#61
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The Immortal Thor #19
Etonnant numéro que celui-ci, sans Thor, centré sur Asgard et ses habitants, avec une suite de l'intrigue et surtout un dessinateur différent par page. Sans que cela soit un épisode spécial, sans que la pagination soit augmentée. Al Ewing montre ainsi Magni, récemment ressuscité et tiré de son futur abandonné, qui cherche sa place dans Asgard, puis conseillé par Sif. Amora le suit à distance, on comprend qu'elle a choisi de l'amener pour que le All-Power soit désormais en partie en lui et, s'il meurt, il ira en Thor, qui sera encore plus fort, et elle veut le manipuler. Mais l'Enchanteresse doute, hésite, et est confrontée par un Skurge acharné à retrouver "sa" Mort et à l'arracher de Thor. Magni croise un Beta-Ray Bill dépressif, qui partage avec Sif et maintient leur distance. Sif tente de voir son frère dans l'au-delà, et Heimdall est menacé, demande à Hermod d'avertir Asgard que "Nrgl" s'éveille et que la Cité de Mort est vivante, mais Hermod est bloqué. Ullr, le God of Doom, accepte de forger une nouvelle Bloodaxe pour Skurge, en contrepartie de son âme, alors qu'il collabore aussi avec les Olympiens emprisonnés. Magni passe voir les Trois Guerriers alors que, au Valhalla, Odin déprime dans son coin, en étant seul et jamais visité par Thor, alors qu'Iric entend son nom à la porte mais Odin lui dit de ne pas y aller. Amora est à la porte, en Jane Foster, car elle regrette de ne pas l'avoir fait revenir, et échoue. Elle va voir Alvi, qui la rejette et confirme son envie à elle de "tout tenter" pour tout arranger. Magni croise un Balder oisif, alors que son arrière-arrière-grand-père Tiwaz échange avec Utgard-Loki, qui confirme que rien n'est fini et que tout va reprendre. Le même Tiwaz va croiser Loki en exil, alors que Magni se trouve une nouvelle voie en s'associant avec Blackjack O'Hare. Et la fameuse roue d'Utgard-Thor arrive devant Asgard... C'est dense, intéressant et bien fait. Al Ewing gère bien ce qui est finalement un gros casting secondaire, pose bien les choses et multiplie les pistes, les subplots. Je suis surpris qu'il installe autant Magni, mais c'est cool, et le travail sur Amora est bien fait. La liste des dessinateurs invités est trop longue mais ils assurent tous et livrent un beau numéro. Un épisode étonnant mais fort agréable, et très bon pour lancer et relancer les choses. |
#62
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Green Lantern: Fractured Spectrum #1
Jeremy Adams propose un bon one-shot, qui fait un point rapide sur les événements récents, recadre la franchise et ouvre intelligemment sur une nouvelle série connexe à la sienne. Cool ! On voit ainsi ici Hal qui se réjouit de la chute de Thaaros et de la corruption des United Planets. Il rejoint les GL sur Oa, alors que la plupart y installent la Batterie cachée sur Terre et désormais protégée par l'Amazo Jadestone qui est de leur côté. Jessica Cruz mène la cérémonie de relance, de reprise globale, alors que Keli et Ellie (la soeur ressuscitée de John par ses pouvoirs) ont permis la mise en oeuvre technique. Hélas, on a l'attaque de l'ex-fiancé de Carol Ferris, devenu un Sorrow Lantern, qui a tué un bibliothécaire à The Library of Forever pour trouver un éclat de verre. Il attaque, soumet Guy Gardner et vole le Livre d'Oa. Guy révèle que, suite aux réécritures du Livre par les Gardiens (qui ont disparu, leurs nouvelles incarnations sont jeunes et ignorantes), en est devenu obsédé, a enquêté à The Library, et a découvert que cet éclat de verre est une solidification de la Source, dit l'Oeil de Krona, et permet de lire les versions du Livre d'Oa, qui a une version pour chaque Emotion. Le Sorrow Lantern veut utiliser ça pour créer une nouvelle Batterie Centrale, et les GL se lancent pour le stopper, tout en voulant aider les gens dans l'Univers qui découvrent des pouvoirs liés aux Emotions. C'est bien, oui. Jeremy Adams reste sur la bonne ligne de son run, prend un one-shot bienvenu pour remettre le Corps sur pied, et donne un rôle à presque tous les membres Terriens. Le retour du Sorrow Lantern est bien mené, offrir ce côté détective historique à Guy est une bonne idée, et l'ensemble est prenant et entraînant. V. Ken Marion propose des planches correctes, sans grande folie mais qui font bien le job. Un bon one-shot, de remise en place et de lancée vers un développement dont j'ai hâte. |
#63
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The New Gods #2
Intense et intéressant. Ram V enchaîne doucement mais sûrement, en plaçant ses pions et en faisant monter les enjeux. Highfather accumule les cauchemars, autant sur l'enfant disposant de pouvoirs de New God dont il a demandé l'assassinat à Orion, que sur des survivants, des charognards cosmiques qui veulent profiter de la mort de Darkseid. Alors qu'Orion passe le temps pendant la semaine laissée à Mr Miracle, celui-ci trouve le courage d'accepter de protéger l'enfant de lui, et laisse une lettre émouvante à Big Barda pour le lui annoncer, et qu'elle protège leur fille, Olivia... mais Barda le chope avant son départ, râle et part avec lui, et Olivia, mais Scott est condamné à faire les couches. En Inde, les parents de l'enfant doté de pouvoirs veillent sur lui, on apprend qu'il est apparu il y a peu à eux, trois ans après la mort de leur fils ; pour eux, il est leur fils, et ils doivent veiller sur lui. Maxwell Lord les fait suivre de loin, prépare une nouvelle attaque, alors qu'il est conseillé par un Serifan blasé, et on comprend que Max a été éveillé de son coma par Metron. Celui-ci informe d'ailleurs Desaad, bien occupé par une guerre civile sur Apokolips, des événements sur Terre. Desaad veut gérer la planète, mais Metron annonce sa fin car les vaisseaux de charognards sont là et veulent la détruire... C'est intense, oui, et on sent la puissance épique qui pourrait s'en dégager si tout est bien mené. Ram V gère bien ses personnages, caractérise bien leur grandeur cosmique, leur intensité. Il gère bien Scott & Barda, le passage sur Lord est intéressant et intriguant, et je trouve que Metron est fort bien caractérisé, aussi. Je suis plus circonspect sur les charognards, mais Desaad est bien mené. Jesse Lonergan vient filer un coup de main pour décrire les charognards, efficacement et brutalement, alors qu'Evan Cagle alterne entre planches superbes et bluffantes, et visages souvent moyens. Intense et intéressant, je suis happé. |
#64
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Laura Kinney: Wolverine #2
Bon, ça n'a rien de révolutionnaire ou de vraiment intéressant, mais ça se laisse lire. Erica Schultz confronte Laura et Elektra, dans un combat de coq qui cesse quand elle voit la vente d'arme pour Humanity's First, et l'arme est un jeune Mutant explosif connu par Logan. X-23 enrage, ça se bagarre et le gamin part avec l'acheteur malgré l'intervention des héroïnes. Une manifestation contre la fin de la loi interdisant les super-héros à New York est prévue, elles vont voir le Maire Luke Cage, qui refuse d'intervenir la manifestation. Laura s'énerve (encore), Elektra tente de la cadrer. Elles se retrouvent en civiles durant la manifestation, Laura voit le gamin mais se trahit en s'énervant (toujours), ça tourne mal et le gosse explose dans la foule... Bon, ça se lit mais sans plus. Erica Schultz n'écrit rien de mauvais mais rien de bon non plus, c'est lisible mais la colère constante de Laura est lourde et redondante. Elektra semble trop supérieure à elle, et le fond de l'intrigue n'est pas passionnant. Giada Belviso propose des dessins corrects mais sans plus. Ni bon, ni mauvais, bof. Je ne pense pas rester longtemps. |
#65
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Exceptional X-Men #5
Une bonne analyse de caractères et un bon effort constant sur la rédemption de Kitty Pryde. Eve L. Ewing montre en flashback comment Kitty (pardon, Kate) a trouvé son costume de Shadowkat après le dernier Hellfire Gala pour massacrer Orchis. Elle va voir Yukio, puis retour au présent où la jeune Thao est indignée de la révélation sur Kitty. Elle refuse de s'identifier aux X-Men s'ils tuent, et elle part. Ses deux copains ne suivent pas et elle ne les convainc pas dans les jours d'après. Elle découvre que sa cousine est Mutante et harcelée au collège, Thao vient confronter les harceleuses mais elle le fait mal et devient invisible devant tout le monde. Thao veut bien faire mais le fait mal, elle retourne chez Kitty et l'accepte comme elle est, mais veut faire mieux ensemble. Thao évoque une appli qui propose de changer l'apparence des gens, en ricane avec Kitty, mais sa cousine commence à l'utiliser... C'est bien. Lent mais bien. Eve L. Ewing gère vraiment bien Kitty, qu'elle guide lentement sur la rédemption, sans trop en faire et sans la jouer facile. Emma intervient en soutien objectif, leurs échanges sont bons. Thao est d'abord relou mais le propos est bon et pertinent, et l'ensemble est prenant. La série est à un niveau personnel, intime et c'est une bonne voix dans le catalogue actuel. Surtout, Carmen Carnero assure énormément avec des dessins superbes et charmants. Un épisode juste et pertinent sur les caractérisations et les chemins à parcourir. |
#66
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Ma seule série Marvel et je m'ennuiiiiiiiiiiie, j'espère que Klein part bientôt, il gâche son talent sur cette série ultra décompressée ! Et franchement Earls en dessinateur bis sur cette série, c'est parfois une vraie purge ! |
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Kyle a eu un rôle dans le dernier story-arc et on le voit ici parler aux autres. |
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Storm #4
Très bon, car très beau et très juste. Murewa Ayodele continue son sans-faute, pour bien écrire Storm et surtout me la faire enfin aimer. Ici, Ororo est au sixième jour de la semaine où elle ne doit pas utiliser ses pouvoirs, sans quoi l'accord passé par Dr Voodoo pour sa survie l'amènera à être prise par le démon qui a accordé sa guérison. Elle est amenée par un oiseau mystique en Latvérie, pour répondre à l'invitation / convocation d'un Dr Doom évidemment plein de suffisance. Elle s'habille divinement pour lui, et celui-ci lui offre un repas basé sur son souvenir de ressenti du meilleur plat de son enfance (réalisé par son père, en l'absence de sa mère, alors qu'elle pensait ne pas aimer). Elle goûte aussi un dessert, qu'elle aime peu, tandis que Doom annonce être "ému" par la situation des Mutants post-Krakoa en étant un Tzigane jadis traqué également. Il propose / exige que les Mutants rejoignent la Latvérie et deviennent "son" peuple, ce qu'Ororo trouve insupportable au vu de son absence durant la chute de Krakoa face à Orchis. Doom révèle savoir qu'elle ne peut pas ou plus utiliser ses pouvoirs, au vu de sa façon de venir mais aussi parce que le dessert n'est prévu que pour les palais mutants (ah ?). Doom la provoque en menaçant un cuisinier, elle intervient avec des lames puis elle s'emporte. Elle utilise ses pouvoirs, le démon arrive et la tue (!), puis défie Dr Doom. Dans l'au-delà, Ororo revoit son père avec plaisir, mais celui-ci confirme que son temps n'est pas venu, elle est "une flamme dans le vent que le vent ne peut pas souffler". Ororo accepte, et C'est fort, oui. Murewa Ayodele avance peu sa saga, mais fait bien et même très bien les choses. Il manie bien un Doom arrogant et oppressant, je suis réservé sur le "dessert mutant" mais l'attitude de Victor me paraît cohérente et terrible. Il écrit très bien Ororo, et notamment sa relation avec son père. C'est touchant, prenant, intéressant pour l'aspect cosmique surprenant. C'est en outre magnifique, Lucas Werneck est en feu ici : ses planches sont superbes, dynamiques, avec des images magnifiques (notamment une page d'habillement d'Ororo qui capte l'oeil, oui) et une ambiance formidable. Je suis emballé, par la série et par l'approche d'un personnage que je me mets ici à beaucoup aimer. |
#70
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Bloodshot: Resurgence #1
Quasiment à la fin de l'événement Resurgence, que j'aime beaucoup, Alien Books propose ce one-shot tie-in qui arrive un peu tard, car je l'aurais publié personnellement avant le #4 de la mini-série principale, qui se passe chronologiquement après. Ca ne gêne pas trop, mais c'est dommage, d'autant que le récit est intéressant et prenant. Ce numéro se concentre ainsi sur l'affrontement entre Bloodshot et Rai, comme promis dans les numéros #2-3 de la saga principale. Bloodshot, c'est l'antihéros bourrin de Valiant, (mal) adapté au cinéma avec Vin Diesel. Il s'agit de Ray Garrison, un soldat transformé par Project: Rising Spirit avec l'injection de nano-machines qui le guérissent et font de lui un guerrier quasiment instoppable. Sa mémoire était généralement nettoyée après chaque mission, mais il a obtenu son autonomie, et a même désormais une femme et une fille hybride ; c'est pour elles, les protéger et leur assurer la vie éternelle avec lui, qu'il a rejoint le camp du Dr Silk, qui leur offre en outre une belle maison. En face, nous avons Rai, dixième d'une lignée de champions créés par l'hybridation entre une machine consciente et une femme, tous destinés à protéger une station orbitale au-dessus d'une Terre désolée... car oui, Rai vient de l'an 4001, le premier a été créé en 3001. Rai a suivi les ordres de Père, l'I.A. de la station, jusqu'à comprendre que sa création implique le sacrifice d'un enfant Humain aux nano-machines (descendantes de celles de Bloodshot), et il s'est retourné contre son créateur. Il est recruté par Ivar, The Timewalker, car son futur est impacté par les abus passés de Dr Silk. On a donc ici les deux qui s'affrontent sur le satellite B.O.B., avec aussi un rappel sur l'histoire de Bloodshot, ses identités d'Angelo Mortalli / Raymond Garrison / Ray Garrison, au fil des volumes Valiant et des révélations sur ses souvenirs, vrais et faux. Bloodshot et Rai s'affrontent, le premier récupère la lame du premier mais le second la récupère (car elle est faite via ses nano-machines), et Rai tranche Bloodshot puis le piste. L'affrontement est global, Bloodshot semble menacer des innocents mais finalement non. Rai accède à l'inconscient de Bloodshot car ses nano-machines de l'épée ont pénétré dans son corps et s'y installent. Rai essaye ainsi de stopper / contrôler / retourner Bloodshot, pour qu'il cesse d'être avec Dr Silk. Cependant, ça se retourne contre lui car Bloodshot l'a aussi infecté avec ses nano-machines en prenant l'épée, et Rai est surpris et vaincu car Bloodshot a plus de "force de caractère", car plus de liens avec l'Humanité, et plus de choses à défendre. Dans la réalité, Bloodshot jette Rai dans un réacteur du satellite, et semble avoir gagné. C'est efficace ; classique mais efficace. Fred Van Lente organise un bon affrontement, traite bien chaque personnage, et donc les fans de chacun ne se sentiront pas forcément floués. Bon, le combat entre l'ancêtre et l'héritier du futur est quand même un peu simple, mais ça reste fluide et bien organisé, avec ce jeu de "je te transforme, non c'est moi" un peu classique mais qui fonctionne. Graphiquement, Rodrigo Rocha & Leo Lujan se partagent les dessins : l'ensemble est solide, réussi, dynamique, mais je préfère le début plus rond et plus agréable. Un one-shot correct, qui n'apporte pas grand-chose mais traite bien les deux personnages. |
#71
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J ai jeté un œil aux What if Galactus... ce carnage.
Et sinon Wolverine on peut dire qu au niveau scénario et dessins on a rarement eu aussi mauvais |
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C'est clair, j'ai lâché très vite.
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#73
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Dès l'annonce du concept, je savais que ce serait pourri...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Detective Comics #1093
Quelques avancées, le retour du subplot bof-bof sur Joe Chill, mais surtout une bonne gestion de la BatFamily. Tom Taylor poursuit sa première saga sur le titre, avec d'abord un flashback où l'on comprend que Bruce a croisé jeune la mystérieuse Scarlett (avec qui il a couché dans le présent et bénéficié de son traitement rajeunissant, même s'il a des doutes dessus), qui semble bien être la fille de Joe Chill, que les parents Wayne ont fait exfiltrer avec sa mère. Au présent, il est acté que sept adolescents sortis de détention juvénile sont menacés, et la BatFamily les récupère et les ramène dans un endroit neutre (avec Batman qui stoppe un beau-père violent au passage). Batman leur donne des habits avec des bipeurs d'alerte, au cas où, mais aussi des micros, que Tim a identifiés alors que toute la BatFamily se sent concernée. Bruce tente ensuite de reprendre contact avec Scarlett, en vain, et il apprend que la mystérieuse tueuse de jeunes déliquants semble s'appeler Asema. Il la confronte quand elle tente de tuer un des jeunes, elle dit être impressionnée par lui mais déçue qu'il défende sa cible. Elle lui injecte un produit et s'enfuie, puis identifie dans une "Asema-Cave" celui qu'elle a piqué, et trouve qu'il est Bruce Wayne... qu'elle pourrait connaître. C'est correct. Tom Taylor livre une intrigue classique et basique, mais qui se lit bien, malgré l'apparente évidence de l'identité d'Asema (j'espère un twist). Je suis très réservé sur le subplot indiquant que Joe Chill aurait eu un motif personnel contre les Wayne, je trouve ça éculé et lourd, mais le scénariste gère très bien la BatFamily, ses interactions et dialogues. C'est donc agréable, avec en plus de très beaux dessins d'un Mikel Janin qui tient jusque-là. Rien de fou, mais du bon et du bien fait, malgré un bémol sur un subplot. |
#75
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Fantastic Four #28
Bon, je me suis jeté sur cet épisode car j'aime beaucoup les scénarios de Ryan North sur la série, et j'étais très excité de voir le scénariste utiliser "mon" Dane Whitman dans les tentatives des 4 Fantastiques pour lever le bouclier mystique créé par Dr Doom autour de la Latvérie. Après lecture, j'ai deux avis : un objectif et un lié à mon attrait pour Black Knight ; et si le premier est bon, le deuxième l'est hélas moins. Ici, Sue voit Reed en lutte pour comprendre comment ouvrir le bouclier, et ne pas réussir. Sue l'amène alors voir Dane Whitman, certes Black Knight lié à la Magie de Merlin, mais à la base diplômé de Physique, qui pourrait parler de science et utiliser son Epée d'Ebène pour briser le bouclier (car, jadis, l'arme a brisé le bouclier de Sue). Ils le voient dans son Château Garrett, mais Dane indique qu'il a fait fondre l'Epée d'Ebène avec d'autres artefacts de la même matière pour créer le Siège d'Ebène (ce qui est neuf, car la mini-série Black Knight: Curse of the Ebony Blade puis Death of the Doctor Strange: X-Men/Black Knight montraient Dane sur le Siège mais sa fille Jackie avec l'Epée d'Ebène, pas fondue). Le Siège permet de voir magiquement les menaces, mais Dane évoque la "Fated Sword", une arme mystique capable de percer le Temps et l'Espace mais égarée au XIIIe siècle. Dane donne des équations sans queue ni tête à Reed, quand celui-ci demande comment concilier Science et Magie, puis Dane transporte Sue & Reed en 1915 en Europe, à un endroit où la Fated Sword a failli être retrouvée. Sue & Reed possèdent les corps de deux officiers, Dane est un fantôme, et tous mènent une enquête archéologique jusqu'à trouver l'épée enterrée. Cependant, Dane veut l'enterrer à un endroit qui sera bombardé selon Sue, et on le voit les téléporter ailleurs quand les Richards s'y opposent. On comprend que Dane est en effet possédé / contrôlé par Dr Doom, via le Siège d'Ebène, et la Fated Sword a été créée par des entités magiques opposées à Victor, qui l'ont ensuite cachée ; "Fated Sword" est d'ailleurs une déformation de langage pour... Doomblade. Victor la détruit, enferme les Richards dans des bulles pour les tuer, mais Sue rappelle à Reed les équations, car c'était un indice de l'inconscient de Dane pour les aider. C'est une formule que Reed déchiffre, ça les libère et ils arrivent à New York... alors que Dr Doom déclare l'annexion du monde ! C'est bien, en soi. Ryan North continue sa bonne écriture des personnages, ici un bon duo conjugal avec le focus pertinent sur Sue, via sa voix-off et ses compétences archéologiques. L'ensemble est bien mené, le twist est bien amené également, et le sauvetage est bien réalisé. C'est prenant, fluide, avec des dessins corrects de Steven Cummings, qui ne brille pas mais livre de bonnes planches. Ca cadre bien le début de One World Under Doom, et c'est une bonne gestion de Reed face à la Magie. Par contre, en fan de Dane Whitman, je suis déçu. Je suis évidemment déçu de le voir dans un rôle aussi accessoire, en pur spectateur. Je ne suis pas choqué que Dr Doom le possède, Dane a déjà été corrompu par l'Epée d'Ebène, donc "ça passe" assez. Je suis déçu de cette disparition de l'Epée d'Ebène, qui ne tiendra pas, mais je reviens sur cette déception pour ce rôle si accessoire, si gênant, si "faible", même si j'apprécie grandement que le scénariste se rappelle que Dane est scientifique et qu'il soit finalement fondamental pour sauver les Richards. Dommage de n'avoir cependant que ça... Un bon épisode, mais je ne peux en être pleinement satisfait. |
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