Critiques DC VO Avril 2007

[scarletneedle]

Justice Society Of America 5



The Lightning Saga – Chapter 2
Writer : Geoff Johns
Penciller : Fernando Pasarin
Inkers : Fernando Pasarin
Colorist : Jeromy Cox

2ème partie du cross-over où, cette fois-ci, cela devrait être par l’intermédiaire des yeux des personnages de la Justice Society Of America que l’aventure est vécue !
Bin oui, après la semaine dernière où c’était quasiment de l’exclusif pour les Leaguers (série, environnement, membres présents en majorité), la logique voudrait que ce soient les Societers qui en mettent plein la vue ou qui ont la part belle…
Et bien… Est-ce ainsi ? Avec Johns tout est possible ! Je pense qu’il a décidé « d’honorer » sa série en respectant le principe des cross-overs : tout le monde logé à la même enseigne et pas de favoritisme pour sa série. A cause des 2 chefs de team-ups qui ont la vedette cette fois-ci ?

Team-up ? Avec les révélations de la dernière fois et le clifhanger tout en capacité pulmonaire, il était évident que ce serait un épisode de ce style et c’est effectivement le cas.

C’est parti pour la recherche des Légionnaires égarés dans le présent !!!

1ère étape comme prévu : Arkham pour libérer Dream Girl des mains libidineuses et squelettiques de Dr Destiny !
S’y collent Sandman, Starman (l’amoureux cinglé), Batman et Geo-Force. Si ce dernier apparaît sûr de lui voire limite antipathique (enfin ressenti comme tel), l’action se déroule sur le terrain de Batman, c’est lui veut prendre la direction des opérations alors que les membres de la Justice Society of America qui devraient le faire de par la nature de la menace liée aux rêves (Sandman) et l’identité de la captive (Dream Girl).

Pas de bol pour Bruce, l’homme étoilé fonce tête baissée, d’ailleurs Starman connaît son identité…
Dr Destiny lâche alors pour se protéger la peur matérialisée des résidents d’Arkham : Batman mais en nombre devant le trio resté derrière !!!
Reste alors Starman qui s’en va s’occuper du bon docteur : il cherche alors un cauchemar à Thom et il trouve Kenz Nuhor, l’ancien amoureux de Dream Girl dans la continuité qu’il avait tué. Or le meurtre est contre le code de la Légion et Thom s’écroule en activant l’anneau de Nura. Cela la réveille et elle assomme tout simplement Skeletor !
L’intrigue serait finie si la belle blonde n’annonçait pas qu’1 des 7 légionnaires mourrait dans cette aventure…

Enfin mourir, si 6 rentrent et que Starman reste dans le présent…
Par contre, rien sur le pourquoi du comment de la présence de la belle dans le présent et comment elle a atterri à Arkham.
Dr Destiny n’était là que pour exploiter les pouvoirs inhérents au rêve : le hasard fait bien les choses et il ne semble pas affilié à la menace réelle.

Changement de lieu et de quatuor : Forteresse de Solitude où se dirigent Superman, Red Tornado, Cyclone et Stargirl !
Passé le dialogue entre Red Tornado et cyclone sur le pourquoi du comment de ses pouvoirs, Superman arrive à l’endroit où le signal de traçage de l’anneau les a amenés : la salle des trophées où sont représentés les membres de la Légion !
Après la petite séquence nostalgie officialisant l’appartenance de Clark à l’équipe, les héros se rendent compte qu’il y a un 2ème Wildfire. Pour le sortir de sa torpeur, Kal-El active l’anneau ce qui provoque l’expulsion de la ceinture de Batman du corps artificiel du Légionnaire (c’est un être d’énergie sous aspect humain grâce à son costume) !!!!
Avant de s’évanouir, il mentionne juste une tornade…
Que vient faire la ceinture de Batman ??? Est-ce celle de notre Batman ?

A suivre…

Si Action Comics Annual avait déjà remis au goût du jour la connaissance de Clark sur l’existence de Mon-El et de la Legion Of Super-Heroes (image du musée), il fallait savoir quelle version historique de l’équipe c’était, surtout, avec l’identité des Légionnaires déjà apparus. Maintenant c’est sûr et avec la référence à Crisis On Infinite Earths, c’est la 1ère version…
Seulement, Superman avoue qu’il n’a pas eu de relations avec eux depuis la fameuse Crise de puis 20 ans : et l’arc avec Superboy et le Time Trapper ? Time And Time Again et la rencontre dans le futur ?
Difficile de les passer à l’as à moins que la nouvelle ancienne version de l’existence de Superboy (le problème des droits sera t’il réglé ???) ne les invalide !
Et Zero Hour dans tout cela ? Et la version de la Legion Of The Super-Heroes qui en a découlé ? Certains membres ont évolué dans le présent pendant 12 mois entre Final Night et Genesis et ils ont côtoyé Superman !!!! Ne serait-ce que lors de sa transformation en Blue Superman….

Avec, en plus, 52 et justement Legion Of The Super-Heroes de cette semaine, il semble que le futur officiel soit bien celui de la version actuelle (comme le prouve le petit voyage temporel de la Supergirl actuelle) : où se situer ? Comment le DC Universe peut-il avoir 3 futurs possibles au moins ? En ajoutant le Kingdom Come de Starman, cela en fait déjà 4…
Je n’oublie pas Bart, anomalie vivante temporelle mais sur qui cela n’a pas de prise comme expliqué notamment par Mark Waid dans la série Impulse, Flash et le one-shot Impulse Saves The Universe (lu et bien fun).
Le Flash actuel a subi quelques escamotages de son ère d’origine et je me demande s’il n’y a pas matière à creuser pour 1 des intrigues de Countdown qui pourrait démêler ce sac de nœuds qui s’épaissit depuis 1994.
Countdown = Zero Hour bis ?
Dernière question : comment les Flight Rings de Supergirl et de Superman peuvent être semblables s’ils sont issus de 2 lignées temporelles différentes???

Bon numéro qui rompt avec la (longue ?) introduction de la partie 1 et qui, effectivement, montre une partie de la quête des 2 équipes. Celle-ci n’étant pas finie, j’espère que seule la partie 3 y sera encore consacrée sinon l’indigestion de répétitions de scènes risque d’être préjudiciable à la saga. Il vaut mieux garder les 2 derniers épisodes pour expliquer le pourquoi de la chose et ses répercussions plutôt qu’un seul.

Sur le fond cela m’a fait penser au JLA / Avengers 2 où les 2 équipes recherchait les artefacts des 2 mondes pour aboutir à la fin du dit épisode au basculement dans l’intrigue véritable. Par contre ici, il faudra attendre, si tout va bien, la fin de la 3ème partie dans Justice League Of America 9 qui devrait donner 2 autres « trouvailles » : avec un peu de chance, la 7ème et dernière aboutira au clifhanger.

Logiquement, les événements contés dans la Forteresse de Solitude devraient expliquer pourquoi la saga est liée à Countdown (et 52 ?) même si Johns ne lâche pas d’informations : c’est encore le jeu des devinettes et des suppositions.
A voir comment Meltzer et lui arriveront à concilier diverses branches de la continuité DC sous peine de perdre quelques lecteurs en route devant différents pans de l’histoire DC qui s’emmêlent et qui peuvent se contredire quand justement le lecteur n’a pas 20 ans de continuité (bouleversée parfois) en tête : pour un nouvel arrivant qui lirait 3 des séries de la semaine (difficile de faire plus bizarre dans la synchronisation des sorties) et qui chercherait le lien logique entre elles risque de ne pas profiter des liens inter séries.
A moins que Countdown ne soit un compte à rebours vers un nouveau Zero Hour censé expliquer les déviations restantes qu’Infinite Crisis n’a pu régler (et qu’elle a engendrées pour certaines rétroactivement…) !


Je reviens à l’histoire en elle-même : dépaysement et fraîcheur ! La patte de Johns se ressent encore plus que celle de Meltzer la dernière fois : les team-ups sont l’occasion d’anecdotes dont l’auteur est friand.
Sinon, les 2 team-ups de 4 sont guidés respectivement par 1 membre de la Trinité alors que les membres de la Justice Society Of America ne sont là que pour faire le nombre tant ils semblent « écrasés » par l’aura des Big Guys : cela est d’autant plus vrai en Antarctique.
Seul Sandman s’en tire honorablement : il faut retourner la couverture de Ross pour bien se persuader que la série est Justice Society Of America et non Justice League Of America.
Vivement que les membres historiques de l’équipe s’y collent pour rééquilibrer la balance.
Sinon, c’est du tout bon sur le fond 1 fois encore et Johns s’éclate : ceux qui aiment son style seront aux anges, ses détracteurs, certainement que non !

Après, comme sur l’autre série de groupe, ce n’est pas le dessinateur habituel qui officie, si Shane Davis avait un petit côté Ed Benes, je ne peux pas dire que Fernando Pasarin a des airs de Dale Eaglesham. Au contraire !!!
Je ne me rappelais même plus qu’il avait fait 1 fill-in sur Ion où son style pouvait (aisément ?) se confondre avec Greg Tocchini.
Pour l’auteur espagnol de bd européenne, passer après Eaglesham en ce moment n’est pas chose aisée surtout dans la 1ère partie de l’épisode où l’ambiance sombre ne colle pas des masses. La 2ème partie plus éclairée passe mieux.
Il s’en tire avec les traits féminins (Cyclone fait très jeune comme le personnage doit l’être) alors que les membres masculins dont le visage est apparent (sauf Superman) ont l’air d’avoir souffert : Geo-Force avec son nouveau costume a une sale tête que son titre de roi ne mérite pas… Brion n’est pas brillant.
Heureusement, une double-page montre qu’il a du talent : la salle des mannequins ! Je n’oublie pas le passage avec les nombreux Batmen bien sympathique.
Prestation honnête mais qu’Eaglesham revienne !!
Heureusement, Alex Ross est fidèle au poste.

Bien plus consistant en termes d’histoire et de révélations que la 1ère partie, le cross-over est lancé de façon classique. Il faut qu’il évite une redite des situations la prochaine fois pour bien mériter son statut d’histoire inoubliable !
Dommage que les 2 premières parties ne soient pas exécutées par les dessinateurs attitrés ce qui gâche un peu l’ensemble plus que correct pour le moment.

Bilan : (juste 3 si le dessin de Pasarin vous rend nostalgique d’Eaglesham)

[gillesC]

UN numéro superbe!

Oui, bon, je ne l'ai pas vraiment lu, mais on s'en fout.

[scarletneedle]

Apparemment DC aime bien sortir la même semaine des comics qui racontent quasiment la même chose

après Word War III et 52 Week 50, voilà Wonder Woman 8 et Amazons Attack 1...

dommage car c'est du bon et Woods et Dodson sont plus que regardables (superbe même)
Picoult est vraiment surprenante et Pfeiffer lance les hostilités

[Bankai]

Je viens de lire WWIII : c'est quand même bien indigeste. Surtout si on a pas suivit 52 et OYL. Et ces dessins torchons, ce scénario convenu, cette surenchère de violence... C'est ça le nouveau visage de DC?
Faut vraiment que je fasse attention à ce que j'achète chez eux moi.

[cytrash]

Il faut quand même lire 52 pour pouvoir "apprécier" WWIII mais il n'empèche pas que c'est une belle arnaque.
Et non, ce n'est pas le nouveau visage de DC , n'exagérons rien

[EsseJi]

@ Scarlet et à tous ceux qui ne parlent pas Interlac le titre de JSA #05 est :
dreams end fire

Celui du JLA 08 était : lightning lad

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par spider_jerusalem
	@ Scarlet et à tous ceux qui ne parlent pas Interlac le titre de JSA #05 est : dreams end fire Celui du JLA 08 était : lightning lad

You're the best!