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Wolverine plus on en a, plus on l'étale. Je préfère Serval à Wolverine. |
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ah merde, j'espère que tu parle de celle de Perez ou je te tappe sur les coudes avec une règle !
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Le Tournoi des Champions !
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Je viens de le relire(la VF en tous cas) il y a deux soirées....les grands esprits de rencontrent!! C. |
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Quelle traduction pourave et sans âme pour Lug...
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Le problème de résumer les paroles du personnage pour ne pas déborder de la bulle.
Il a quand même l'air d'une cloche, même en VO.
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Quand les mecs de 110 kg disent certaines choses, ceux de 60 les écoutent. Maman ! Je suis de nouveau surZaïtchick's blog |
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J'aurais laissé "Le Vérité, le Justice" mais j'aurais mis "le drapeau de le France !"
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Initiales R G (ni les Renseignements Généraux, ni le Papa de Tintin)
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Pour ce qui est de ces quelques personnages qui parlent « en français dans le texte » des comics, on sait bien qu’ils ne font juste que s’aligner sur le triste exemple de leurs homologues sur pellicule.
Dans ce domaine c’est sans doute Maurice Chevalier, le « French Lover » (proto)typique hollywoodien des années Trente qui aura initié les irrémédiables dégâts (remarquez, nous autres les réfractaires naturels de l’angliche, on saisissait tout ce qu’il dit). La question du doublage ou de la traduction de propos aussi « exotiques » que lacunaires à l’origine, dans le contexte généralisé de la langue autochtone mène la plupart du temps à l'impasse. Comment faire comprendre par exemple, qu’un cow-boy qui parle français (ici) alors qu’il est supposé s’exprimer en anglais avec l’accent Texan (là bas), se met subitement à lâcher une ou deux formules de politesse bien de chez nous pour faire le beau auprès d’une élégante parisienne qui elle parle français dans les salles de cinéma des deux cotés de l’Atlantique ? Eh bien, voila pourquoi je préfèrerai toujours regarder le « Vera Cruz » de Robert Aldrich en VO. Les « Trois Mousquetaires » de George Sydney ou Richard Fleisher par contre, je ne les supporte qu’en VF (sauf quand j’ai envie de un coup). Alors soyons indulgent avec le Traducteur ainsi mis à l'épreuve, il fait ce qu’il peut. |
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Je trouve que "nos couleurs" a un petit côté suranné qui colle bien avec la tête d'ahuri de "notre" champion.
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Mister Blueberry
Grâce au concours précieux de ma médiathèque locale, j’ai enfin sorti cette belle quinte flush d’albums qui jusqu’à nouvel ordre, est venue parachever (selon la régularité d’origine) les aventures de Blueberry, le lieutenant de cavalerie que même les États-Unis envient à la France (index levé et air béat de circonstance ).
Je dis « enfin » car en vérité il s’est pile passé vingt ans avant que je sois tout disposé* à m’enquérir de ce qu’il est vraiment advenu du beau militaire rendu à la vie civile (d’où le Mister) une fois digérée sa pilule avorteuse (pas évident pour tout le monde, ça !) d’un Amour aussi bien balancé que déplacé, somewhere in Arizona. Pour expliquer ce lâche abandon, disons juste qu’à l’instar de René Goscinny treize ans plus tôt, la disparition prématurée de Jean-Michel Charlier l’autre Pilote historique de la grande plume au " Mâtin, quel journal ! ", m’en fit pleuvoir trop gros sur le poncho. Je livre d’abord si vous le permettez, quelques réflexions fort « reculées » sur ces retrouvailles tardives : Prime impression, je ne regrette pas d’avoir atermoyé si longtemps pour lire d’une seule traite un cycle dont la parution se sera quand même échelonnée sur dix années au total bien que les péripéties parallèles (une action « présente » et un flash back « à épisodes ») qu’il contient durent une poignée de jours ou à peine plus, chacune. Déjà, je tire mon (six) coup(s) de chapeau aux seuls « vrais » fans qui eux, sont parvenus à ne jamais lâcher la bride d’une impatience si méticuleusement entretenue par Jean Giraud, le légitime et éminent ordonnateur des trois (supposées) unités théâtrales du plus emblématique des Westerns sur papier glacé. Second constat, l’insaisissable agité continuel des " Fort Navajo " (et autres affectations) monopolise sur son charismatique personnage, beaucoup moins l’attention de l’aficionado et lorsque c’est le cas, il est loin de témoigner autant de panache que naguère. Pour preuve : dans les trois premiers volumes, on le repère plus volontiers (quand on y parvient) d’abord assis de son plein gré puis ensuite allongé involontaire (quoique) pour cause de blessures sérieuses (Yeah, one shooting action !), l’occasion rêvée d’une convalescence aux vertus rétrospectives. D’où le récit de faits immédiatement antérieurs au désormais lointain opus initial de la série, laquelle faut croire, fut à deux lampées de s’intituler "Fort Mescalero" (Tiens, fait soif tout d’un coup !). Puis plus loin, l’ex-usager infaillible des rifles en tous genres rate plusieurs fois sa cible. Même en admettant qu’il est pas requinqué, on l’a connu plus accrocheur par le passé. Pis encore, le zélé redresseur de torts (boyaux ?) toujours en petite forme devra son salut in extremis et à deux reprises de surcroît (!) grâce à l’intervention inopinée du même pied-tendre …Talon d’Achille scénaristique un peu trop saillant (manque de recherche à mon avis). Un rien désabusé donc, notre Mike Steve Donovan avec son statut flambant(…beur) neuf de « gambler » plein aux as qui table désormais à fond sur sa chance de dilettante, celle-là même qu’il avait déjà amorcée lors de la lune de miel doux amer que je déplorais plus avant. On pourrait dire qu’il s’est laissé rattraper pour de bon cette fois, par son spectre d'« Anti Héros » qui l’a toujours poursuivi, de façon assez cavalière, parfois (on n’est pas dupe !). Pas dramatique en soi tout ça car les autres protagonistes de (des) l’histoire(s) en profitent pour se détacher …et c’est tant mieux. Ceux-ci sont fifty/fifty réels (encore que toujours nimbés dans leur Légende) et fictifs (mais respectueux d'un maximum de vraisemblance), ce qui en rajoute encore dans le sens de l’inédit. Sur le plan graphisme, couleurs et lettrage confondus, les cinq volumes sont relativement inégaux. Nous étions certes déjà coutumiers du phénomène au long cours des cycles précédents mais ce curieux resserrage d’une intrigue qui se dilate pourtant à l’extrême (surtout lorsqu’on la file sans temps morts) m’en a sans doute accru l'effet. Bien placé au centre du corpus, " Géronimo l’Apache " se distingue sur ce plan, comme mon petit chéri(ff) d’office. Il pourait presque soutenir la comparaison avec certains autres titres lumino-esthétiques de la série, genre " La Longue Marche " ou " Chihuahua Pearl " (Hi again, Honey !). Pour l’amont et l’aval, ça demarre plutôt terne, voire poussif avec le " Mister Blueberry " d’ouverture (un défaut qui m’avait d’ailleurs bien refroidi à sa sortie) pour atteindre in fine son rythme huilé de train à vapeur dans la première moitié (environ) du " Dust " conclusif qui s’emballe sans dérailler grâce au superbe découpage temporel (digne d’anthologie) que l’Auteur réserve à son traitement particulier (car longtemps médité) du fameux Règlement de comptes à OK Corral …ou autres Poursuite Infernale, Doc Holliday, Tombstone, Wyatt Earp (liste non exhaustive, gardons nous d’attiser encore les rivalités toujours susceptibles). Aussi, dans la seconde partie du même album, il est d’autant plus dommage que le Scénariste/Dessinateur se soit à l’évidence lassé (chacun son tour vous me direz) du récit à double détente qu’il était jusque là, parvenu à tenir telle une corde tendue sous la flèche. Je pense n’être pas le seul à déplorer là, quelque volonté de résolution précipitée car plutôt que de se cantonner aux quarante-huit pages réglementaires (avec nouveau suspens à la sortie), l’ouvrage vient capituler par l’artifice (limité en « feux », du reste) de vingt-quatre planches supplémentaires. À priori généreux, sauf que ça fait trop brut(e) de décoffrage par rapport à la marqueterie soignée qui précède. Du coup, la pertinence réelle des quatre lettres (riches d’évocation, pourtant) déjà citées et affichées sur l’ultime façade de la saga, m’échappe un petit peu (Gone With The Wind ?). Tiens, y aurait pas comme des résurgences du " Major Dundee " là dedans ? Vous savez bien, ce curieux Western épique - d’un autre éminent spécialiste du genre (connu pour son caractère assez S P-écial ) - qui ses trois premiers quartiers durant (du rang), nous captive tant pour mieux se saborder dans sa dernière bobine. Sans aucun égard en outre(s), pour l’orgueil national des compatriotes de Monsieur De La Fayette quant au sort pitoyable de nos pigeons pèlerins ( bis) du temps qui au cri de « Vive l’Empereur !», y tombent, tombent …en cascades** (mais des ploufs dans le Rio Grande, c’est du grand cru !), un peu comme dans la chanson si bien nommée d’un Georges que Washington n’eût pas l'extrème plaisir de connaître. All Right ! Cette petite réserve mise en quarantaine, j’ai renoué avec le bonheur certain des longs et agréables moments d’une lecture contemplative. Mais il faut revenir séance tenante au sujet principal du (désormais) Grand Espace où fusent et se diffusent les belles images éclairées de souvenirs. De ces histoires encore toutes fraîches à l’esprit, j’extirperai ma ration réglementaire de trois cases -ou séquences- récemment découvertes, donc. Celles-ci s’avèrent mémorables juste en ce qu’elles me semblent s’inspirer de situations déjà rencontrées dans la production filmique contemporaine à leur création. Gir rend ici visiblement hommage au Clint d’ "Impitoyable", à savoir la scène qui nous fait faire connaissance avec son personnage de tueur « racheté » où nous le voyons s’étaler piteusement dans la boue de son propre enclos à cochons (le mauvais coté de lard rédemption en quelque sorte). Blueberry quant à lui, est davantage transi par l’alcool qu’il tient pas aussi bien, d’ailleurs …Du moins pendant ce temps là, y a pas de macchabées. Il y a une autre correspondance (Hon Hon ) plus indirecte cette fois, entre les deux œuvres. La vignette en question s’inscrit dans le long récit en flash back qu'engage l’ex officier (alors en souffrance de séquelles balistiques) auprès d’un écrivain/journaliste venu tout exprès de l’Est jusqu’à Tombstone, pour recueillir les annales guerrières de l’intéressé désintéressé (j'insiste !). En divers apartés, le plumitif prévoit d’arranger selon une décence toute « fabriquée », la réalité supposée des dites confidences souvent jugées par trop « écœurantes ». Une thématique qui transpire (jusqu’à l’incontinence ) précisément sur la pellicule crépusculaire (« crapules-sculaire ») d’Eastwood. Alors là, Big Surprise ! Je ne m’attendais absolument pas à cette citation quasi littérale du " Dragon Rouge " de Thomas Harris qui consacre l’incursion du Serial Killer (retors en diable, celui-là !) dans un genre narratif pourtant déjà bien surchargé en codes stylistiques. Je me demande à quelle source exacte, se réfère ici notre Teneur éprouvé de crayons affutés comme des stylets : -- La seconde version cinéma (I think) réalisée par je ne sais plus quel tâcheron (sûr ! Même si je l’ai pas vu) et sortie sur les écrans un ou deux ans avant l’Album " OK Corral " dont est arrachée la pittoresque séquence picturale ci-dessus ? …Ce serait un comble ! -- La première alors, celle plutôt estimable - retitrée " Le Sixième Sens" ("Manhunter" en v.o.) ? - de Michael Mann (quelqu’un digne d’être cité) qui remonte à 1986 et dont je goûte en particulier l’utilisation inattendue du " In-A-Gadda-Da-Vida " d’Iron Butterfly, parce qu’enfin affranchi de son pesant état de psyché « scie » (ça reste tranchant mais en plus sanglant) ?…Ça me réconforterait. -- Sinon, Giraud extrapole à partir du splendide roman d’origine publié au tout début de la même décennie mais que je n’ai lu que douze ans plus tard dans la foulée retro active (c’est ma maladie mentale) du " Silence… " (The Movie), ce qui aura achevé de me persuader à 99, 99 % qu’un film aussi bien réalisé et interprété soit-il, n’est jamais au mieux qu’un extrait-du-Reader Digest-à-24-images/seconde comparé à la prose dense issue d’un cortex hautement inspiré ? …Je serais à Los Angeles (aux Anges...si l’on peut dire). Voila un bandeau (for your eyes only) qui restera sans doute encore plus anecdotique mais je ne voulais pas reprendre la piste ("I’m a poor lonesome…") sans avoir rendu courte justice à l’album que mon modeste suffrage a élu parmi les cinq candidats déclarés. La scène de médecine légale actionnée (action !) dorénavant en semi automatique comme la manivelle d'une mitrailleuse Gatling (traduction : cliché) avec son assistance de professionnels à insignes un rien dépassionnés, le praticien farfelu inclus - c’est derechef le cas ici sauf qu’il manifeste ses penchants de pochard en d’autres occasions privilégiées et en bonne compagnie (see who I mean ?) - ou de témoins fortuits soumis aux incontrôlables soubresauts de leurs estomacs toujours bien vivants. * Ce joli cadeau de Noël hertzien apprécié pour ma part in situ (en prime, les collines enneigées de mon Artois natal défilant à travers le pare-brise). Vous pouvez encore le récupérer via le site prodigue de l’Émetteur :- http://www.franceculture.com/emission-a-plus-d-un-titre-l-actualite-de-la-bande-dessinee-l-actualite-des-revues-2010-12-24.html - Public Service ! ** Les Fantoches (cibles fastoches ) tricolores du corps expéditionnaire mexicain remettront d’ailleurs ça un lustre plus tard dans le " Sierra Torride " de Don Siegel avec (en plein dans le mille et sans trop se fatiguer) …Clint Eastwood ! Dernière modification par Oromasès ; 01/02/2011 à 09h55. Motif: Dense Avec La Loupe |
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Ce long et copieux post met en évidence la profonde carence du modèle des albums franco-belges : trop longs à produire et trop vite lus. Lorsqu'une intrigue s'étire à ce point sur plusieurs années, le lecteur peut décrocher et on ne peut le blâmer !
Ce qui est pénible dans la décompression narrative des comics mensuels devient insupportable pour des albums (au mieux) annuels. (Saluons la performance des auteurs de la Brigade chimérique qui par un rythme de parution rapide et un format orignal proposent un mode de production alternatif !) Je voudrais juste (modestement compléter le post d'Oro par une remarque et une anecdote : d'abord, Giraud introduit un personnage féminin fort et sexy en diable (j'ai toujours eu un faible pour les garçons manqués) et, ensuite, Major Dundee a souffert d'un remontage décidé par le producteur. Sam Peckinpah aurait, par vengeance, découpé le bureau de celui-ci à la tronçonneuse en clamant qu'il ne faisait qu'infliger au mobilier ce que le producteur avait infligé à son film ! Après cette action d'éclat, ça a été moins facile pour lui de retrouver du boulot.
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Merci ZAIT ! On est au moins deux à en pincer pour la garçonne adepte du bondage (malgré elle, bien sûr).
Petit quiz pour Toi, cinéphile averti : Trouve le rapport (pas sexuel) un peu caché (voire enterré ) auquel je pense entre l'imprévisible Peckinpah et l'un de ses trois éminents confrères que j'ai nommément cités. Prends tout ton temps et fais toi aider le cas échéant, je vais me promener avec ma promise (Il fait trop beau et ça fait vroum vroum dans mon secteur ). Dernière modification par Oromasès ; 30/01/2011 à 18h06. |
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