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Vieux 10/06/2006, 12h42
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petite pute
 
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anteus change la caisse du Fauve
Golden Age

Bon en lisant les Urban Comics de Ben Wawe il m'est venu cette petite idée intitulée Golden Age, ce n'est qu'une ébauche fait le matin parce que y'avait rien de mieux à faire en attendant le repas de midi:



Ma mère était gentille comme tout, une crème.
Mon père par contre…J’en parle comme d’un être exceptionnel, mais il est vrai qu’il était aussi un peu rude, un peu trop colérique. Mais aussi froid était-il c’était quand même un être d’exception et il le sera toujours dans mon cœur.
Même en ce moment où je vous en parle bien que tout ce à quoi je m’attachais soit mort à petit feu. Je suis seul à présent, d’où ce courrier, mais ne voyez pas cela comme quelque chose de triste, j’ai bien vécu, la solitude me va bien à présent.
Mes parents m’ont toujours inculqués des valeurs généreuse. Ma mère m’a laissé sa gentillesse et de mon père je lui dois ma droiture et mon juste sens du devoir. J’adore aider et faire le bien, je dois cela d’eux. C’est grâce à eux que je suis devenu un symbole pour le monde entier.
Quelque part, avant leur mort silencieuse, ils en étaient fier.
Ils m’aimaient, et moi aussi en retour.
A présent je vais vous raconter mon histoire, ma vie, la meilleure confidence au monde où le prix pulitzer au journaliste à l’affût d’un scoop, voilà comment je suis devenu comme mon père un être exceptionnel…

Chapitre 1 : atterrissage :

Mon père avait dû hypothéquer un terrain immense pour s’acheter une voiture. On était en 1938 en plein cœur du Kansas dans une ville qui tient plus du village.
C’était une Velie Touring déjà passée de mode qui avait l’air d’avoir bien vécu. Il en était fier pourtant, elle apportait une aide à mon père dans le travail de la ferme même si je sais que ma mère n’en pouvait plus de voir du foin traîner sur les sièges de la voiture.
Elle ne roulait pas vite, mais c’était suffisant pour s’éviter d’aller en ville à pied.
A cette époque tout était simple, on vivait une époque où la télé n’était pas encore dans tous les foyers, moi-même j’ai eu la télé très tard dans ma vie, je préférais aller au cinéma de la ville comme beaucoup de jeunes de mon époque je pense.
Mais revenons sur ma mère, c’est comme si je la revoyais encore en face de moi, ses cheveux de feu retombant sur ses épaules et son regard si adorable. Quelle personne pouvait lui résister ?
Je regrette seulement de ne l’avoir jamais vu jeune. Ce devait être une belle femme, mais sa famille trop pauvre n’avait jamais eu le moindre cent pour lui faire un portrait photographié.
En cette période de début de vie, Martha, c’était son nom, était alitée depuis une dizaine de mois par une maladie très rare qui laissait les médecins perplexe.
Le Dr Swann en perdait son latin, la préférence allant à l’imaginer mourante ce qui bien sûr attristait mon père et le renfermait dans un mutisme affreux.
Les rares visites en ville de mes parents alors n’étaient plus que pour rendre visite au docteur une fois par semaine. De toute façon à la ferme déjà on se sustentait bien, mon père était doué pour tout, il avait été à bonne école.
Un soir pourtant, mes parents s’en souvenaient très bien, Martha se leva de son lit. Elle se plaignait de crampe à l’estomac. Ses migraines étaient devenues affreuses.
Mon père en la soulevant jusqu’à la voiture repensait au dernier diagnostic en date du Dr Swann :

« Elle est mourante, c’est probablement un cancer ! »

Martha se tordait déjà de douleur sur le siège crasseux de la voiture. Jonathan démarra sous une pluie battante (car la voiture ne dormait que très rarement dans un garage) et au loin sur la ville, les éclairs grondaient.
Ils quittèrent la ferme aussi vite que le permettait la voiture, soucieux d’arriver en vie sans se faire électrocuter par un éclair au passage car c’aurait été dommage.
Martha toujours en se tordant sur son siège demanda à mon père :
« As-tu vu ces étoiles ? »
Un soir d’orage, alors que les nuages assombrissaient le ciel mon père savait très bien qu’il était impossible de voir des étoiles.
Et pourtant…
Sur la route sur 66 où ils se trouvaient, juste au-dessus de leurs têtes, mes parents me virent.
En fait, ils virent plutôt mon arriver, de longues lignes blanches découpant le ciel.
De longues lignes blanches perçant l’obscurité de la nuit pour venir s’écraser au sol.
« C’est des météorites ! » hurla mon père pour se faire entendre.
Les traînées blanches devinrent comme une pluie. Partout alors des météorites s’écrasaient, une en particulier chuta sur le capot de la voiture. Le couple arrêta la voiture par prudence pour voir près d’eux une choses des plus étranges, c’était comme une boule, une météorite très grande qui, mes parents l’ayant juré, avait essayé de freiner pour finalement se crasher.
Mon père demanda à ma mère :
« as-tu vu ce que j’ai vu ? »
Elle n’eût pas le temps de répondre, un autre météorite se crasha sur le côté de la voiture emmenant la vieille Velie Touring sur le toit près de la météorite bizarre.
Quand il se réveilla, mon père ne vit pas ma mère à ses côtés.
Tout de suite il se précipita à l’extérieur du véhicule sans constater les dégâts ni où il pouvait bien être, seul Martha le préoccupait. Sa femme avant mon arrivée était tout ce qu’il avait de bien au monde, et tant pis s’ils ne pouvaient avoir des enfants parce que l’un d’eux était stérile, il aimait sa femme et cette nuit fût l’une des plus étranges pour eux.

Il tombait dans le champ retourné. La terre ressemblait à des sables mouvants et Martha qui ne se montrait pas, il était sûrement arrivé quelque chose.
La pluie avait cessé. Les météorites ne tombaient plus. Le silence se faisait cruellement ressentir.
Juste une brume épaisse anormalement constituée élisait domicile autour du champ tel un rideau épais sur une fenêtre.
Il lui semblait qu’une éternité c’était écoulé puis la voix de ma mère se fît entendre :
« Jonathan, par ici, viens vite ! »
C’était un écho du bout du monde. Il s’y précipita comme un demeuré.
Ce qu’il vit bouleversa toutes ses croyances : il s’agissait de quelque chose qu’aucun humain n’avait encore réussi à voir. Une chose ovale auprès duquel Martha était assise tenant quelque chose dans ses bras.
Cette chose, il en était sûr, ne venait pas de ce monde et n’y avait jamais appartenu. Il s’agissait d’une navette, une navette spatiale, un vaisseau, un berceau de l’espace abritant la chose que déjà Martha tenait contre son sein.
« Jonathan…c’est…c’est un bébé ! » Finit par dire ma mère en dévoilant un peu plus mon visage enveloppé dans une couverture bleue.

chapitre deux: agissons en conséquence :

Je n’ai jamais compris pourquoi mon père, en sachant qu’il avait refusé à avoir un enfant dans sa vie, à décidé de me garder sans aucune réticence sous son toit.
Peut être était-ce l’instinct maternel de sa femme qui l’a poussé à m’aimer comme son propre fils dès les premières secondes, car il est vrai, il fallait faire vite, personne ne devait savoir que j’étais un enfant de l’espace.
J’ai donné beaucoup de fil à retordre (même des barreaux) à mes parents, mais je dois avouer que pour eux, enterrer un vaisseau spatiale en attendant que l’agitation des médias se calme pour revenir le rechercher bien plus tard, tout cela ne fût pas une mince affaire.
Je pense à Jonathan, papa, qui en voyant un ennui se profiler à l’horizon disait toujours « agissons en conséquence » une phrase qui voit s’ouvrir les commissures de mes lèvres en un grand sourire tant cette phrase a été entendue.
Pour en revenir à nos moutons l’agitation à Smallville s’agrandissait chaque jour. Cette petite bourgade du Kansas autrefois inconnue était dès lors sur toutes les bouches.
Tous les journaux titraient la pluie de météorite qui s’était abattue sur la ville.
Smallville.
J’aime prononcer ce nom à haute voix comme un écho au passé.
C’est un mot magique qui me rappelle l’odeur des gaufres et du bacon, celle de la ferme et de son fumier qui une fois qu’on s’habitue ne pue pas autant que ça, et celle de Lana Lang.
Une jeune rouquine, une fille de mon âge, qui venait de perdre ses parents dans la pluie de météorite.
Elle était belle.

« Comment va-t-on l’appeler ? demanda Jonathan en me dévisageant.
_J’y ai longuement réfléchi…et je pense que Clark ce serait une bonne idée.
_Martha, c’est le nom de mon père.
_Raison de plus; renchérit-elle.
_Alors va pour Clark. »

Mon père me porta à ses bras, en répétant encore une fois ce prénom, associé à son nom de famille :
« Clark Kent ».



et petite question perso, c'est quoi le nom de la mère de Lex Luthor?
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l'ultimatron
"Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès.
Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate.
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