Critiques d'Arrowsmith : Dark Corridor, Faith, Justice League 3001

[doop]

HINE est impeccable et DISTRICT X était vraiment excellent !
Son truc avec les INHUMAINS aussi.

Il fait quoi maintenant ?

[Man-Thing]

Le run de Ghosty par Way puis ses successeurs est un des titres que j'ai eu le plus de plaisir à retrouver chaque mois à l'époque. Tu va voir, ça va crescendo et c'est plein de bonnes idées. La mini sur Danny Ketch est classe aussi. Mais bon, j'adore le rider donc je suis pas super objectif.

[EsseJi]

Bien d'accord sur le fait que Bishop est écarté au profit des personnages que Hine a créé, il n'est là que pour avoir un visage connu dans Mutant town et c'est tout. Je crois que je vais rajouter une chrono X de Hine dans le sujet ordre de lecture.

[Jorus C'Baoth]

Perso, Texeira et Saltares dessinerait du Twilight que je le lirais ^^
Je me souviens n'avoir rien attendu du tout de cette nouvelle mouture du Rider et j'avais été agréablement surpris, même si la vingtaine de numéros du run de Way se résume facilement. De mémoire l'arc suivant se passe vs Jack O'Lantern est l'ambiance est plutôt cool et s'ensuit par contre la purge totale du tie-in World War Hulk particulièrement ridicule.
Et il me semble que l'on recroise plus tard la donzelle vu dans les premiers numéros.. mes semble ^^

[Fletcher Arrowsmith]

J'en suis GR#15 (dernier arc en 6 de Way sur le motard fantôme) et même si cela reste toujours aussi sympa à lire cela ne décolle pas (on peut s'amuser à compter le nombre de mots dans un numéro, je crois que le mot d'ordre était économie d'encre ). J'ai également terminé le premier arc de Aaron qui d'entrée de jeu fait la différence (dieu que j'aime l'écriture de ce gars).

[Jorus C'Baoth]

ah non mais chez Aaron y a des nonnes avec des flingues, Way peut pas lutter!

[persepolis]

Merci pour cette critique de Quasar.
J'en ai lu certains numéros mais pas les premiers.
Est-ce que tu as ou vas lire la suite ?

[Fletcher Arrowsmith]

Oui je vais lire la suite mais j'ai une collection incomplète.... Il y a également un X-Factor #76 , inédit en VF, qui devrait venir en section rétro.

[persepolis]

Bravo ,tu vas prendre ma suite sur les inédits de X-Factor.

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par doop
	HINE est impeccable et DISTRICT X était vraiment excellent ! Son truc avec les INHUMAINS aussi. Il fait quoi maintenant ?

Ces derniers temps, il bosse principalement chez Avatar.
Il a fait plusieurs arcs de Crossed et aussi Night of the living dead : Aftermath.

[doop]

ah


(tu l'attendais celle là, hein zen )

[Fletcher Arrowsmith]

ARCHER & ARMSTRONG TP6 : AMERICAN WASTELAND (VALIANT)



Fred VAN LENTE / Père PÉREZ et Clayton HENRY
Archer &Armstrong #20 à #23, extrait du #25

Le pitch :
La quête des parents biologiques d’Archer va l’amener avec son complice Armstrong a passer les portes de la perception et déjouer un complot mystique de l’église de la Rétrologie.

Ce que j’en pense :
Hell Yeah et Rock and Roll attitude pour ce sixième volume des aventures d’Archer et Armstrong. Fred VAN LENTE is on fire et nous sert un arc, WASTELAND, dément, déjanté qui ne cesse de monter en puissance au fur et à mesure. Le scénariste reprend pas mal d’éléments et de pistes qu’il a utilisé jusqu’alors. Cela part tout simplement avec Archer qui a une bonne piste pour retrouver ses parents biologiques et cela se termine sur scène avec un Douglas Morrison en roi lézard complètement timbré. Entre temps on aura fait la connaissance d’une nouvelle secte qui pretant ne pas ne être une et qui surtout en rappelle une tristement célèbre : l'Eglise de Retrology.

Les deux premiers épisodes (#20 et #21) sont très psychédélique, dans la ligné des perception shamanique prôné par l’autoproclamé roi lezard leader des portes de la perceptions. Attention c’est rétro ici pas science donc allons y pour le rétro et les clins d’œils : Elvis Presley, Kurt Cobain, Marilyn Monroe, Bruce Lee et son fils Brandon, Jimi Hendrix, des Lee Harvey Oswald (des car il y a autant qu’il y a de théorie sur l’assassinat du 22 Novembre), Freddie Mercury, John Lennon…… et je dois en oublier. Fred Van Lente se permet de faire au passage une réflexion sur la célébrité et ce qui en reste après la mort car tant que ces morts célèbres ont des fans qui se souviennent d’eux ils restent coincés dans cet endroit après la mort.
Dans les deux suivants Fred Van Lente recentre son récit mais continue d’avoir une narration déconstruite mais diablement maitrisés. Il fait revenir Mary-Maria et le Boon (qui aura donc été le fil directeur tout au long de la série) mais surtout utilise à nouveau ce qu’il a mis en place avec Ivar et les timearc dans le troisième arc. S’en suit une multitude de passages se déroulant à différentes époques avec autant d’incarnations (ou pas ) d’Archer, Armstrong et Mary-Maria. Et en peut de page tout se regroupe pour nous donner un final explosif, précurseur de la future série Ivar, Timewalker du même Fred Van Lente. Le scénariste en profite pour continuer à travailler ce qu’il a entrepris depuis plusieurs numéros déjà, à savoir travailler le personnage d’Archer, le rendant de moins en mois lisse. Il y a d’ailleurs un sup plot temporelle sur ses parents impliquant Mary-Maria et Armstrong qui est savoureux. La réussite de cette mission viendra également de lui montrant que Archer est désormais un presque adulte (il ui manque un truc que l’on verra dans le #25).

Parlons en de ce #25. Valiant a eu raison de le mettre dans ce TP qui clot cette série car il donne des réponses à ce que Archer va faire en tant que leader des sectes, si il va retrouver ses parents biologiques et surtout va t il enfin passer à l’âge adultes en commandant sa première biere. Une partie de l’action se situe dans le même bar que le #1 et est surtout dessiné par Clayton HENRY qui vient donc boucler la boucle lui aussi.

C’est Pére PEREZ qui dessine l’arc Wasteland et je dois avouer que j’aime beaucoup son travail. Déjà il croque correctement toutes les célébrités présentes dans ce numéro. Ensuite son travail est très propre, avec des planches très nette et expressif tout comms les visages de ses personnages. Avec lui tout semble simple.

Les plus :
- Attention le #24 n’est pas présent dans ce TP, et le #25, à prendre comme un bonus, ne présente que l’histoire principal (qui clôt néanmoins cette première épopée) et pas les back up ou autre historiettes forts sympathiques.
- Les couvertures originales (et les variants) swipe de célèbres albums rock.
- des planches encrées de Pére Perez

Bilan :
C’est la fin d’une époque pour Archer et Armstrong et Fred Van Lente est allé au bout de ses idées dans ce premier run. Il a mis en place un univers intéressant et surtout a complètement relancer ce pan de l’univers Valiant en cohérence avec les autres séries. Toute la mythologies autour du Boom et des Frères Anni-Padda sont en place et donne des bases plus que solide pour la suite. Niveau humour le scénariste n’est jamais tombé dans le gras ou la potache et les aventures des deux compères sont truffés de références mais sont surtout très dynamiques. Enfin il a su faire la part des choses entre les deux protagonistes car même si au départ la personnalité d’Armstrong écrasait complètement le pale Archer, ce dernier s’est révélé de plus en plus intéressant au fur et à mesure que la série avançait devenant même la tête d’affiche des derniers arcs. La suite c’est dans l’excellent IVAR, TIMEWALKER que je ne peux que vous conseiller, surtout si vous aimez les paradoxes temporels (et c’est maitrisé pas comme chez d’autres scénaristes hypés).

Ma note : 4,5/5 (un final en fanfare)

CHECKMATE TP3 : CHECKOUT (DC)



Greg RUCKA, Judd WINICK / Joe BENNET, Matthew CLARK, Eddy BARROW, Ron RANDALL
Checkmate #13 à #15, Outsiders #47 à #49

Le pitch :
La rencontre entre Checkmate et les Outsiders pour une mission secrète qui va les amener sur l’île de Oolong où ils vont découvrir bien des horreurs.

Ce que j’en pense :
Le crossover entre le Checkmate de Greg Rucka et les Outsiders de Judd Winnick accouche dune bonne histoire. Le scénario est entrainant et bien construit, les dialogues sont percutants, les situations bien qu’attendues sont intéressantes (la rencontre Sacha Bordeaux et Dick Grayson) et la partie graphique est au rendez vous (Joe Bennet, Matthew Clark, Eddy Barrow et Ron Randall).

Loin d’être si manichéen ou bateau (c’est au choix) comme on peut s’y attendre dans une rencontre entre deux équipes de super héros le récit réserve des surprises tout du long. On est loin de on se bat, on se réconcilie on s’allie pour frapper le méchant pas beau et son scénario de domination du monde pas très fin. Non ici les alliances sont subtiles car elle implique une agence qui marche en permanence sur des œufs quand à la diplomatie à employer tout autour du globe et une équipe qui agit d’an l’ombre, à la limite de l’illégalité et en marge des autres qui sont plus propres. Il y a également des surprises comme l’utilisation de Egg fu ou bien celle de Batman (dont l’intervention n’est pas immédiate et surtout il ne vole pas la vedette aux autres héros).

On peut éventuellement reprocher à ce récit d’être un peu long (6 numéros) mais cette impression de longueur est surtout du à l’aspect stratégie et politique qui prend souvent le dessus sur l’action et les affrontements. C’est le plus de cette histoire. La montée en puissance de Mister Terrific face à Amanda Waller et le côté géopolitique valent clairement le détour. On peut aussi regretter que Rucka ne nous en donne pas plus sur la rencontre entre Sasha Bordeaux et Batman vu leur passé en commun (voir Bruce Fugitive et Batman Murderer). Surtout que Rucka ne la ménage pas encore une fois. Qui aime bien châtie bien. Par contre on a le droit à de bons dialogues entre Sasha et le flis spirituel de Batman, Nightwing. La fin de l’histoire voit d’ailleurs Batman jeté un regard avisé et lucide sur ses deux protégés.
Les deux scénaristes n'oublient de faire évoluer leur série respective ce qui est appréciable pour ceux qui les suivent, ne se sentant pas ainsi floué faisant ainsi une bonne parenthèse dans les intrigues principales. On remarque également au travers des deux séries les objectifs et la narration qui diffèrent. Avec les Outsiders Winick écrit des épisodes plus rentre dedans, plus orientés action avec un travail permanent sur les relations entre les personnages à travers l’équipe qui est sensé représenté pour eux une famille (et puis on a le croit à la relation homosexuelle entre Grace et Thunder). Rucka, lui, continue sur sa lancé et c’est plutôt l’évolution des personnages dans le panier de crabes géants qu’est l’organisation de Checkmate qui l’intéresse. Le tout dans des épisodes qui font la part belle aux dialogues, à la géopolitique et aux manigances.

Bilan :
Checkmate continue de ne pas me décevoir et reste une valeur sure. Comme quoi on peut écrire de bons scénarios sur un cross over des familles qui ne paye pas de mine.

Ma note : 3.5/5

WINTERWORLD : LA NINA (IDW)



Chuck DIXON / Butch GUICE
Winterworld #1 à #4

Le pitch :
Dans une terre post apocalyptique, Scully et Wynn essayent de survivre à une nouvelle ère glaciaire.

Ce que j’en pense :
Ce premier tome comprend le premier arc de Winterworld qui se passe dans le même monde que la première série en noir et blanc datant de la fin des années 80 par Jorge Zaffino pour les dessins et déjà Chuck Dixon au scénario. Je ne l’ai pas encore lu je ne peux donc pas vous dire si c’est réellement une suite ou pas. En tout, à priori, il semble que l’on a pas besoin de connaitre la série de 1988 pour lire et comprendre ce TP.

Quoi en penser : et bien c’est un peu bordélique au niveau du scénario. C’est beau mais un peu creux. Ces 4 numéros sont en fait un mad max sur papier, la glace remplaçant le sable. On retrouve la quête de la terre promise, l’importance des véhicules (customisés) et du carburant, un monde à la limite de la dystopie, des coins de paradis (en apparence), des bandes de sauvages pas beau et pas propre des mythes (ici la nina) …. Il y a beaucoup d’action ce qui en fait un récit entrainant mais qui laisse peu de place aux personnages au final. Un peu comme dans Mad Max on a pas le temps d’avoir une réelle empathie pour Scully et Wynn et chaque décisions semblent un peu parachutés, mettant le lecteur devant le fait accompli. Du coup on a trop souvent l’impression d’avoir des raccourcis scénaristiques, accentué par le déséquilibre entre les deux premiers épisodes qui font la part belle à l’action façon road movie et les deux suivants puis posées (voire trop) qui se passe dans le village el Nino. Les cartes sont trop vite rebattues et brouillés surtout que Chuck Dixon rajoute une nouvelle héroïne à l’équation (personnage que ne renierait pas Chalize Theron). On termine le récit en ayant lu une bonne histoire mais sans en avoir retenu grand-chose au final. Pire il manque le petit truc qui fait que l’on a forcément envie de lire la suite (surtout que la parution est chaotique).
Pas contre graphiquement c’est la grosse claque. Butch GUICE semble fait pour dessiner Winterworld

Bilan :
Un bon moment de passé sur un TP qui est à un prix abordable. Fan de road movie et d’ambiance apocalyptique ce récit est fait pour vous et il n’est pas mal fait en plus. Je regrette seulement des erreurs dans son exécution au niveau de l’écriture qui l’empêche d’en faire un incontournable.

Ma note : 3/5

[doop]

winterworld est une de mes prochaines lectures.

[gillesC]

C'est pas mal du tout.

...mais bien loin d'un A&A (ou un Q&W)...

[Ben Wawe]

Rucka était excellent sur Checkmate, et cette version des Outsiders me plaisait autant sur le concept que dans sa réalisation. Deux très bons titres, qui manquent actuellement.