#151
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Moon Knight: Fist of Khonshu #5
Brutal. Jed MacKay poursuit la déconstruction de ses apports, avec les membres de la Midnight Mission crispés par la destruction de ladite Mission et leur désormais illégalité. Ils ont du mal à soigner des gens qui les rejettent, à gérer les menaces habituelles, et ça provoque des crispations dans le groupe, surtout en l'absence de Moon Knight. Celui-ci se lance dans le combat direct avec Fairchild, tape vite et fort pour s'en débarrasser et prendre son territoire... mais Fairchild encaisse et Khonshu fait remarquer que Fairchild n'a aucune cicatrice malgré son passé de boxeur. Fairchild tabasse alors Marc et révèle qu'il vient d'une ferme, où on lui a toujours dit que les tours lumineuses et les châteaux n'étaient pas pour lui et il est là pour changer ça. Mais il précise surtout que cette ferme où il est né était... sur Asgard ! C'est brutal, oui. Jed MacKay gère bien la chute de la Midnight Mission et l'égoïsme de MK, qui pense pouvoir tout régler seul et avec ses poings. C'est efficace et bien mené, avec une jolie révélation sur Fairchild qui donne du coffre à ce vilain jusque-là basique. Devmalya Pramanik livre des planches avec une belle ambiance et un style auquel je dois encore parfois m'habituer. Je suis toujours très fan du run. |
#152
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Sam Wilson: Captain America #2
Basique mais lisible. Evan Narcisse & Greg Pak livrent un épisode correct mais sans briller et sans grand intérêt. On y voit Sam affronter le deuxième Red Hulk, clairement contrôlé par le mystérieux chef de Eaglestar et ses villes volantes pour que les rejetés et opprimés y trouvent des jobs de fermiers. Sam gère mais est vaincu, se réveille en cellule avec Joaquin dont la mutation a été modulée par des prélèvements se Eaglestar. Le chef veut les forcer à donner leurs conseils pour que ses troupes apprennent d'eux après avoir volé leurs forces, mais Josiah X arrive de manière fracassante en se faisant connaître comme Shadow Soldier. Il libère Sam et Joaquin, ça se pique un peu alors qu'ils voient que Eaglestar transforme des animaux en forces de frappe. Ils sont cependant vaincus et, comme la cousine de Sam, sont désormais mentalisés pour devenir des fermiers parfaits... Ça se lit, mais ce n'est pas emballant ni intéressant. Les deux scénaristes livrent un épisode basique, qui fait le job mais sans passion. Ça se lit donc, les liens avec le film sont clairs mais rien de fou ne se passe. Eder Messias illustre efficacement mais aussi sans briller. Pas mauvais mais dispensable. |
#153
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X-Men #11
Après le premier crossover From The Ashes et une bonne remise en avant du caractère épique de Cyclope, Jed MacKay enchaîne en jouant la carte des copains des X-Men. Alors que Hank aide une nouvelle Mutante à découvrir ses pouvoirs, Cyclope tente de gérer son équipe où beaucoup jouent souvent aux gamins, alors qu'un vaisseau spatial s'est écrasé au Canada et "quelque chose" file vers eux, en Alaska. L'équipe se déplace, intercepte l'être avant O*N*E*, et découvre qu'il s'agit de... Corsaire ! Quelques mots rudes sont échangés entre lui et Magik, car il a abandonné les New Mutants dans l'espace durant Krakoa, mais ils sont rapidement attaqués par des mercenaires Skrulls et Badoons. Les X-Men interviennent, les confrontent, mais l'on comprend qu'ils viennent en vérité enlever... Cyclope ! La donne change, mais surtout, Alpha Flight arrive pour finir cette crise débutée chez eux... C'est dynamique et efficace. Ca reste de l'action menée tambour battant, sans gros temps mort, et c'est divertissant bien que peu ambitieux. Jed MacKay gère bien son groupe de sales gosses coachés par un Scott épique, et la présence de Corsaire puis d'Alpha Flight est sympathique et nourrit bien l'univers partagé. Peut-être que tout ça mènera à un crossover avec Phoenix, ça aura du sens et je suis curieux de la suite. Netho Diaz assure aux dessins, dans une approche très 90s et nerveuse, parfois un peu facile mais dynamique. De l'action bien menée et divertissante. |
#154
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C est ca. Je pense qu il va falloir que marvel bosse un peu sur cap car là on va vers une interruption pour redonner envie comme Thor ou ff a une époque.. Pourtant des séries étaient intéressantes mais n attirait déjà pas les foules J attendais le retour de josiah depuis des annes mais là on nous donne plus rage Dernière modification par Fred le mallrat ; 19/02/2025 à 11h21. |
#155
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Avec un dessinateur experimenté ce serait un chef d oeuvre |
#156
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Aliens vs. Avengers #3
Brutal. Jonathan Hickman enchaîne, en jouant avec le Multivers sans que j'y vois trop un intérêt, mais surtout en allant au bout de sa démarche nihiliste d'opposer les Xénomorphes aux héros Marvel vieillissants. Les survivants de la Terre sont partis en abandonnant Steve Rogers, le coeur lourd, mais leur vaisseau est endommagé. Ils doivent se poser sur Mars, la planète mutante étonnamment silencieuse - et pour cause. Mr Sinister et ses clones utilisent les Mutants comme expériences pour les Xénomorphes, et il a même modifié son corps pour que l'oeuf de Xénomorphe "dure" plus longtemps, afin de demeurer lui-même tout en étant accepté par les Xénomorphes. Carol, Miles et un Tony en armure sortent enquêter, mais sont confrontés par Sinister alors que ses clones attaquent les survivants et tirent avec des canons... qui projettent des facehuggers. Carol est blessée, mais sauvée par les X-Men survivants : Emma, Armor, Manifold et Logan. Elle veut retourner aider, en hommage à Cap', et Logan l'accompagne. Ils trouvent un Tony mort, mais... des vaisseaux arrivent, et Carol semble soulagée de voir que le Wakanda revient ! Alors que, en prologue, on a vu un Univers où les Ingénieurs ont repoussé David et sa Matière Noire, pour s'emparer ensuite de son vaisseau et agir dans le Multivers... C'est brutal, oui. Jonathan Hickman gère bien sa saga aride et intense, où les personnages meurent bien vite et bien fort face aux Xénomorphes, avec aussi la cruauté de certains humains ou affiliés. Mr Sinister est clairement pertinent ici, et ce que le scénariste en fait est autant légitime qu'intéressant, et même terrifiant. L'ensemble est fluide, prenant, et bien dessiné par un Esad Ribic fort dans le symbolisme et la puissance sèche des moments. Brutal, et j'aime ça. Une vraie bonne mini-série. |
#158
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The Amazing Spider-Man #68
Ah, décevant. Tout n'est pas mauvais ici, mais Justina Ireland gère mal un virage de la saga, et ça me gâche l'attrait réel et surprenant que j'y trouvais. En effet, si j'appréciais grandement le nihilisme et le désespoir continus d'un Peter blasé et vaincu par la certitude que la Vie n'a pas de sens, je suis déçu de voir que "juste" la mort de Tante May et d'autres suffisent à lui faire prendre conscience que oui, tout peut changer, car leurs morts ne sont pas celles qu'il avait vues en vision, donc il peut quand même avoir un rôle. Certes, l'idée est basique mais efficace, mais la manière est brutale et mal abordée. On enchaîne avec un Peter qui se remet en marche, sacrifie les Roseaux magiques pour que Phil "La Mort" Coulson ramène les décédés, puis Spidey s'allie avec Cyra qui le conseille face à son frère Callix, qui tabasse les X-Men puis repart pour vaincre Cyttorak. Cyra se rend compte qu'il a tué toute la fratrie pour prendre leur puissance, et un monstre arrive dans la dimension de Cyttorak ; mais Peter est tué par Callix, paf. C'est moyen, oui. En soi, la saga l'a toujours été mais j'appréciais la surprise d'un Peter qui abandonnait tout espoir sur plusieurs numéros. Si je me doutais que ça ne durerait pas, le revirement est sur le fond correct, mais mal exécuté et ça gâche l'ensemble. Le reste étant du pif-paf-pouf basique, l'intérêt retombe, avec également un Andrea Broccardo au style correct mais limité aux dessins. Gros bof et déception personnelle d'un changement mal géré. Dommage. |
#159
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Doom Academy #1
Très bon. Mackenzie Cadenhead, dont je ne sais rien, s'empare très bien et très efficacement des personnages de la Strange Academy, pour les transférer en Latvérie avec beaucoup de justesse dans l'écriture du quotidien. On voit ainsi "nos" élèves qui s'acclimatent à une Académie magique déjà existante, avec les Zoe, Doyle, Shaylee et autres qui découvrent de nouveaux élèves (Scoop, le fils d'un ancien perso' menant la propagande de Doom mais qui est lui attaché à la vérité dans le journal scolaire ; une élue des élèves acharnée à la cohésion globale ; une colocataire difficile pour Zoe), mais aussi des mystères avec une zone hantée de l'Académie et des portraits de Doom qui semblent les suivre des yeux. Zelma et Dr Voodoo sont encore là et aident, mais Zoe est prise par un enchantement et semble disparaître dans un livre ! C'est très bien, oui, et j'en suis très agréablement surpris. Il est un peu dommage que le transfert soit aussi facile, sans blocage, mais Mackenzie Cadenhead évoque quelques crispations de parents, et aurait pu aborder le tie-in de Strange Academy à Blood Hunt où Doom récupérait déjà les élèves pour son sortilège. Le scénario est en tout cas très fluide et prenant, intelligent sur les personnages, avec un Pasqual Ferry très en forme et qui croque fort bien tout le monde. Une belle et bonne surprise, dont j'ai hâte de voir la suite ! |
#160
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The Incredible Hulk #22
Toujours rapide à lire, toujours lent, mais toujours intéressant et surtout quand Nic Klein sublime l'ensemble. Phillip Kennedy Johnson enchaîne ici, avec Charlie qui s'habitue à la Peau de Lycana qui lui donne des pouvoirs et la maudit... mais la pousse aussi à tuer et dévorer des gens, même sans s'en rendre compte. Elle voit ainsi des corps déchirés autour de la maison où elle dort avec Hulk, alors que Bruce Banner tente en vain de communiquer avec Hulk puis elle, qui peut l'entendre car elle est une Monstre. Il l'oriente vers Dr Strange, Hulk refuse de la suivre, et elle "change" de peau avec une de ses victimes pour socialiser, alors qu'une petite créature "récupère" la peau de Charlie pour confronter Hulk... Bon, c'est assez dégoûtant et crispant, mais prenant. Phillip Kennedy Johnson continue sa plongée dans l'horreur, avec ici le sous-genre du body-horror qui est convoqué et qui va sûrement marquer graphiquement. L'ensemble reste lent, on est en terrain connu mais je demeure client, surtout avec le dessin troublant et intense de Nic Klein, toujours très bon. Mêmes qualités, mêmes défauts, mais je continue avec intérêt. |
#161
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Cap et Iron Man on voit que les ventes... bon Iron man xa se comprend plus à la lecture.. cap y a quand même globalement du bon depuis 20 ans.. mele jms ça resterait du bon Iron man depuis 20 ans |
#162
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Thunderbolts: Doomstrike #1
Très bon début. Collin Kelly & Jackson Lanzing poursuivent bon gré, mal gré leur run sur Bucky, devenu The Revolution dans leur (très bon) run sur Captain America, puis meneur de Thunderbolts proactifs dans une (correcte) mini-série récente. Ici, on voit Bucky sollicité par Doom, qui le "remercie" de lui avoir livré sur un plateau Red Skull pour le tuer dans cette fameuse mini-série. Victor veut lui proposer de mener sa police secrète, Fulgur Victoris, mais Bucky refuse et se fait téléporter par la L.M.D. de la Contessa à leur Q.G. de la Montagne Thunderbolts. Hélas, Doom la détruit, anéantissant l'essentiel du corps de la Contessa et laissant une semaine à Bucky pour changer d'avis. Six jours après, Bucky voit Black Widow, annonce que les Thunderbolts se sont dispersés et qu'eux deux forme le groupe central, avec des alliés. Bucky file dans l'Espace avec Songbird pour récupérer les têtes nucléaires mondiales volées par Doom, avec piratage de la tête de la L.M.D. encore active - mais c'est un piège, et Victor envoie un missile vers la Louisiane. Bucky s'accroche pour stopper le projectile, Natasha et Songbird ne peuvent rien faire et 20.000 personnes sont tuées sur Terre. Doom annonce la "culpabilité" de Bucky, lance officiellement Fulgur Victoris comme "ses" Thunderbolts, avec Citizen V à sa main qui attaque les restes de l'organisation de The Revolution avec Fixer en conseiller. Et ce Citizen V, meneur des Thunderbolts de Doom, c'est... la véritable Contessa ! C'est très bien, oui. Mieux même que la mini-série Thunderbolts, qui m'a finalement moins convaincu. J'apprécie ici l'émotion de Bucky, le parti-pris du résistant solo et acharné (la mention de la Résistance française comme "les meilleurs" pour gêner la mécanique du fascisme, ça fait plaisir), et le désespoir du missile tiré depuis l'Espace. L'intégration de Songbird, Fixer et d'un Citizen V est cool, et l'ensemble est prenant mais aussi bien dessiné par un Tommaso Bianchi qui livre des planches travaillées, avec de belles ambiances. Très bon début, qui livre une belle atmosphère oppressante. |
#163
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Ouais, Iron Man, c'est vraiment compliqué. Je crois que, depuis Extremis et un peu le run des Knauf, je trouve que le seul run qui tient un peu, c'est celui de Slott malgré la faiblesse d'Iron Man 2020, et Bendis commençait très bien.
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#164
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Ultimate Black Panther #13
On avance ; lentement, mais on avance, et sur des terrains surprenants. Bryan Hill confronte T'Challa à la Sorcière Suprême Inan, alors que Ra et Khonshu sont dans ses prisons. Inan indique que le Vibranium contient des essences passées, et les rêves de T'Challa sont un moyen de communication. Alors qu'Erik convainc Ororo de rester au Wakanda pour utiliser le pays pour protéger toute l'Afrique, Inan fait apparaître l'incarnation de la conscience du Vibranium - un gros malabar bleu foncé, qui parle une autre langue et est fâché. Il se bagarre avec T'Challa, Ororo vient aider, et Inan l'envoie dans l'Espace... puis annonce que le pays est hanté par le Vibranium, et le Wakanda a besoin d'un exorcisme ! C'est intéressant, mais ô combien lent. Bryan Hill continue son rythme d'escargot, avec l'impression que chaque épisode n'a que deux idées, et un subplot. Bon, on avance quand même un peu, et j'avoue être franchement intéressé par cette approche mystique du Vibranium et de T'Challa. Inan est aussi un perso' agréable à suivre, alors que Stefano Caselli tire un peu la langue sur les dessins, même si le rendu demeure correct et solide. Lent, long, mais un fond intéressant. |
#165
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Ultimate Wolverine #2
Bon, c'est un peu lent, mais l'ambiance est bonne. Chris Condon caractérise clairement l'oppression et la brutalité du régime russe dans ce nouvel univers Ultimate, avec d'abord un flashback montrant le Maker tuer le Professeur du projet Weapon-X trente ans avant, pour éviter qu'il se lance dans les essais sur les Mutants. Au présent, le triumvirat Colossus / Magik / Omega Red doute du Winter Soldier et de se contrôle, car il se crispe et réagit en dormant. Ils lancent un défi au Dr Prostovich : ils vont lancer dix hommes d'élite sur le Winter Soldier, et on verra qui gagne ; et c'est bien sûr Wolverine, qui l'emporte pour le plaisir du trio et de la scientifique cruelle mais attachée à lui. C'est sympathique mais ça prend son temps. Chris Condon coche de bonnes cases en évacuant le Professeur, en montrant mieux le fonctionnement du despotisme russe, mais il accumule beaucoup de pages de massacre quand même. Bon, ça permet à Alessandro Capuccio de livrer de belles et bonnes planches, dynamiques et travaillées, et son trait nerveux fait beaucoup à la lecture. C'est beau, c'est pertinent, mais c'est un peu lent. |
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