#136
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Magik #2
Bon, l'impression positive du #1 s'évapore quelqu'un, pour que ce #2 me semble juste correct, sans plus. Ashley Allen montre Illyana au plus près du jeune Cal, qui ne veut pas partager les éléments magiques légués par sa grand-mère pour stopper l'entité Luminal. Magik prend sur elle, fait preuve de patience et de pédagogie et ils remontent une piste au Japon, où une ancienne amie de Cal tuée dans le #1 est désormais une chanteuse démone. Illyana l'affronte, flirte avec sa part démoniaque, mais se calme... et est amenée directement devant Luminal en Enfer ! Ça se lit mais sans plus. Ashley Allen n'écrit rien de mal mais me perd dans une approche basique des choses et personnages, qui sont corrects mais pas passionnants. German Peralta livre de jolies planches mais sans briller comme dans le #1. Le lancement très réussi ne tient pas ses promesses, dommage. |
#137
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Balck Lightning #4
Dans la lignée des épisodes précédents. Brandon Thomas avance doucement son intrigue, avec Thunder bloquée une semaine dans la Watchtower avec son père qui expulse sa colère sur la Trinité d'abord puis reste près d'elle alors que Anissa s'améliore et prend sur elle. Jefferson et Lightning enquêtent sur les Masters of Disaster, qui ont pris avec eux le gamin que les Pierce voulaient aider, enlevant aussi sa mère. Il les accompagne mais laisse des signes aux Pierce, alors que les Sons of Liberty, groupe anti surhumains, rôde et s'en prend aux Pierce dans un combat direct et pris comme une bagarre de rue. Bon, ce n'est pas un épisode brillant mais ça s'intègre bien au plan global. La division entre les différentes factions est bonne, les Pierce ont une bonne place, et les rebelles surhumains opposés aux extrémistes humains, c'est une partition classique mais efficace. Rien de neuf mais rien de mauvais, avec un Fico Ossio toujours efficace graphiquement avec de belles ambiances. Une bonne étape dans l'ensemble. |
#138
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Aquaman #2
Pas mal. Je ne suis pas ultra emballé, car je ne suis pas fan de ce genre de fantasy, mais Jeremy Adams livre un bon épisode et oriente efficacement sa série. Aquaman a ainsi passé le portail en forme Omega, sans trouver personne de son peuple. Il est attaqué par des lézards humanoïdes, qui l'amènent chez l'étrange Jenny Greenteeth qui indiquent que la puissance The Blue, liée au Green, est coupé dans l'univers et les gens meurent de soif. Arthur est vaincu, mené chez un prisonnier qui le pousse à les libérer avec les nouveaux pouvoirs aquatiques de Aquaman. Le prisonnier est révélé être Arion, Aquaman stoppe Jenny et Arion considère que Arthur est l'incarnation de la prophétie The Dark Tide... un New God incarné ! C'est solide et bien mené, même si je ne suis pas fan de ce genre de fantasy. C'est fluide, j'aime l'utilisation du Blue et je suis curieux d'en voir plus sur Arion. John Timms assure dans des dessins dynamiques et souples, qui collent bien à l'ambiance. Bien, même si ce genre n'est pas mon truc. |
#139
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Action Comics #1083
Pas mal ; pas foufou mais pas mal. John Ridley avance son intrigue, sans folie mais sans attendre. Clark survit à l'attaque qui le blesse par surprise grâce à Lois qui appelle Batman, qui l'aide à analyser la situation. Superman continue son enquête auprès de la police et identifie un lien entre la victime de Major Disaster et Atomuc Skull, car Booker la victime était un assistant psy pour les détenus. Il va visiter Atomic Skull qui est violent et dépressif, puis Clark reparle à Scorch pour souligner que quelque chose a changé Atomic Skull et Major Disaster alors qu'ils étaient en pleine rédemption et il pense à la victime. Scorch l'emmène dans une autre dimension où l'attend Bruno Mannheim, qui indique qu'il prélève des bouts ADN aux gens dans le besoin pour augmenter la durée de vie des fortunés, mais ces prélèvements plongent dans la dépression. Scorch est chargée de le tuer, c'est elle qui a attaqué Clark en préparant ses pouvoirs pour lui, mais Superman l'apaise et ils attaquent Mannheim, d'abord défendu par des sbires puis des êtres extraterrestres étranges... Pas mal mais poussif. John Ridley a le bon goût d'avancer sa saga, de révéler les éléments et de surfer intelligemment sur la détresse des gens en réinsertion. C'est pas mal objectivement, mais ça passe par des tunnels de dialogues lourds et des révélations qui tombent facilement. Inaki Miranda propose des planches dynamiques, un peu bouillonnes mais proches d'un Scott McDaniel. De bonnes choses mais des lourdeurs. |
#140
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Aucun comics ne pourra détrôner Marville 1 comme plus mauvais comics jamais publié par Marvel mais le dernier Wolverine se hisse à la seconde place avec son twist "ramenons une idée à la con que tout le monde préfèrerais oublier"
Dernière modification par mrcitrouille ; 13/02/2025 à 18h29. |
#141
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Oh, laquelle ?
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#142
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The Amazing Spider-Man #67
Un épisode qui continue la chute morale de Peter Parker, dans une saga qui surprend et m'intéresse plus que je ne le pensais. Justina Ireland revient pour montrer Peter et Felicia après une nuit ensemble, sans en parler, alors que les X-Men affrontent le Descendant de Cyttorak. Ça bagarre sec, Dr Strange tente de raisonner encore Peter en précisant la terrible menace de damnation totale contre laquelle il a fait le pacte avec Cyttorak, pour l'empêcher. Peter continue de ne trouver du sens à rien, alors que Cyra vient le visiter en étant surprise et troublée... mais son frère devenu aigri semble changer et muter, pour devenir plus fort et mauvais en attaquant la Terre. Objectivement, c'est lent et long, et je ne suis pas vraiment intéressé par ces combats sans fin contre des Descendants quasi tous génériques. Cependant, je suis happé par le traitement d'un Peter moralement brisé, et j'apprécie le propos mais aussi la tenue sur la longueur. Ça m'épate et m'intéresse. Graphiquement, Andrea Broccardo livre des planches correctes, efficaces. Une saga qui me surprend et me happe pour le nihilisme assumé de Peter. |
#143
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Absolute Batman #5
Intense. Scott Snyder montre les conséquences de l'accord entre Batman et le Party Animals : ils le laissent passer où il veut, rejoint ainsi Roman Sionis sur une aire d'hélicoptère, pour conclure définitivement l'accord. Alfred suit ça de loin et le félicite mentalement d'avoir la maturité de prendre l'argent pour augmenter ses forces dans sa guerre, en transigeant avec l'ennemi. En parallèle, Jim Gordon sent qu'il perd l'élection et en discute avec Martha Wayne, le vieil homme regrette aussi que le mémorial au zoo ne soit pas allumé cette année ; et un flashback nous dit que Bruce enfant a demandé que le zoo ne soit pas détruit après l'incident mais soit bien un mémorial. Face à Roman, Bruce révèle avoir déjà eu et utilisé l'argent pour former avec un Batsignal sur le mémorial, et il fait brûler l'argent pour que tout Gotham le voit rejeter la corruption en espérant inspirer. Il attaque le Party Animals mais Roman fait abattre ses propres hommes puis bloque Batman, et le tabasse salement avant de le jeter au sol. Une flic le laisse fuir, alors que Roman annonce à la TV l'ouverture d'une grosse session de violence... avec Alfred qui vient voir Bruce pour refuser de l'aider et partir aigri. C'est intense, oui. Scott Snyder ne surprend pas sur le fond mais donne un rythme, une puissance, un souffle à son histoire et ça m'emporte pleinement. C'est très fort, très prenant, étouffant et oppressant, avec encore de bonnes adaptations comme ici pour le Batsignal. C'est puissant, et Nick Dragotta livre de très belles et bonnes planches, très réussies et nerveuses. Je suis très pris et épaté, toujours. |
#144
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Batman and Robin #18
Bien mené. Phillip Kennedy Johnson poursuit sa bonne petite saga et surtout sa bonne gestion des personnages, avec ici Bruce infecté par une toxine qui s'acharne à stopper une guerre entre le Pingouin et Tiger Shark lancée par ce Memento mystérieux. Oracle le fait aider par un Red Hood caustique qui essaye de lui ouvrir les yeux sur Damian, alors que celui-ci enquête dans l'ancien laboratoire de Scarecrow avec la lieutenant Lautrec qui accumule les éléments sur l'identité de Batman. Elle révèle que leur ancien mentor vu en flashback a été révélé être Memento, mais Bruce dit à Jason qu'il n'a pas pu prouver avoir vu le vieux détective avec Memento la veille de la révélation. Alors que Damian récupère et analyse un singe sur lequel des tests ont été faits, il entend un bout sec d'une tirade sur lui de Bruce, qui finit tendrement mais Damian n'enregistre que ses doutes sur son mentor à l'hôpital et ses failles. Plus tard, Damian le confronte sur Memento et lui dit que quand la vérité sera trouvée, il cessera d'être Robin... C'est prenant et bien fait. Phillip Kennedy Johnson gère efficacement sa saga de fond, même si je pressens que Memeto est définitivement une malédiction qui tombe sur chaque personne qui l'identifie, et je pense que Lautrec est liée. Mais j'aime suivre ça, avec aussi un bon travail sur Bruce et Damian, que le scénariste écrit bien dans leurs difficultés. C'est bien fait et bien émotionnel, avec un bon Jason et des planches réussies de Javi Fernandez, Miguel Mendonca et un micro passage de Carmine Di Giandomenico. Prenant, je suis emballé. |
#145
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#146
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Le GOAT est de retour !
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Green Lantern Corps #1
Très bon lancement. Jeremy Adams et Morgan Hampton livrent un bon redémarrage, avec le GLC reformé qui se réinstalle après les troubles des United Planets. On voit John mener un groupe contre Kanjar Ro, puis revenir en évitant les questions sur sa soeur Ellie, décédée mais qu'il ramenée en construction d'énergie et qui aide Keli à gérer Oa. Simon va conseiller à Jessica de souffler dans son rôle de grande cheffe, mais elle a un meeting à mener et envoie John sur Tamaran pour stopper une énorme construction de Peur... et elle le fait aider par Sinestro, qui abandonne la Rage et redevient un GL. John aide Blackfire à sauver des gens, alors que Sinestro confronte la responsable, une jeune paumée qui se sent indigne de X'Hal qu'elle personnifie ainsi. Sinestro l'apaise et il oriente John pour qu'il la recrute dans le GLC. Blackfire trouve Stewart à son goût, mais il part... et sur Oa, il a une nouvelle mission sur Thanagar avec Hawkwoman ! C'est très bien, oui. Les deux scénaristes gèrent bien un lancement classique et efficace, avec un focus bienvenu sur John et un Sinestro très bon dans son rôle piquant et salé. La gestion de la géopolitique spatiale est bonne, je suis content de voir plusieurs GL (on parle aussi du Sorrow Lantern avec l'envoi de missions pour l'empêcher de se créer une Batterie Centrale), et l'ensemble est prenant et dynamique. Fernando Pasarin livre de beaux et bons dessins, très agréables. Une relance emballante. |
#148
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One World Under Doom #1
Un bon début. Ryan North a la lourde charge de lancer un gros contexte, développé sur plusieurs titres et mois, via le début de cette maxi-série en 9 épisodes... et le scénariste de Fantastic Four s'en sort fort bien. Nous sommes au moment où Doom sort enfin de son silence et du bouclier qu'il a créé autour de Latvérie, après donc six mois depuis qu'il a pris le titre de Sorcier Suprême à Dr Strange dans Blood Hunt. Doom est aux Nations Unies et annonce que tous les gouvernants se sont soumis à lui, les pays deviennent tous des parties de la Latvérie, avec instauration de la Pax Victoris et l'interdiction de toute guerre ; et attaques directes envers divers militaires qui se rebellent et sont violemment tués. En outre, Doom met en œuvre des mesures pour augmenter partout le niveau de vie et d'éducation, mettant en avant que seule l'avarice a empêché cette tâche difficile mais pas impossible. Les Avengers et 4 Fantastiques font le bilan au Baxter Building et s'interrogent sur la soumission à Doom. Ils sont interrompus quand Zemo reprend la fréquence de Doom et indique que Hydra ne se soumet pas et attaque. On le voit foncer vers le bouclier, les super-héros vont y rejoindre Black Widow qui surveillaient Hydra en Europe. Mais peu après, Doom réapparaît en message avec Zemo qui dit avoir compris sa grandeur, et ordonne à Hydra de construire des écoles et déminer des pays. Les super-héros se divisent pour aller au bouclier latvérien et sur une île volante Hydra, la bagarre est dure mais Cap révèle que Zemo est un Doombot. Un accès aux archives montre que Doom a tué Helmut (!), et Iron Man le montre au monde en disant qu'ils seront là pour stopper Victor. Mais Doom reprend la main quand des agents Hydra enragés attaquent des innocents, et Victor les défend avec le T-Rex Doom vu dans la série Fantastic Four. Il rappelle que ce sont les super-héros qui ont tenu à savoir la vérité et donc empêchent Hydra d'agir pour le bien, il admet avoir manipulé mais seulement les monstres de Hydra... et une femme menacée croit finalement en lui ! C'est bien et bien fait. Déjà, c'est bien car Ryan North pose des bases attendues mais réussies, avec des subplots sur la soumission mondiale mais aussi une "victoire du public" un peu facile mais qui fonctionne car c'est bien amené. Les premières pages évoquant ses mesures sont fortes car il est objectivement difficile d'y trouver quoi contester dedans, et la manipulation de Hydra est bien faite, avec aussi de bons dialogues (Zemo qui se moque d'un Empereur venu d'un peuple qui n'a jamais su avoir de pays à lui, ça pique). Surtout, la manipulation par l'image fonctionne très bien, avec des bagarres de messages au monde qui sont bien dans l'air du temps et tapent dur. Avec en outre des dessins agréables d'un R.B. Silva définitivement doué pour la grandeur et la grandiloquence, même si c'est parfois brouillon. Un bel et bon lancement. |
#149
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Cable: Love and Chrome #2
Basique mais sympathique. David Pepose mène doucement sa saga où Cable a fui le présent et la mort de Hope, pour courir les conflits futuristes. Il se pose auprès de la commandante Avery Ryder, qui lutte contre le Prime Conclave mais surtout a elle aussi un virus techno-organique. Ils se lient, s'entraident, flirtent et se mettent ensemble. Une mission tourne mal, Avery refuse de prendre soin d'elle, et finalement Cable donne beaucoup mais semble périr sous les attaques et son virus. C'est correct, bien que limité. David Pepose livre un scénario basique mais sympathique, qui joue bien le bourrin et la romance guerrière. Ça se parcourt sans difficulté, avec les dessins nerveux et corrects de Mike Henderson, mais ça ne reste pas en mémoire. Correct mais divertissant. |
#150
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The Immortal Thor #20
Prenant et réussi, encore. Al Ewing revient pleinement à sa saga de base, avec ici Thor qui visite Freyja pour lui annoncer l'existence de Magni mais aussi ses doutes et troubles. Elle l'aide comme elle peut, il affirme qu'il ne reculera pas devant la menace, et Sif l'appelle car Utgard Thor est devant Asgard, crucifié sur sa roue. Thor n'arrive pas à calmer la tempête, parle à Thoranos qui indique qu'il est revenu à Utgard avec un peu de la compassion de Thor et ça lui a valu le rejet de ses pairs, qui l'ont envoyé avec un message. Le chemin vers Utgard Hall est rouvert et ils l'attendent. Thor achève Utgard Thor puis part seul après avoir pris sa hache et sa ceinture enchantées, il avance vers Utgard Hall... mais voit une grille derrière laquelle se trouve Thanos, et devant Skurge avec une nouvelle hache enchantée ! C'est prenant, oui. Al Ewing accélère sa saga Utgard et livre de beaux et bons moments entre Thor et deux femmes importantes de sa vie, avec une voix-off qui évoque clairement des adieux. Le propos est sombre, crépusculaire, la discussion avec Freyja précise une forme de lassitude face aux troubles malgré ses actes. C'est fin, intense, et je me fais aux dessins limités de Jan Bazaldua même si ça mériterait mieux. Une belle oeuvre, même si elle est exigeante et avec un graphisme inadapté. |
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