MARVEL CLASSIC (Vol.2), le topic du mag'

[Fletcher Arrowsmith]

Pareil

[Fred le mallrat]

C est pas le meilleur de la periode mais c est bien le début.
Il faut dire qu'au départ Dematteis bossait sur un spécial qui "fetait" la sortie du téléfilm Captain America.
Le "nouveau" nomad étaient au départ L acteur du Téléfilm.. mais l histoire a été reformatée..
Il reste ce Red Skull "magnat financier" qui hantera le run de dematteis et reviendra avec Gruenwald, le retour de l'améridroid.
Malheureusement je pense que zeck est pas mal encré par Coletta.
Si le 264 est présent : là on a le vrai début du run de Dematteis avec Cap confronté à un autre idéal des USA plus reactionnaire (c est le leitmotiv du run)
Le truc de Kraft est une histoire classique mais Zeck est là bien encré.

Je recommande!!

Par contre Panini ne met pas le nom du traducteur comme sur les anthologies

[Eddy Vanleffe]

MARVEL CLASSIC 5

Un volume concernant ce bon vieux Captain America jsutes après (à quelques épisodes près) le Run de Stern et Byrne qui était très dynamique et moderne.
Il y a 3 histoires dans ce fascicule.

Stevie goes to hollywood: j'ai vachement bie aimé cet arc en trois parties. D'abrod on a droit à une scène suréaliste pour notre Cap irréprochable (et dont on rappelle parfois que le père fut alcoolique). une grosse beuverie des familles entre potes. Ils sont tellement cuits qu'ils ont du mal à stopper quelques malfrats des ruelles, Falcon se vautrant allégrement par terre. Je tiens à avouer que si je trouve ces planches en original, je les prends. C'est trop marrant mais heureusement le scénar ne s'arrête pas là. Un petit studio se met en tête de faire un film sur Cap et celui ci en devient donc une sorte de consultant. Dans l'intervalle, il voit un gars nommé Nomad se poser en concurrent direct, lui assénant, que Steve représent surtout le passé et des valeurs dépassées. Cap est donc pris en otage de son image, de celle qu'il renvoie aux gens qui passe de l'idolâtrie à la moquerie en un clin d'oeil. Cap vit assez mal cette médiatisation, dautant plus qu'il accuse bel et bien un "décalage" avec ses nouveaux comptemporains mais représente finalement une sorte de valeur intemporelle pourvu q'uon ne tente pas de la récupérer à tout bout de champ. Derrière ce jeu d'image se cache évidemment un célèbre ennemi de Cap et tout rentrera dans l'ordre sans trop de dégâts (encore que des sacrifices seront nécéssaires...) ce qui est marrant à postériori, c'est ce regard peu amène envers le cinéma qu'ont les auteurs, décrivant un monde de faux semblant pourri par le pognon aujourd'hui que Marvel est devenu l'une des franchises les plus incontournables du moment. On sent qu'à l'époque de ces épisodes, c'est de la vraie science fiction et comme le rappelle Fred Le mallrat, l'adaptation de l'époque à la quelle il faut bien faire écho n'est absolument pas celle qui rendra honneur au personnage et n'est pas vue comme une consécration mais plutôt comme une dévoiement de l'original: le comics!

un petit épisode en forme de fable vient amener un chouïa de métaphore sur ce qu'est L'amerique aux yeux des auteurs dans l'épisode suivant grâce à la machine à rêves qui a tendance à concrétiser d'avantage les cauchemars... On ne sait plus vraiment si Cap est le sauveur ou le sauvé... étrange et efficace bien qu'un peu pompeux parfois...

Captain America-Nick Fury-Spider-Man team up: David Anthony Kraft intervient pour un fill-in et concocte à cet effet un joli team-up très bateau mais dont l'orientation action tendance grand délire fonctionne bien. Nick Nury est dans son itération super-éspion à la Steranko et j'aime bien ça. Spider-man et Cap se complètent bien et c'est très agréable à suivre. Bon le méchant est un tarte à la crème avec sa bombe mais bon, c'est vintage à souhait.
Par contre aucune de ces sagas ne vont rester pas dans les annales du "First Avenger", je dois dire, le tout est écrit de manière bien moins moderne que certaines histoires qui l'ont précédées et ça fait bizarre à lire. Si j'aime le parfum de l'époque, je conçois qu'on puisse trouver ce bouquin surrané...

[Fletcher Arrowsmith]

marvel classic 6 spider-man & venom

	Citation:
	trimestriel, 5,90 eur, 128 pages retrouvez ici six épisodes d’amazing spider-man datant des années 90 mettant en scène venom et dont 3 sont inédits en français ! (contient les épisodes us amazing spider-man (1962) 346-347, 361-363 et 373(ii), 3 inédits)

[Jean miX.L.]

J’ai aussi bien aimé le Marvel Classic avec Cap pour ma part.

Ca fait du bien de lire des histoires bouclées en 1, 2 ou 3 épisodes et qui traînent pas sur 6-8 mois de sorte que tu te rappelles même plus du début.

Et le fait aussi de ne pas lire chaque épisode 5 minutes montre en main fait que tu en as pour ton argent.

Et les dessins de Mike Zeck, une tuerie !

[Eddy Vanleffe]

MARVEL CLASSIC SIX : SPIDER-MAN VS CARNAGE

Deux sagas sont au programme de ce petit bouquin^^
La première est un survival nerveux aux relents de « Predator » en deux parties et je dois reconnaitre que si Erik Larson à mes yeux ne produit pas de jolies planches, sa narration est ultra-survoltée. Ça pète dans tous les sens. Bon la relation entre Peter et MJ me scotche un peu (tu me gênes, casse-toi chez ta sœur !) mais l’action est rondement menée de manière très tendue à un rythme effréné. C’est vraiment appréciable.
La seconde introduit la personnage de Carnage et là, je dois dire que je ne m’attendais pas à ça ! il n’est pas introduit du tout. Il est là est puis c’est marre. David Michelinie tire la langue et je crois qu’on arrive au bout de son run… la première partie voit encore Peter écarter son épouse pour jouer les funambules avec…Venom pour retrouver Le tueur psychopathe Cletus Cassady dont la fusion avec son symbiote se fait totalement hors champ dans une histoire abracadabrante sur le mode de reproduction des méduses heu.. .les symbiotes. L’enquête de Peter et ses conclusions sont super téléphonées et enfin la violence débridée à laquelle se livre ce meurtrier fait vraiment tâche dans l’univers du tisseur qui continue pour sa part à faire semblant d’évoluer dans son univers un peu bisounours . Bien sur certaines histoires de l’araignée sont sombres, mais il est à chque fois amené à se questionner, se remettre en question. Ici , on a affaire à Ted Bundy sans que personne s’émoie particulièrement…Je ne sais pas mais ça ne fonctionne pas à mes yeux. C’est pas particulièrement gore, mais la désinvolture envers les morts ne correspond pas aux personnages. Si venom était seul à la rigueur…
Reste le graphisme sans faille de Bagley.

[JulienSA80]

Bonjour à tous,

Merci Eddy pour tes avis toujours très intéréssants. Je rebondis sur la deuxième partie du mag avec l'apparition de Carnage.

Je vois pour ma part un effet miroir déformant avec Venom comme celui-ci l'a été pour Spider-man.

• Venom a une origine et on explique pourquoi la fusion a lieu et pourquoi cette violence : Kasady étant déjà un tueur pas plus de raison que ça d'expliquer sa fusion avec le symbiote elle a lieu point barre.
• Venom a un costume sombre : celui de Carnage est explosif
• Venom a un code de moralité : Carnage non.

Il est vrai que même masquées, les scenes sont hyper violentes. Celle de la femme dans le mur m'a bien marqué.

Effectivement, le nombre de morts frappent pas leurs non conséquences. Mais c'est également l'absence de personnages autres que ceux du contexte Spidey qui est étrange. On voit bien ici le manque d'univers partagé : pas de vengeurs, pas de ff (sauf pour accompagner le fusil sonique detruit à chaque confrontation avec Venom).

[Fletcher Arrowsmith]

En fait il manque des éléments : un bout du symbiote est resté dans la cellule quand Brock s'évade. C'est évoqué dans Amazing Spider-Man #345.

pas d'univers partagé : au contraire, Venom (et donc Carnage) est très étroitement lié aux FF depuis le début (au delà de Secret Wars) , Mister Fantastic ayant fait des tests sur le costume, puis ensuite il aide Spider-Man à s'en débarrasser et enfin il le conserve dans leur QG. C'est donc logiquement que Spidey se tourne vers eux (en plus Torch est copain avec Peter et le symbiote craint le feu). Si à chaque criminel tout l'univers Marvel avait débarqué on n'en finirait plus.

Par contre lors de Maximum Carnage, là il y a plus de monde impliqué, et de manière assez logique vu que la ville est à feu et à sang.

edit (encore) : J'ai plus apprécié Larsen qu'à l'époque (on grandit aussi) et Bagley n'est pas encore parfait (des erreurs sur les visages), l'encrage de Randy Emberlin n'étant pas le plus approprié.

Je trouve la conclusion de l'arc avec Venom sur l'île bien naive finalement. Le procédé est bon mais comment arriver à croire que Brock reste sur l'île et n'en partira jamais ? Par contre en effet les scénarios de Michelinie devenaient un plus durs et noirs. En fait c'est un long prologue qui amène à la saga du clone avec une préparation de la psychologie de Peter qui va être bien abimée le moment donné (mention du retour des faux parents, carnage qui amène Maximum Carnage puis Shriek). L'époque voulait cela également chez les justiciers dit urbain (côté DD, Punisher ce n'était pas mieux). L'ère Image n'était pas loin. Liefeld et Lee avaient pris le pouvoir chez les mutants. Mais je trouve cette époque de Spidey fascinante.

[Eddy Vanleffe]

J'aurais cru que le début de la descente aux enfers pour Peter correspondait à la prise en mains de De Matteis....
Plus ça avance dans les numéros, plus je trouve Michelinie rincé au niveau des idées...


Merci pour les encouragements vis à vis de mes critiques. Ca me fait très plaisir de les écrire ici

[Mandrill]

Pour moi Carnage c'était une concession à la mode grim'n'gritty, les héros devenaient plus ambigus mais du coup les méchants devaient être unilatéralement méchants et irrécupérables pour justifier qu'un Spawn ou un Punisher les dégomment. Sauf que Spidey ne peut décidément pas franchir cette ligne, ce qui rend la confrontation intéressante. Le vrai plus de Carnage, indéniablement, c'est son design : sa forme mouvante, comme Venom, mais avec deux couleurs dominantes, rouge et noir, lui donne un potentiel graphique énorme pour les dessinateurs. Mais le personnage était si peu subtil qu'il a vite montré ses limites à l'époque, à mon avis ; Maximum Carnage était grotesque et ennuyeux, terriblement long. Le coup de grâce, d'une certaine manière, a été donné dans le cross hors continuité Spider-Man/Batman où le psychopathe Marvel s'allie au Joker, qui pose le même cas de conscience à Batounet depuis des décennies (je veux pas le tuer mais si je le tue pas il va tuer des gens mais je veux pas le tuer etc) Le clown sadique de DC ressort largement gagnant de la rencontre (les méchants, c'est comme les héros : on se tape / on s'allie / on se tape...) en rappelant qu'un bon vilain de fiction, quel que soit son niveau d'amoralité, doit d'abord avoir quelque chose qui manque cruellement à Carnage : du charisme.

J'ai tout de même craqué sur ce Marvel Classic, même si j'ai encore les Strange quelque part, parce que quand même ce qui était lourd à l'époque (les méchants super trop méchants et cruels et impitoyables et amoraux) est depuis devenu vintage, d'une certaine manière, et aussi parce que relire un peu de Larsen et de Bagley des débuts, quand même, c'est plus frais que du McFarlane (alors que je préférais le second à l'époque) Et puis un peu d'optimisme : si relire Maximum Carnage récemment a été une mauvaise idée, j'espère que ces épisodes introductifs seront plus sympa à redécouvrir.

[JulienSA80]

Bonjour à tous,

	Citation:			Posté par arrowsmith
	pas d'univers partagé : au contraire, Venom (et donc Carnage) est très étroitement lié aux FF depuis le début (au delà de Secret Wars) , Mister Fantastic ayant fait des tests sur le costume, puis ensuite il aide Spider-Man à s'en débarrasser et enfin il le conserve dans leur QG. C'est donc logiquement que Spidey se tourne vers eux (en plus Torch est copain avec Peter et le symbiote craint le feu). Si à chaque criminel tout l'univers Marvel avait débarqué on n'en finirait plus.

Tu as raison, c'est juste que l'absence de Johnny sur les épisodes suivants m'a paru illogique. Ton pote s'allie à un psycho pour en débusquer un autre et tu lui offre juste un conseil

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Par contre lors de Maximum Carnage, là il y a plus de monde impliqué, et de manière assez logique vu que la ville est à feu et à sang.

Il y a plus de héros, mais à part le dernier tiers avec Cap, Ironfist et consort c'est tout de même essentiellement du spiderverse. Enfin, je chipote un peu

[sim theury]

^^
https://k42.kn3.net/taringa/4/6/2/1/...bonohc/4F3.jpg


Pour préciser : c'était un truc parodique.

[Fletcher Arrowsmith]

MARVEL CLASSIC 7

	Citation:
	DOCTEUR STRANGE Retrouvez les aventures du Dr Strange, et celles de Clea, contre ses plus puissants ennemis dont Dormammu et Umar, dans une saga complète des années 80 signée Roger Stern, Paul Smith et Bret Blevins ! (Contient les épisodes US Doctor Strange (1974) 69-73 et Strange Tales 115, 5 inédits) trimestriel, 5,90 EUR, 128 pages

[Fletcher Arrowsmith]

Roger Stern, Paul Smith et Bret Blevins : comment ne pas craquer

[Mil K]

Je l'avais oublié celui là...
Bon, ben Star Wars 10 va définitivement passer à la trappe, du coup !