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Vieux 17/06/2015, 12h44
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
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Critiques Doopiennes 213: Miracleman,Letter44,Supergirl,Uncanny Avengers,Royals MOW

CRITIQUES DOOPIENNES N°213 (17/06/2015)

Citation:
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
Certifié forumer aux goûts comics, les plus aberrants lors du buzzawards 2013, vieux papy acariâtre qui n'aime pas les comics et "réfractaire au présent" !!!
UNCANNY AVENGERS #5-25


Uncanny avengers #1-4 fait partie de l'un des pires arcs de l'histoire de l'univers MARVEL en ce qui concerne un reboot, enfin à mon avis. Une histoire sans queue ni tête, des personnages ridicules, traités comme des clichés et des dialogues affligeants, avec une surenchère dans la provocation et le gore. Bref, tout pour repousser le lecteur. Pourquoi s'être alors acharné à prendre la suite ?
Tout simplement parce que je faisais la série en VF et que je voulais avoir la fin de l'autre série, AVENGERS ARENA. Comme je le dis et je le répète, Remender ne m'a jamais réellement impressionné. Il s'est fait une réputation (méritée) avec FEAR AGENT mais depuis, il a fait au mieux des histoires agréables (certains arcs de X-FORCE) mais aussi des titres vraiment pas réussis ne reposant que sur des idées sans aucun développement derrière (certains arcs de X-FORCE, PUNISHER) et des histoires arrêtées en plein milieu (END LEAGUE). Bref, ca allait être difficile de me convaincre.
Et pourtant.

RAGNAROK NOW ! (Uncanny Avengers #5-17)
(Remender/Coipel-Acuna-Larocca-McNiven)


Remender fait une fixette sur Apocalypse. Il était déjà bien présent sur son run lors de UNCANNY X-FORCE, et c'est une sorte de suite qu'il nous offre ici, sans qu'il soit tout de même nécessaire de le lire avant. En gros, Remender nous livre une très longue histoire (13 épisodes! ) auto contenue alors que ce qui est présent ici n'est rien d'autre que la destruction de la Terre. Il ne me semble pas avoir vu de répercussions de ce qui se passe dans cette série ailleurs dans le Marvel Universe et c'est tant mieux ! Enfin une histoire complète et dans une seule série, qui ne s'accompagne pas de tie-ins moisis. De mémoire, ca n'avait plus dû arriver à Marvel depuis un très très long moment. Il y avait pourtant tout pour faire un event mais je pense que cela a été avorté par rapport au retard de AGE OF ULTRON.
L'auteur nous produit une histoire intense, avec des personnages surpuissants (les CELESTES, KANG) et des intrigues sur fond de voyages temporels. Ce n'est pas, au tout début, facile à appréhender mais petit à petit on se laisse avoir par l'intrigue. Et celle-ci est vraiment forte ! On a vraiment l'impression au fil des numéros de lire une histoire solide, cosmique et puissante, clairement tout ce qu'il manque un peu aux runs d'aujourd'hui où l'on a tendance à faire de la surenchère avec rien et à se disperser dans tous les sens. Ici, Remender envoie du lourd, tout du moins jusqu'à la "destruction" de la Terre. J'ai beaucoup aimé les dix premiers numéros, où l'histoire est vraiment bien dosée et où l'impression de fin du monde est plus que présente.
Ce que fait Remender en termes d'histoires, il n'arrive malheureusement pas à l'appliquer à ses personnages. En effet, et il me semble que c'est vraiment son point faible, si Remender livre une intrigue très correcte il a en revanche vraiment beaucoup de mal avec la caractérisation de ses personnages. Alors qu'il a à sa disposition des héros tels que HAVOK, MALICIA ou la SORCIERE ROUGE, il n'arrive pas à leur donner une voix distinctive. Chaque personnage est écrit de la même manière et leur traitement est vraiment superficiel. On a du mal à croire à l'histoire entre HAVOK et la guêpe, qui tombent amoureux en deux cases où à la tension très lourdingue entre MALICIA et WANDA. Disons que Remender y va à la truelle, ne faisant absolument pas dans la nuance, et si cela peut fonctionner avec des histoires très impressionnantes, cela ne marche absolument pas avec l'émotion et le traitement des personnages. On retrouve d'ailleurs le même défaut sur son CAPTAIN AMERICA, où dès que l'auteur sort de son histoire (la DIMENSION Z) et doit parler de son cast principal, cela devient inintéressant au possible. Concrètement, on aurait pu prendre ROCKET à la place de HAVOK, le PUNISHER à la place de WOLVEIRNE ou MARROW à la place de MALICIA, cela n'aurait fondamentalement pas changé grand-chose. Mais dans les deux tiers de cet arc, les forces et la puissance du récit dépasse largement ses faiblesses et son manque d'émotion ou de caractérisation.
Je suis beaucoup plus mitigé sur la fin de cet arc, dessiné par STEVE MC NIVEN et où Remender ne peut malheureusement pas s'empêcher de tomber dans les passages obligés et les tics d'écriture imposés par les éditeurs : les trucs qui explosent, les membres qui sont arrachés dans des gerbes de sang ainsi que la mort en série et inutile de plusieurs personnages. C'est dommage parce que cela gâche un peu une histoire qui sortait jusque-là de l'ordinaire et l'on est rapidement ramené, avec ces morts surexposées, à la soupe ambiante servie par les deux grands depuis une dizaine d'années alors qu'on avait au départ un arc vraiment très réussi.
Niveau dessins, c'est Daniel Acuna qui réalise la plus grande partie des huit premiers numéros et je dois avouer que c'est plutôt pas mal! Autant j'avais détesté ses premiers travaux (rappelez-vous ses FLASH dessinés avec des crayolas), autant je dois avouer maintenant que j'apprécie beaucoup son style. Il a "affiné" son trait et réussi à gommer les expressions parfois outrancières de ses personnages. Et c'est vraiment lisible. Cela donne même une identité à une série qui n'en avait pas. Disons que le style d'ACUNA est clairement reconnaissable partout, contrairement à McNIven, qui dessine les quatre derniers épisodes et qui, comme pas mal de ses petits collègues (Hitch, Cheung, Pacheco, Larocca, Coipel) s'est complètement fait bouffer par l'envie de Marvel d'uniformiser sa partie artistique et de la rendre plus réaliste. En toute honnêteté, il semblerait que cette idée commence à disparaître, et voir un ESAAD RIBIC sur le prochain event va dans le bon sens.
Ce RAGNAROK NOW est donc un arc vraiment bien ficelé, avec une histoire auto-contenue et des dessins tout à fait agréables. L'histoire est très bonne et bien construite, même si le scénariste a toujours beaucoup de mal avec ses personnages et n'arrive pas à éviter de tomber à la fin dans la facilité. C'est quand même vraiment sympa.
et demi

AVENGE THE EARTH (Uncanny Avengers #18-22)
(Remender/Acuna)


Ce nouvel arc peut tout à fait être considéré comme la suite directe (et donc la troisième partie) de RAGNOAROK NOW, tellement il clôt les intrigues précédentes. Mais je pense que MARVEL a dû avoir peur d'un arc en dix-huit parties. Les Avengers survivants de RAGNAROK NOW sont donc désormais sur une autre ligne temporelle où les mutants règnent en maîtres et ils vont tout faire pour revenir au statu quo précédent, avant la destruction de la Terre par les CELESTES. Ce qui bien évidemment ne plaît pas à ceux qui dirigent la Terre "de maintenant". L'histoire est principalement centrée autour d'HAVOK, de la GUEPE et de leur fille, dans un récit qui ressemblerait un peu à ce qui avait été fait dans la minisérie ADVENTURES OF CYCLOPS AND PHOENIX. Bon, c'est un peu moins bon et on a toujours du mal à croire à cette histoire d'amour qui a évolué sur quatre ou cinq pages seulement. Cela permet néanmoins à Remender de jouer avec toutes les facettes temporelles de l'univers Marvel (IRON MAN 2099 , DOOM 2099, EARTH X) et le récit est plutôt bien mené. On s'en doutait bien, Remender utilise ses intrigues temporelles pour effacer tout ce qu'il avait fait à l'arc d'avant, ce qui rend un peu vain la "hype" autour des évènements de l'arc précédent. En gros, on a une histoire tout à fait équivalente à celle du précédent arc. C'est bien mais on peut encore une fois regretter les concessions faites aux éditeurs en proposant un retour en arrière pour pas mal des protagonistes de cette histoire, notamment SUNFIRE ou MALICIA.

:broccoli:

Let's Get Well/Far From Refuge/The God Road (Uncanny Avengers #23-24-25)
(Remender/Sanford Greene-Salvador Larocca-Daniel acuna)


Le premier épisode clôt définitivement l'arc et propose, sur ses deux dernières pages, un avant-goût de AXIS. Comme c'est uniquement centré sur les personnages, cela ne fonctionne pas, et d'ailleurs c'est avec ce genre de numéro qu'on se rend compte que c'est quand même très difficile de ne réaliser que des numéros d'exposition des personnages, où il ne se passe rien. Mais meilleurs souvenirs sont le prélude au mariage de SCOTT par Claremont mais aussi l'épilogue de X-CUTIONNER'S SONG avec Lobdell, Jubilee et Xavier. C'est vraiment un peu lourdingue et over the top. Le pire, c'est que les dessins ne sont pas du tout à la hauteur, avec Sandford Greene qui a tendance à tout déformer. C'est vraiment très moche.
Le deuxième et le troisième épisode propulsent les UNCANNY AVENGERS dans le camp de concentration de CRANE ROUGE et lance AXIS.
Il faudrait interdire à Remender d'utiliser CRANE ROUGE car c'est vraiment dès que ce personnage apparaît que l'histoire devient ridicule et très en dessous de ce qu'on pourrait attendre.
Deux épisodes pour pas grand-chose, avec un retour à la superficialité et aux effets un peu cheap. Cette histoire de camp tombe carrément à plat. Cela déjà a été fait, et nettement mieux avec la série WEAPON X par FRANK TIERI, c'est pour dire le niveau. Là, on lit des pages, sans qu'il y ait vraiment d'émotion qui s'en dégage, ni même un sens du danger pourtant présent dans RAGNAROK NOW. Bâclé est certainement le mot qui résume le plus ces trois épisodes. Après Greene, on est limite content de voir revenir LAROCCA, plutôt bon et ACUNA qui clôt quand même son run. C'est pour moi la révélation du titre.
Trois épisodes poussifs et inutiles, c'est pas terrible pour finir.



La suite ou pas ? : A voir. Disons que le problème de Remender est toujours le même : le pitch est intéressant mais l'écriture laisse à désirer. Je prendrai néanmoins pour voir la nouvelle équipe.

MIRACLEMAN #11-16 : BOOK 3 -OLYMPUS-

(
/ John Totleben)
Le pitch :
MIRACLEMAN devient un dieu et crée son panthéon.

Attention, grosse grosse BD !
Le scénariste nous livre ici, après un arc peut-être un peu faible, une histoire tout juste mémorable, surtout si on la remet dans son contexte historique. Après avoir complètement défini son personnage et son histoire, bref, après s'être intéressé au passé de Mike Moran, les auteurs nous emmènent dans le futur, en faisant un bond de quelques années dans le temps. Sous forme de flashbacks, le scénariste nous propose de découvrir l'ascension de Miracleman mais aussi de toute l'humanité dans son sillage. On découvre ici l'histoire originale, celle qui a véritablement posé pour la première fois la question de ce que deviendrait l'humanité si un surhomme prenait le pouvoir. Les questions que se pose l'auteur sont des questions qui vont revenir dans beaucoup de ses œuvres, notamment la place du surhomme et sa signification pour les autres. En dehors de ça, nous avons aussi une très grande histoire, avec le réveil de Kid Miracleman qu'on sentait poindre depuis un moment et des scènes de destruction massive entre des dieux tout puissants. C'est beau et la fin du combat entre Mike et Johnny est juste poignante. De plus, elle fait le lien avec un épisode de transition dessiné par STEVE DILLON dans Miracleman #2 et qu'on pensait sans conséquences. Cela signifie que l'auteur avait déjà tout prévu depuis le début, ou alors qu'il a su retomber de manière impeccable sur ses pattes (je penche pour la première solution). C'est magistral au niveau de l'histoire, mais la forme est tout aussi sublime, on voit vraiment que les deux auteurs jouent avec le format en proposant un numéro où Miracleman danse et des scènes d'amour oniriques. Le scénariste réintroduit les Warpsmiths dont les premières aventures prennent aussi tout leur sens et va assez loin en proposant certainement à travers eux toutes ses pensées et ses idées sur l'humanité.
Avec le recul, l'utopie proposée par Moore semble assez osée et peut être un peu naïve, mais n'oublions pas que le comics a été écrit il y a presque trente ans, et que le monde a changé. En tout cas, Moore, comme beaucoup d'autres Anglais à cette époque, utilise son personnage et sa bande dessinée comme réel vecteur de ses idées politiques, poussant parfois le bouchon assez loin (Charles Manson comme directeur d'un centre pour enfants battus, la suppression de toute forme d'argent, voire une scène d'anthologie entre Miracleman et Maggie Thatcher) mais aussi de ses idées plus personnelles, avec les partouses entre les six époux Warpsmiths lors d'un décès. Toutes ces idées prennent leur envol dans le dernier numéro, double dans lequel Moore ferme définitivement la porte.
De plus, cette fois-ci, tous les épisodes sont dessinés par John Totleben qui apporte exactement le style qu'il faut sur ces histoires. Là aussi, c'est tout simplement magistral et on peut s'extasier sur de nombreuses pages. La maestria du dessinateur est évidente et c'est un pur régal. Totleben arrive à traduire toutes les nuances et toutes les émotions voulues par le scénariste de manière impeccable.

Ce troisième arc, OLYMPUS, est à mon sens un indispensable pour tous les lecteurs de comics, aussi bien pour les anciens (qui retrouveront les prémices de tout ce qui viendra après) mais aussi pour les lecteurs plus occasionnels, qui pourront être surpris de voir qu'on peut faire passer des idées politiques et radicales dans une bande dessinée. Véritablement un moment important.

Après, je me demande comment Gaiman va reprendre la série, parce que du coup, Moore a fermé toutes les portes.

Un monument.

La suite ou pas ? :
Oui car comme je l'ai dit plus haut, je ne vois absolument pas ce que peut faire Gaiman après ça.


LETTER 44

Contient les numéros 1 à 6 de la série LETTER 44 (2014)
(Charles Soule/Alberto Albuquerque )
Le pitch :
Stephen Blades est élu 44ème président des Etats-Unis d'Amérique. Le jour de son investiture, il trouve sur son bureau une enveloppe qui lui est adressée et écrite par son prédécesseur. Cette dernière contient le plus gros secret d'état jamais dévoilé : le pays a pris connaissance d'une activité extraterrestre dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Pire, une expédition a été envoyée là-bas il y a trois ans et se trouve à quelques jours d'établir un premier contact.

Comme dans la grande majorité de ces nouveaux récits "indés", nous avons affaire à une intrigue de départ plutôt intrigante. Chaque épisode est divisé en deux parties : l'une nous racontant les mésaventures de Blades, obligé non seulement de mentir à son pays mais aussi de faire face à certains membres conspirationnistes de son cabinet et l'autre dans l'espace avec les astronautes chargés d'enquêter sur cette activité.
Clairement, Charles Soule place son récit sur le chemin de la science-fiction et plus particulièrement de la "hard science", (le fait de baptiser son vaisseau spatial le Clarke en étant une allusion pas du tout légère). Et cela pose plusieurs problèmes : non seulement la hard science en bande dessinée c'est compliqué mais en plus de ça, il faut être un ingénieur ou au moins un scientifique, ce que Soule n'est vraisemblablement pas.
Du coup, on navigue clairement entre deux eaux. Alors que la partie "dans l'espace" est la plus intéressante, Soule s'emploie à développer des intrigues vues et revues sur Terre (l'ancien président complote, Baldes ets entouré de traîtres..) et à négliger un peu la partie découverte, en introduisant un côté soap pas très approprié (avec le bébé de l'équipage). Soule n'a pas réfléchi à tout et je n'arrive pas à comprendre comment les USA peuvent avoir découvert un truc entre Mars et Jupiter, puis construit un vaisseau spatial sans qu'aucun des autres grands pays ne soit au courant (à moins que ce ne soit expliqué plus tard ou que Soule considère que l'Amérique est le seul pays du monde a posséder la technologie spatiale).
Autre souci: la plupart de ses personnages n'ont absolument aucune "accroche", ils ne sont pas vraiment caractérisés et l'on ne ressent aucune empathie pour eux, ce qui est là aussi dommageable pour le récit. Le président n'a aucun intérêt par exemple en tant qu'être humain, il remplit juste une fonction, celle du gars qui découvre et qui fait face à un dilemme moral. L'ennui c'est que ce dilemme ne prend aucune résonnance dans son passé où son vécu puisque ces derniers ne sont absolument pas traités.
Mais en dehors de ces défauts, LETTER 44 possède l'avantage d'avoir une intrigue prenante, ce qui compense beaucoup et qui en fait une agréable lecture.
Moins agréable sont en revanche les dessins. C'est dingue d'avoir choisi un dessinateur vraisemblablement pas du tout à l'aise dans son art, que ce soit dans la caractérisation visuelle, la composition ou les proportions. Tout y passe, défauts dans les perspectives, problèmes pour reconnaître les personnages, compositions hasardeuses. Bref, cela ressemble vraiment à du travail d'amateur et beaucoup de dessinateurs de ce forum me semblent largement au-dessus.
Ca gâche quand même franchement la lecture, qui au demeurant et en dépit de certains points faible reste encore, je le répète, plutôt agréable même si l'on est très très loin de la "hard science".

SI vous ne l'avez pas encore compris, la mode "indépendante" du moment est à la science-fiction, ce que je préfère nettement aux zombis ou aux trucs goro-sexuels à base de chamois.
L'ennui c'est que toutes ces séries (TREES, LETTER 44, NOWHERE MEN, UBER, DRIFTER, j'en passe et des meilleures) commencent toutes à se ressembler. Des idées de départ plutôt intéressantes, mais avec souvent des personnages peu développés et des scénaristes pas à l'aise avec le thème accompagnés de dessinateurs au mieux moyens.
De chez GLENAT COMICS, c'est pourtant largement au-dessus de DRIFTER ou SEX CRIMINALS même si les planches sont réalisées par l'un des pires dessinateurs du moment.


La suite ou pas ? : oui car l'intrigue reste tout de même assez forte, mais le deuxième arc sera décisif. Un changement de dessinateur serait aussi largement bienvenu.


THE ROYALS : MASTERS OF WAR

Contient les numéros 1 à 5 de la mini-série THE ROYALS MASTERS OF WAR (20013)
(Rob Williams/ Simon Coleby-Gary Erskine)
Le pitch :
Depuis des centaines d'années, les familles royales ont gouverné le monde grâce à leurs fabuleux pouvoirs qui se transmettent de génération en génération. Après les grandes révolutions et la mise en application de concepts tels que la démocratie ou le communisme, toutes les familles royales ont solennellement juré de renoncer à utiliser leurs fabuleux pouvoirs, en particulier durant les guerres.
Malheureusement, la seconde guerre mondiale éclate et quelques héritiers royaux sont sur le point de briser cette promesse, surtout en Angleterre.

THE ROYALS fait partie de la nouvelle génération de titres VERTIGO, après le départ en fanfare de Karen Berger. Pour parler deux secondes du sujet, je pense que VERTIGO tel qu'on l'a connu et aimé a tout simplement disparu. Les principaux personnages pouvant servir l'industrie du cinéma ont été rapatriés et stérilisés au sein du nouvel univers DC (je pense à CONSTANTINE) et peu de nouveaux titres semblent novateurs. Je suis persuadé aussi que la nouvelle politique de DC ne permettra pas de laisser publier des séries qui perdent de l'argent, et donc, que VERTIGO sera fatalement obligé de proposer des titres beaucoup plus accessibles, nettement moins inventifs et donc finalement sans grand intérêt. De plus, la concurrence d'Image a du faire pas mal de dégâts.
Bref, en tout cas cette série de Rob Williams et Simon Coleby (dont les noms ne me disent pas grand-chose) est plutôt réussie.
En effet, le principe de départ est vraiment bien fichu et Williams semble plutôt bien à l'aise avec les années 40, nous proposant des personnages réels comme Churchill (toujours premier ministre de l'Angleterre) se mélangeant avec les ROYALS totalement fictifs. En quelques épisodes, Williams arrive à mettre en place de manière plutôt fluide un organigramme mondial, qui s'étend de la Russie aux Etats-Unis, en passant bien évidemment par l'Allemagne et l'Angleterre.
L'idée d'uchronie n'est certes pas très nouvelle mais ici c'est quand même plutôt bien réalisé. Attention, tout ce dont je vous ai parlé depuis le début n'est pas le cœur du livre, qui se concentre sur un des héritiers de la couronne d'Angleterre qui ne supporte pas de voir son pays bombardé alors qu'il a les moyens de mettre fin à la guerre avec ses superpouvoirs. Son dilemme et sa transgression des traités va alors engendrer une véritable guerre entre les personnifications humaines de toutes ces superpuissances et surtout, de terribles conséquences pour l'issue de la guerre. De plus, les six épisodes de cette mini-série sont bourrés de trahisons, de complots et de moments de bravoure. C'est pour le coup vraiment bien exécuté même si, à mon humble avis, il manque quand même un ou deux épisodes pour conclure l'histoire, dont les derniers retournements de situation et les dernières trahisons arrivent un peu trop rapidement après une longue mise en place. En effet, cela accélère un peu trop autour du numéro 5 ou 6 et on se demande même si la série n'était pas prévue pour durer plus longtemps. Bon, même si la fin m'a semblé un peu précipitée, cela reste quand même une conclusion tout à fait convenable au récit.
Les dessins eux aussi sont d'un très bon niveau. Simon Coleby réalise des dessins vraiment réalistes mais sans commune mesure avec ce qu'on peut voir chez Land ou Larocca. Ici c'est non seulement réaliste mais aussi très fluide, et cela me fait penser un peu à un mélange entre du Gary Erskine (qui signe d'ailleurs les encrages des derniers numéros de la série), du Butch Guice et du Alex Ross. C'est vraiment très plaisant aussi.
ROYALS, MASTERS OF WAR est donc une mini-série peut être pas très originale mais vraiment recommandée, de par son univers vraiment bien décrit, son histoire aux multiples rebondissements et ses dessins vraiment au-dessus de la moyenne.
et demi
La suite ou pas ? :
Je ne pense pas qu'une suite soit prévue, mais concrètement, si elle est réalisée par la même équipe artistique, je serai présent sans aucune hésitation. Une très jolie histoire qui ferait d'ailleurs un très bel album URBAN en VF


SUPERGIRL (1996) #1-9

(Peter David / Gary Frank / Cam Smith)

Ayant réussi à récupérer l'intégralité de la série SUPERGIRL par Peter David, je vais essayer de faire des critiques au fur et à mesure de mes lectures.
On commence par les neuf premiers numéros, qui ont été récemment regroupés dans un TPB.


Le pitch :
La vie de The matrix, une sorte d'être protoplasmique et protéiforme qui était devenu Supergirl depuis des années et qui avait même vécu une histoire d'amour avec Lex Luthor, prend un tour complètement inattendu lorsque cette dernière se retrouve fusionnée avec le corps de Linda Danvers, une jeune fille perdue. Absorbant sa personnalité et ses souvenirs, elle prend ainsi un nouveau départ dans la ville natale de Linda, Leesburg. Elle va rapidement découvrir que non seulement la ville n'est pas vraiment ce qu'elle croyait, mais que de plus sa fusion avec Linda l'a totalement transformée.

C'est une excellente série, que l'on prend plaisir à lire numéro après numéro. L'avantage, c'est que Peter David réussit à faire de cette Supergirl un personnage tout neuf et attachant et que l'on peut donc suivre cette nouvelle série en n'ayant jamais lu des épisodes de Matrix. David crée un tout nouvel univers, qui se base un peu au départ sur celui de Twin Peaks, avec une ville confrontée au mal. Les deux premiers épisodes introduisent le casting secondaire avec Cutter, le journaliste un peu foufou; Buzz, l'ex petit ami de Linda beaucoup plus trouble que ce qu'il y paraît; Mattie la colocataire et les parents de Linda. Pour l'instant on n'en sait pas encore beaucoup mais l'ambiance est bien établie. La fin de ces deux épisodes est assez rigolote, le système utilisé par Supergirl pour empêcher un démon chat d'envahir notre monde étant plutôt rigolo.
Et c'est toute la virtuosité de Peter David qui fonctionne à plein régime, ce dernier pouvant allier humour, Mystère et émotion. C'est vraiment bien fait.
Un autre point fort du scénariste, c'est de pouvoir intégrer dans ces histoires les contraintes éditoriales inhérentes à l'éditeur et c'est le cas dans les épisodes 3 et 4 lors du crossover Final Night.
Linda est opposée à Gorilla Grood qui peut manipuler les âmes grâce à un médaillon. Ces deux épisodes sont en périphérie du crossover mais en rajoutent beaucoup de couches au personnage.
David commence à jouer sur la dualité de son héroïne et commence à nous présenter des aspects noirs de Linda Danvers. La relation avec Gorilla Grood est terrifiante car malsaine et le futur statut de notre héroïne est livré en filigrane. Nous avons aussi les premières apparitions d'un petit garçon bien mystérieux qui semble tout connaître (tout comme Layla Miller finalement).
Après deux épisodes transitoires avec Chemo, Superman et Rampage; Peted David clôt de manière brillante son premier arc en faisant le point sur Linda Danvers, son passé, l'avenir de Supergirl mais surtout le destin de Buzz et le nouveau statut de notre héroïne. La série prend alors un tournant mystique et religieux en faisant de Supergirl rien de moins qu'un
.
Seul petit reproche, la fin est un peu trop rapidement expédiée avec un vilain, Tempus, pas très original ni intéressant. Mais ce n'est pas l'essentiel de l'histoire puisqu'à la fin de ces neuf numéros, tout le casting est établi, chacun étant bien défini. Il y a encore une foule de points à éclaircir (qui est ce jeune garçon qui pense qu'il est…dieu…, pourquoi Leesburg attire t'elle autant d'ennuis, comment vont régir les parents de Linda lorsqu'ils apprendront son secret).
En neuf épisodes David nous a livré des scènes qui restent encore dans les mémoires, comme la douche dans l'épisode un ou alors le diner de famille entre Buzz, Linda et ses parents.
Côté dessins, c'est du Gary frank vintage, et bizarrement, c'est assez équivalent à ce qu'il réalise maintenant. Disons que s'il a un peu progressé, son style est toujours très reconnaissable et c'est vraiment du bonheur pour les yeux, la ligne est claire, les personnages beaux, c'est lisible, superbement mis en page… en bref, c'est un régal.
Frank dessine à mon avis le meilleur Gorilla Grood jamais dessiné jusqu'alors, lui donnant un côté sexy et humain véritablement malsain.
De plus, il dessine les neuf épisodes en entier, du début à la fin et il n'y a donc aucune rupture graphique. C'est un point fort de la série puisque Frank sera rapidement remplacé par Leonard Kirk qui réalisera plus d'une cinquantaine d'épisodes.

A la relecture, si cela a un peu vieilli en termes de design, l'écriture de Peter David est encore excellente. Tout bien réfléchi, c'est encore l'un des seuls scénaristes à pouvoir et à savoir écrire une série mensuelle, l'auteur introduisant quelques points de l'histoire qui ne seront développés qu'une dizaine d'épisodes plus tard. Le casting est bien mesuré, les personnages bien campés, bref, une excellente série régulière.
et demi
La suite ou pas ? :
Oui, Linda/matrix est véritablement attachante et je suis intrigué de voir ce que David va faire avec cette tournure très religieuse.




Citation:
Posté par la semaine prochaine
MIGHTY AVENGERS, NOWHERE MEN, SILVER SURFER
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  #2  
Vieux 17/06/2015, 13h01
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gaiman s'en sort très bien son premier run est très one shots anecdotes sur le mythe mais la partie suivante démarrait très bien (numéro 23-24 avant d'être torpillé donc)
__________________
On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 !

My dead Blog !

Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!!
TPB Waiter
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  #3  
Vieux 17/06/2015, 13h32
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Je te maudit pour Supergirl.

Sinon as tu remarqué que la famille royale de Masters Of War est très inspirée de celle des Braddock de Marvel ? (Brian, Jamie et Elisabeth)
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  #4  
Vieux 17/06/2015, 15h43
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Vache, j'avais même pas fait attention aux prénoms !!!
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  #5  
Vieux 17/06/2015, 15h46
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Entre l'attitude et les pouvoirs c'est du plagiat assumé. Et si les Braddock avait réellement mal tourné. En clair tout ce que Marvel n'a pas osé faire
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  #6  
Vieux 17/06/2015, 15h53
doop doop est déconnecté
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
yep. J'étais resté coincé sur l'aspect ROYAL.
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  #7  
Vieux 17/06/2015, 16h10
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Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !Hilarion est LA légende vivante de ce forum !
Vous le vendez bien, le "THE ROYALS : MASTERS OF WAR"... je suis en train de relire Excalibur par Claremont / Davis.
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  #8  
Vieux 17/06/2015, 16h13
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Que du bon dans ces critiques Doopiennes.
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  #9  
Vieux 17/06/2015, 16h15
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Zen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John Constantine
Ce que j'avais écrit il y a quelques temps sur The Royals - Masters of War (Williams - Coleby) :

Pas du tout aimé (euphémisme pour éviter de dire que j'ai trouvé ça nul).
Déjà, je trouvais le pitch sans intérêt (cette histoire de familles royales super-héroïques de générations en générations) mais en plus j'ai trouvé le traitement complètement quelconque (avec évidemment les passages bateaux obligés sur la dépravation, l'alcoolisme, l'inceste larvé,... dès qu'on cause de royauté).
Bon ok, l'empereur du Japon est übercool, mais c'est largement insuffisant pour moi.
Même au rayon graphique, j'ai trouvé Simon Coleby en-dessous de nombre de ses travaux chez 2000AD.
__________________
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
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  #10  
Vieux 17/06/2015, 16h18
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Citation:
Posté par Zen arcade
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Ce que j'avais écrit il y a quelques temps sur The Royals - Masters of War (Williams - Coleby) :

Pas du tout aimé (euphémisme pour éviter de dire que j'ai trouvé ça nul).
Déjà, je trouvais le pitch sans intérêt (cette histoire de familles royales super-héroïques de générations en générations) mais en plus j'ai trouvé le traitement complètement quelconque (avec évidemment les passages bateaux obligés sur la dépravation, l'alcoolisme, l'inceste larvé,... dès qu'on cause de royauté).
Bon ok, l'empereur du Japon est übercool, mais c'est largement insuffisant pour moi.
Même au rayon graphique, j'ai trouvé Simon Coleby en-dessous de nombre de ses travaux chez 2000AD.
Toi qui ne te retrouves jamais dans les critiques de Zen, tu sais ce qui te restes à faire, lis The Royals!
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  #11  
Vieux 17/06/2015, 18h44
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scarletneedle scarletneedle est déconnecté
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scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Seulement, 3,5 pour Supergirl alors que seule la fin semble t'avoir fait douter?
Il va falloir que je me relise tout ça car de souvenir c'est excellent!
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
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  #12  
Vieux 17/06/2015, 18h53
doop doop est déconnecté
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
trois et demi oui, c'est très bien mais je n'ai pas non plus été complètement soufflé...mais c'est à mon sens le style Peter David, c'est le plus souvent très bien, quelquefois raté ( sorry SJ) mais parfois, cela peut être aussi magistral.
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  #13  
Vieux 17/06/2015, 19h18
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EsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autres
Pas d'excuse à présenter, ce bon vieux PaD n'est qu'un homme après tout.
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  #14  
Vieux 17/06/2015, 19h21
Avatar de Enzo
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Enzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'épongeEnzo boit comme Bob l'éponge
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Posté par doop
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mais parfois, cela peut être aussi magistral.
X-Aminations rules !
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  #15  
Vieux 17/06/2015, 19h37
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Citation:
Posté par SJ
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Pas d'excuse à présenter, ce bon vieux PaD n'est qu'un homme après tout.
J'aurais bien dit que c'est un Dieu mais c'est la fonction est actuellement squattée par Doom

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/06/2015 à 19h50.
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