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13/11/2009, 18h55
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A la mémoire de JEAN DEWOLFF (Peter David )
Scénario : PETER DAVID Dessins : RICH BUCKLER Historique: JEAN DEWOLFF est un personnage apparu pour la première fois dans SPIDER MAN TEAM UP #48 (1976) et crée par BILL MANTLO et SAL BUSCEMA. C'est un capitaine de la police de NEW YORK qui va devenir un personnage récurrent des différentes séries du tisseur de toile, et notamment de SPECTACULAR SPIDER MAN, où elle va rapidement prendre fait et cause pour le tisseur, le protégeant souvent lui et ses proches (comme la CHATTE NOIRE par exemple); même si cela lui vaut des remontrances de la part de ses collègues et de sa hiérarchie. DEWOLFF est un personnage intéressant, mais qui est quasiment toujours resté en second plan, il y a peu d'intrigues majeures la concernant, et pourtant, sa relation amicale avec le tisseur fait de JEAN une des préférées des lecteurs. Elle est amoureuse en secret du tisseur, mais ne lui a jamais avoué. C'est en 1985 qu'un tout jeune scénariste nommé PETER DAVID et fraîchement débarqué sur ce titre par l'éditeur JIM OWSLEY (CHRISTOPHER PRIEST) va prendre sa destinée en mains. Aux manettes artistiques, le vétéran RICH BUCKLER épaulé par BRETT BREEDING, KYLE BAKER, JOE RUBINSTEIN et autres vont faire de ces quatre épisodes un des sommets dans l'histoire du tisseur, qui a de nombreuses conséquences jusqu'à aujourd'hui, puisque c'est la base de la création de VENOM !
C'est CARL , son beau père qui va lui donner la passion de la police et de l'uniforme, en dépit du refus de sa mère, qui ne veut surtout pas avoir à s'inquiéter pour plus d'un membre de la famille des coups de téléphone tardifs. Le jour où JEAN est reçue à l'académie de police, CARL est fier, tandis que sa mère pleure en silence pour plusieurs jours. Il le sera encore plus lorsque JEAN devient sergent, devenant finalement plus gradée que l'homme qui l'a élevée.; même s'il ne le montre pas. Son ambition est de faire en sorte que JEAN devienne la première femme commissaire de police, et ce jour là, il sera heureux.  Des policiers frappent à la porte de JEAN et la trouvent allongée par terre : elle a été assassinée à bout portant par un fusil ! C'est la fin de son histoire.  PETER PARKER, quant à lui, photographie des jolies filles dans la rue , il rencontre par hasard Mr POPCHICK, un vieil homme qui habite désormais chez TANTE MAY et sa maison d'hôte: il était venu retirer de l'argent liquide en ville. Dés que PETER le quitte, POPCHICK se fait attaquer par des voyous qui lui dérobent son porte monnaie et le frappent sauvagement. PETER devient fou et part à leur poursuite déguisé en SPIDER MAN: il va mettre une vraie raclée aux bandits et les livrer à la police.  C'est là qu'on lui apprend la mort de JEAN DEWOLFF.  Pendant ce temps, un prêtre reçoit au confessionnal un individu qui veut se repentir de très vilaines choses. Au DAILY BUGLE, JAMESON et ROBERTSON sont moroses: eux aussi viennent d'apprendre la nouvelle et même si JAMESON n'aimait pas trop DEWOLFF, il ne peut pas supporter de voir un policier tué. Sa déprime l'emmène même jusqu'à complimenter SPIDER MAN, qui lui n'a jamais commis ce genre d'atrocité. JAMESON reçoit alors la visite du révérend JACKSON TOLLIVER; qui est en train de monter une nouvelle paroisse à NEW YORK et qui voudrait bien avoir un peu de publicité. JAMESON en a déjà entendu parler : TOLLIVER était en première ligne lorsque de jeunes enfants noirs s'étaient fait tuer à ATLANTA il y a quelques années de cela. Apparemment, TOLLIVER est toujours un peu nerveux lorsqu'on aborde avec lui les questions raciales.  SPIDEY lui rend visite au détective STAN CARTER, qui s'occupe de l'enquête sur le meurtre de JEAN. CARTER apprend à PETER que le badge de JEAN est manquant: le tueur l'a emporté avec lui. Il lui dit aussi que JEAN l'aimait beaucoup, et PETER avoue que lui aussi l'aimait beaucoup, et que c'est pour ça qu'il est là !  MATT MURDOCK alias DAREDEVIL se rend au tribunal, c'est lui qui est chargé de faire libérer les trois vauriens qui ont attaqué Mr POPCHICK. Avec son brio habituel, MATT réussit à faire libérer les bandits sans qu'ils n'aient à verser une caution jusqu'à leur jugement, ce qui provoque la colère de PETER qui va en parler directement avec l'avocat.  Ce dernier reconnaît immédiatement le battement de cœur de l'homme araignée. MURDOCK est ennuyé, il en parle au juge HORACE ROSENTHAL. Faire son maximum pour défendre de telles crapules le met de plus en plus dans l'embarras. Ce dernier lui dit qu'il devrait être plutôt procureur avant de partir aux toilettes. MURDOCK sent alors une présence dans le bureau de ROSENTHA; c'est un homme qui tient un fusil. MATT lui demande qui il est , et ce dernier lui répond : il s'appelle le SIN EATER, et lorsque MATT lui dit qu'il est avocat, le personnage masqué lui tire dessus. Evidemment, MATT esquive et le frappe avec sa canne. Arrive alors ROSENTHAL, attiré par le bruit et évidemment, le SIN EATER lui tire à bout portant dessus ! 
Le juge ROSENTHAL est mort, et le SIN EATER s'est échappé par la fenêtre. MATT part à sa poursuite tandis que PETER discute avec Mr POPCHICK, qui est très remonté contre le juge ROSENTHAL, qu'il accuse d'être un nazi, ce qui ne semble pas vraiment le cas au vu de son nom , lui fait remarquer PETER. Il remarque alors le SIN EATER dans la rue, qui est en train de faire peur à la foule. SPIDER-MAN arrive et SIN EATER lui tire dessus, touchant malencontreusement un passant. PETER panique, il ne voit pas TANTE MAY perdue dans la foule et ne voudrait pas qu'elle soit blessée lors d'un mouvement de panique.  Il met le SIN EATER par terre, et remarque le badge de JEAN DEWOLFF à sa ceinture. SIN EATER avoue, il avoue aussi qu'il vient de tuer le juge ROSENTHAL. La bataille entre les deux hommes fait rage et s'arrêt lorsque PETER voit MAY allongée par terre, inconsciente. Ses lance toile ayant été endommagés pendant la bataille, il lance en dernier recours un traceur sur le criminel, qui s'en aperçoit aussitôt, s'en débarrasse et qui s'enfuit en prenant le bus !  TANTE MAY n'a rien et DAREDEVIL arrive trop tard, il ne peut pas repérer le meurtrier dans la foule et dans le bus puisqu'il est aveugle !  SPIDEY retourne voir STAN CARTER pour lui annoncer qu'il a trouvé le meurtrier de JEAN, mais qu'il a été incapable de l'arrêter. CARTER lui raconte ce qu'est réellement un SIN EATER: dans certaines sociétés Amérindiennes, on laissait souvent des fruits sur le cadavre des morts, et un homme venait les manger , ces fruits représentant les pêchés du défunt : c'était sa seule fonction, d'où le nom SIN EATER (mangeur de pêchés !). Une fois les fruits consommés, le défunt pouvait monter au paradis, l'âme lavée et purifiée ! PARKER remarque alors une photo de NICK FURY sur le bureau de CARTER: ce dernier lui avoue qu'il est un ancien agent du SHIELD.  Pendant ce temps, le prêtre du premier épisode continue de recevoir la visite d'un étrange individu qui lui avoue avoir pêché et surtout, entendre des voix la nuit !  PETER fouille dans l'appartement de JEAN et tombe sur un tiroir rempli de photos de lui : apparemment JEAN l'aimait beaucoup plus que ce qu'il pensait, et ne le lui avait jamais montré. ca le rend encore plus triste.  Au cimetière, on assiste à un double enterrement: celui de JEAN où PETER est présent, et celui du juge ROSENTHAL; où se trouve MATT. MATT sent alors le battement de cœur du SIN EATER dans le foule qui accompagne le corps de JEAN DEWOLFF : il était présent lors de l'enterrement de sa victime ! Malheureusement, MATT ne peut rien faire; premièrement parce qu'il ne le reconnaît pas (il ne peut voir son visage), deuxièmement parce que la foule est trop nombreuse (il y a même ROBERTSON, JAMESON et sa femme et le révérend TOLLIVER ) et troisièmement parce que même s'il le reconnaissait, il ne pourrait pas l'accuser !  TOLLIVER en profite d'ailleurs pour attirer l'attention sur el fait que la police de la ville est nulle, et que DEWOLFF a de la chance d'être blanche, car on s'occupera d'elle. CARTER, qui connaît TOLLIVER pour l'avoir rencontré à PHILADELPHIE fait une mauvaise blague, se demandant s'il pouvait passer commande au SIN EATER !  Le SIN EATER, lui, est toujours au parloir et continue à se confesser. A un moment le prêtre lui dit que s'il pense que sa cause est juste; il n'a rien a craindre et peut continuer son destin (il ne sait évidemment pas de quelle "cause" le SIN EATER parle). Le criminel tire à bout portant sur le prêtre ! 
A la télévision, on apprend la mort du révérend BERNARD FINN , apparemment tué par le SIN EATER, que des témoins ont vu sortir de l'église après el coup de feu. La police pense que sa compassion à l'égard des criminels lui a valu d'être la cible du meurtrier, tout comme le juge HORACE ROSENTHAL. C'est la quatrième victime du SIN EATER, car en effet, le passant touché par balle lors de la bataille de l'épisode précédent est décédé des suites de ses blessures. Alors que le révérend TOLLIVER continue de faire sa diatribe contre la police à la télévision, MARLA JAMESON appelle BETTY BRANT-LEEDS pour l'inviter à la maison. En effet, leurs deux maris respectifs sont partis en voyage pour le BUGLE et els deux femmes avouent qu'elles ne se sentent pas rassurées avec la présence du SIN EATER qui rôde dans les rues.  PETER va voir le CAID, qui lui dit qu'il ne peut pas l'aider dans l'affaire SIN EATER, comme il l'a dit à DAREDEVIL précédemment, il ne sait rien du meurtrier costumé!  Quant à MATT, il se rend en civil dans un bar pour essayer d'avoir des informations. Mais cela tourne mal et une bagarre commence. Bagarre interrompue par l'arrivée de SPIDEY , qui n'hésite pas à tabasser les méchants pour ne rien obtenir de plus. Il faut se rendre à l'évidence: personne ne sait rien sur le SIN EATER.  SPIDEY va donc utiliser sa dernière cartouche: il tape à al porte de GERALD JABLONSKI, un dealer qui vient d'être libéré et se fait passer pour son ami aux yeux de tous. JABLONSKI sait que le fait de parler avec SPIDER MAN peut lui coûter sa tête avec les autres criminels, qui vont le prendre pour un indic. Il implore SPIDER MAN ; lui jure qu'il ne sait rien. SPIDEY le laisse alors tranquille !  Retour au DAILY BUGLE ; où se trouvent PETER, ROBBIE, MARLA et BETTY, qui sont surpris par l'arrivée inopinée du SIN EATER , qui veut tuer JAMESON ! Il prend MARLA en otage. ROBBIE, n'écoutant que son courage se fait passer pour JAMESON, ce qui laisse à PETER le temps d'assommer le SIN EATER avec un rouleur de machine à écrire. (C'est le fameux pouvoir de la presse). Le meurtrier est sous les verrous !  Lors de son audition ( SPIDEY est présent mais pas STAN CARTER) , il dit qu'il ne pouvait pas résister aux voix dans la nuit, il ne se rappelle pas avoir tué les personnes, mais il se souvient des voix qui lui disaient quand et où.  Arrive alors DAREDEVIL, qui remarque quelque chose de bizarre et en avertit le tisseur de toile. Ce n'est pas lui ! Il ne reconnaît pas son battement de cœur ! SPIDEY lui dit que ce n'est pas possible car l'arme du crime correspond, et qu'en plus le criminel , Mr GREGG avait des problèmes de santé mentale . DD demande au tisseur de lui faire confiance. DD et SPIDEY décident d'aller chez GREGG, où le premier sermonne le deuxième. En effet, il vient d'apprendre que JABLONSKI s'est rendu à la police et demande une protection; il accuse SPIDEY d'avoir provoqué la chose. PETER lui répond que c'est bien fait, car après tout, ce n'était qu'un criminel et un dealer ! Apparemment, les deux justiciers n'ont pas la même vision de la justice ! Ils trouvent alors une porte dérobée qui conduit à l'appartement d'à côté, en regardant le courrier, SPIDEY se rend compte que c'est l'appartement de STAN CARTER . en fouillant , ils trouvent les habits et les armes du SIN EATER dans le placard du policier. Apparemment, CARTER enregistrait la nuit son journal intime, son journal de guerre, et le lit de GREGG donnait directement sur la placard.  En fait, GREGG, qui était mentalement dérangé, a du entendre les voix de l'autre côté du mur et pensait que c'étaient des voix dans la nuit qui lui demandaient de tuer les gens. GREGG a du un jour entrer dans l'appartement de CARTER et dérober une de ses armes et un de ses costumes. Il remarque aussi que deux fusils manquent , et que CARTER doit être en chasse. PETER dit que JAMESON ne risque rien, puisqu'il n'est pas à NEW YORK, et comprend que si CARTER a décidé d'aller chez l'éditeur, MARLA et BETTY sont en danger. IL téléphone de suite chez JAMESON où BETTY lui répond. mais trop tard, le SIN EATER la tient déjà en joue et tire !  
Alors que SPIDEY et DAREDEVIL se ruent chez JAMESON, PETER ressasse tous les souvenirs qu'il a de BETTY BRANDT, son premier amour ! BETTY, quant à elle, n'a pas été blessée, elle s'est réfugiée sous le bureau. Le SIN EATER pense que c'est la main de dieu qui l'a fait rater et décide quand même de tuer BETTY pour laisser un message à JAMESON.  BETTY se défend et enfonce un coupe papier dans la jambe du SIN EATER alors que SPIDER MAN débarque.  Lorsque CARTER lui dit qu'ils sont semblables, PETER devient fouet frape violemment CARTER, s'acharnant sur lui.  DAREDEVIL est obligé d'intervenir pour l'arrêter, ce qui énerve encore plus PETER. les deux justiciers se bagarrent donc tout en devisant sur la notion de justice. DD réussit quand même assommer PETER et le laisse dans CENTRAL PARK.  Ce dernier se rend quelques heures plus tard où il apprend à JONAH et à NED LEEDS ce qui est arrivé à leurs femmes.  La population quant à elle, est particulièrement choquée d'apprendre que le SIN EATER est un policier ! Les NEW YORKAIS se disent qu'ils ne peuvent plus du tout faire confiance à la police. C'est le cas d'ERNIE POPCHICK qui a maintenant décide de ne plus se laisser faire. Le voilà dans le métro où il est une fois de plus agressé par des voyous ! Sauf que cette fois ci , il sort son pistolet et abat les bandits à bout portant !  La télévision fait alors passer un terrible message: ils annoncent aux téléspectateurs le transfert de CARTER du 14ème district à la prison de RYKER ISLAND. il doit avoir lieu dans l'après midi. Cela risque bien évidemment de déclencher une émeute ! Un agent du SHIELD, quant à lui, se trouve au 14ème district, il apprend aux policiers que peut-être CARTER n'avait pas toute sa tête. En effet, lors de son assignement au SHIELD, il a fait l'objet d'expériences utilisant des drogues pour augmenter sa force. Cela a eu pour effet de le rendre très instable et c'est pour cela qu'il a été "démissionné" de la force gouvernementale pour entrer dans la police; lorsque le SHIELD s'est persuadé qu'il n'y avait plus de traces de drogue dans son métabolisme. apparemment, il devait encore en rester. Le procureur devient fou à l'idée de pouvoir laisser partir CARTER libre lors du procès pour insanité !  Mais une brique vient pulvériser l'une des vitres du commissariat: la foule est amassée autour de l'immeuble et veut la tête de CARTER ! DAREDEVIL essaye de s'interposer, mais PETER, lui, ne bronche pas. Il s'en lave les mains. DAREDEVIL, désespéré et complètement dépassé par els évènements appelle SPIDER MAN par son véritable nom (PETER) alors que ce dernier tourne le dos à la scène.  Cela réveille plein de bons sentiments en lui et il va donc aider la justicier aveugle et mettre fin à l'émeute. C'est même lui qui va soustraire CARTER à la foule. Les deux justiciers discutent et DAREDEVIL annonce sa véritable identité à PETER, les deux hommes se retrouvent chez PETER quelques instants plus tard où l'avocat explique au photographe qu'il l'a reconnu par ses battements de cœur ! Ils devisent encore de la justice jusqu'à ce que TANTE MAY appelle pour dire que POPCHICK est en prison: en effet, les bandits sur lesquels il a tiré dans le métro (qui ont juste été blessés) portent plainte. MAY est affolée car elle n'a pas l'argent pour se payer un avocat. Bien évidemment, MURDOCK va intervenir gracieusement. Il va prouver à PETER que le système fonctionne.  Mon avis: Un excellent arc, qui permet à PETER DAVID de mettre en œuvre sa science de la psychologie des personnages. C'est un de ses premiers travaux MARVEL, et on reconnait bien la patte du scénariste, déjà détonante par rapport au mielleux (mais de très bonne qualité) de la période MANTLO/MILGROM qui précède ces numéros. La mort de JEAN DEWOLFF, dés la quatrième page du récit est brutale et violente, poussant notre arachnide vers des endroits qui ne seront réutilisés que dans KRAVEN LAST HUNT par exemple. (Autre saga d'importance). DAVID brouille les pistes en nous donnant un suspect idéal, à savoir le révérend TOLLIVER; plus qu'antipathique pour finalement dénoncer l'individu hors de tout soupçon, le détective STAN CARTER. Sa caractérisation du personnage est forte, et les images choc sont nombreuses., amplifiées de plus par le parallèle avec le pauvre Mr POPCHICK qui se fait sauvagement frapper au début de la série. C'est très bien pensé et s'il reste quand même quelques petits points du récit qui auraient pu être améliorés (l'identité de CARTER en SIN EATER est un peu rapidement et assez naïvement amenée, finalement, DAVID aurait pu se passer de GREGG en dirigeant le faisceau de présomptions sur TOLLIVER ), c'est vraiment bien écrit. Les réactions sont très humaines et on peut comprendre que PETER, par moments puisse PETER les plombs et utiliser toute sa force pour évacuer ses frustrations. Les dessins de RICH BUCKLER restent quant à eux une énigme. Rarement on avait vu ce dessinateur à un tel niveau de noirceur , à tel point qu'on se demande ce qui est passé entre le clone de KIRBY sur THOR et le quasi DICK GIORDANO de ces quatre vingt seize pages. Bon , je pense que BUCKLER s'est parfois inspiré d'autres artistes pour certaines cases (parois du ROSS ANDRU, regardez la tante may allongée sur le sol, voire même du MILLER ) et que l'encrage a pu y contribuer, même si KYLE BAKER n'a pas du tout la même manière d'encrer que BRETT BREEDING ou JOE RUBINSTEIN. Et pourtant, même avec les deux précédents encreurs dont le style n'est pas vraiment approprié à une certaine noirceur, les planches sont brutes et parfois violentes. C'est tout à l'honneur de BUCKLER qui livre certainement l'un de ses meilleurs travaux, même si j'ai quelques doutes sur le fait qu'il ait recopié quelques planches ou quelques cases d'autres dessinateurs. De la même manière, les différences d'encrage d'un bout à l'autre de la saga n'aident par à la cohésion graphique (si tout avait pu être encré par BAKER, ou mieux JANSON  ) C'est en tout cas excellent et cela met en image parfaitement le scénario un peu plus adulte de DAVID . Bref une excellente histoire avec des rebondissements à chaque page qui placent ces quatre épisodes parmi les meilleurs toutes séries SPIDER MAN confondues . Ce sont quatre excellents épisodes, beaucoup plus importants que ce que l'on pourrait penser au premier abord car il va définir et agrandir l'univers de SPIDER MAN de façon assez incontournable. Le coin du  On trouve beaucoup de choses dans cet arche narrative: - tout d'abord, DAREDEVIL et PETER PARKER s'avouent leurs identités respectives ; c'est assez rare pour être signalé, et cette saga est surtout le début d'une très grande amitié entre les deux justiciers, qui s'étaient très peu fréquentés auparavant. Depuis LA MORT DE JEAN DEWOLFF, PETER et MATT sont copains comme cochons et il ne sera pas rare de les voir ensemble dans leurs magazines respectifs. On aura même une mini série DAREDEVIL / SPIDER MAN par PAUL JENKINS et PHIL WINSLADE. L'amitié MATT/PETER sera beaucoup utilisée lors du run de KEVIN SMITH sur DAREDEVIL (DD vol 2 #8 notamment ou tout l'arc où DAREDEVIL est accusé au tribunal, juste avant l'arrivée de BENDIS aux commandes (toujours PHIL WINSLADE aux dessins) ) . En théorie, et depuis els évènements de ONE MORE DAY (où tout le monde a oublié l'identité de PETER) , cette relation n'existe plus, ce qui est encore une des conséquences fâcheuses de la redéfinition de l'univers de SPIDER MAN !  - Cet arc est indirectement à l'origine du personnage de VENOM !  En effet, quelques années plus tard, DAVID MICHELINIE va se resservir de l'histoire de PETER DAVID pour étoffer le personnage d'EDDIE BROCK; journaliste du DAILY GLOBE qui avait publié en une une interview de EMIL GREGG avouant qu'il était le SIN EATER, malheureusement, BROCK s'est fait virer de son emploi après que l'on se soit rendu compte que GREGG n'était pas le véritable meurtrier. C'est la perte de son emploi qui a entraîné sa haine envers SPIDER MAN et surtout, sa descente aux enfers qui aboutira à VENOM. Cette histoire a été reprise il y a quelques mois de cela dans l'excellente mini série VENOM: DARK ORIGINS par ZEB WELLS et ANGEL MEDINA.  A la base, tuer JEAN DEWOLFF n'était pas du tout l'idée principale de PETER DAVID, qui venait d'arriver sur la série, lui voulait juste confronter SPIDER MAN à un vilain si horrible que PETER serait obligé de franchir une limite et de devenir violent. C'est en réalité JIM OWSLEY qui a imposé à PETER DAVID de tuer JEAN DEWOLFF, un personnage qui avait pourtant beaucoup de potentiel (et qui n'a jamais été ressuscité d'ailleurs) histoire de choquer un peu les fans. DAVID avoue aussi avoir prénommé le détective STAN (un nom assez amical pour les lecteurs de MARVEL) et lui avoir donné des origines juives simplement pour que le lecteur ne pense pas à lui en tant que suspect. STAN CARTER refera une apparition dans les pages de SPIDER MAN, ce qui permettra à PETER DAVID de continuer à explorer les conséquences de la violence de SPIDEY (SPECTACULAR SPIDER MAN #134-136 dont je vous parlerai bientôt ). Ce qui est étonnant, c'est de constater que si THE DEATH OF JEAN DEWOLFF est sorti en TPB en 1990 (trois ans après sa publication) alors que c'était plutôt rare à l'époque ; cette histoire n'a plus jamais été rééditée depuis ! Ce qui est quand même étonnant au vu non seulement de sa qualité mais aussi de tout ce qu'elle peut apporter à l'univers de SPIDER MAN.
 et 
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#2
13/11/2009, 19h22
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Joli boulot!
 A noter que Bill Mantlo avait comme projet quand il a créé Jean Dewolff de développer une romance entre elle et Spider-man, ce qu'il n'eut jamais l'occasion de développer (c'est un peu la chatte noire qui a pris sa place).
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS?
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#3
13/11/2009, 19h47
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D'ailleurs on le voit bien dans les épisodes MANTLO / MILGROM
Je me rappelle que quand la chatte noire demande à JEAN DEWOLFF où est passé SPIDEY (il est dans les guerres secretes). JEAN hésite à lui donner des infos. Ca partait en triangle amoureux avec BLACK CAT, JEAN et SPIDEY, mais malheureusement, ca n'a pas été mené au bout. peut être une décision d'OWSLEY
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#4
13/11/2009, 20h03
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Une image que je n'ai jamais oublié.  Cette histoire sans l'humour de Spidey et ses vilains à pouvoirs avec des costumes colorés a marqué un tournant. bravo Doop!
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VENTES VF : RONIN, L’ETRANGE VIE DE NOBODY OWENS t.1 & 2, THE SWORD (Luna Bros.) t 1-4 et plein de VALIANT, MARVEL, DC VO/VF!
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#5
13/11/2009, 22h46
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Je ne connaissais pas du tout cette histoire magnifiquement racontée par Doop.
Merci. Il a fait durer le suspense pour qu'on découvre qu' à la fin l'identité du tueur . Je suis surpris par la violence comme le tir à bout portant de jeunes femmes ou la mort de Jean très tôt après des images d'enfance . Je suis aussi étonné par la couleur du costume de spider-man : noir au lieu du rouge . Bravo au dessinateur qui nous fait passer cela comme un film d'action. Je retiens aussi que Spider -Man et Daredevil connaissent depuis leur identité civile. Enfin , je suis septique au revirement de spider -man à la fin .
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#6
13/11/2009, 22h56
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A propos de Venom, il était où le symbiote durant cette période ? En observation au Baxter Building non ?
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin !
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#7
13/11/2009, 23h50
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Merci beaucoup, doop. Il va falloir que je répare cette lacune, cet arc a l'air incroyable.
Concernant les sentiments de Jean DeWolff à l'égard du Tisseur, une courte histoire scénarisée par Dan Slott et illustrée par Mark Bagley est parue dans le seul numéro de Venom Super Special, en août 1995 (et en français dans Spider-Man #3): dans ce récit, situé pendant Amazing Spider-Man #256, le symbiote prend le contrôle de Peter Parker pendant la nuit, pour botter le cul d'un gang. Sur ces entrefaites, Jean DeWollf, qui s'occupait de la direction des forces armées, prend Spider-Man dans un coin, et lui avoue l'aimer, mais comme un frère, alors que le symbiote, creusant dans les réactions de Parker, s'avance vers elle pour l'embrasser (Spidey fricotait avec Black Cat à l'époque). Puis le symbiote rentre chez lui, se retire de Peter Parker, qui est resté endormi, tout ce temps. A l'époque, cette histoire de 10 pages m'avait beaucoup touché, et donné envie d'en savoir plus sur Jean DeWolff. Quand je serais riche et célèbre, je me ferais péter l'intégrale des titres principaux Spider-Man. @PyschoPirate: à cette époque, Spider-Man portait une réplique spandex du symbiote, révélé comme tel dans Amazing Spider-Man #258. Dans Web of Spider-Man #1, paru en avril 1985, le symbiote, qui s'est attaché à nouveau à Peter Parker, est détruit par ce dernier au son des cloches d'une église. Et on n'en entendra plus parler jusqu'en 1992 et la première apparition de Venom. Dernière modification par Ivan Rebroff ; 14/11/2009 à 00h02.
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#8
14/11/2009, 09h14
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Un vrai plaisir de te relire!
Et SJ qui n'est pas là pour en profiter... 
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#9
14/11/2009, 09h46
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Dixit PAD :
Quelques mots sur ses rapports avec Owsley, extraits d'une interview récente (on rappellera au passage que PAD bossait alors au service des Ventes, ce qui en faisait un genre de paria aux yeux des Editors) :
Dernière modification par Gassian ; 14/11/2009 à 09h53.
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#10
14/11/2009, 09h47
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Du grand art autant cette critique que cet arc de PaD qui reste l'un des meilleurs de la série .
A l'époque , j'avais été surpris par la durété de certaines scènes bien que Semic/Lug ait tout fait pour edulcorer les choses et cette absence d'humour si présent habituellement . Et je suis surpris que tu ne connaisses point cet excellent arc , Ivan. Il y avait des trucs avant la saga du clone 
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes
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#11
14/11/2009, 10h19
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Cette histoire est l'une des meilleurs productions Marvel des années 80, un must du must, pour tout fan du tisseur qui se respecte !
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" 
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#12
14/11/2009, 10h47
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Superbe histoire et superbe critique Les épisodes 134 à 136 étaient dans mon souvenir presque aussi bons
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DE NOUVELLES VENTES ! ICI
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#15
14/11/2009, 15h17
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Merci à toi pour cette brillante critique Bon, on organise une petition pour Panini le sorte en Omnibus pour que les jeunots puissent lire cette histoire  ?
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Mes critiques à moi Mon blog où je partage mes coups de cœur divers et variés https://cultureetgeekitude.wordpress.com/
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