Mr_dante]

j'ai commencé Valiant grâce à JKF

je suis d'accord avec Ben Wawe. ce sont la réputation (des débuts 90), les previews et certains noms qui m'ont donné l'envie de me lancer. j'ai croisé les doigts et c'est le savoir faire Valiant qui m'a donner l'envie de rester.

[scarletneedle]

Batman Incorporated #13 ou la fin d'un run épique...
Enfin, fin, c'est surtout une impression que le serpent se mord la queue vu comment cela renvoie au tout début : le run de Grant Morrrison est une analogie à Oroboro ce qui renforce le tout à mes yeux car le voyage en aura valu la peine (et il va falloir faire sans désormais ).
En tout cas, pour une conslusion, c'est du très classique : pas de peine de prise de tête, c'est de l'unidimensionnel (tout comme l'aura été ce volume version New 52) mais c'est tellement bien fait.
Le combat promis a été grandiose quoique assez court mais c'est surtout l'occasion de passer en revue toute la clique des recrues (plus 1 ou 2 jamais vues) qui auront l'occasion de faire un ultime adieu le mois avec le Special.
Tellement classique que la révélation en cours de route sur la mystérieuse femme n'en est pas 1 tant le terrain était préparé. Je ne parle même pas de la dernière page qui fait plus rangement des jouets pour permettre à un autre de les utiliser pour plus tard.
Oh, il y a quand 2-3 scènes marquantes qui font dire que l'univers de Batman Will Never be The Same Again (jusqu'à la prochaine fois ), Grant Morriosn se permettant même un renvoi à Zero Year dans le texte (si ce n'est pas de l'adoubement de Snyder ça!!!). le meilleur reste évidemment la "confrontation" Bruce / Jim dans la plus pure tradition.
Mon seul regret est que Dick n'ait pas un petit mot (juste une case) à la différence de Jason alors qu'il aura bien servi la patrie durant ce long run (le jour où je vais tout me relire, ça va être le pied).
Au dessin, Chris Burnham se fait pardonner ses retards et fill-in avec 24 pages à couper le souffle (vivement son projet chez DC!) tant ça explose dans tous les sens avec un découpage grandiose.

Bordel, je suis triste que ce soit fini mais quel voyage ce fut (début en octobre 2006!!!) : merci à Grant Morrison et tous les artistes!