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J'ai commencé à redécouvrir Morrison sur Batman...
J'aime vraiment le personnage de Damian, mais on retrouve tous les tics de Morrison, c'est souvent trés elliptique, donnant l'impression d'un zapping permanent, un peu barré... Je poursuis, on verra bien. |
#17
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C'est marrant mais j'ai pris le bouquin car je voulais avoir une bonne traduction pour ces épisodes car celle de Khaled Tadil avait quand même des défauts (qui a dit le Robin de Damian? ). Mais en relisant ça d'un bloc je m'apperçois que Morrison a laissé plein de petits indices pour la suite comme Zur en Arh inscrit sur les murs...
Et je ne trouve pas que le scénario de l'écossais est si elliptique que ça... ça demande juste une peu plus de réflexion mais rien de dramatique... En tout cas, le Batman de Kubert restera pour moi une bien meilleur version que celui de Daniel...
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#18
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Je ne sais pas si ça peut vous intéresser, mais sur BDGest, j'avais participé à une discussion sur l'album, et du coup, ça avait ouvert sur un grand et long post. Je me permets de le copier ici, ça peut toujours intéresser des gens.
Sur l'ancien superpouvoir, Denny Colt avait fait des "notes de lecture" sur ces Batman de Grant Morrison, et c'était super éclairant. Hélas, tout cela est perdu et je n'avais pas sauvegardé le truc, con de moi ! Mais en gros, il expliquait qu'une partie de la thématique de Morrison tourne autour du rapport entre l'original et la copie. Au sens large : la copie artistique, le copycat qui imite… Ce thème, on le trouve dans des œuvres précédentes : c'est par exemple les Martiens blancs qui se font passer pour une nouvelle Ligue, ou les Ultra-Marines, dans JLA ; c'est aussi la drogue à base de gènes mutants, le kick, dans New X-Men, qui permet de devenir des copies de mutants originaux… À cela s'ajoute l'intérêt que Morrison éprouve pour la représentation (notamment théâtrale), et qu'on retrouve avec la Confrérie de Dada dans Doom Patrol, ou carrément avec l'histoire de Mystery Play. Et enfin, dernier thème majeur, c'est la transmission de génération en génération, chaque génération essayant de s'inscrire en rupture avec la génération précédente tout en reproduisant des structures (de pensée, de société) en remplacement de celles de la génération précédente. Et là, le thème générationnel, on le retrouve dans The Invisibles ou dans New X-Men. Et dans ses Batman, tout est là : l'imitation (copies de Batman…), la représentation (mise en scène par le Docteur Hurt, par le Joker, création d'une scène devant un public…) et la transmission générationnelle (présence de Damian, exploration de la généalogie de la famille…).
Après, j'attire l'attention sur la scène de l'exposition, avec le combat contre les Menbat : Kubert (à l'instigation de Morrison) utilise les toiles d'art pop qui sont exposées pour littéralement commenter l'action : on y voit des bulles de pensée ou des onomatopées qui font écho à la baston dans la galerie. Et ça, c'est important parce que ça indique quelle sera la note d'intention de l'ensemble du run. Non seulement ses prochains récits seront un jeu perpétuel sur la nature de la fiction (un peu comme dans Animal Man, du même Morrison, où le héros rencontre son scénariste), mais ce sera aussi un commentaire perpétuel sur l'esthétique de la BD. Bref, en gros, dans cette grande scène de baston, Morrison nous amène à nous interroger sur la nature de héros fictionnel de Batman, et sur la manière dont il est perçu comme icône pop, et dont il est représenté.
Et je trouve que c'est très ingénieux de la part de Morrison de commencer par ça : d'une part, pour le lecteur qui ne connaît pas toute l'histoire de Batman, c'est une bonne porte d'entrée, un thème universel (la paternité contrariée), et qui ne fait pas obligatoirement appel à des connaissances pointues. C'est bien amené, ça tape, et ça sort Batman de son contexte de polar sordide dans lequel il patauge depuis longtemps. Y a presque une atmosphère à la James Bond, avec le smoking, les gadgets et les repaires secrets, qui me semble hautement accessible au nouveau lecteur. Et d'autre part, pour le vieux lecteur, c'est un signal fort : Morrison envoie un énorme clin d'œil au vieux lecteur en lui disant "attention, je vais travailler sur la continuité, sur les vieilles histoires, je vais ressortir des trucs que personne n'exploite plus depuis des décennies, et je vais en faire quelque chose de neuf". Du coup, ça me donne l'impression d'une entrée en matière qui peut satisfaire à la fois le vieux fan et le néophyte.
Mais cela s'associe à un travail formidable de J. H. Williams III sur les représentation stylistique : chacun de ces Batman est dessiné dans un style graphique différent. Cela permet de mettre Batman (et ses copies) en perspective non seulement dans l'histoire des comic books et des super-héros, mais aussi dans les courants de l'imaginaire (SF, aventure…). Il fallait un mec de la trempe de Williams III pour restituer cette dimension analytique et critique.
Après, Morrison utilisant les références comme des meubles gigognes, il y a des clins d'œil dans les clins d'œil : des personnages réunis sur une île et abattus les uns après les autres, c'est bien entendu un clin d'œil aux Dix Petits Nègres d'Agatha Christie, mais c'est aussi une intrigue directement reprise d'un épisode de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, dont on sait bien que Morrison est fin connaisseur. Là encore, on voit bien que le commentaire sur Batman s'inscrit dans un commentaire plus vaste, et dans une vision historique du genre thriller. Reste qu'en plus, c'est une bonne intrigue, avec une enquête, qui permet de mettre en valeur les talents de détective de Batman : au premier degré, ça se lit bien aussi !
Je crois que la dimension commentaire dans le travail de Morrison a échappé à Ulys, qui, du coup, a moins profité du travail du scénariste.
Somme toute, on ne peut pas réellement dire qu'il "se regarde écrire" : ce qu'il apporte enrichit le mythe de Batman. Avec lui, Batman a un fils, par exemple. Ce qui change considérablement la donne, c'est sans doute l'apport le plus significatif depuis des années, voire des décennies. Et je n'en dirais pas plus pour ceux qui ne sont pas allés plus loin dans la série, mais il va utiliser le concept du "Club des Héros" qu'il va pousser plus loin, ce qui va apporter une nouvelle grosse modification dans l'univers de Batman. Donc le scénariste ne se contente pas de se faire plaisir : il fait avancer ce petit univers de fiction dans des directions jusque-là inédites.
Au contraire, les jeux sur les décors, la confrontation de personnages qui se ressemblent et sont pourtant différents, les intrigues croisées, tout ça, c'est du boulot.
(mais peut-être que tu parlais des tomes sur Bane…)
Comme je le disais plus haut, pas besoin d'avoir lu quarante ans de Batman pour comprendre que Talia lui présente le fils qu'il n'a jamais connu. La manière dont c'est fait est assez claire et accessible, me semble-t-il. Le dessin d'Andy Kubert y est certes pour beaucoup, mais Morrison livre un script limpide. De même, la rencontre avec les Batmen de tous les pays est assez clairement présentée, je crois. Cependant, il est vrai qu'il utilise la continuité du personnage, et il ressort des concepts anciens, qu'on imaginait effacés de la continuité. Des trucs des années 1950 que plus personne n'avait utilisés. Hé bien il les utilise, et en tire de la matière. On peut dire cela des Batmen de tous les pays. On peut dire cela de Zur-En-Arrh (je n'en dis pas plus pour ceux qui n'en sont pas encore là…).
C'est frappant aussi dans les premiers épisodes de Batman & Robin : y a des ellipses vraiment déstabilisantes. Personnellement, je trouve ça dommage. D'autant qu'une narration claire, c'est possible, on l'a vu dans "Batman & Son", par exemple.
Ce qui lui manquait, c'est une stabilité graphique : avec Quitely, c'était formidable, mais il a eu des passages à vide graphiques, quand même…
Les références, c'est du biscuit pour les fans, pour les connaisseurs. Comme une cerise sur le gâteau. Mais ça ne fait la quintessence du truc. Y a plein d'histoires qui se lisent très bien au premier degré. "Batman & Son" se lit très bien au premier degré, sans réfléchir aux thématiques de la copie, de la représentation ou de la génération. Une belle baston contre les Menbat, l'arrivée de Talia, le conflit entre Damian et Robin, tout cela est hautement accessible et, je pense, savoureux. Et si l'on aime les romans policiers, les whodunnit et les suspense, l'arc avec les Batmen de tous les pays est vachement agréable aussi. Après, quand on parle des ellipses pas faciles à suivre, ça, c'est de la technique narrative, ça n'a rien à voir avec les références. Ça a à voir avec l'accessibilité, mais une ellipse ratée (ou trop exigente, peut-être, ou mal placée, ou trop audacieuse…), ça gène tout autant le lecteur néophyte que le lecteur chevronné.
Pour conclure, je crois que si vous avez aimé ce que Moore a fait sur Supreme ou sur Tom Strong (voire sur la League), à savoir qu'il a raconté des aventures intéressantes et surprenantes tout en réfléchissant au genre et au mythe super-héros, alors vous devriez aimer cette collection Grant Morrison Présente Batman. On y retrouve la même volonté de revenir en arrière, de jeter un regard sur ce qui a émerveillé tant de générations de lecteurs. En apportant de nouvelles surprises en même temps ! Jim |
#19
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Pour ceux qui en doutaient encore, Gotham n’est en fait qu’un gigantesque asile de dingues violents aux costumes bariolés, qui cherchent dans le rétablissement de la justice, la lutte contre l’ennui ou la recherche du profit une justification à leurs pulsions. A partir de là, Morrison joue les archéologues du comics, l’acrobate du 9 ième art pour secouer le lecteur de Batman : on aime, on déteste, mais on ne peut pas dire que ce soit paresseux et convenu. Donc, une bande de milliardaires a décidé de détruire physiquement, socialement et psychologiquement Batman ET Bruce Wayne et de s'emparer de Gotham. Non, ce n'est pas la "court of the owls". Mais peut-on vraiment se jouer du Batman, celui qui anticipe tout, le plus grand détective du monde, celui qui a toujours 10 coups d’avance et se méfie autant de ses amis que de ses ennemis ? Zur-En-Arrh peut être le salut ou la folie, éventuellement les 2 ! Le Joker, seul, a la vérité : il n’y a aucun sens à tout cela ! La vie n’est que le produit du chaos : une gigantesque blague dont il est vexant que de sinistres sires ne comprennent pas la chute. Donc, ce volume BATMAN R.I.P enchaîne les combats rudes, les scènes d’hallucination, les retournements de situation, les trahisons. Le rythme particulier de Morrison est parfois perturbant, une sorte de zapping permanent, mais qui finalement colle bien à l’ambiance voulue par l’auteur : le lecteur éprouve la perte de repères de personnages délirants, étymologiquement, qui ont perdu le lien avec la réalité. C’est peut être là que va se jouer le clivage entre les « pro » et les « anti-Morisson », sur la notion de réalité, ou du moins de réalisme des comics. Alors que le Batman du XXI ième siècle s’est évertué à quitter le bariolé et la fantaisie pour trouver du réalisme et de la gravité, Morrison décide de quitter le polar urbain pour exhumer à sa façon les couleurs et la naïveté des premières décennies de la chauve-souris, mais en profite pour leur faire perdre leur innocence. Les fans de polar sont désarçonnés par l’atteinte à l’image du détective taciturne, les amateurs du old-school bondissant crient à la profanation. Quoi qu’il en soit, ces épisodes font réagir, réfléchir, dérangent. On ne s’y ennuie pas et, contrairement à la rumeur, on comprend tout à fait ce qui se passe. Et il y a incontestablement du travail et de la matière à lire. C’est monumental par rapport à 75% de la production actuelle ! Ah oui, donc, je vais continuer au volume 3 à essayer de savoir si j’aime ou pas ! |
#20
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Je n'ai encore rien lu (ou alors vraiment pas grand chose) du Batman de Momo, mais ce que vous dites sur un retour à un environnement plus "fantaisiste" ça me fait plus envie qu'autre chose!! Je n'ai rien contre le traitement "polar noir" de ces dernières années sur le principe, surtout lorsque c'est bien utilisé, mais c'est vrai que ça semblait être devenu la norme, l'exercice de style incontournable censé rendre Batou plus "adulte". (haha, mais on parle toujours d'un gard déguisé en chauve-souris hein! comme le grim'n'gritty des 90's qu'on trouvait cool quand on était ados, parce qu'on trouvait ça plus mature un super héros avec un gun plus gros que lui, alors que c'était juste plus... ado )
Ca fait pas mal d'années qu'on a droit à ce Batman grognon, ça tournait un peu en rond au bout d'un moment, à la limite de la caricature (dans la Ligue, on reconnait Batman à son costume, mais aussi à sa pose: c'est le mec qui tire toujours la gueule d'un air pénétré dans le fond ombragé de la pièce) Si ce Batman-là est un peu plus "Bond-ien" comme vous dites, avec plus de bling-bling, de gadgets, de meufs en robes de soirées, de vilains dingos, et de tatanes dans la gueule, moi qui n'en lisait plus depuis un moment, je vais acheter ce bouquin dans la semaine!!!! :P
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Je pense donc je signe. Dernière modification par Mandrill ; 15/07/2012 à 13h54. |
#21
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J'ai trouvé le tome 2 plus tortueux, masi ça doit découler de la volonté de Morrison de plonger le lecteur dans le même état de confusion de Bruce Wayne. A moins que ce soit du au fait que Morrison est barré, tout simplement
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J'ai bien envie de me les prendre, pour le relire à la lumière d'un vrai travail de traduction.
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#23
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C'est marrant ce que dit Jim, le coté james bond tout ça...en le lisant j'ai pas relevé plus que ça, mais maintenant que j'y pense je trouve ça très pertinant ^^
En fait, j'ai plutôt relevé le processus de narration totalement machiavélique qui désoriente complétement le lecteur pour qu'il se retrouve dans la même situation que Batman. C'est la première fois qu'un bouquin me fait ça, j'ai vraiment trouvé ça très fort de la part de Morrison ! voila ma critique complète : http://comicsallday.blogspot.fr/2012...atman-rip.html Dernière modification par Shino ; 16/07/2012 à 19h25. |
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le batman de Momo semble ne pas faire l'unanimité mais il semble intriguer également...
j'hésite, j'hésite... quels sont les artistes sur le volume 1 et 2 ? |
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Tony Daniel.
Andy Kubert JH Williams III |
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volume 1: Andy Kubert et J. H. Williams III
volume 2: Tony Daniel |
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(et là je ne parle pas de correction de phrases maladroites ou de virgules mises à un autre endroit, non, je parle uniquement de vraies erreurs de traductions qui seraient corrigées, genre "le Batman de Grayson" par exemple) (oui, je sais, mon exemple ne concerne pas le Batman de Morrison... mais c'est pour l'exemple on ne va pas chipoter ! ) EDIT : enfin je dis ça, les épisodes étaient tellement perchés que je suis incapable de dire si la première traduction était effectivement erronée...
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
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Un article complètement débile (non pas sur le fond, je n'ai pas comparé les deux traductions avec l'original, mais sur la forme) en parle.
Tu peux voir les réactions que ça a entrainé sur Superpouvoir et avec notamment Nikolavitch (le traducteur en question) qui s'explique Zenita, je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un hesiter autant que toi. Lances toi, tu verra bien! ^^
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Final Crisis est un event du Fourth World!!! |
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Alors du coup, il est pas vraiment crédible le gars. |
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Pour avoir la même maladie que l'auteur, je suis bien placé pour dire qu'à un moment, il faut choisir entre faire passer un message et la masturbation sémantique, fort agréable au demeurant.
Il est tellement occupé à se regarder écrire de grandes logorrhées boursouflées qu'il en oublie la clarté de son propos. En même temps, s’enfermer avec ses certitudes dans son blog à soi pour des activités solitaires, ça évite de se confronter aux "autres", les vilains geeks des forums. Allez, un kleenex et au lit. Et non, la trad de F.E.R. sur "Scalped" n'est pas génialissime... pas catastrophique, mais pas totalement convaincante non plus, avec un articulation maladroite et sans imagination des centaines de "fuck" qui parsèment les dialogues. Ce qui fait que je n'ai pas encore acheté la VF. Sur le Batman de Morisson, en fait, je n'ai pas lu le texte. Pas captivant. Un scénariste ne fait pas un écrivain. Ce n’est pas le même métier. |
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batman, morrison, urban comics |
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