Auteurroriste Zeph plastique ses comics

[PSYCHO PIRATE]

Le meilleur de Spiderman depuis 1000 ans !

[Auteurroriste Zeph]

J'aurais dit 2000 ans perso, mais j'ai eu peur que le lobby chrétien veuillent s'en prendre à moi sous prétexte qu'il n'y a pas de Peter Parker dans la bible.

[Auteurroriste Zeph]

Et hop, sorti il y a peu, j'ai pu lire le dernier TPB de DMZ.



Il contient les numéros 42 à 49 de la série.

On y trouve deux arcs, No Future et Hearts and Minds, qui donne son titre au recueil.



No Future est un récit en 3 numéros où l'on en découvre plus sur la milice qui abat l'hélicoptère de Matt au début de la série. L'histoire s'attache spécialement à l'un d'entre eux pour nous montrer la façon dont ils vivent, agissent et sont plus ou moins manipulés, ainsi que leurs motivations.

Le petit coup d'œil dans le rétro, surtout avant l'arc important qui va suivre, est assez sympathique. On reprend légèrement avant le début de la série, on découvre certaines choses (comment Victor s'est retrouvé aux mains des états libres par exemple. Mais le plus intéressant reste la façon dont ces miliciens, et plus particulièrement celui qu'on suit, sont plus ou moins exploités. Ou plutôt comment leurs douleurs et deuils respectifs sont utilisés pour tirer leurs ficelles. Pour parfois les pousser loin, très loin.
Un arc court, qui du coup gagne en rythme, mais qui repose énormément sur la psychologie des personnages. Très bon.

Pour l'occasion, c'est Ryan Kelly qui s'occupe de la partie graphique. Comme précédemment, il fait un très bon boulot au dessin, surtout sur les décors, même si on pourrais reprocher de temps à autre un visage pas toujours ressemblant pour le "héros" de cette histoire.



S'en suit un retour aux affaires avec Hearts and Minds. On retrouve Matt et sa milice personnelle qui gèrent de façon assez radicale certains problèmes dans une DMZ désormais gérée par Parco Delgado. Seulement, l'annonce d'une arme nucléaire entre les mains de Delgado n'est pas du gout de tout le monde et va déclencher des évènements dramatiques, poussant Matt à prendre des décisions catastrophiques.

Wood continue son histoire avec Delgado au pouvoir, menant des intrigues dont lui seul connait les tenants et aboutissants (autant pour Wood que pour Delgado tiens d'ailleurs). Si l'arc No Future annoncé la couleur du bouquin (rouge sang), ici ça va encore plus loin. L'auteur déclenche une série d'évènements dramatiques qui auront surement de très lourdes conséquences sur l'avenir des persos ( Matt en premier, vu ce qu'il ordonnera) ainsi que de la DMZ dont l'avenir est plus que compromis.
Wood y va fort, il remet plusieurs compteurs à zéro, bouleverse la situation de plusieurs personnages de façon radicale, tout en continuant à cacher où veut en venir Delgado, dont les plans apparaissent de plus en plus obscurs.
Un arc important, sans répit, pour le lecteur et les personnages, et dont la fin, bordel cette fin.... Ça va être trèèèèèèèèès long d'attendre la suite.

Au dessin, retour de Burchielli, après le guest de Kelly. Comme d'habitude, c'est impec. Vraiment rien à redire, je suis fan.

Au final, on a un très bon tpb. L'arc No Future entame de fort belle façon le bouquin et Hearts and Minds va changer de façon radicale la donne pour les personnages et la DMZ, en faisant un récit clé de la fresque de Wood. Le tout est parfaitement mis en image.
L'attente va être longue.

[Auteurroriste Zeph]

Cette review ultra tardive est dédiée à la poste. Et à leur rapidité. Un jour, elle finira par devenir légendaire, on en fera des chansons.

On entame donc la pile avec:


Le Douzième numéro de Batman and Robin. Morrison clôt sa première année sur la série tout en continuant son truc du retour de Bruce Wayne. Enfin, ce sont surtout les indices du retour de Bruce Wayne. Parce que les vrais retours se font plutôt en fin de numéros. D'ailleurs, j'attends impatiemment de voir comment va être gérée la révélation sur Sexton. Surtout au niveau de la personnalité développé par l'alias Sexton, trop loin du personnage.
Un très bon arc, qui remonte le niveau après les deux précédents (surtout le Blackest Knight très chiant).
Et évidemment, splendide cover!!


Orc Stain 3 continue d'en mettre plein les mirettes. On délaisse quelques peu la trame principale (déjà?) mais le coup du proxagronka est assez énorme pour bien remplir ce numéro et faire plaisir au lecteur.
J'aime le dessin, la narration, l'humour et l'univers du truc.
Stokoe me régale à chaque numéro.


Parce qu'il devait arriver. Parce que c'était annoncé et que rien ne pouvait plus l'en empêcher. Le dernier numéro des Tales of TMNT (et surement le dernier numéro d'un quelconque truc TMNT avant...pfiou, jamais) est arrivé. Raph en mode ultra bad ass, du tricératon, une couv' spéciale façon première série, tout y est pour nous offrir un dernier bon numéro avant fermeture.
Une gourmandise qui disparait. Snif.

Et on entame la pile du fidèle.


Voici donc le nouveau Allred. A 1$, c'était clairement le truc que j'allais tenter, malgré une preview assez mauvaise et peu convaincante lors du Halloween special l'année dernière. Alors dans les faits, ça donne quoi? Bin pas grand chose. Le numéro sert quasi complètement à nous présenter l'héroïne et sa rétro friend fantôme. Lorsque ça démarre à peu près en vrai (avec le concept de la série et un "mystère" de lancés), ça se finit. Pire encore, ces pages correspondent à la preview que l'on a pu lire partout sur le web depuis des semaines. Ça fait trop léger pour un numéro d'intro. Pourtant c'est dommage, il y a un bon cast de freaks et un potentiel assez cool. Ça se laisse lire sans déplaisir, mais ça reste trop léger.


D'ailleurs, en parlant de légèreté, Morrison continue à alléger le sien de scénario. C'est toujours aussi light, on y crois pas une seconde. Heureusement, Sean Murphy continue de nous épater avec son graphisme sublime. Ça explose les mirettes, évitant de peu l'encéphalogramme plat causé par le scénario.


Greek Street 11 conclue l'arc Cassandra Complex de façon assez radicale. Ça ne pouvait pas se finir gentillement, ça ne loupe pas. La situation de plusieurs personnages change de façon irréversible et pas forcément en bien. En fait, pas du tout en bien. Tragédie grecque oblige. Milligan continue son excellent parcours sur cette série. Je croise les doigts pour que ses faibles ventes n'obligent pas à terminer le truc trop tôt. L'énorme gâchis que ce serait.


Carey aussi continue son excellent parcours sur Unwritten. De retour à Londres, à quelques jours de la sortie d'un nouveau tome du personnage créé par son père, Tom va devoir agir pour essayer de trouver les personnes responsables de ses problèmes. Mais d'ailleurs, ce nouveau tome, qui l'a donc écrit? Donc oui, parcours vraiment bon pour le moment, avec même un petit hommage aux canons du genre (et à son créateur). Par contre, Gross a parfois beaucoup de mal avec les décors. C'est bien simple, il oublie un peu beaucoup d'en faire.


Lemire, de son côté, continue de nous dévoiler le passé de Jepperd, tout en livrant Gus aux mains du terrible Dr Singh, qui n'est peut être pas le pire personnage de tous. Plus l'histoire avance, plus on tremble pour le pauvre Jepperd et sa femme, et cela même si on connait déjà la fin. Il est fort ce Lemire. Avec un petit coup de Mad Max pour la forme. Miam.


Le premier numéro de l'arc Sectioned m'a laissé assez dubitatif. Ça commence très violemment, avant de plonger dans la folie. John part en vrille en même temps que le récit. Un numéro très déroutant, mais j'ai comme l'étrange impression que c'est exactement le but de Milligan. j'avoue que je suis pressé de voir la suite pour savoir exactement de quoi il en retourne.

Voilà, fin de la pile. Avec un peu de chance, les messieurs en camionnette jaune seront plus rapide la prochaine fois.

[john_constantine]

Ha la cover de Tales me fait verser une larme, sinon (bon ça ne va intéresser que toi et moi mais bon) Laird ne publiera jamais la fin de TMNT, il va par contre mettre sur son blog la suite, car bon un numéro entier est prêt (genre dessiné, bullé et tout), un autre totalement crayonné, et enfin le reste scripté. Alors une dernière fois pour le plaisir, c'est quand même un sacré salaud.

Sinon c'est fou mais j'ai vraiment kiffé l'arc du blackest knight, Batwoman qui décide de mourir, un Batman zombi, c'est quand même sacrément cool.

Enfin je suis un peu plus mitigé sur Ork Stain, c'est joli, mais mouais un peu trop foutraque pour moi j'avoue, je suis sûr qu'avec des schtroumpfs à la place des orcs j'aurais adoré.

Voilà, je retourne à ma lyre pour louer tes exploits dans les bars alentour !

[Mast]

C'est Gumbeau.

[Auteurroriste Zeph]

Ah, je savais qu'il ne publierai pas la suite mais pas pour la numéros déjà fait/encours.
Effectivement, enfoiré de Laird.

Pour l'arc Blackest Kinght, c'est une grande déception pour moi. parce qu'effectivement, il y a tous les éléments pour faire un truc fou, mais dans l'exécution, oulala, c'est pas bon du tout.

Pour Orc Stain, ouais j'avoue, j'aime bien le côté nawak du truc. Même si j'attends de voir comment il va dérouler sa grande intrigue le père Stokoe.

[Auteurroriste Zeph]

	Citation:			Posté par Namaster... and Good Luck.
	C'est Gumbeau.

Fait gaffe, ça va encore jaser!

[scarletneedle]

Il est bien bon ce Blackest Knight, c'est juste que Dc s'est emmêlé avec certaines bulles (et que Batwoman fait tapisserie mais bon, elle est joliment croquée...)

[john_constantine]

Pour le Tales, je vais l'honorer comme il se doit, et le lire entre les numéros 19 et 20 de mon mini TPB Return to New-York (non je ne dis pas ça juste pour t'embêter, pour t'embêter je prendrai des photos niark niark).

Pour la cover, le travail fait est excellent, à la base c'était une toute normale comme ça (en pièce jointe), là ils ont repris même la typo du Return to New York. Il manquait qu'Eastman pour encrer le tout !

[Auteurroriste Zeph]

Ah oui, j'avais zappé le coup des bulles en plus.
Et puis surtout, la Batwoman débarquait comme un cheveux sur la soupe, Momo justifiait ça d'une façon absolument pas convaincante.
En fait, il a tellement mal joué son coup avec batwoman sur cet arc, qu'il en a foutu en l'air le coup de la mort, qui était pourtant très fun.
A mon avis, ça gagnera à la relecture ce truc.

[Auteurroriste Zeph]

En fait John, la couv est double. Au verso elle est comme celle que yu as montré (mais avec les couleurs revues), au recto, c'est la version return of New York (indiqué book 1.5 d'ailleurs).
Bordel, comment va falloir que je choppe ces numéros maintenant!!

oh, et en parlant de photos, j'attends toujours les revoltech!

[Auteurroriste Zeph]

Retard pour en plus une pile pas très haute. Heureusement, un peu de reprint vient agrémenter le truc. Et bordel, avoir un ventilo serait bien agréable.

On commence avec la bouse de la pile a.k.a:


Shrapnel: Hubris #1
Bon la première mini série m'avait montré il y a peu comment le "dessin" sous toshop ça peut être moche, surtout quand il n'y a même pas un scénar pour sauver le truc. Manque de bol, j'avais préco la deuxième mini avant de lire la première. Foutu système de préco. Bon, un double changement de nom à la réalisation de ce numéro pouvait laisser envisager un peu de bon. Mais en fait, non. Je ne vais pas m'étaler mais tout y est mauvais, que ce soit les dialogues lourds, les persos dont on a toujours rien à foutre, l'histoire qui n'existe pas, un "dessin" qui tente de rivaliser de maladresse avec celui de la première mini... Et ça continue pendant une sacré paire de pages. Bref, ratage total. Et dire qu'il y a encore deux autres trucs à lire.

Un peu de reprint comme je le disais.


Dont le Invincible Iron Man 1, free, sorti de film oblige.
Cette série fait plus parler d'elle pour son dessinateur, Larrroca que pour son scénar, à tel point qu'il devenait difficile de savoir ce que ça vaut vraiment.
Pour ma part, j'ai trouver ce premier numéro pas mal du tout. En fait, même plutôt très sympa. Bonne caractérisation de Starks, bonne mise en place de l'intrigue. Ça m'a bien plu.
Après, oui, il y a Larroca, qui en plus de repomper des magasines people (Nicole!!!!) doit se farcir D'armata à la colo. mais en vrai, après Shrapnel, c'est presque agréable au regard.
Je voulais lire ce numéro pour me faire un avis sur la série, je suis plutôt content de ma lecture. L'omnibus avec les 19 premiers épisodes devrait donc être mien prochainement.


SLG reprintait les trois FillerBunny d'un coup, j'en ai donc profité pour me chopper le tout. Bon seul les 2 et 3 sont arrivés, mais ça permet quand même de se faire un bon avis dessus. Déjà, une petite explication. Fillerbunny, à la base, c'est Johnen Vasquez (auteur de Johnny the homicidal maniac) qui se fait une bd complète en une nuit. Étant assez fan de son JTHM (qui restera, je crois, son meilleur taf en matière de comics), j'étais curieux de voir ce que ça donnait.
Bon en vrai, je suis un peu déçu. Ça ne va jamais aussi loin que ce que ça pourrait, on reste dans le même genre de gag et les dessins ne sont pas toujours tip top.
Bon après, c'est drôle, en tout cas, ça me fait marrer, mais bon, je m'attendais à plus de liberté sur un truc comme ça. Avec tout de même une préférence pour le #3 qui se renouvelle un peu plus.
A réserver aux fans de Vasquez quoi.


Chew #12 nous propose le premier rencard entre Tony et Amelia. Bon, évidemment, vu la série, il ne faudra pas s'attendre à un traditionnel diner aux chandelles. Par contre, qu'est-ce-que c'est fun. Chew continue d'être drôle mois après mois, le scénario ne faiblit pas, ni le dessin. Vraiment une très bonne lecture à chaque fois.

Et on entame la pile du fidèle, amputée du Unwritten, pas encore reçu.


Joe The barbarian est bien parti pour finir sa route de la même façon qu'il a fait tout le chemin. Sans éclat ou grand moment de comics. Même si le fait de ne faire le numéro que dans le monde halluciné de Joe aide à mieux faire passer la pilule.
Mais surtout, c'est l'incroyable travail de Sean Murphy qui nous fait passer agréablement ce numéro. S'amuser à trouver toutes les références qu'il a collé dedans est un passe temps plus agréable que le scénario tout vide de Morrison.


Greek Street 12 entame donc, à mon grand dam, le dernier arc de la série, prématurément annulée. Ce numéro prouve encore une fois à quel point c'est un grand tort. Milligan met en place toute une brochette de nouveaux personnages et lance son Ajax sur fond de guerre aux Moyen Orient. C'est encore une fois excellent.
Au dessin, Werther Dell'edera a pris la suite de Gianfelice. J'aurais préféré que ce dernier reste, surtout pour le dernier arc, mais le nouveau venu ne se débrouille pas trop mal. Même si vraiment, j'aurais préféré Gianfelice.


Sweet Tooth 10 s'intéresse uniquement à Gus. On retourne à coup de flashback sous hypnose dans la cabane du premier numéro, à la recherche d'indices sur la véritable origine de Gus. C'est surtout l'occasion pour l'auteur de revenir sur la façon dont le garçon a vécu et a été élevé. Lemire s'amuse avec sa narration et il faut signaler la mise en couleur de Villarrubia qui est juste magnifique. On dirait de l'aquarelle.
Comme toujours depuis le début, cette série est un vrai plaisir à lire.


Et on se finit sur l'habituel Hellblazer. Dans ce numéro 268, Milligan prend son temps. En effet, on finit sur quasiment le même cliff que celui du mois précédent. Par contre, on a le droit à une montée en puissance de la folie tout au long de ce numéro. C'est de plus en plus violent et malsain, avec des passages absolument énormes qui permettent d'ailleurs à Camuncoli de livrer ses meilleurs planches sur la série.
Par contre, vraiment, je suis pressé de savoir ce qui arrive véritablement à John. Le fait d'avoir été quasiment parachuté en pleine histoire dès le départ de cet arc rend le tout encore plus intrigant.

[john_constantine]

Hellblazer, "je suis pas Cathy mais l'autre". Merveilleux.

[Auteurroriste Zeph]

Moi j'avoue que la double page avec John en plein délire m'en a mis plein les yeux.
Je crois que la barbe de Constatine arrange pas mal Camuncoli.