Critiques Fins 2020

[scarletneedle]

Donny Cates continue sa mission(?) cathartique limite schizophrénique avec ce titre.
Au-delà des références aux comics (il a bien aimé Spawn 10 tant le coup des mains est évident), aux auteurs (Private Joke ou plus profond?) ou à l'irruption de cet univers dans le monde réel (en fait ça se passe sur Earth-Prime? ), l'auteur raconte une histoire somme toute classique.
Le cliffhanger vient appuyer cela.
C'est encore la confrontation du monde réel à l'irruption de choses inattendues/inexplicables (non pas le coronavirus) avec une sorte de chasse aux sorcières qui s'en suit (non toujours pas le coronavirus). Après, comme c'est issu de l'univers des comics, forcément, ça flatte une région du cerveau mais j'en attends plus.
Au moins, je sais pourquoi Saga ne sort plus chez image...
Pour Geoff Shaw, c'est forcément plus sage que ses prestations bariolées que chez Marvel car ici c'est le monde "normal" qu'il faut montrer. Beaucoup de plans sur les visages des personnages pour montrer leurs émotions (surtout leurs interrogations).
Pas de quoi se taper sur le cul par terre mais ça fait le job.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par watchblue
	Non mais pour moi la différence est flagrante. Tu as un Batman épuisé qui a connu une des pires nuits de sa vie qui rit d une blague qui n a aucun sens avec son pire enemi. Pour moi c est le rire d un homme qui craque nerveusement. Comme tu peux rire à un enterrement sans te contrôlé... La dans le cas dont je parle c est une vanne à la Bendis à la Stark du Marvel cinematic universe. Pour moi les deux cas n ont vraiment rien à voir. Le talent d écriture et de situation font que d un côté le fou rire de Batman à une signification. Dans l autre c est une blague moisie qui va pas du tout au perso. Mais encore une fois c est un ressenti personnel.

Oui, parce que chez Tynion, Bruce vient d'être blessé lourdement, inconscient, il a vu le gamin qu'il veut aider manquer de tuer Harley, et il affronte un spectre de son passé.
Il n'est clairement pas au top, non plus.

[scarletneedle]

Je viens de lire ce fameux Batman #105.
Autant la blague de fin sur Alfred (c'est plus l'absence d'un majordome qui est manifestée que sa disparition) ne me gêne pas, autant le revirement (très, très) rapide du Ghost Maker m'interpelle plus.
Sinon, j'aime beaucoup les 3 artistes présents mais leurs styles sont tellement différents que ça gâche l'ensemble. Au moins, ils s'enchainent et ce n'est pas à gauche et à droite. Et big up à Alvaro Martinez qui est sorti de son projet secret avec James Tynion sur DC pour en dessiner la fin.

[Vulcano]

Alfred est encore mort?

[scarletneedle]

Bin, il l'est depuis City Of Bane, ça fait plus d'1 an maintenant.

[Vulcano]

Qui c'est qui le remplace?

[scarletneedle]

Personne au manoir.
Lucius Fox l'a remplacé un temps en tant que coordinateur des actions mais Joker War y a mis un stop.

[Fletcher Arrowsmith]

2 pépites de l'incontournables Jeff Lemire en cette fin d'année :

Les deux se déroulent dans l'univers partagé de Black Hammer.

Barbalien Red Planet revient sur le double du Martian Manhunter avec une approche sociétal très intéressante. Bien évidemment il y a l'exclusion et le bannissement de Barbalien de sa planète originel mais surtout il à cette homme, policier et homosexuel qui a bien du mal à trouver sa place sur Terre. En plaçant la premier numéro au centre d'une manifestation LGBT en 1986 (Spiral City = San Francisco en pleine épidémie SIDA), Jeff Lemire frappe fort. Un véritable coup de coeur avec des thèmes malheureusement encore trop d'actualité. Bien évidement on pourra reprocher au scénariste canadien de survoler le problème mais il n'est jamais aussi bon que il laisse les histoires se dérouler tout simplement devant nos yeux de lecteur. Pour mettre en image cette histoire que je pressens à la hauteur de celle de Doctor Andromeda, Jeff Lemire retrouve son complice de Sentient (TKO edition, traduit en France chez Panini Comics) Gabriel Hernandez Walta. Et les deux semblent être parti pour nous proposer à nouveau un excellent divertissement, largement au dessus de la production mainstream actuelle.

Au passage je recommande largement Sentient. Bonne pioche de Panini Comics.


Dans un autre registre il ne faut pas rater Colonel Weird Cosmagog. Je ne doute pas que NRV suit ou va suivre ce titre avec beaucoup d'attention tant les aquarelles de Tyler Crook enchantent encore une fois de bien belles planches qui fleurent l'Amérique d'antan. A travers le plus barré des héros de Spiral City, Jeff Lemire revisite la conquête de l'espace mais aussi la place et les doutes d'un jeune garçon dans son environnement. Beau et bien écrit, ce récit de science fiction démontre que Jeff Lemire n'a pas fini de puiser dans le vivier de Black Hammer en continuant à explorer différents styles autant narratifs que graphiques.

Deux numéros parus à ce jours pour chaque titre chez Dark Horse Comics.

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Au passage je recommande largement Sentient. Bonne pioche de Panini Comics.

J'ai l'édition coffret+singles en vo.
Ca se lit très bien.

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Je viens de lire ce fameux Batman #105. Autant la blague de fin sur Alfred (c'est plus l'absence d'un majordome qui est manifestée que sa disparition) ne me gêne pas, autant le revirement (très, très) rapide du Ghost Maker m'interpelle plus. Sinon, j'aime beaucoup les 3 artistes présents mais leurs styles sont tellement différents que ça gâche l'ensemble. Au moins, ils s'enchainent et ce n'est pas à gauche et à droite. Et big up à Alvaro Martinez qui est sorti de son projet secret avec James Tynion sur DC pour en dessiner la fin.

oui bizarre ce numero

[doop]

Bon, Post americana, vous vous en doutiez... C'est aussi nul que Maestro !

[scarletneedle]

Lapin compris...
Une fin complètement abrupte avec la nouvelle espèce alien ("Nan mais en fait ce n'est pas toi le vilain, c'est lui") rangée au fond d'un tiroir avec un lien avec les United Planets puis un épilogue de 3 pages parce qu'il faut dire au revoir.
Je ne peux pas croire que c'était ce que Brian Bendis avait prévu, surtout que bon la voix off de Lana Lang n'apporte rien sur le fond.
L'impression que rien n'est résolu. Alors avant de dire qu'une fois de plus il se barre (à la Bendis c'est-à-dire pas comme un prince) sans avoir géré les conséquences de toutes ses décisions comme le statut de Lois (heureusement que Greg Rucka est passé par là), les United Planets (ouais et donc?), Jon (là je ne m'en remets pas de l'avoir "perdu" pour un tel résultat) ou bien évidemment l'identité secrète tant ça n'a pas été exploité plus que cela, je me dis que les remaniements chez DC ont abouti à une cassure symbolisée par le hiatus de 2 mois (toutes les intrigues se concluent en décembre) avec Future State.
Est-ce que Brian Bendis s'est plus vu retirer la franchise que choisir cette conclusion?
Est-ce qu'il reviendra sur certains éléments dans Justice League? Dans Legion Of Super-Heroes si le titre revient (quoique vu ce qu'il en a fait...)?
Voilà un numéro de fin de run qui se lit en automatique (malgré les pavés de texte) pour lequel même Ivan Reis ne fait pas de miracles : la nouvelle espère alien est bof et omniprésente. En plus, c'est figé (l'impression de se faner des illustrations avec un descriptif).
Maintenant, à voir si Action Comics va connaître le même sort.

[ArnaudXIII]

	Citation:			Posté par doop
	Bon, Post americana, vous vous en doutiez... C'est aussi nul que Maestro !

Pas sûr d'avoir compris : t'es ironique, là?

[scarletneedle]

J'espère car, Maestro, c'était bien et Post Americana m'attend juste à côté.

[mellencamp]

Comment se rendre compte qu'on vieillit: quand on te présente Steve Skroce comme le story-boarder de Matrix qui a plus de 20 ans maintenant.