Précédent   Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. > > A vos plumes !

Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #1  
Vieux 06/04/2005, 23h21
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
The Secret and Strange Tales of the Year 1899

Prologue.

Journal du 15 janvier 1899.

Londres. Ma ville. Mon monde. De tous temps, elle a toujours été l’inspiratrice de mythes, de légendes, d’histoires gores, glauques ou romantiques. Ville-clef du Royaume Uni et du monde dans cette Révolution Industrielle qui s’installe lentement, l’endroit devient le théâtre du renouveau, du changement et de l’entrée dans le nouveau siècle, siècle qui s’annonce grandiose, sublime et exceptionnelle. Et Londres en sera sûrement la tête de pont.

La ville est la capitale européenne de notre temps. Du monde même. Les plus grands chercheurs, philosophes et artistes s’y concentrent pour vivre au mieux dans notre fabuleuse ère de progrès. Tout cela excite les hommes et les situations, et chaque jour des inventions changent la face de la Terre. Et tout cela se passe à Londres, dans ses superbes appartements, dans ses majestueuses universités, dans ses magnifiques parcs, et dans la très estimée Cour de la Reine.

Vu d’ici, Londres est le summum de l’évolution humaine. La magnificence à l’état pur. Oui, vu d’ici. Vu de l’aristocratie, des hautes sphères. Mais ceci n’est qu’un vernis. Grattez-le un peu et vous verrez ce que moi je vois : Londres est le repaire des pires bandits et monstres du monde. Ce n’est point la capitale magnifique dont je vous ai vanté les mérites avant. La crapule humaine baigne à Londres. Et elle ne se trouve pas déjà à White Chappel. Non, lecteurs improbables, et je veux vous le prouver par ces mémoires.

Mais laissez-moi d’abord me présenter. Timothy Wayne, IIIe du nom, médecin à la Cour Royale de Sa Majesté. Bien entendu, pas le premier médecin de notre estimée Reine, mais un des sous-fifres, un des hommes qui le suit partout et ne fait rien de la journée à part batifoler avec les courtisanes. Cela me va. Je ne fais pas grand-chose de mes journées, et je puis ainsi utiliser mon temps à purifier cette ville. Car je ne suis pas que Timothy Wayne.

En effet, il y a environ 10 ans, un peu plus même, je fus forcé de sortir l’être à l’intérieur de moi-même suite à la morte d’une amie très chère…vraiment très chère. Ce soir-là, je décidais d’utiliser pleinement les capacités qui m’avaient permises de sortir premier de la majorité des disciplines sportives de la réputée école d’Oxford pour venger ma chère Mary et pour ordonner une Justice Divine. Ce soir-là, cet être immonde qui avait osé faire cela à Mary allait payer de sa vie l’horreur qu’il perpétrait depuis trop de temps…et ce soir-là, je vaincus. Et ma vie en fut changée à jamais.

Si j’avais réussi à arrêter un monstre, pourquoi ne ferais-je pas pareil avec tous les autres qui sévissaient dans ma ville ? Après tout, c’était mon devoir d’homme et d’être pensant que de protéger les autres des dangers qui rôdaient chaque soir dans la belle cité portuaire…et moi qui venais de ce milieu savais quels dangers pouvaient guetter le voyageur infortuné dans l’ombre des bas quartiers de la ville…

J’ai donc décidé de protéger Londres de ses pires penchants. Au début, bien entendu, je ne fus pas respecté par la faune locale. Les bandits et vilains de l’East End accepteraient-ils d’arrêter leurs commerces si un homme du beau monde leur demandait ? Bien sûr que non, et mes talents de médecin eurent fort à faire pour me rendre présentable les premières semaines. Au fil du temps, je sus qu’il me fallait quelque chose pour donner encore plus à ces crapules la peur de ma personne. Je passais donc un mois à chercher. Et enfin, je trouvais.

Désormais, les pauvres hères apeurés des bas quartiers m’appellent le « Batman » avant de finir vaincus par la peur et mes talents d’athlètes inconscients, attendant tranquillement que la police ne vienne les chercher. Tous les soirs, je parcours la ville et ses bas quartiers pour y extraire la racaille qui y grouille toujours. Cela fait maintenant 10 ans que je fais cela, et parfois je me demande où est le résultat de mes actions, à quoi cela sert et si je ne suis point un pantin manipulé par l’Histoire, cette amante traîtresse et cruelle…

Mais ce n’est point pour parler des doutes de mon action purificatrice et salvatrice de mon cher Londres que j’écris. Non. Si j’écris ces lignes, c’est pour parler de quelque chose qui est en train d’arriver en ce moment. Personne ne le voit, personne ne l’entend. C’est notre instinct qui parle. Quelque chose arrive. Quoi ? Personne ne le sait, mais les plus réceptifs d’entre nous commencent à comprendre : la fin. La fin est proche.

On murmure que l’Apocalypse arrive…mais je n’y crois guère. Bien entendu, je ressens ce changement, ces légères fluctuations dans les attitudes et dans l’air, mais je ne puis croire que la Fin de Tout est prévue pour cette année 1899 que nous entamons à peine. Non, je ne puis le croire. Dieu et son fils, notre Sauveur bien aimé, ne laisseraient pas le monde ainsi, à l’époque où il est prêt à entrer dans une nouvelle ère magnifique. Par contre, la fin de Londres est peut-être la cause de ce changement instinctif.

Je dois empêcher cela. Mais pour ce faire, il faut que je trouve des gens au-delà des êtres normaux. J’ai déjà quelques idées. Nous devons former un groupe uni. Une corporation. Une Ligue. Et pour cela, il me faut me presser.

Mais avant tous ces plans, il me faut m’occuper de besognes plus terre à terre ce soir. Je m’occuperais de recruter ces êtres dès demain. Mais cette nuit, l’on m’a avertit que des meurtres horribles ont été commis. Deux. Et dans deux endroits très différents : la England Corporation of Lawyers, le célèbre club d’avocats et l’East End. Deux crimes atroces, selon mon informateur. Je verrais sur place. Je te laisse, mon cher journal. J’espère te retrouver demain.

Timothy.
Réponse avec citation
  #2  
Vieux 07/04/2005, 13h24
Avatar de Diablo
Diablo Diablo est déconnecté
Super Héros en devenir
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 72
Diablo change la caisse du Fauve
Bon je pense que l'on peut dire que l'ombe de Moore plane et que sa tue et que la suite très vite sa seriat bien...
Réponse avec citation
  #3  
Vieux 08/04/2005, 16h34
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Episode 1 : Le Boucher.

Il faisait froid en cette nuit londonienne dans ce quartier sinistre et glauque de l’East End, certainement l’endroit le plus dangereux de la capitale culturelle et industrielle de cette fin de siècle. Peu de gens qui s’engouffraient ici en sortaient vivants, et rares étaient ceux qui n’étaient pas déjà des gens de vice. Pourtant, une silhouette solitaire entra dans ce quartier, sans regarder en arrière, sans peur, avec même une certaine excitation.

L’homme était habillé assez richement, une redingote noire avec une chemise blanche, le tout accompagné d’un pantalon noir et d’un chapeau de la même couleur. Il avait aussi des gants blancs et accompagnait le bruit de ses pas par le son de sa canne sombre touchant le sol. Etrangement, cet homme semblait serein dans cette partie de la ville, bien que ses habits trahissent une catégorie sociale plus élevée.

L’étrange homme arriva finalement à une petite rue sordide, fief des prostituées et des voleurs. Une masse de personnes s’était agglutinée autour d’un petit immeuble en briques rouges, et l’étranger s’y dirigea tranquillement. Tous ceux présents n’étaient que du petit peule, ils représentaient la face noire de Londres : prostituées, maquereaux, voleurs, dockers, etc. Pourtant, c’étaient tous des personnes respectables, bien plus que les aristocrates, pensa l’homme.

En fait, toute cette foule était rassemblée car il y avait eu un mort. Un aristocrate, habillé bien mais assez discrètement pour ne pas qu’on remarque qu’il n’était pas d’ici. Malheureusement, quelqu’un l’avait sûrement remarqué et lui avait fait payer sa venue ici. Un vieil homme accroupit à côté du corps recouvert d’un drap en laine se releva lentement et marcha vers l’inconnu quand il le vit dans la foule. Sans un mot, les deux hommes allèrent plus loin et parlèrent à voix basse.

« Merci d’être venu.
- Après tout ce que vous avez fait pour moi et ma famille, il ne pouvait en être autrement.
- Heureux de voir que vous vous rappelez de votre enfance.
- Comment l’oublier ? Mais passons, il ne me semble point que les souvenirs soient la cause de ma venue ici.
- En effet. Je suppose que vous avez remarqué le corps ?
- Bien entendu. Un meurtre ?
- Oui. Un aristocrate venu profiter des filles de joie.
- La routine. Il s’est fait tuer par un maquereau ou un amant jaloux ? Ou bien quelqu’un qui n’accepte pas les inégalités entre hommes ?
- Non, pas du tout apparemment.
- Ah ? »

L’homme bien habillé était surprit, et cela éveillait sa curiosité.

« Oui. La façon dont il est mort ne ressemble à rien d’autre vu ici. Sauf bien sûr…
- Vraiment ? Voila qui me trouble…mais pourquoi m’avez-vous fait venir ici ?
- Il faut que vous m’aidiez. Et que vous nous aidiez. La police ne sait pas encore ce qui s’est passé, mais quand Londres sera informée, on peut parier que le quartier sera bouclé et que tous nos commerces seront fermés. Imaginez ce que cela serait pour l’East End et ses habitants. »

L’homme n’avait aucun mal à imaginer la ruine que cela créerait. De plus, les habitants, énervés par cela et par leur pauvreté, pourraient se révolter. La ville serait alors à feu et à sang, et Londres devient le théâtre d’affrontements sanglants…il fallait éviter cela à tous prix…

« Je comprends la situation. Il faut l’empêcher. Que puis-je faire pour vous ?
- Je connais vos…talents et vos secrets, mon vieil élève. Aidez-nous.
- De quoi parlez-vous donc ? Je ne vous suis point.
- Oh, tu peux parler comme un gars de la haute, Timothy, mais tu ne pourras jamais me faire croire que tu n’es pas celui qui terrorise les vilains de notre cité chaque soir. Rappelles-toi qui t’a aidé il y a 10 ans. »

Timothy Wayne sourit. Son vieux professeur avait donc deviné qu’il était Batman, le protecteur de la ville et de ses habitants contre eux-mêmes. Cette nouvelle qui aurait dû le choquer et lui faire peur ne le troubla pas. Il en était même heureux. Peut-être aurait-il enfin à qui parler de ses doutes et peurs…

« Ah ! Vous avez donc deviné ? Bah, après tout, en qui puis-je avoir plus confiance qu’en vous, mon cher Alfred ? Après tout ce que nous avons vécu, je ne puis que vous dire que oui, je suis bien celui dont vous parlez.
- Heureux de l’entendre. Nous aiderez-vous, alors ?
- Bien entendu. Mais pour cela, il va falloir que j’étudie le corps et le lieu du crime. Et donc que toutes ces personnes partent.
- Cela sera fait. Merci de nous aider.
- C’est tout naturel, voyons. »

Le vieil Alfred fit partir la foule en usant de chantage et d’ordres, et au bout de dix minutes, la rue était vide et surveillée par des gardes patibulaires à chaque extrémité. Timothy Wayne s’avança alors vers le corps, s’accroupit, et sortit de son veston une paire de lunettes, un bloque notes, un crayon et une petite pince.

« Je vous laisse, Timothy. J’ai vu ce spectacle une fois, une de plus serait de trop. »

Wayne ne dit rien. Il était un peu intrigué. Son vieux professeur avait vu beaucoup de choses très difficiles dans sa vie. Il avait été là quand Timothy avait trouvé le corps sans vie de Mary. Que pouvait donc encore choquer tant cet homme robuste ? Avec une excitation grandissante, l’homme enleva le drap du corps. Et le regretta immédiatement.

Le corps n’avait pratiquement plus rien d’humain. Le visage avait été tailladé et mit en pièce avec une précision et une monstruosité rare. En effet, les yeux avaient été coupés en deux dans leurs orbites, tandis que le nez avait subi un écrasement violent, ce qui faisait que des morceaux d’os recouvrait le visage ensanglanté. La bouche était aussi ouverte en grand, sûrement grandie par une machine du diable.
Le torse avait été tailladé à la hache apparemment, et un grand X de sang était visible. Les bras étaient recouverts de petites coupures symétriques et à intervalles égaux. Les mains avaient été tranchés au couteau vu les coupures et se trouvaient à quelques centimètres des bras. Enfin, les jambes avaient été épargnées.

« Seigneur tout puissant… »

Wayne se releva, et alla vomir de l’autre côté de la rue. Comment quelqu’un avait-il pu faire cette horreur ? Comment un être humain était-il capable d’une telle chose ? C’était impossible…même le meurtre de Mary n’avait pas été aussi horrible et sanglant que celui-la…

« C’est difficile de tenir, n’est-ce pas ? »

C’était Alfred qui avait parlé, il était venu discrètement derrière Wayne.

« Extrêmement. Il faut arrêter ce boucher. Et vite.
- Je suis bien d’accord.
- Allez avertir la police. Je vais utiliser mes relations à la Cour pour que le quartier ne soit pas trop mal traité. Et je vais chercher des réponses.
- Bien.
- Bon, je dois y aller.
- Vous allez revenir ? »

Timothy sourit.

« Timothy Wayne ne va pas revenir ici, ami, mais quelqu’un d’autre si… »

Le vieil homme sourit aussi en voyant son ex élève partir dans la brume londonienne. Il était content, il allait avoir l’aide de l’être le plus mystérieux et dangereux de Londres…enfin, le deuxième être le plus dangereux et mystérieux de la ville après le fou qui avait commit ce crime horrible…




La plaine anglaise. Manchester. Cette ville de la campagne du Royaume Uni était en plein boum économique du fait de l’industrialisation du pays et des hommes. La ville devenait peu à peu importante, glanant des hommes et de l’argent grâce aux différentes usines qui grandissaient dans sa région. C’était un âge d’or pour la ville, et personne ne s’en plaignait. Surtout pas Rick Malroy, un jeune homme de 22 ans qui était ouvrier dans l’usine textile de la ville. Et qui se baladait tranquillement sur les terres du père de sa future épouse, Maria.

Il était heureux de sa vie, de son futur mariage. Il s’imaginait déjà sa vie future, rentrant du travail pour retrouver sa chère épouse et leurs 5 enfants…oui, il avait déjà leur nombre dans leur tête. Et leurs prénoms aussi : Rick Jr, Henry, Charles, Edward, Alan et Maria Magdalena. Il était sûr que Maria sera d’accord. Soudain, alors qu’il passait sous un arbre mort, une lumière aveuglante le frappa de plein fouet, et le fit tomber.

La lumière était étrange, très claire, et il ne pouvait pas voir. Etrangement, Rick n’avait pas envi de crier, c’était comme si en fait quelqu’un l’empêchait de crier…soudain, après quelques instants sans rien voir sauf cette lueur brûlante, elle s’éteignit. Le jeune homme se réhabitua lentement à l’obscurité avant de voir une forme devant lui.

« GAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!! »

Rick avait peur. Qu’était-ce donc que cet être ou cette chose devant lui ? Bien qu’il ne voyait pas grand-chose, le jeune anglais vit quand même que celui qui était devant lui était un homme à forte carrure, assez grand, et vêtu d’un habit étrange…

« Je viens en paix. »

Il avait parlé, mais ses lèvres n’avaient pas bougées ! Pourtant Rick l’avait entendu parler ! Qu’était-ce donc que cette sorcellerie ? Qui était cet homme étrange ? Que lui voulait-il ? Quel était cet habit suspect ? Pourquoi avait-il cette plaque métallique bizarre sur son torse ? Trop de questions entraînèrent la chute du jeune homme dans l’inconscience…
Réponse avec citation
  #4  
Vieux 06/05/2005, 18h01
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Episode 2 : L'Aube

Un manoir privé de Londres regorgeait plus de mystères que son architecture normale et classique de l’époque n’en laissait apparaître. Résidence du médecin de la Cour Wayne, peu de personnes y étaient invitées, même si le maître des lieux était réputé pour sa gentillesse. En fait, il se murmurait qu’il passait peu de temps chez lui, n’appréciant pas véritablement le cadeau que la Reine lui avait fait après qu’il ait sauvé la jambe de Sa Majesté lors d’une chute pendant une chasse.

Les domestiques, au nombre de trois : une vieille cuisinière, un maître d’hôtel et une jeune servante, ne voyaient que rarement leur maître, qui partait tôt le matin et rentrait tard le soir. Personne ne savait véritablement ce qu’il faisait, et où il le faisait. Plusieurs rumeurs couraient sur son compte, mais elles étaient généralement stoppées par la Reine, qui appréciait le côté mystérieux de l’homme et surtout était reconnaissante de son geste salvateur.

Ce soir-là, Timothy Wayne rentrait chez lui plus tôt qu’à l’habitude. L’aristocrate descendit de la calèche qu’il avait louée, paya le cocher et regarda longuement son manoir qui faisait un peu peur dans la brume londonienne. Après quelques instants, le docteur contourna le bâtiment pour arriver à une porte dérobée, presque invisible aux non habitués. L’homme ouvrit la porte avec une belle clef en or bizarrement dessinée, et entra dans son antre.

Wayne avait aménagé une aile cachée et relativement secrète du manoir pour ce qu’il avait à faire à cause de sa mission. Ayant reçut le manoir plusieurs années auparavant, il avait été heureux de pouvoir trouver un endroit où se préparer et où entreposer ses armes et ses découvertes. Cette aile, construite dans une annexe du manoir, après une petite cour intérieure, était interdite aux domestiques pour cause d’archives personnelles du docteur.

Il savait bien que personne n’y entrerait grâce à cela, car personne ne s’intéressait à des archives d’un médecin de la Cour, et surtout aucun de ses domestiques ne savaient lire. C’était d’ailleurs une des raisons de leur recrutement.

Wayne referma la porte derrière lui avant de craquer une allumette pour allumer une vieille lampe qu’il prit dans la main. Il marcha quelques instants parmis des caisses de feuillets vieux et fatigués avant d’arriver à un bout du mur noir. Le médecin poussa violemment le mur, qui s’ouvrit lentement pour laisser apparaître une lourde porte en acier. L’homme habillé chiquement fit le code pour ouvrir la sécurité tandis que le mur se refermait derrière lui. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit doucement sans bruit, et enfin il était chez lui.

C’était une grande salle sans fenêtre, éclairée continuellement par des lampes qui étaient constamment approvisionnées en pétrole par des petits conduits. Invention d’un vieil ami de Wayne, qu’il devait voir dans peu de temps, pensa-t-il en essayant de se souvenir quand il devait voir John Irons.
La pièce comportait une grande table d’opérations, des outils de chirurgien en cas de problème, un grand bureau rempli de feuillets, des casiers incrustés dans les murs qu’on devinait remplis de feuillets. Il y avait au fond un dressing room vers lequel Wayne se dirigea.

Il y avait là plusieurs dizaines d’habits et de costumes de différentes sortes : des vêtements de marin, de tavernier, de boucher, etc…une vraie garde robe de caméléon. Wayne les utilisait souvent pour chercher des informations sur ses proies et sur les victimes récentes. Seul quelqu’un du peuple pouvait savoir comment allait le peuple, c’était la première chose qu’il avait pensée le lendemain de ses débuts.

Il y avait aussi un habit étrange que Wayne prit en souriant. Il sortit du dressing room et alla poser le costume sur le lit de camp qu’il s’était aménagé. L’homme observa longuement la chose informe mal posée sur le lit, puis se décida et se déshabilla rapidement et sans bruit.
Nu, on pouvait remarquer que Timothy Wayne était extrêmement musclé, pouvant facilement défier n’importe quel athlète du royaume à la lutte gréco-romaine ou au Noble Art. Seulement, il le cachait sous ses habits de ville pour ne pas attirer l’attention.

L’homme prit alors l’habit et commença à le mettre sur lui. Noir, d’une matière souple mais dure au toucher, c’était véritablement quelque chose d’étrange et de fascinant. Wayne le mettait presque religieusement, et quand il eut terminé, il alla se regarder devant un miroir. Satisfait, un large sourire démoniaque apparut sur sa bouche, seule partie du visage qu’on pouvait encore devinée. Il sortit alors par une autre porte, menant aux égouts de la ville, pour que l’être au fond de Wayne qui venait de se libérer puisse maintenant enquêter.





Le jour commençait à se lever sur l’Angleterre pendant que l’étranger regardait Manchester sur une colline. L’être était très grand, les cheveux noirs coiffés en brosse. Tout était carré chez lui : le torse, les bras, la mâchoire…on aurait dit qu’il avait été fait dans un moule carré. Il ne savait pas vraiment ce qu’il regardait si intensément. Etait-ce une ville ? Un village ? Un campement ? Des êtres pouvaient-ils vivre dans cette construction si fragile ? Non, c’était impossible…

Et pourtant, en inspectant les lieux avant la pointe du jour, il avait bien vu des formes à travers les fenêtres. Ils dormaient. Mais pourquoi étaient-ils là ? Etait-ce une prison ? Avaient-ils fait quelque chose de mal ? Etaient-ils des esclaves ? Comme il les comprenait si son hypothèse était la bonne…

Mais il ne devait pas faire entrer en compte ses sentiments. Non. Sa vie, celle de sa chère patrie, son fils à naître, étaient en danger et il se devait d’accomplir sa mission. Peut-être même aurait-il droit à une récompense, peut-être même aurait-il droit à ce qu’il attend depuis toujours…

Cesse de rêver, se dit-il. Il devait rapidement faire ce qu’on lui avait demandé pour ne pas recevoir de sanction. Respirant l’air doux du matin et entendant les bâillements des habitants qui se réveillaient lentement par l’habitude des réveils matinaux, l’être étrange s’éleva alors lentement dans les airs, pour se tourner vers l’horizon et le soleil naissant.

« Direction le Sud. Et Londres. »

Il avait dit ces mots dans un langage inconnu pour tout habitant de la Terre, puis à une vitesse folle et effrayante, l’être s’éleva plus haut dans les airs pour partir, toujours dans les airs, dans la direction indiquée.





Londres, le matin. Une chambre d’hôtel moyen. Un homme se réveille tranquillement. Ses muscles sont fatigués de sa gymnastique de la veille. On lui avait bien dit que les femmes londoniennes sont sportives et folles du corps des jeunes américains. Et bien, pensa-t-il, celle là battait sûrement tous les records…quelle nuit, bon dieu !

Au début, il avait pensé que sa première nuit sur le sol anglais allait être tranquille. Fatigué par le voyage en bateau, Richard Scott avait été contraint par son ami, Joshua Jordan, d’aller à une soirée organisée en leur honneur par les Hall, un couple d’archéologues chevronnés.

La soirée s’était bien passée, Richard bavardant souvent avec Christopher Hall de leurs découvertes respectives. Richard l’aimait bien, car il était aussi informé que lui des rites égyptiens et de l’emplacement des tombes. En cette fin de siècle où chaque petit bourgeois se disait fou d’égyptologie après être aller au British Museum, tomber sur un anglais intelligent et autant passionné que soi était une chose rare que Richard appréciait. Et puis, il y avait eu madame Hall.

Il l’avait de suite trouvé ravissante et belle à en mourir. Et de suite, il avait eu envi de la mettre dans son lit. Malheureusement, elle était mariée et semblait très amoureuse de son mari. Richard en avait presque eu le cœur brisé (et autre chose, soit dit en passant), mais s’en était remit. Jusqu’à ce que, vers les 23 heures, la jeune femme s’approche de l’américain, accoudé à la fenêtre, et ne mette discrètement sa main dans le pantalon de Richard.
D’abord surprit, il vit le sourire de la femme et comprit qu’il n’allait pas rentrer seul ce soir-là. Prétextant une indigestion pour sa part, et elle l’envie de le raccompagner pour discuter, le couple réussit à partir de la soirée sans éveiller les soupçons du mari trop confiant.

La femme paya chèrement son cocher pour qu’il oublie la soirée, et Richard et elle montèrent discrètement dans la chambre de l’américain. Là, ils n’attendirent pas une seconde : Mary Hall embrassa à pleine bouche l’homme tandis qu’il faisait tomber sa robe à terre. Elle lui enleva son pantalon, et tous deux se couchèrent sur le lit, qui fut le théâtre d’une partie endiablée de sexe telle que Richard en avait rarement vu. C’était comme si elle était en manque, comme si jamais elle ne le faisait à l’accoutumée. Pourtant, l’homme ne pouvait douter un instant que Christopher n’était pas fou d’elle et ne la désirait pas plus que tout…

Après plusieurs heures d’ébats endiablés, Richard s’était assoupit, trop fatigué et trop heureux, un sourire aux lèvres. Sa dernière pensée fut : Londres allait être une sacrée escale si elles étaient toutes ainsi…

Il souriait encore de son souvenir en se levant tranquillement. Il ne s’étonna guère de l’absence de Mary : elle avait dû rentrer chez elle pour ne pas affoler trop son mari, prétextant certainement une grande discussion sur les dernières trouvailles archéologiques ou quelque chose du genre…Richard aurait juste à improviser à sa prochaine venue chez les Hall, voila tout…

Le professeur Scott mit alors son pantalon et s’apprêta à chercher un garçon d’étage pour demander où se trouvait le petit déjeuner quand il remarqua une marre de liquide rouge sur le sol. Qu’est-ce que c’était que ce truc ? Ses pensées étaient confuses à cause de sa fatigue, mais il remarqua que cela venait de la penderie. Etrange, il n’y avait rien mit, pensa-t-il. L’homme prit alors son courage à deux mains, et ouvrit la penderie, étouffant un cri de frayeur.

Mary Hall était étendue dans la penderie, nue, les seins arrachés et posés à ses côtés, les yeux exorbités sans paupières, les jambes pleines de griffures…et il y avait pire : ses cheveux étaient coincés dans sa gorge, et un liquide blanchâtre coulait de ladite gorge vers son nombril, qui avait été agrandit férocement…le pire était quand même son sexe qui avait été ouvert en deux, découpé sûrement à la hache sadiquement…

« Dieu tout puissant…quel est donc ce pays ? »
Réponse avec citation
  #5  
Vieux 18/05/2005, 20h07
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Episode 3 : La Reine

Timothy Wayne étouffait un bâillement tandis que les cinq autres médecins bougeaient, parlaient, riaient même, autour de ce banquet donné par la reine. Il avait passé la nuit dehors, à chercher, enquêter, poser des questions dans le quartier où on avait retrouvé le corps affreusement martyrisé qu’il avait dû voir la vieille. Cette seule pensée lui arracha un frisson, frisson qui n’échappa à l’œil inquisiteur et retors de la reine Victoria.

La vieille femme fit signe à son domestique d’apporter sa chaise roulante à l’extérieur, pour profiter du beau temps selon elle, et fit dire à Wayne qu’il devait la rejoindre. Il n’était pas rare dans la Cour que la reine passe quelques temps avec un des membres de l’aristocratie royale, mais Timothy aurait bien voulu échapper à cet entretien. Il savait la reine encore habile et douée dans la communication, et un interrogatoire avec elle allait être difficile dans l’état de fatigue dans lequel il se trouvait.

Il faisait beau en cette journée de janvier. C’était assez rare, et même le froid et le vent glacial d’Angleterre s’étaient fait oubliés pour cet après-midi. La reine Victoria était sur le balcon, seule, dans sa chaise roulante. Âgée de 80 ans, ses grandes heures étaient derrière elle et, même si la grande fête pour son Jubilé avait été sublime et que toute l’Angleterre adorait sa reine, il n’était un secret pour personne dans l’aristocratie que bientôt, elle mourrait. Ce n’était qu’une question de temps, tout le monde le savait, et les querelles de pouvoir et de succession étaient déjà en route. Et seule l’autorité et la voix dure de la reine pouvaient y mettre un terme, quand elle était en état.

« Arrêtons donc de rester derrière moi et avancez-vous. Nous n’avons point pour habitude d’avoir des hommes derrière nous. »

Timothy sourit en s’avançant et en se plaçant devant sa reine.

« Madame…
- Trêve de mondanités, Timothy. Vous savez, vous comme nous, qu’en privé nous n’apprécions guère toutes ces révérences.
- J’ai le plaisir de le savoir, oui. J’en suis même ravi.
- Flatteries…mon ami, vous auriez dû être courtisan. Nous ne savons pourquoi vous désirez rester docteur.
- J’aime mon petit confort et mon métier, ma Reine.
- Nous ne vous croyons point ! Mais laissons cela. Pourquoi sembliez-vous fatigué avant ? Les réunions avec vos confrères médecins qui s’occupent de nos maux vous sont-elles si fatigantes ?
- Non, ma Reine, croyez bien que…
- Suffit ! Vous savez comme nous que nous nous ennuyons à mourir dans ces réunions, et que votre fatigue est la nôtre. Nous bénissons votre bâillement car il nous a permis de sortir un peu. »

Timothy sourit de plus belle. Jamais, non jamais, il n’aurait imaginé en rencontrant pour la première fois la reine qu’un jour ils auraient une telle conversation. Et ce n’était pas la première. Depuis qu’il lui avait porté secours sans s’occuper vraiment de sa place dans la Cour et qu’il n’avait été mû que pour son désir d’aider, la reine l’admirait en secret. C’était une des rares personnes qui avait vraiment sa confiance, et, même si jamais elle ne le reconnaîtrait, elle l’aimait beaucoup.

« Timothy, Timothy…vous nous faites du souci, Timothy…
- J’en suis désolé. Pourquoi vous fais-je telle offense ?
- Nous avons mis quelques uns de nos agents sur votre piste pour savoir pourquoi vous étiez ainsi, Timothy…beau, un arrogant, confiant en lui, à l’aise en société et avec les femmes…et pourtant, malgré tout cela, vous êtes mystérieux, nous ne vous connaissons aucune conquête, vous ne participez qu’à de rares fêtes…cela nous a intrigué. Et nous avons appris des choses…fâcheuses… »

Wayne devint pâle. Etait-il possible qu’elle sache ? Maintes fois, il l’avait entendue pester contre le soi-disant justicier de Londres qui devenait plus populaire qu’elle…elle le détestait viscéralement. Si elle apprenait qu’ils étaient la même personne, il était fini…

« Ne devenez point si pâle, mon ami. Même si nous avons appris votre relation avec les pauvresses des bas quartiers, et surtout une, ce n’est point un drame. La seule chose fâcheuse, c’est la mort de cette pauvre femme. Vous le savez, nous n’aimons point les filles de joie. Nous avons déjà assez parlé selon moi. Mais nous vous aimons bien, Timothy. Et nous avons été attristée de savoir que celle que vous aimiez est morte sous les coups de ce…monstre. Même si, vu notre position et la vôtre, nous ne pourrons jamais lui offrir les funérailles qu’elle a droit vu votre place dans son cœur et la vôtre dans le nôtre, nous tenions à vous dire que nous sommes désolée. »

Timothy était stupéfait. La reine…lui présentait ses condoléances ? Pour Mary ? A lui ? Seigneur, pensa-t-il, quelle journée…il en était tout retourné quand un domestique apparut sur le balcon.

« Ma reine, le médecin royal désire vous examiner pour vos maux. Dois-je le faire attendre ?
- La peste soit de cette maladie…emmenez-nous là-bas, Albert. Nous avions finis avec monsieur Wayne. »

Elle sourit à Wayne en se faisant transporter vers l’intérieur, où tous les médecins de la Cour sourirent en la voyant arriver. Ils étaient tous là, comme au zoo, à attendre impatiemment qu’elle se dévoile pour qu’ils puissent la regarder se faire examiner…comment une telle femme pouvait-elle supporter cela ? Une mine de dégoût apparût sur son visage quand un domestique lui apporta un pli.

Il le lut rapidement. Il n’arrivait pas à y croire. Deux nouvelles…l’une heureuse, réjouissante même…mais l’autre. Mon dieu, pensa-t-il…Londres allait être plongée dans le chaos si il n’intervenait pas vite…

Le médecin réussit alors à partir discrètement du Palais, direction sa demeure, où il devait rapidement se changer.








L’étranger venait d’arriver à Londres. Il ne connaissait rien de la ville ou bien des coutumes des indigènes, mais il avait vite remarqué que sa tenue n’était pas adéquate. Trop voyante, aucunement en phase avec les modes actuelles…il fallait qu’il change cela. Et vite.

Après avoir détroussé un londonien qui avait eu le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment, le visiteur avait déambulé dans la cité, s’enthousiasmant des beautés architecturales mais s’attristant du traitement de la population. Il avait observé un peu la planète, et avait vite remarqué que dans quelques parties du monde, des populations avaient des excédents de nourriture et de biens alors que d’autres mourraient de faim. Pire encore, dans ces régions où il y avait des surplus, des tranches de la population souffraient aussi de la faim. L’étranger ne comprenait pas comment cela était possible, et il avait passé une demi-journée à chercher comment ils pouvaient faire cela.

L’inconnu sortit alors d’un bar, où il avait échangé quelques petits morceaux de métal de couleur jaune contre une boisson. Celle-ci, extrêmement alcoolisée, avait un bon goût même si, à hautes doses, elle devait altérer les sensations et mouvements. Dangereuse, donc.

L’être, qui portait une casquette vieille et usée pour cacher ses yeux et ses cheveux étranges, devait maintenant trouver un endroit calme et sûr pour faire son rapport. Ses maîtres lui avaient ordonnés d’en faire un tous les jours, et il avait déjà une journée de retard…il craignait pour ceux qui étaient chers à son cœur, mais il espérait que les informations qu’il allait leur donner les apaiseraient…

L’étranger se posta dans une ruelle sombre, étroite, sinueuse et mystérieuse. L’endroit parfait, pensa-t-il. Il sortit alors un petit objet parfaitement rond qui, quand il appuya son doigt dessus, se mit à briller, à bourdonner, avant qu’un petit cratère ne se forme au milieu et qu’une image en soit projetée. Le visiteur sourit alors, heureux de voir que la technologie fonctionnait même sur cette planète arriérée. Il allait parler à ses maîtres et ainsi brancher l’appareil quand un bruit le fit se retourner.

Une vitre venait d’être brisée, et il vit un homme sombre se faire éjecter du bâtiment d’où venait le bruit. Assurément, l’homme avait été projeté dans la vitre qui, sous son poids, s’était cassée…il n’aurait pas dû en réchapper. Il rangea son appareil alors.
L’étranger s’approcha du bâtiment, à la recherche du corps, au cas où il devrait l’aider, ou au moins lui épargner les souffrances inutiles d’un trépas douloureux. Mais, étrangement, il ne trouva pas de corps à terre. Pourtant, il avait bien vu un homme sortir de l’immeuble…étrange.

Soudain, il leva les yeux et vit son homme. Enfin, était-ce un homme ? Même si il n’était présent que depuis peu sur la planète, jamais il n’avait vu un être ainsi. Grand, fort, musclé, son visage était caché par une sorte de deuxième peau noire. Ses yeux étaient recouverts et on ne distinguait d’eux que la surprise. Il avait sur lui une sorte de…d’uniforme gris et noir, avec un dessin, une vague chose ailée sur le torse. L’être portait aussi une longue cape noire. Le tout était assez terrifiant, et nul doute que certains avaient dû avoir une sacrée peur quand ils l’avaient vus, pensa le visiteur.

L’être était accroché au mur par une sorte de…chose. Malgré tout ce qu’il avait déjà vu, l’étranger n’était pas capable de décrire par quoi il se retenait. C’était une sorte d’arme, ou bien une sorte de…d’objet servant à s’accrocher en fait. Les deux êtres restèrent longuement ainsi, à s’observer, à chercher qui était l’autre. Car, malgré son déguisement, le visiteur ne faisait pas vraiment anglais, ou tout simplement humain.

Soudain, une autre chose sortit de la fenêtre brisée. Un être étrange, encore une fois, s’éleva dans les airs, et on pu distinctement voir qu’il avait…des ailes. Un homme ailé. Cette planète ne cessait de l’émerveiller…

Soudain, l’être au-dessus de lui cessa de regarder celui qui venait de partir, prit appui sur le mur et sauta avec grâce dans la rue, courant après l’homme ailé. L’étranger, lui, resta seul dans la rue, interdit et stupéfait…
Réponse avec citation
  #6  
Vieux 18/05/2005, 21h57
Avatar de Je m'appelle encore Sunder Snif
Je m'appelle encore Sunder Snif Je m'appelle encore Sunder Snif est déconnecté
Expire en 2007
 
Date d'inscription: mai 2003
Localisation: Les Sunderlands
Messages: 1 658
Je m'appelle encore Sunder Snif change la caisse du Fauve
tres sympa
__________________
Mon site, et le NOUVEAU Jersey Devil, Forum qui a besoin de votre aide !!!
http://sunderisme.blogspot.com/
Here I am I'm the master of your destiny
I am the one the only one I am the god of kingdom come
Réponse avec citation
  #7  
Vieux 18/05/2005, 22h05
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
merci. ça fait toujours plaisir de se sentir suivit, et comme j'ai beaucoup tes écrits, j'en suis encore plus heuruex.
Réponse avec citation
  #8  
Vieux 20/05/2005, 18h09
Avatar de grogramane
grogramane grogramane est déconnecté
kein engel sein
 
Date d'inscription: octobre 2004
Localisation: Planète Mars....eille
Messages: 13 562
grogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boy
miam! encore!
__________________
"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein

Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments.
Réponse avec citation
  #9  
Vieux 05/06/2005, 15h28
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
désolé pour le retard, mais avec ma préparation du bac (demain oral d'allemand mettez des cierges j'en aurais besoin) j'ai pas eu le temps de continuer, mais la semaine prochaine normalement il y aura un autre épisode.
Réponse avec citation
  #10  
Vieux 05/06/2005, 15h52
Avatar de grogramane
grogramane grogramane est déconnecté
kein engel sein
 
Date d'inscription: octobre 2004
Localisation: Planète Mars....eille
Messages: 13 562
grogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boy
Gut Glück mein Freund!
__________________
"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein

Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments.
Réponse avec citation
  #11  
Vieux 21/06/2005, 17h34
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
désolé pour l'attente mais avant le bac j'avais pas eu le temps...

Episode 4 : Erreur

Timothy courait dans les rues de Londres alors que le brouillard obscurcissait sa vision. Les mètres passaient peu à peu sous ses pieds tandis qu’il tentait de retrouver sa proie. Il avait eu raison d’aller voir son vieil ami ce soir-là pour lui dire lui-même la nouvelle. Malheureusement, il aurait dû se douter que le pauvre homme allait avoir une réaction violente et agressive. Beaucoup trop d’erreurs qu’il espérait pouvoir corriger.

L’anglais était habillé avec son costume. Il aimait être ainsi, il aimait faire peur aux criminels, à ces rats qui pervertissaient sa cité et son monde…ah, si seulement il pouvait tous les éliminer…mais non. Il s’était juré de ne jamais tuer personne le soir où Mary était morte, et il tiendrait cette promesse. Pour elle, et pour elle seule. Mais il était parfois très dur de résister…

Son ami était toujours en l’air, il volait. A chaque fois que Timothy avait eu l’occasion de le voir ainsi défier les lois de la pesanteur, il avait trouvé cela magnifique et avait été presque jaloux de pouvoir ainsi être au-dessus de la condition humaine…mais ce soir, il faudrait qu’il combatte un homme qu’il considère comme son frère parce qu’il veut rendre la justice…

Encore une fois, Wayne soupira sous son masque de cuir et de soie orné de deux petites cornes sur le dessus. Cela devait représenter une chauve souris, sa peur ancestrale, celle que depuis toujours il avait caché au monde par crainte d’être méprisé…les petits garçons anglais ne devaient avoir peur de rien, surtout lui…mais de sa peur, il avait fait une arme invincible qui désormais hantait les criminels, et de cela il était heureux.

Le médecin royal passa encore quelques rues le nez en l’air jusqu’à ce que l’être ailé ne se pose doucement sur une terrasse. C’était un hôtel assez crasseux de Londres, pas totalement dans les pires banlieues mais pas vraiment dans les quartiers chics. Les voyageurs de passage y séjournaient pour quelques jours, notamment pour un service passable et la proximité des prostituées, ce qui en faisait un hôtel de passe très prisé.

« Seigneur faites que j’arrive à temps… »

Batman, c’est ainsi que Timothy se faisait appeler dans Londres sous son costume, prit dans sa ceinture un mince filin et un petit grappin. Pendant qu’il courrait vers le bâtiment plus ou moins endormit suivant les chambres, il lança son grappin à la fenêtre de la terrasse voulue et l’utilisa pour monter rapidement à l’endroit désiré grâce à son élan.
Après quelques secondes, il réussit à être au-dessus.

La terrasse donnait sur une chambre assez cossue mais d’apparence élégante. Il y avait quelques signes d’habitation mais ils étaient assez petits, ce qui voulait dire que le client n’était pas là depuis longtemps. Ses chemises étaient encore dans la valise, de même que ses autres habits. Le lit n’était pas vraiment sale ou trop défait, donc il devait y avoir dormit pour la première fois cette nuit. Détail très important : le client n’était plus dans le lit…

Timothy sortit quelque chose encore une fois de sa ceinture qui semblait multi-fonction. C’était un petit objet d’apparence étrange qu’il garda dans le creux de sa main droite. De ses doigts gauches, il déplia le petit objet qui prit la forme d’une…chauve souris en métal dont les bords semblaient très tranchants…

Avec la discrétion d’un chat, l’anglais faisait fonctionner ses sens du mieux qu’il pouvait pour tenter de retrouver le client et son ami. Ils n’étaient pas sortis, la porte n’était pas défoncée et il était venu par la fenêtre. Ils devaient donc se trouver encore dans la chambre…

Batman s’approcha lentement de la salle de bains qui était juste à côté de la porte pour sortir. La petite pièce était fermée, malgré de la lumière et des éclats de voix à l’intérieur. L’anglais soupira lentement, avant d’ouvrir de sa main gauche doucement la porte en faisait tourner très lentement la poignée de la porte. Petit à petit, l’ouverture se fit entre la chambre et la salle de bains.

Après avoir mis quelques secondes pour ouvrir la porte, Timothy jeta un regard à l’intérieur et vit un spectacle très étrange : son ami ailé tenait le client, un homme assez grand aux cheveux blonds et à l’air presque endormit, par les pieds tandis qu’il le poussait vers l’extérieur au moyen de l’ouverture d’une fenêtre. Sans aucun doute, il voulait l’interroger ou le tuer…

« Arrête tout de suite… »

La voix de Wayne était dure, cassante et très autoritaire. Personne n’aurait pu deviner que le monstre qui était dans l’ouverture de la porte était le gentil et frêle médecin de la Reine…c’était d’ailleurs l’effet recherché.
L’homme ailé se tourna vers lui, délaissant sa victime en équilibre sur le rebord de la fenêtre. Il était assez grand et torse nu, avec un harnais qui coupait en quarte parties sa poitrine. Ce harnais tenait très certainement les belles ailes dans son dos. Il portait un pantalon assez simple noir tandis que ses pieds étaient nus. Enfin, son visage trahissait la colère et la souffrance…

« Il l’a tué ! Il doit être châtié pour me l’avoir enlevé !
- Il le sera si il est coupable et il a été relâché par la police. Allons, ne fais pas cela…
- Et pourquoi donc ? Tu vas m’en empêcher ?
- Carter, tu sais bien que tu ne pourrais me vaincre…
- C…Carter ? Hall, c’est vous ? »

C’était le client qui venait de parler d’une voix fébrile. Avec rage, l’homme ailé fit revenir dans la salle de bains l’homme, qui pu voir Batman et Carter Hall face à face.

« Merde Hall pourquoi vous m’avez attaqué ? »

De retour au chaud, l’homme blond avait eu plus d’arrogance et de confiance en lui pour parler si sèchement à celui qui avait failli le tuer. Il le regretta comme un poing immense et foudroyant vint s’écraser sur son nez qui explosa en morceaux.

« Silence ! Assassin ! »

L’homme voulut dire encore quelques mots mais se retint, ayant trop peur de se faire encore frappé. Il tomba à genoux et se tint ce qui lui restait de nez entre ses mains pour écouter au mieux la conversation entre les deux êtres étranges qui étaient devant lui.

« Tu n’aurais pas dû faire cela, Carter.
- Je fais ce que je veux ! Il a tué Mary, ma femme, mon amour !
- Non ce n’est pas lui. J’en suis certain.
- Mais tu es venu me dire que…
- Je suis venu te dire qu’on a retrouvé ta femme massacrée dans son ancienne chambre d’hôtel, c’est tout. Certes, il n’a pas tué ta femme, mais avoue quand même qu’ils n’ont sûrement pas fait que discuter toute la nuit… »

Carter Hall fixa quelques brefs instants Batman dans les yeux, puis comprenant ce qu’avait fait sa femme avec Richard Scott, il prit celui par les cheveux et lui donna quelques coups de poing impressionnants dans le ventre avant de le projeter contre la faïence de la baignoire. Quelques temps tombèrent à terre tandis que l’américain tombait dans l’inconscience.

Timothy n’intervint pas dans cet excès de violence. Il comprenait son ami Carter : sa femme Mary était connue pour tromper son mari (allez savoir pourquoi avec le superbe corps de lutteur qu’avait Hall), mais son conjoint l’ignorait ou voulait l’ignorer. L’apprendre ici, maintenant, par la bouche d’un de ses amis était une honte sans nom qu’il devait dissimuler sous de la rage et de la colère.

« Ca y est, tu as finis ? »

L’homme ailé releva la tête et les yeux vers Wayne, les mains en sang.

« Oui.
- Bien. Nous allons pouvoir maintenant enquêter sur la mort de ta femme et pouvoir châtier le coupable… »

Carter regarda bizarrement l’homme en noir.

« Toi, tu veux châtier quelqu’un ? Je croyais que tu ne tuais jamais, d’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi… »

Batman sourit.

« Qui parle de moi ? Je te livrerais le monstre qui a fait cela et tu t’en occuperas, comme toujours… »

Hall allait répliquer quand ils entendirent un bruit étrange. Une sorte de sifflement très aigu, et très mauvais pour les oreilles…alors que Carter et Timothy se tenaient la tête entre leurs deux mains, une sorte de tornade ou de vent exceptionnel passa dans la pièce emmenant…Richard Scott !

Batman tenta vainement de voir quelque chose ou de chercher d’où venait ce vent si peu naturel, mais le sifflement horrible l’empêchait de se concentrer…la douleur augmentant de seconde en seconde, les deux hommes durent mettre genou à terre, trop souffrant…et puis soudain ce fut Carter qui fut emmené ! Mais Wayne avait eu le temps de sortir son grappin et de s’accrocher au vent…qui était solide !

Le vent ou la chose ou l’être alla encore plus vite qu’avant, sortant en un claquement de doigt de la chambre, pour ensuite zigzaguer entre les rues des différents quartiers de Londres. Tout allait si vite que Batman n’arrivait même pas à reconnaître où ils allaient et où ils étaient…finalement, il ferma les yeux et tenta de tenir le plus de temps possible, priant pour que cela s’arrête vite…

Après de longs instants où il crut que son bras gauche allait se décrocher du vent solide ou de la chose qui avait emmené Scott et Hall, Timothy sentit que la chose allait moins vite, ralentissait même…quelques secondes après, tout s’arrêta et Wayne tomba à terre, trop blessé et souffrant à cause du son très aigu et du voyage horriblement rapide qu’il venait de faire…

De longues minutes plus tard, Batman se releva difficilement. Ses oreilles lui faisaient un mal de chien, son ventre gargouillait et menaçait de rendre son dîner, et enfin ses yeux voyaient mal ou ne voyaient rien du tout…néanmoins, il fut quand même debout, et toujours dans sa main sa petite arme aux allures de chauve souris.

Encore quelques instants après, sa vue revint lentement tandis que ses mains étaient sur ses cuisses pour tenir et que sa respiration était lourde et difficile. Finalement, il réussit à lever les yeux et découvrit la chose.

C’était l’homme, ou l’être, qu’il avait vu dans la rue de la maison de Carter après que celui-ci soit partit ivre de rage. De suite, il l’avait trouvé louche, presque inhumain…quelque chose n’allait pas dans cet être par sa façon de bouger, de marcher…presque d’exister…Wayne avait de suite pensé qu’il était encore une fois en présence de quelque chose de nouveau…

Aux côtés de l’être habillé plus ou moins en anglais (mais sa façon de se tenir debout et le choix de ses habits montraient bien qu’il n’était pas de Londres ou d’Angleterre) se trouvait Richard Scott, la bouche en sang et inconscient, ainsi que Carter Hall, lui aussi inconscient.

De longues secondes s’écoulèrent tandis que Timothy et l’être s’échangeaient un regard de curiosité, d’appréciation et aussi de menace…de longues secondes durant pas un ne bougea, pas un ne parla, pas un ne fit un geste…puis tout s’accéléra.

Batman lança sa petite arme vers l’étranger avec une vitesse et une force telles que personne n’aurait pu l’arrêter. Certes, personne…mais sur cette planète. L’étrange arme volait très rapidement vers la gorge de l’inconnu quand les pupilles de l’être devinrent lentement rose, puis rouge, et qu’une sorte de…rayon soit projeté par ses yeux vers l’arme, qui explosa en l’air dans le feu et le souffre !

Tandis que les pupilles de l’étranger redevenaient normales, Wayne sortait une autre arme en marchant un peu autour de l’être.

« Bien, tu veux jouer, on va jouer alors… »
Réponse avec citation
  #12  
Vieux 21/06/2005, 18h56
Avatar de Monsieur Mehdi (expert en connerie)
Monsieur Mehdi (expert en connerie) Monsieur Mehdi (expert en connerie) est déconnecté
Debil Genius
 
Date d'inscription: décembre 2004
Localisation: Geekopolis
Messages: 6 086
Monsieur Mehdi (expert en connerie) change la caisse du Fauve
Ah,bah,la,NON!!!!
De quel droit tu ecris des trucs bien,toi!!!!!!
Réponse avec citation
  #13  
Vieux 21/06/2005, 19h51
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
je passe du côté obscur Maître.

(euh bien sur ça veut pas dire que tu écris mal bien entendu )
Réponse avec citation
  #14  
Vieux 22/06/2005, 18h31
Avatar de Vinzc
Vinzc Vinzc est déconnecté
L'effet papayou
 
Date d'inscription: avril 2004
Localisation: Ben que Toulouse maintenant.
Messages: 1 059
Vinzc change la caisse du Fauve
Super!! continu come ça!! vite la suite!!!!!!
Réponse avec citation
  #15  
Vieux 22/06/2005, 22h17
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 010
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
ça fait plaisir d'etre soutenu, merci.

au fait si y en a qui ont des conseils/commentaires/demandes etc, hésitez pas.
Réponse avec citation
Réponse

Outils de la discussion
Modes d'affichage

Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 02h33.


Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Skin Design et Logos By Fredeur
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !