Critiques VO 2025

[Ben Wawe]

X-Men #10
Badass. Jed MacKay rédige l'épilogue du mini crossover avec Uncanny X-Men, avec ici O*N*E* et plusieurs opérateurs qui assiègent The Factory en Alaska. Magneto, même avec sa maladie, veut se battre et les repousser, bien qu'il ne maîtrise plus son pouvoir ; et Xorn est prêt à laisser faire, malgré les suppliques des Mutants en détresse ici. Les X-Men reviennent cependant, et Cyclope interdit à Magneto de se sacrifier, et confirme avoir un plan. Il exige que l'interlocuteur Lundqvist, qui veut exiger sa reddition... mais Scott refuse, et pose les c$uilles sur la table en évoquant l'American Service-Members' Protection Act, et la fait sienne en citant également Shakespeare, comme Hank McCoy le faisait jeune et en lien avec les blessures que le Fauve a subies à Graymalkin. Il menace clairement O*N*E* mais également les Etats-Unis et la Terre, notamment quand Lunqdvist le menace avec une arme. Si Scott meurt, les X-Men s'acharneront sur Washington... et s'il meurt réellement, Jean sera en deuil et le Phénix voudrait se venger. Surtout, Scott a passé un "contrat" avec de nouveaux Hellions menés par King Bedlam, avec Jesse Bedlam, Locus, Fantomex et Boom-Boom, qui sautent de centres de l'O*N*E* en centres, pour tout détruire : archives, usines, etc. Plus Lunqdvist attend, reste et menace The Factory, plus les destructions continuent. L'agent cède alors, indique que "ça ne va pas s'arrêter là". Le siège est levé, Scott confirme à Quentin Quire qu'il peut couper le contrat (même si King Bedlam attend "la tête" qu'on lui a promise). Et quand Quentin demande ce qu'ils feront si le Phénix venait si Scott était tué... Cyclope lui dit qu'il faudrait l'arrêter et avoir un nouvel hôte, et c'est la raison de la présence de Kid Omega dans l'équipe...
Badass, oui. Jed MacKay écrit très bien Cyclope, je trouve, et l'a déjà prouvé lors du premier round avec Lundqvist ; on a ici la suite, et ça déménage. On retrouve ici le Cyclope ultra badass que j'ai surtout connu durant et après Astonishing X-Men, sans cependant le versant froid et psychotique pris à partir de Brubaker, puis Fraction et Gillen. J'aime beaucoup, c'est bien mené, bien écrit, bien prenant, l'intervention des Hellions intrigue, les passages sur Magneto et Kid Omega sont bons, le renvoi à Hank est touchant, et Netho Diaz livre des planches fort agréables. Il est dans le style de Ryan Stegman, mais de manière plus fluide, plus souple, et j'aime bien.

Un épisode de bons dialogues sur un Cyclope badass... oh oui, c'est du bon X-Men, et je prends !

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Avis partagé ! On sait évidemment que DC reviendra à un moment oû à un autre au statu qu'on concernant la relation Superman Luthor mais pourquoi avoir validé ce changement chez Luthor pour in fine en faire si peu ? Il y avait tellement à explorer chez Luthor autour de la redomption, su remord , de l innée et de l acquis... Bref grosse déception dû à un tout ca pour ca

Oui, surtout que les news sur le futur crossover entre Justice League et Batman / Superman: World's Finest indiquent

le retour d'une Legion of Doom avec Lex Luthor en costume violet & vert à sa tête...

[mrcitrouille]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Oui, surtout que les news sur le futur crossover entre Justice League et Batman / Superman: World's Finest indiquent le retour d'une Legion of Doom avec Lex Luthor en costume violet & vert à sa tête...

Je pense que c est un Lex et une Legion du passé

[scarletneedle]

Yep, ce sont les origines de la Legion Of Doom.

[Ben Wawe]

Ah, je préférerais ça. Merci.

[watchblue]

Jed mackay, je le trouve en plein progrès... Je commence à apprécier ces vengeurs et ces X-Men .. il est plus centré sur les persos et ça marche pour moi

[Ben Wawe]

Oui, il affine son écriture et touche de plus en plus juste !

[Ben Wawe]

DC Power: Rise of the Power Company #1
Alors que la mini-série Black Lightning est en cours, et qu'un nouveau volume de Power Company est annoncé dans le prolongement de celle-ci et du présent one-shot, on a donc ce numéro spécial qui prépare cette suite et met à jour les personnages concernés. Une bonne chose, et un bon projet dans l'après Absolute Power.

On commence avec Company Man, par Brandon Thomas et Charles Stewart III. Une reprise de la présence de Josiah Power dans Black Lightning, où il fait la tournée des talk-shows pour défendre les droits des surhumains face à un rejet qui monte dans la population. On a un léger changement sur son attitude, avec évocation de son neveu qui lui a ouvert les yeux sur l'héroïsme mais celui-ci est décédé durant Absolute Power (je l'ignorais). On apprend également qu'il ne maîtrise plus ses super-pouvoirs continuellement, il doit les relâcher régulièrement et Steelworks l'aide en le téléportant dans l'Espace pour relâcher la pression. Et il en profite pour se dire qu'il est pertinent de relancer la Power Company... ce qu'on voit en fin de numéro, avec son assistant Socrates et Deadeye (neveu d'Amanda Waller) qui le coachent pour convaincre Black Lightning de rejoindre une nouvelle Power Company, pour défendre la communauté.
Un segment solide et correct, qui fait bien son job : présenter vaguement Josiah Power, en tout cas créer la curiosité, justifier son changement d'attitude, l'amener vers la reconstruction de la Power Company, et lier ça au contexte global. C'est fluide, pertinent, bien fichu mais sans briller, avec de jolis dessins.
Pas foufou mais bien pro' et bien cadré avec l'ambition.

On continue avec Ring of Power, par Zipporah Smith et Kelsey Ramsay. Malik, le Bolt de la maxi-série Black Adam de Christopher Priest et héritier de celui-ci, n'accède plus à ses super-pouvoirs depuis Absolute Power, et ne sait pas quoi en penser. A son job d'interne à l'hôpital, il voit Vixen qui vient lui demander de l'aide face à des attaques racistes du groupe Humanity First. Il n'arrive pas à l'aider, une attaque à l'hôpital se passe mal, et il voit alors la Déesse du Destin qui lui ouvre les yeux. Malik accède finalement à ses pouvoirs, bat l'ennemi et paraît plus ouvert et serein face à ses peurs de devenir comme Black Adam.
Correct. Je n'ai pas fini la maxi-série de Black Adam, par désintérêt, et je n'ai pas d'affect avec Malik. Le segment lui est pleinement consacré, c'est sympathique mais basique pour l'intégrer pleinement au DCU. Les dessins sont nerveux et corrects, aussi.
Basique, dispensable mais efficace dans son principe.

On enchaîne avec Unfinished Business de John Jennins et Caanan White & Atagun Ilhan. Cyborg accueille Jo Mullein sur la Watchtower et elle découvre doucement "le monde" de la Justice League. Elle culpabilise de ne pas avoir revu sa famille depuis qu'elle a eu son anneau de GL, mais ils doivent aller sur une station spatiale de S.T.A.R. Labs qui a un souci. Despero contrôle le personnel, ça se bagarre, il plonge Jo face à ses doutes mais sa Volonté l'aide à se reprendre, et Despero est vaincu par Cyborg et elle. Et si Victor la félicite pour sa première mission JL, Jo aimerait bien du merch à ramener à sa famille !
Sympathique, plus pour le début de lien Jo / Victor. Le scénario est basique mais efficace, avec évidemment le Pouvoir de la Volonté pour la libérer de l'influence de Despero, qu'il est également sympathique de revoir ici. Ca reste fluide bien que limité, avec des dessins influencés par Brett Rooth plutôt jolis.
Une belle idée de liens, une intégration correcte, et un graphisme qui me plaît.

On finit avec Dynamic Duo par Vita Ayala et Ray-Anthony Height. Duke "Signal" Thomas va à New York et tente d'aider le Batman local, Jace Fox, mais ce dernier apprécie peu l'aide imprévue et ils n'arrivent pas à collaborer. Jace engueule Duke, mais se reprend quand ce dernier indique se sentir seul dans la BatFam', avec l'impression que lui plus que les autres n'a pas le droit à l'erreur. Ils se rapprochent et forment un lien.
C'est efficace. Je ne suis vraiment pas fan de Jace Fox, mais je me dis qu'un lien avec Duke, autre personnage qui s'est crashé dans sa carrière, peut donner quelque chose, surtout s'il y a traitement de leurs statuts de super-héros afro-américains (enfin, si c'est bien fait). Le graphisme est un peu rapide et se veut dynamique, mais j'apprécie peu.
Efficace dans l'idée, avec une mise en oeuvre classique mais ça peut fonctionner.

En définitive, un one-shot réussi, avec des segments solides et de bons principes pour la nouvelle Power Company. Je suis sincèrement curieux de la suite.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	. Jace engueule Duke, mais se reprend quand ce dernier indique se sentir seul dans la BatFam', avec l'impression que lui plus que les autres n'a pas le droit à l'erreur. Ils se rapprochent et forment un lien.

Sérieux qui s’est pas foirer dans la bat family ? Ce serait injuste que cela soit vrai.

[Ben Wawe]

Ça peut être un sentiment régulier de n'avoir pas le droit à l'erreur, pour le petit nouveau et notamment s'il est d'une minorité.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Ça peut être un sentiment régulier de n'avoir pas le droit à l'erreur, pour le petit nouveau et notamment s'il est d'une minorité.

Bien je comprends pas. Il a qu’à regarder Jason. Ça devrait le rassurer. Le gars est un mercenaire assassin et batou s’en tape.
Le seul soucis et que duke agit de jour. Et donc la je peux comprendre mais même. J’en reste à c’est injuste.

[watchblue]

Je me demande si c est pas un message éditorial... Le perso n a jamais marché un peu comme le batman de New-York ... Donc en effet ils n ont pas trop le droit à l erreur vis a vis du public

[scarletneedle]

Bah, le le Batman de New-York n'a jamais vraiment pris, le titre était en mort cérébrale une fois le #1 d'Oliver Coipel passé, DC a juste mis 10 numéros à le débrancher.

Duke est une création de Scott Snyder qui revient dans le game.

[Ben Wawe]

The Avengers #23
Réjouissant et récréatif. Jed MacKay enchaîne sa saga qui met en avant Black Cat, son personnage fétiche, avec ici un épisode tournée vers elle, alors que les Avengers poursuivent Kang et elle, suite au vol du Missing Moment dans le casino du Grand Maître. On apprend par flashbacks que Kang l'a convaincue car il la considère comme "la" voleuse pour réussir le casse et s'opposer aux Avengers, avec en parallèle un plan qui comprend l'engagement des Technet pour ralentir les super-héros. Ca fonctionne un peu, Black Cat & Kang sont confrontés par les Avengers après qu'ils aient vaincu les Technet, mais... la boîte du Missing Moment est vide ! Et pour cause : Felicia a également demandé à Kang de mener le casse avec son père, issu d'une période vingt ans plus tôt, pour le plaisir de faire un coup avec eux deux en pleines capacités. Et donc Black Cat Senior a volé le Missing Moment et est déjà loin... ce qui permet à Kang de faire venir une armée pour couvrir leur fuite !
C'est réjouissant, oui. Jed MacKay s'amuse avec Felicia, ça se sent et ça m'amuse donc aussi. Il écrit bien le personnage, la gère bien avec Kang, et la participation des Technet est un divertissement bien trouvé et bien amené. L'ensemble est fluide, bondissant et sympathique, avec cette belle idée sur le père et de bons rebondissements. Farid Karami illustre tout ça fort joliment et efficacement, avec une Felicia bien en formes et superbe, mais aussi un bon dynamisme.

Un bon divertissement, clairement.

[Ben Wawe]

Batgirl #4
Classique mais efficace. Tate Brombal réalise un épisode dédié d'une part à une réunion des forces, avec Cassandra qui vit mal l'association de sa mère avec Nyssa al Ghul (que Cassandra a tué jadis, mais "ça va mieux" et Nyssa dirige désormais la Ligue des Ombres), Angel Breaker et Bloodmaster, un inconnu. On apprend que les Unburied se sont mis à utiliser la fameuse fleur qui les ressuscite après une tentative de massacre par Ra's al Ghul (merci, merci), et ils veulent aussi détruire la Ligue. L'un des leurs fait exploser le train, ça se bagarre. Lady Shiva fait un aveu tendre sur son lien avec Cassandra, mais se fait enlever... et Batgirl file à sa poursuite, pour la sauver.
C'est basique mais bien fait. Tate Brombal ne propose rien de surprenant mais fait bien les choses, avec des amis-ennemis qui correspondent bien au profil de Batgirl et une bonne relation mère/fille. L'ensemble est fluide, bien mené et Takeshi Miyazawa illustre ça efficacement aussi, avec beaucoup de dynamisme et des images correctes.

Ca fonctionne en soi et c'est bien.