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  #226  
Vieux 02/10/2015, 18h45
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Pour en avoir parlé la semaine dernière (punaise déjà...), pas fan de No Mercy (l'impression d'écrire sur Mortal Kombat ) et je vois mal la série durer.
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Vieux 02/10/2015, 18h59
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Merci de ces retours. Empire sera mien.
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  #228  
Vieux 02/10/2015, 21h27
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J'avais lu le 1 de No mercy et j'avais bien aimé. Il faudrait que je continue
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  #229  
Vieux 03/10/2015, 22h45
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Pour en avoir parlé la semaine dernière (punaise déjà...), pas fan de No Mercy (l'impression d'écrire sur Mortal Kombat ) et je vois mal la série durer.
Oui c'est certain, on est sur une maxi.
Perso j'ai hâte d'être en décembre pour la suite, et désormais je vais surveiller avec intérêt Alex de Campi.
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  #230  
Vieux 25/11/2015, 18h58
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FOUR EYES VOLUME 1 : FORGED IN FLAMES (IMAGE)
Joe KELLY / Max FIUMARA
Four Eyes #1 à #4




Quelques lignes sur :
Ce TP est la ré-impression de la mini série de Joe Kelly et Max Fiumara dont la publication chaotique commença en 2008. Après des années d’attentes et des planches forts alléchantes sur le site de Fiumara la suite tant attendue devrait voir le jour en début d’année prochaine. Il était donc temps de se pencher sur cette série.
L’action de Four Eyes se situe dans les années 30 dans un New York alternatif où les dragons existent et font l’objet de traque pour des combats dans des arènes. On va suivre les aventures du jeune Enrico qui va tenter de prendre la suite de son père, chasseur de dragons, à la mort tragique de ce dernier.
Ecrit comme cela l’histoire ne fait non seulement pas tip top rêver mais en plus on se dit que c’est du rabâché. Sauf que Four Eyes a deux atouts maitres : Joe Kelly et Max Fiumara.

De Joe Kelly il vaut retenir les idées et le contexte dans lesquels baignent Four Eyes. Au lieu d’écrire un sempiternel énième récit d’heroic fantasy, le scénariste nous plonge dans l’époque de la grande dépression, avec son monde mafieux underground et ses personnages italo-américain. On se croirait chez Scorsese, Coppola ou encore Sergio Leone (Le gigantesque Once Upon a time in America). Que cela soit les descriptions au bord de la mer des temps de repos de la famille de Enrico, le thème de la famille au sens large, les difficultés à trouver du travail et à manger ou encore le dur apprentissage de la vie quand il faut grandir trop vite, Kelly touche à chaque fois dans le mille. Cette ambiance et ce background sont une réussite. L’apport des dragons devient alors secondaire, tant l’histoire d’Enrico prend le dessus. Du coup les éléments de fantasy s’insère comme une lettre à la poste, sans que cela nous choque, les dragons devenant finalement familier de cet univers. Je ne vous cache pas que Enrico, personnage définit par la faute originel qui entrainera la mort de son père, si admiré, va développer certains dons envers les dragons et surtout un en particulier. Les hommes de l’ombre risquent de s’en mordre les doigts. Kelly n’oublie pas de faire vivre tout ce beau monde dans l’univers qu’il a créé. Mention très bien à la mère de Enrico, à son père (peu présent dont l’ombre et le souvenir ne cesse de hanter Enrico et sa mère) et Fawkes qui va prendre Enrico sous son aile. Les gangsters et mafieux ont les tronches qui vont avec leur fonction.

Et puis arrive Max Fiumara. Toutes ses planches sont à tomber. On peut pester devant les retards accumulés mais le résultat est là : c’est splendide et chaque planche, chaque case est extrêmement travaillé. Par un jeu de couleur minimaliste (souvent 2 ou 3 c’est presque du noir et blanc mais cela penche également vers un sépia dans des tons ocre ou gris) le dessinateur arrive à reconstituer la palette d’émotion du récit de Joe Kelly. Que cela soit le bonheur perdu à la plage, la poussière et la crasse des bas fonds, l’humidité des cavernes ou la tristesse des baraquements sordides et minimalistes. Ses dragons sont représentés avec majesté. Et puis il y a une multitude de détails qui enrichissent l’ensemble sans que cela soit brouillon.

Alors on fait quoi avec :
On achète vite, car ce TP n’est qu’à 9.99$ (avec des bonus sympas). Puis on précommande la suite. Enfin on se regarde quelque chef d’œuvre du cinéma pour se prendre une seconde claque après la lecture de cette série plus original qu’elle n’y parait.


DAREDEVIL : DEVIL AT BAY (MARVEL)
Mark WAID / Chris SAMNEE et Peter KRAUSE
Daredevil (vol 4) #1 à #5 et Daredevil #0.1




Quelques lignes sur :
Acheté en VO, car les errements de traduction de la VF ne m’ont pas donné envie j’ai été agréablement surpris par ces premiers épisodes du second volume du DD de Mark Waid. Il faut dire que j’ai quitté le précédent un peu fâché. C’est un fait incontesté que les épisodes de Waid feront date mais dont je trouvais quand même certaines facilité d’écriture surtout quand il se rapprochait des œuvres de Miller, Nocentie ou Bendis. En fait je trouve Waid très bon quand il aventure son héros là où on ne l’attend pas (l’arc avec la légion des monstres est surement un de ces meilleurs par exemple). En clair pas fan de la façon dont l’identité de Matt a encore une fois été mise à mal. J’attendais donc le scénariste au tournant surtout qu’il décide de l’envoyer dans le lieu de ces anciens exploits et d’une romance avec Black Widow : San Francisco.
Et bien j’ai été conquis car comme expliqué au dessus Waid fait du Waid et non pas du Miller ou consort. Il nous sort 5 épisodes très frais, avec une nouvelle galerie de vilains, de nouveaux protagonistes (le maire et sa fille) dans des épisodes qui vont vite, limite one-shot tout en continuant à travailler dans la continuité du premier volume (le sort de Foggy, Kirsten McDuffie, son identité et sa vis professionnel ou encore Ant-Man). Il remet également au gout du jour the Owl (qui pas de chance aura toujours un héros pour le contrecarrer), The Shroud (le Suaire), prouvant à chaque fois qu’il fait partie de ses rares fins connaisseurs d’un univers, n’hésitant pas à sortir des tiroirs poussiéreux des personnages oubliés pour surtout bien les écrire. Enfin il utilise à merveille les possibilités offertes par la ville de San Francisco.
Le Matt Murdock de Waid devient intéressant car entre un personnage qui a su évoluer (ses décisions controversées, mais aussi sa relation avec Kirsten ou encore son amitié avec Foggy) on découvre un justicier limité arrogant et suffisant envers ses adversaires mais également un homme de loi qui va devoir faire ses preuves dans un nouvel environnement pas forcément acquis à sa cause. En ce sens le Daredevil de Waid renoue complètement avec le personnage casse-cou (une ville avec des espace qu’il ne maitrise pas) et endiablé de ses débuts. Chaque épisode est l’occasion d’admirer la qualité d’écriture de Mark Waid avec mention spéciale au #5 qui règle le sort de Foggy de façon admirable.

Pas de commentaire particulier sur Chris Samnee qui assure l’ensemble de la partie graphique de la on-going, encore une fois parfait et qui s’éclate à dessiner tête à corne dans un nouvel environnement qu’il maitrise (on se croit réellement à Frisco et pas dans une énième ville américaine). Il était fait pour dessiner DD.

Ce TP est complété par Daredevil #0.1 dessiné par Peter Krause avec lequel Mark Waid a l’habitude de travailler sur la série Irredeemable. Une histoire de plus par Waid sur le personnage voilà le commentaire que j’ai envie de faire. Autant Daredevil #1.5 était intéressant à plusieurs égard autant là on est en face d’une histoire banale, voire quelconque. Cela se laisse lire tout en souffrant trop de la comparaison avec le reste du recueil

Alors on fait quoi avec :
Daredevil est reparti de plus belle. On achète donc la suite les yeux fermés, on se paye un voyage à San Francisco et pour les plus courageux on s’enferme dans le noir à regarder la série Netflix qui n’a rien à voir avec le personnage décrit par Waid.


MEMETIC (BOOM)
James TYNION IV / Eryk DONOVAN
Memetic #1 à #3




Quelques lignes sur :
3 numéros uniquement pour une bonne histoire. James Tynion IV, coaché par Snyder chez DC a déjà montré qu’il savait écrire des scénarios solides. Il s’est ensuite attaqué avec succès à The Woods, une série toujours en cours de publication chez Boom sur laquelle il montrait déjà un certains gout pour les ambiances apocalyptique. Et bien dans Memetic il récidive mais cette fois avec la ferme attention d’aller au bout.
Memetic possède plusieurs atouts si on est tenté par une nouvelle expérience. Déjà c’est une mini série en 3 numéros uniquement. Mais chaque numéro fait plus d’une trentaine de page. Le dessinateur n’est pas une star et laisse la place au scénario. Attention ce que propose Eryk DONOVAN est bon mais peut surprendre (et surtout il tire un peu la langue dans le #3). Enfin il faut s’attendre à lire quelque chose qui se consomme dans l’instant. En effet James Tynion a une idée à exposer mais n’est clairement pas là pour en faire des tonnes. Amateur de on-going passez votre chemin. Admirateur de la décompression sortez d’ici. Adorateur de satan … vous pouvez éventuellement rester il y aura peut une sucette au bout du chemin. En clair on peut être frustré par ce que l’on va lire mais du coup cela renforce le propos du récit et chaque page est à lire à fond la caisse. Une histoire choc, qui claque et dont la fin vous laisse sans voix. Une autre facon de raconter une histoire par un scénariste qui ose la différence dans un médium qui a tendance à s’endormir et à nous proposer des produits aseptisés.
Mais Memetic cela parle de quoi au fait : de oui oui au pays des paresseux. Le monde entier (votre serviteur-roi le premier) est subjugué par les réseaux sociaux, par les images, les médias ….. Et un jour apparaît une image d’un paresseux qui quand vous l’observez vous rend instantanément heureux. C’est un meme et un leurre. La bombe est lancée, le virus de la joie se propage (et oui c’est sympa l’ère de l’information et du partage instantané), et les conséquences pour l’humanité en seront catastrophique.
C’est sur ce pitch que James Tynion construit son histoire qu’il ne manque pas de développer en allant à chaque fois à l’essentiel et en tapant (oui j’aime cela, encore) là où cela fait mal (plus à droite s’il te plait, oui parfait). Le scénariste utilise une galerie de personnages bien campé, qui pourraient presque être des caricature sauf que cette narration coup de poing en fait finalement des hommes comme les autres qui essayent de survivre dans une situation inexplicable (ils n’avaient qu’à lire le comics). Tynion n’hésite pas à les sacrifier pour faire avancer l’histoire. Néanmoins en quelques apparitions on a l’impression d’avoir déjà fait un bon bout de chemin avec eux. Enfin à travers ces portraits forts et intéressants, Tynion IV peut brasser divers thèmes allant de l’homosexualité à l’amour, en passant au sacrifice patriotique sans oublier l’éternelle bêtise humaine.

Alors on fait quoi avec :
Déjà on s’achète le TP, pas si cher (14,99$). Ensuite on se régale avec la dizaine de page de Bonus. Puis on se renseigne sur l’œuvre de Tynion IV et on jette un coup d’œil intéressé à The Woods et surtout Cognetic en cours de publication qui est sur un sujet identique à Memetic. Et surtout on arrête d’ouvrir les pièces jointes de mails douteux.
Enfin on se cultive avec la définition (source : wikipedia) d'un mème :
mème (de l'anglais meme ; calqué sur gène, sans rapport et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. L’Oxford English Dictionary définit le meme comme " un élément d'une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation".


THE EMPTY MAN (BOOM)
Cullen BUNN / Vanessa R. DEL REY
The Empty Man #1 à #6




Quelques lignes sur :
J’avais lu le #1 et le #2 puis j’avais stoppé. Complétement emballé par le Harrow County de Cullen Bunn j’ai décidé de reprendre ce titre à la faveur d’une promotion et d’une ambiance similaire (l’horreur et le fantastique) au titre Dark Horse.

ma critique de Empty Man #1 :
Citation:
Posté par arrowsmith
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Je n'avais pas encore lu de Cullen BUNN en dehors de ces travaux pour Marvel qui ne m'ont pas impressionnés. Je sais que son The Sixth Gun a très bonne presse je me suis donc lancé dans ce nouveau titre horrifique. The Empty Man possède pas mal d'atouts. Cullen Bunn utilise parfaitement la place qu'il a pour installer son récit. Après un prologue intéressant et intrigant qui remplit parfaitement son office, le scénariste relie immédiatement les horribles meurtres à un prétendu virus mais aussi à des diverses prédictions et groupuscules assimilé à des sectes. Est-on en présence d'un Serial Killer ? D'une bande organisée ? D'un virus signe annonciateur de la fin des temps (et que vient faire ce pasteur arrivé dans les strates du pouvoir) ? C'est à ces diverses questions que vont tenter de répondre les agents spéciaux Jensen et Langford dont les certitudes vont tomber au fur et à mesure que l'on avance dans le récit jusqu'à une fin qui promet de moment épique pour la suite. J'ai été très agréablement surpris de voir comment on rentre facilement dans l'histoire mais aussi comment on identifie rapidement les divers protagonistes et leurs caractères. C'est en cela une réussite totale.
Je m'étais également intéressé à cette série suite à la présence de la dessinatrice Vanessa R. DEL REY que j'avais découvert dans HIT. Son style ici se rapproche des derniers numéros de HIT, c'est à dire un dessin un peu brouillon, moins fin mais qui est très efficace pour caractériser des ambiances sombres et mystérieuses. Par contre j'ai été moins convaincu par sa représentation des scènes d'horreur (voir du bestiaire) qui perd en puissance visuelle à cause de l'aspect brouillon.

THE EMPTY MAN réussi son entrée avec une tension permanente dans cette histoire d'horreur sous fond de prédiction religieuse apocalyptique.
Le #2 partait dans tous les sens, ne faisait pas avancer l’histoire d’un iota (on est quand même sur une mini en 6 numéros) et plongeait le lecteur dans l’incrédulité la plus totale quant à la réaction des deux inspecteurs.
Et bien la suite est du même acabit. Cette mini est une grande déception. Cullen Bunn jette plein de pistes intéressantes et intrigantes mais ne sait pas quoi en faire, offre (ou pas) des liens pas évident entre elles et la non conclusion est une fumisterie totale. On part sur un sérial killer (le quiet man), une traque dans un environnement sectaire et personne ne semble choqué de l’apparition d’un être fantastique. Dans quel monde Cullen Bunn a-t-il écrit son histoire ? Même remarque pour les apparitions dans un monde éthéré ou bien les références lourdes et maladroites à l’au-delà et la religion. A ce sujet le personnage du pasteur tombe lourdement dans la caricature (on voit venir le truc à des kilomètres à la ronde) alors que l’angle politique aurait mérité plus d’attention (Bunn tenait là un bon filon)
Quand on commence enfin à s’attacher aux deux inspecteurs, Bunn abandonne rapidement ce qu’il a commencé et on se demande (mis à part la décision finale de l’un des deux) à quoi cela a réellement servi de savoir tout cela (ou alors on peut y voir un procédé trop facile).
Comme sur HIT, Vanessa R Del Rey a du mal à tenir un rythme mensuel (et la série a accusé du retard) et le côté glauque et crade ne convient pas tout le temps à son style. Certaines cases sont très brouillonnes (mais d'autres très belles par contre) et on a du mal à distinguer ce qui s’y passe. C’est dommage car son trait sort de l’ordinaire et à de la personnalité.

Alors on fait quoi avec :
Pas grand-chose en fait. On s’énerve sur Cullen Bunn qui devrait freiner sa production, trop importante et on recherche ce qui est bon : Sinestro a de bons échos mais surtout je vous conseille de vous mettre à la lecture de HARROW COUNTY (Dark Horse) avec Tyler Crook aux dessins, cette série est un must have.
Pour les dessins préférez HIT de la même Vanessa R Del Rey sur un très bon scénario de Bryce Carlson.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 25/11/2015 à 18h59. Motif: Four Eyes ; Daredevil Devil at Bay ; Memetic ; Empty Man
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  #231  
Vieux 25/11/2015, 19h02
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Ah cette fin de Memetic, elle ne laisse pas indemne. Voilà ce que j'en avais dit à l'époque de la sortie du single, qui recoupe ta critique.

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Memetic #3 : voilà une fin qu'on aimerai voir plus souvent. Sans être inédite elle en reste originale, elle interpelle et reste éloigné des sentiers battus. A force de se gaver de fiction on y voit des récurrences, parfois la surprise est gâchée par un manque d'audace des auteurs, c'est le contraire de ce que Tynion a voulu faire sur ce titre. Le lecteur a du mal à accepter la situation, il est pris au piège de la fin programmée tout comme les acteurs du drame. Il y a quelqu'un chose de magique en même temps, même une apocalypse peut avoir des reflets de poésie.
En tout cas cette mini en 3 a su transporter le lecteur de part en part et l'amener vers sa conclusion sans effort, ce fut un régal de lire les trois chapitres over-sized mais très bien remplis sans surplus. Tynion se sent à l'aise chez Boom avec cette mini et The Woods qui est devenu un incontournable chaque mois. Un auteur qui a des thèmes à aborder et une manière de les raconter. A suivre assurément.
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  #232  
Vieux 25/11/2015, 19h16
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vendu pour memetic et four eyes !
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  #233  
Vieux 25/11/2015, 19h19
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Comme je suis content d'avoir tous mes singles Four Eyes signés par Max Fiumara...
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  #234  
Vieux 25/11/2015, 21h51
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Merci pour ces critiques. Tu me donnes envie de lire certains titres que je ne connaissais pas.
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  #235  
Vieux 25/11/2015, 21h56
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Ah oui, tiens, pour la suite de Four Eyes, Max Fiumara a indiqué ce week-end qu'il ne dessinerait pas tout aux #2 et 3.
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  #236  
Vieux 25/11/2015, 22h04
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Ah oui, tiens, pour la suite de Four Eyes, Max Fiumara a indiqué ce week-end qu'il ne dessinerait pas tout aux #2 et 3.
surement pris par le temps
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  #237  
Vieux 28/01/2016, 10h00
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CAPTAIN AMERICA : OPERATION REBIRTH (MARVEL)
Mark WAID / Ron GARNEY et Paulo RINALDI / Mike SELLERS, Scott KOBLISH, Denis RODIER et Mike MANLEY
Captain America #444 à #448, #450 à #454




quelques lignes sur :
Ces épisodes correspondent au premier passage du duo Waid/Garney sur Captain America avant Heroes Reborn. Ils attaqueront à nouveau juste après d’ailleurs. Donc si comme beaucoup vous niez l’existence pendant un an de cette série pour ne verrez pas la transition
A l’époque Cap vient d’achever un run gigantesque sous la houlette de Mark Gruenwald et le scénariste l’a laissé bien meurtrie, le sérum du super soldat ne coulant plus dans ses veines (voir les rues du poison) et à besoin d’une armure pour continuer à donner le change. On pourrait voir cela comme un cadeau empoisonné pour Mark Waid mais ce dernier va immédiatement donner le change.

Rebirth, oui comme une renaissance avec une prestation qui commence sans le principal héros mais dont l’ombre plane tout le long de l’épisode qui laisse la vedette aux Avengers (ceux de Harras) dans un lieu bien choisi : le Jefferson Memorial. Waid annonce la couleur : il vaut renouer avec le côté icône de la nation mais également proposer des aventures avec un grand A en puissant dans le passé glorieux du héros.

Les 4 numéros vont lui en donner l’occasion car on va avoir le doit à un défilé d’images et de situations dépoussiérées mais surtout modernisées (et en cela les dessins de Ron Garney sont parfait pour créer cette dynamique) : c’est le retour du Red Skull, des Invaders, de Bucky, de la WWII, du cube cosmique, de Sharon Carter (l’idée de génie de Waid) et Cap fera également un bond dans le futur. Bien sur on se doute que tout n’est surement pas vrai, que l’on nage en permanence entre le rêve et la réalité mais qui sait peut être que parmi ces chimères certaines vont se retrouver bien réelle et permettre à Cap de rentrer dans une nouvelle ère .

La suite c’est un Cap hors la loi, qui part en mission secrète dans Man Without a Country (#450 à #453). Waid fait voyager son héros qui va devoir non seulement prouver son attachement à la bannière étoilée mais également sauver son pays (et son coquin de président au cigare). Pour cela il abandonnera même son costume comme si Waid avait bien voulu signifier la déconstruction d’une légende pour bien la rebâtir et l’installer en suivant. En cela on est bien dans la continuité de l’arc précédent avec le scénariste qui convie Machinesmith, un vieil ennemi de Cap. Enfin il y a du nouveau dans la vie sentimental de Steve Rogers que Sahron Carter va particulièrement secouer.

Le HC se referme avec un stand alone, dernier numéro du premier volume de Captain America qui nous propose un message un peu simpliste, so america mais qui sied bien au personnage et au renouveau insufflé par Waid.

Brièvement abordé, je tiens la prestation de Ron Garney comme surement une de ses plus belles de sa carrière. Quand il est encré par Skott Koblish il fait des étincelles avec des planches qui explosent. Son Cap est massif comme le super soldat doit être représenté. Les splash page sont impressionnantes et à la hauteur du dynamisme souhaité par Waid.

Alors on fait quoi avec :
On se dit que Waid a rendu une copie parfaite. Ensuite on maudit Charles Xavier pour avoir lavé l’esprit de Magneto car cela a donné Onslaught puis Heroes Reborn (on peut également déféquer sur Rob Liefeld mais cela serait simpliste :oups : ). A lire et à relire sans modération.


SWEET TOOTH TOME 1 : OUT THE DEEP WOODS (VERTIGO)
Jeff LEMIRE
Sweet Tooth #1 à #5




Quelques lignes sur :
Ne vous caillez pas le lait avec ce billet, j’étais convaincu avant d’avoir lu. J’apprécie l’écriture de Jeff Lemire. Elle n’a rien de révolutionnaire mais elle est efficace et l’auteur se fond en général très bien dans les univers explorés qui sont variés (science fiction, biographie, super slip….). En plus c’est un auteur très facile à lire en VO. Et puis comble du désespoir pour ceux qui avaient un argument en béton contre le penciler Lemire, j’aime sa façon de dessiner.
Je me suis donc procurer ce premier tome de sa série Vertigo lors de mon récent séjour au Canada, dans un but d’acheter local à nos cousins outre atlantique (et puis car je voulais lire Sweet Tooth depuis un moment) et je viens de me rendre compte que je raconte ma vie comme Doop le fait dans ses critiques doopiennes donc j’arrête.
Il vaut quoi ce premier arc de la vie merdique de Gus aux bois de cerf ? C’est mou mais on est quand même harponné. Lemire décompresse trop pour retirer une joie extatique à la lecture. Mais le canadien sait poser ses intrigues. On a envie de savoir pourquoi le monde est devenu post apocalyptique. Pourquoi des mutations sur des enfants. Gus a t il eu le ballon d’or, est il donc le messie ? Le personnage de Jepperd cache également secrets et fêlures qui nous donnent envie de le revoir. Bizarrement un peu moins Gus, qui semble un peu dégénéré après avoir vécu en garçon des bois, loin de la civilisation. Il est pour l’instant peu attachant. Côté atmosphère par contre c’est réussi. On est bien dans une ambiance post apocalyptique à la The Road, les dessins de Lemire étant adéquat. Il n’est fait pas trop. On fait des rencontres chelous : des hommes aux torses virils (XXL si tu lis cela c’est pour toi ) avec des masques africains, un maquereau et une chaude lapine, des chasseurs et puis Bambi. Oui car sitôt passé l’assez ennuyeux premier épisode on est entrainé dans une suite de 4 épisodes pour autant d’aventure. La relation entre Gus et Jepperd commence à être ébauchée mais a encore du mal à prendre. Mais on sent que Lemire a un filon à exploiter (ce qu’il fera indirectement dans les tomes 2 et 3).
On a quand l’impression d’avoir lu l’ébauche d’une idée intéressante exécuté avec une flemme certaine tant les raccourcis sont nombreux.

Alors on fait quoi avec :
On achète les tomes suivants car cela s’améliore, le premier tome étant le plus faible mais les graines sont plantées. On peut surtout dévorer l’excellent The Road de Cormac Mc Carthy. Sinon un petit tour au Canada ne fait pas de mal :beu :


JUPITER’S CIRCLE VOLUME 1 (IMAGE)
Mark MILLAR / Wilfredo TORRES et Davide GIANFELICE / Francesco MORTARINO
Jupiter’s Circle #1 à #6




Quelques lignes sur :
1959 J. Edgard Hoover. Page 5 deux hommes dans une chambres à coucher. Ca y est, Millar retombe dans ses travers …. 15 pages plus tard J Edgard Hoover arrive et son intervention m’enchante. Non Millar n’a pas fait dans la provocation et l’utilisation de l’homosexualité d’un des super slip trouve tout son sens en 1959. Du coup on se met à trouver un certain charme retro (renforcé par les dessins de Wilfredo Torres qui me font pense à Chris Sprouse) à ce premier épisode. Après Millar aurait peut être pu (ou pas c’est selon les gouts) appuyer un peu plus dans la ressemblance avec un groupe style JSA. On est clairement dans un hommage à l’âge d’or mais je ne suis pas complètement convaincu que c’était l’intention première du scénariste.
Parmi les bons points il y a le découpage de ces épisodes en arc de 2 épisodes à chaque fois. Il est vrai que Millar ne fait pas non plus parti de ces scénaristes qui use et abuse de la décompression donc peu de surprise de ce côté là mais quand même c’est très appréciable car cela crée une réelle dynamique. Par contre pour ceux qui ont lu Jupiter’s Legacy ont quand même du mal à faire complètement le parallèle à cause d’un manque d’identification des personnages. C’est une réserve mineure mais cela aurait pu entrainer le récit vers plus de profondeur.
Néanmoins rien de nouveau sous le soleil. Avec Millar on voit toujours la lune. Il y a des liaisons adultérines, des secrets, de l’homosexualité, des dégénérés, des power than life. Millar essaye encore une fois de nous raconter le mythe du surhomme et de déconstruire le mythe du super héros en grossissant les traits. Ok il c’est assagi et cette LS passe très bien mais comme il est dommage de voir un auteur tourner en rond et ne pas arriver à nous raconter autre chose. La même histoire sans le côté fantastique aurait pu justement l’être.

Graphiquement, tout comme Doop, Wilfredo Torres m’a fait penser à du Paul Smith mais également du Chris Sprouse. Cela tire sur la ligne claire, c’est expressif sans fioriture et parfaitement adapté à l’époque décrite. Néanmoins cela se gatte un peu avec le fill in de Davide Gianfelice qui tente de se fondre dans les dessins de Torres sans y arriver. Cela se voit. C’est dommage car cela aurait pu être un carton plein.

Alors on fait quoi avec :
On attend la suite en cours de publication en ce début d’année 2016 puis une relecture de Jupiter’s Legacy s’impose. On peut également tout simplement se faire plaisir car le TP est à 9,99$ donc un prix abordable.


THE HUMANS TP1 : (IMAGE)
Tom NEELY / Keenan MARSHALL KELLER
The Humans #0 à #4




Quelques lignes sur :
Comment dire … il faut bien connaître un gars comme EsseJi pour lui faire confiance et se procurer la série The Humans sortie l’an dernier chez Image. Par ce qu’à moins que vous soyez un amateur de série repoussoir ou indé de chez indé quand vous feuilletez un numéro de The Humans cela ne donne pas du tout envie.
Johnny rentre au pays retrouver sa bande de motard qui ne pense qu’à baiser, dealer, se droguer et chevaucher en Harley (je n’ai peur de personne) les routes américaines. Mais Johnny comme les autres est un singe.
Déjà dans le TP le numéro #0 est en noir et blanc sous fond jaunâtre. En plus il raconte uniquement l’histoire d’une bande de motards simiens qui se font aborder par une autre et ils se foutent sur la gueule. Les gagnants sont nos héros, le gang des Humans. Et bien en noir et blanc c’est pas mal foutu même si on se demande à la fin pourquoi on investirait une banane ou un dollar pour lire un truc aussi régressif et vain. Et puis arrive la suite. The Humans #1 est a marqué d’une croix blanche. Cela fait longtemps que je n’avais pas lu quelque chose qui va aussi loin en termes de vulgarité mais surtout qui ose. Bataille dans un cimetière, drogue à gogo, turlute, gros sein (Russ Meyer et Gilles si vous me lisez, enfin surtout le second), insultes … n’en jetez plus c’est irrévérencieux et en plus il semble que cela soit mal dessiné avec une mise en couleur horrible. Donc du coup c’est tout simplement génial. J’ai pris mon pied comme pas possible alors qu’honnêtement cela ne va pas bien loin ... quoique la suite tant à démonter le contraire (quitte à devenir plus sérieux voire trop parfois).
Oui car Tom NEELY a quand même quelque chose à raconter. Déjà car il situe son récit à une époque propice à la contestation : 1970. Et c’est partit pour le flower power, les drogues hallucinogènes (il y a des pages terribles), le Viet Nam, les trafics divers et variés, les gangs….
La force vient également du choix d’avoir inversé les rapports en singes et humains (comme dans la planète des singes de Pierre Boule) car il décrit une période bien connue de l’histoire humaine mais il peut se permettre d’aller beaucoup plus loin quitte à choquer (les humains sont traité comme du bétail, et des combats à la vie à la mort sont organisés entre eux. Des esclaves de chair humaine en fait). Et cela fonctionne à mon grand étonnement. Petit à petit le scénariste gonfle son casting et affine ses personnages, avec en point d’orgue le quatrième numéro et la présentation de nombreux gangs tout différents mais qui permettent de s’en payer une belle tranche. Vous l’aurez compris le scénariste se permet finalement de proposer une critique d’une époque mais pas que. Forcément on pourra toujours dire qu’il effleure à peine la surface mais pourquoi voir forcement le verre à moitié plein.

Graphiquement c’est plus compliqué à critiquer car il faut reconnaitre que le trait de Keenan MARSHALL KELLER est souvent grossier et peu appliqué (et les couleurs de chiottes qui vont avec). Pourtant là encore on s’habitue vite et on se plait à remarquer Jean-moultes détails (comme des gros sexes en érection, des belles mamelles ou autres lèvres pulpeuses). Les décors semblent minimalistes pourtant ils deviennent percutant avec juste ce qu’il faut de détails pour que le lecteur comprennent ce qu’il faut regarder ou comprendre. Et finalement cela renforce la narration.

Allez un gros coup de cœur pour cette série qui sort on ne sait d’où mais qui mérite que l’on y jette plus qu’un œil, rien que pour se dire qu’en 2016 un éditeur comme Image est capable de sortir un tel truc.
Plein de bonus intéressants dans le TP pas cher (9.99$).

Alors on fait quoi avec :
On fuck the word, on fume les pages, on revoit pour la énième fois Easy Rider et on lit Les grands singes de Will Self qui est un super roman. Surtout on est ouvert d’esprit, on se décoince le cul on pète un grand coup car cela fait du bien. HELL YEAH !!! Born to be wild (c’est facile je sais) Je ne ferais pas l’apologie des drogues sur ce forum c’est juré (bruit du crachat en fond…)


NINJAK TOME 2 : THE SHADOW WARS (VALIANT)
Matt KINDT / Raul ALLEN, Juan JOSE RYP, Stephen SEGOVIA, Clay MANN
Ninjak #6 à #9




Quelques lignes sur :
Ninjak a pris son sabre pour faire tomber les vilains Shadow Seven de la méchante organisation des Weaponners à la demande du MI-6 qui va bien avoir du mal à tenir leur agent. Voilà la trame. Il aura fallu les cinq premiers épisodes à Matt Kindt pour que Ninjak s’occupe d’un seul Weaponners. Le pari est donc relevé pour ici : s’occuper des 6 qui restent en 4 épisodes. Je pense savoir compter, j’ai compris le principe d’un Shadow Seven par épisode et il m’en manque à la fin. Et si on me signale que je fais une erreur alors je répliquerai que la narration est médiocre.

Seul le premier épisode de ce TP fait impression (avec un très bon Raul Allen au dessin) et on se dit que Matt Kindt a enfin trouver le ton qu’il faut. Las au bout d’un moment on commence à s’ennuyer l’intérêt doit être comme la vérité, ailleurs
Dans ce deuxième arc du James Bond ninja de l’écurie Valiant la narration de Matt Kindt est toujours aussi faible et peu passionnante. Il donne encore une fois l’impression de ne pas s’intéresser à son héros (le pire c’est que Ninjak est bien présent mais on a du mal à s’attacher aux aventures du personnage). Alors comme EsseJi me l’a fait remarquer le scénariste s’attache à ne pas être redondant à travers ses épisodes mais j’aurais aimé qu’il nous raconte autre chose que l’histoire et les motivations de chaque Shadow Seven.
Le plus intéressant (et encore) restant au final les back up (qui sont bien publiés après chaque épisode, comme dans le format single original) car là on aborde le passé de Colin à travers ses erreurs, ses doutes et ses failles avec autant de conséquences sur le personnage qu’il est devenu. En 9 épisodes on ne peut pas dire que cela soit très consistant comme série. Sa relation avec le MI-6 sent le réchauffé et finalement n’apporte pas grand-chose, si ralentir un peu plus l’action (déjà que…). Neuville fait banquette (chauffé précédemment par Faith dans Unity). Dommage que les aspects fantastiques et surnaturels prennent le dessus sur les parties espionnage, infiltration (présent dans le #6 pourtant), combat et la géopolitique. Il y a clairement un filon à creuser que Matt Kindt n’exploite pas. Il lit les 4 épisodes à la trame mystique (avec le ridicule des noms comme La Barbe, Sanguine…) ce qui a mon avis est une erreur de direction.

Graphiquement c’est très varié et rien de vilain, au contraire. Les dessinateurs conviés à la sauterie sont d’un bon niveau et semblent même s’amuser. Mention très bien à Juan Jose Ryp et Butch Guice.

C’est mieux que le premier arc mais pas de quoi sauter au plafond non plus. Le personnage est pourtant intéressant et possède assurément du potentiel (c’est lui le plus humain de tous la clique Valiant) mais Matt Kindt, qui est largement plus passionnant dans ses creator owned, à l’art de se mettre les pieds dans le tapie.

Alors on fait quoi avec :
On jette un coup d’œil au James Bond de Warren Ellis chez Dynamite mais surtout si on veut lire du bon Matt Kindt sur de l’espionnage on se précipite sur son excellente série Mind MGMT chez Dark Horse (ses anciens travaux sont également très recommandables). Faible je suis, j’ai enchaîné sur la suite (à partir du #10 en single pour retrouver Punk Mambo, Shadowman et Doug Braithwaite. Vous savez où lire cela.
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  #238  
Vieux 28/01/2016, 10h17
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JB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme Spiderman
Meuh non, il faut blâmer Franklin Richards car c'est lui qui réimagine les héros après Onslaught ^^
A lire également si tu en as l'occasion, le retour de Nick Fury dans un diptyque Fury/Agent 13 ou la série Sentinel of Liberty (1 ou 2 épisodes en VF, il me semble ?).
Pour ma part de Waid, je replonge dans Ruse

Pour une erreur de direction de la série Ninjak, il faudra vraiment que tu te procures la version Acclaim (le héros est un jeune homme qui se change en personnage de jeu vidéo en criant "Ninjak")

Dernière modification par JB ; 28/01/2016 à 10h27.
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  #239  
Vieux 28/01/2016, 10h34
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Sweet Tooth se mérite effectivement et il faut aller au delà de ce premier volume qui montre un potentiel sans nous le rendre forcément sexy + le trait de Lemire qui peut rebuter un peu

Mais l'auteur passe la seconde très vite et on est embarqué rapidement. En plus, y a une vraie fin ^^
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  #240  
Vieux 28/01/2016, 10h41
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J'ai lu les 3 premiers TP. Je n'ai pas encore pris le temps de commander la suite ... mais effectivement cela s'améliore avec même un Lemire qui ose en dessinant un épisode en hommage à COIE.

Tes critiques sur Sweet Tooth sont très bonnes, Jorus.

The Humans devrait te plaire
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