Précédent   Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. > > Retro - Hall of Heroes

Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #1  
Vieux 25/03/2013, 18h04
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Art Comics by Alex Toth



Alexander Toth, dit Alex Toth (25 juin 1928 - 27 mai 2006)

J'ouvre ce sujet où je vais parler des livres d'Alex Toth, mais aussi de ses déclarations sur les comics, le dessin, la narration.
C'est un artiste que j'apprécie beaucoup pour son style visuel mais aussi pour la manière dont il évoquait son travail, l'industrie des comics. C'était quelqu'un d'exigeant, intransigeant, mais dont les réflexions m'ont considérablement influencé comme lecteur et artiste.

Toth est parfois méconnu car son nom n'est pas resté attaché à un personnage, une série. Il s'est essayé à de nombreux genres, a collaboré avec beaucoup d'éditeurs, a entretenu des rapports compliqués avec la bande dessinée (et ceux qui en faisaient et en publiaient). Ce n'était pas un tendre, ni avec lui-même ni avec ses confrères.

Je ne prétends pas tout connaître de Toth : son oeuvre est considérable et éparpillée. Mais l'individu est passionnant et chaque fois que je découvre un de ses travaux est l'occasion d'en tirer un enseignement.

Dernière modification par wildcard ; 26/03/2013 à 17h57.
Réponse avec citation
  #2  
Vieux 25/03/2013, 18h12
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Setting the standard, comics by alex toth : 1952-1954

Pour commencer, voici un ouvrage copieux : l'intégralité de ses comics édités chez Standard de 1952 à 1954, en un seul volume, repris chez Fantagraphics Books, sous la direction de Greg Sadowski, en 2011.


"Ne jamais juger un livre à sa couverture" : c'est en ayant ce principe bien en tête qu'il faut acquérir et lire ce volumineux ouvrage de plus de 400 pages qui rassemble l'intégralité de la production d'Alex Toth pour la maison d'éditon Standard Comics, de Février 1952 à Mars 1954.
*
Commençons par situer ces oeuvres dans la carrière de l'artiste : chez DC Comics, Alex Toth a appris les bases de son métier et fondé sa philosophie, inspirée par les éditeurs Shelly Mayer et Sol Harrison (ses fameux mantras :"tell the story" et "simplify !").
Cette éducation à la dure (ses mentors n'hésitaient pas à déchirer ses planches pour les lui faire redessiner) l'a dirigé sa vie durant, Toth sera logiquement son critique le plus intransigeant et un observateur exigeant pour ses confrères.
Mais lorsque Julius Schwartz prend les commandes de la firme de Broadway, les relations entre l'artiste et l'éditeur se tendent. Toth s'engage donc avec Ned Pines, le patron de Standard Comics. Ce dernier a démarré ses activités en 1928, et en 1940, son succès en affaires lui permet d'être à la tête de trois collections (Better, Nedor et Standard). Puis en 1949, pour consolider ses entreprises, il les rassemble en une seule entité, Standard Comics.
L'arrivée de Toth en 1952 coïncide avec l'émergence de plusieurs titres en tous genres - polar, horreur, romance, science-fiction, récits de guerre - et Standard Comics devient après EC Comics une maison d'édition phare sur le marché.
Le directeur artistique Mike Peppe (qui officie également comme encreur) a dans son équipe des noms tels que Mike Sekowsky, Frank Giacoia, George Tuska, Mike Celardo, Ross Andru, Mike Esposito, Sy Barry.
Mais c'est Alex Toth qui va le plus frapper les esprits, à tel point que son style deviendra la charte graphique de Standard - non sans raison, en deux ans, il va illustrer plus de 60 histoires (et quelques couvertures), assurant occasionnellement les fonctions de dessinateur, encreur, et lettreur !
Toth collaborera souvent avec le scénariste Kim Aamodt, spécialiste des romances, à l'écriture à la fois simple et évocatrice, qu'il appréciait particulièrement pour sa subtilité. Mais la plupart des autres auteurs de scripts ne sont pas mentionnés.
Fin 1953, Ned Pines met fin à la ligne Standard. Quelques mois après, Toth rejoint l'armée : il a 26 ans. Il réalise encore trois comics pour Atlas Comics, puis signe, seul, le strip Jon Fury durant son service.
Après quoi, il faudra attendre 1957 pour qu'il renoue avec la bande dessinée, chez Dell Comics. Puis il participe à l'adaptation du Zorro de Disney (rééditée, telle qu'il l'avait conçue, chez Image Comics en 2001), une de ses plus belles réussites.
Dans les années 60, il s'investit dans l'animation, principalement comme designer et storyboarder (chez Hanna-Barbera).
Son chant du cygne sera Bravo for adventures, où s'exprimera sa passion pour l'aviation et les récits d'aventures.
*
Le présent ouvrage débute par une longue interview que Toth accorda au Graphic Story Magazine, répondant avec une éloquence remarquable aux questions de Vincent Davis, Richard Kyle et Bill Spicer, en 1968.
C'est un document passionnant et dense, presqu'un manifeste de la part de l'artiste qui parle avec intelligence de son travail, de ses contraintes, de ses possibilités. Toth n'est pas langue de bois : il aborde tous les aspects de son métier, parfois en étant cassant, mais d'abord dur avec lui-même, d'une lucidité implacable, d'une exigeance exemplaire.
Son rigorisme n'a d'égal que son enthousiasme et devrait être pris pour modèle aussi bien par les auteurs/artistes actuels que par les fans de comics.
*
Puis Greg Sadowski propose donc de découvrir les publications restaurées, dans un généreux format (24 x 19 cm), de Toth chez Standard.

Tout commence par un mélodrame saisissant (My Stolen Kisses ; issu de Best Romance #5, Février 1952), suivi par l'amusant Black Market Mary (issu de Joe Yank #5, Mars 1952). Déjà, on est épaté par la variété du matériel et la maîtrise qu'affiche Toth.


Dans New Romances #10 et #11 (Mars 1952), l'artiste fait encore merveilles avec le touchant Be Mine Alone ou le métaphorique My Empty Promise.

Dans le drôlissime Bacon and Bullets (Joe Yank #6, Mai 1952), c'est un autre genre de romance (avec une truie nommée Clementine) que Toth s'amuse, avant d'enchaîner avec le superbe Appointment with Love (Today’s Romance #6) et le percutant Terror of the Tank Men (Battlefront #5, Juin 1952), abordant la guerre de Corée.

Shattered Dream!
(My Real Love #5, Juin 1952) précéde l'excellent The Blood Money of Galloping Chad Burgess (The Unseen #5) et The Shoremouth Horror (Out of the Shadows #5), où Toth prouve qu'il est aussi irréprochable dans le registre horrifique.

Show Them How to Die
(This is War #5, Juillet 52) renoue avec le brio de Toth dans les récits de guerre, tandis que Murder Mansion and The Phantom Hounds of Castle Eyne (issus de Adventures into Darkness #5, Août 52) démontre son génie de la mise en scène (l'artiste était un grand admirateur du maître du suspense, Alfred Hitchcock).

Plus anecdotique est Peg Powler (une page de The Unseen #6, Septembre 52). Mais par contre, les expérimentations à l'oeuvre sur Five State Police Alarm (Crime Files #5) souligne l'aisance avec laquelle Toth utilisait la technique du duo-tone. I Married in Haste (Intimate Love #19, Septembre) offre une remarquable vision des relations amoureuses, échappant à toute niaiserie.

La science-fiction est à l'honneur dans Fantastic Worlds #5 (Septembre 52) où furent publiés Triumph over Terror et The Invaders, deux grandes réussites, avant Routine Patrol et Too Many Cooks (issus de This is War #6, Octobre 52).

The Phantom Ship
est un autre sommet (issu de Out of the Shadows #6 en Octobre), suivi du chef-d'oeuvre Alice in Terrorland (dans Lost Worlds #5).

Toth n'a signé que quatre couvertures pour Standard, et les deux premières pour Joe Yank #8 et Fantastic Worlds #6 précédent la fabuleuse nouvelle The Boy who Saved the World (Novembre 1952), avant un autre récit de guerre (The Egg-Beater, issu de Jet Fighters #5).
La couverture de Lost Worlds #6 (Décembre 52) prépare parfaitement aux deux autres réussites que sont Outlaws of Space après l'intermède en une page de Smart Talk (New Romance #14), qui clôt cette première année et annonce les productions de 1953 comme l'efficace Blinded by Love (Popular Romance #22, Janvier) sur le thème du triangle amoureux.

1953 permet à Toth de dessiner, encrer et lettrer un chef-d'oeuvre, The Crushed Gardenia (Who is Next? #5) : la qualité de l'histoire est réhaussée par un traitement graphique extraordinaire de finesse et d'inventivité. Undecided Heart (Intimate Love #21, Février 53) est une délicieuse comédie là où l'angoisse et la tension sont parfaitement traduites en images dans The House That Jackdaw Built et The Twisted Hands (issus de Adventures into Darkness #8).

La couverture de Joe Yank #10 est suivi par de splendides séquences d'aviation dans Seeley’s Saucer (Jet Fighters #7, Mars 53) et le subtil Free My Heart (Popular Romance #23, Avril). Mais encore meilleur est le terrible The Hands of Don José (Adventures into Darkness #9), d'un sadisme absolu, servi par un dessin redoutable de puissance.

No Retreat
(This is War #9, Mai 53) s'inscrit dans la veine patriotique classique, mais I Want Him Back (Intimate Love #22) est plus intéressant, tout comme Geronimo Joe (Exciting War #8) qui prouve qu'il n'y a pas de place pour la rivalité entre soldats sur le terrain de guerre.

Toth atteint de nouveaux sommets avec Man of My Heart (New Romances #16, Juin 53), I Fooled My Heart (Popular Romance #24, Juillet, donc la somptueuse version originale en noir et blanc est reproduite dans la section des notes en fin d'ouvrage), Stars in my Eyes et Uncertain Heart (issus de New Romances #17, Août 53). Son vocabulaire visuel enrichit de manière conséquente n'importe quel script.

Durant cette période, Toth montre aussi qu'il a une préférence certaine pour des histoires romantiques, adultes et bien écrites, où il peut peaufiner les expressions, la gestuelle, les compositions, le découpage, tout en expérimentant (voir Heart Divided, issu de Thrilling Romances #22, et I Need You, issu de Popular Romances #25, Septembre 53).

The Corpse That Lived
est un récit inspiré de faits authentiques (et terrifiants !), paru dans Out of the Shadows #10. Puis suivent des histoires sensibles, admirablement illustrées, comme Chance for Happiness (Thrilling Romances #23, Octobre 53), My Dream is You ! (New Romances #18), Grip on Life (The Unseen #12, Novembre 53), et Guilty Heart (Popular Romance #26).

Un autre page de Smart Talk conclut l'année 1953 tandis que Ring on Her Finger (Thrilling Romances #24) paraît en Janvier 1954. Frankly Speaking précéde ensuite le glaçant drame historique The Mask of Graffenwehr (Out of the Shadows #11).

Février 53 marque l'incursion de Toth dans le drame romantique sur fond médical avec Heartbreak Moon (Popular Romance #27), le retour au mystère fantastique avec The Hole of Hell (The Unseen #13), l'intermède en une page Long on Love (Popular Romance #27), la romance psychologique Lonesome for Kisses, et deux brefs récits mondains que sont If You’re New in Town et Those Drug Store Romeos (issus de Intimate Love #26).

Ces derniers épisodes sont publiés quelques mois après le départ de Toth qui les envoie depuis sa base militaire au Japon. De fait, le résultat est un peu plus brut, sans pourtant qu'il y ait une baisse notable de la qualité artistique.

En Mars 1954, un nouvelle page de Smart Talk (New Romances #20) précéde une série de morceaux de bravoure dans la veine de l'angoisse : dans Out of the Shadows #12, se trouvent The Man Who Was Always on Time (également reproduite en noir et blanc dans la section des notes) et l'envoûtant Images of Sand – derniers travaux qu'il signe avec Mike Peppe, crédité comme co-dessinateur.
*
Après ces 62 histoires, d'une diversité remarquable, aux dessins d'une fabuleuse régularité, 28 pages d'annotations, enrichies de réflexions d'Alex Toth (et parfois de Kim Aamodt), nous informent de manière passionnante sur les coulisses de leur réalisation, le contexte dans lequel elles ont été produites, l'ambition de l'artiste, ses règles esthétiques.
C'est là encore un document inestimable sur un créateur pour qui chaque projet était un défi, un pari esthétique, une grille de questions à laquelle il lui fallait trouver des solutions sans jamais sacrifier l'efficacité, la lisibilité et la nature du propos.

C'est cela l'enseignement de Toth synthétisé par l'injonction de Shelly Mayer : raconter l'histoire, toujours privilégier l'histoire, et la narrer de la manière la plus simple car le plus simple est toujours le plus efficace, car le plus simple est le meilleur moyen que l'histoire touche tout le monde, soit comprise par tous les lecteurs, touche chacun.
*
Invariablement, Alex Toth ouvrait ses épisodes par une grande case surplombée par un texte résumant le noeud de l'intrigue. Cette première vignette - et la situation qu'elle présentait - était ensuite expliquée par un flashback où les protagonistes étaient introduits, leur relation nouée. Puis, enfin, une conclusion à la fois simple et logique, sur lequel planaît parfois une fatalité (dans les histoires fantastiques notamment), fournissait l'issue du récit.

Visuellement encore, Toth recourait volontiers aux silhouettes noires pour dramatiser les moments-clés et savait alterner des décors, aussi bien extérieurs qu'intérieurs, en les suggérant ou au contraire en les détaillant avec une minutie prodigieuse. La variété des physionomies de ses héros n'avait d'égale que son extraordinaire talent pour représenter n'importe quel endroit (qu'il s'agisse de domiciles bourgeois, de terrains de guerre, de sites exotiques, de lieux sinistres).

60 ans après, il est toujours aussi stupéfiant de lire ces nouvelles, au format variant entre une, trois jusqu'à douze pages maximum, avec des contraintes de découpage strictes (pas de splash-page ni de double-page ici), sans jamais que cela soit ennuyeux, répétitif...
Au contraire, c'est comme si, galvanisé par ces limites, Toth s'employait à en déjouer les pièges et s'était fixé pour mission de respecter ce format tout en l'exploitant au maximum. Une sacrée claque pour tous les dessinateurs qui savent à peine ce que signifie le storytelling, le respect du script, et abusent de cadrages tarabiscotés ou de d'images simulant le cinémascope comme si le 9ème Art ne savait plus que singer le 7ème, comme des storyboards de luxe.
*
Alex Toth était un narrateur à part entière et un maître à la fois érudit et sobre, un sorte de missionnaire pour qui chaque trait était important et chaque page devait apprendre à rendre la prochaine meilleure. Son idéal était de produire des histoires au graphisme parfait, dans une quête perpétuelle - celle de "comment bien raconter une histoire, au-delà de toute autre considération”.

Cette collection exhaustive et exemplairement élaborée vient rappeler comment le talent, l'imagination et la conviction peut élever un genre d'histoires très codifiées en un authentique chef-d'oeuvre formel - la rencontre de l'art et du comic-book.
Réponse avec citation
  #3  
Vieux 25/03/2013, 18h30
Avatar de Fin Fang Foom
Fin Fang Foom Fin Fang Foom est déconnecté
Swiftie forever
 
Date d'inscription: décembre 2002
Localisation: Amiens/Courbevoie
Messages: 4 322
Fin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalon
Alex Toth était un artiste hors pair. Comme tu dis, il était très exigeant envers lui-même.

As-tu la possibilité de poster quelqu'uns de ses dessins ? Il a un graphisme fort dynamique qu'on voit de moins en moins dans les comics actuels.
Réponse avec citation
  #4  
Vieux 25/03/2013, 18h44
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Quelques extraits de l'interview accordée à Graphic Story Magazine en 1968. Alex Toth (qui a alors 40 ans) répond aux questions de John Benson et Richard Kyle.

Il évoque ses débuts chez National Comics (futur DC Comics), où il a été engagé en 1947, et son mentor, l'editor Shelly Mayer :

Citation:
"Shelly was the first and only really creative and knowledgeable comics editor I've worked for all these years in the field. He was rough. he'd tear up my pages if I got too cute, too arty in telling the story.
"(...) He didn't care how pretty the pictures were if they didn't develop the story. "Stop trying to be another Michaelangelo", he's say, "and just tell the story. Just tell the story.""
Puis il aborde pour la première fois de l'entretien sa conception du storytelling :

Citation:
"The direction of action ; staging ; the importance of dialogue flow, how it should run through a page, panel by panel ; what the eye should read first and what you want the eye to see first."
Il cite ses références à ses débuts :

- Milton Caniff,



- Frank Robbins,



- Jerry Robinson
,



- Will Eisner ("of course"),



- Mort Meskin.



Pourtant LA référence de Toth est Noel Sickles, le dessinateur du strip Sorchy Smith :



Citation:
"Noel Sickles was and still is my most important influence. (...) His renditions of scenes, his knowledge of composition, light and dark, perspective, continuity, action, combined with a loose impressionism, made me see that this is the man to study.
"(...) His work showed a strong, bold assurance that comes through thorough knowledge of himself and his subject."

Dernière modification par wildcard ; 26/03/2013 à 18h06.
Réponse avec citation
  #5  
Vieux 25/03/2013, 18h48
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Source : ragged claws network

Boy Loves Girl
#47 (Juin 1954) : “Postponed Honeymoon” (art by Alex Toth).








Dernière modification par wildcard ; 25/03/2013 à 18h54.
Réponse avec citation
  #6  
Vieux 26/03/2013, 09h00
Avatar de Fin Fang Foom
Fin Fang Foom Fin Fang Foom est déconnecté
Swiftie forever
 
Date d'inscription: décembre 2002
Localisation: Amiens/Courbevoie
Messages: 4 322
Fin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalon
C'est vraiment magnifique.
Réponse avec citation
  #7  
Vieux 26/03/2013, 10h37
Avatar de Crisax
Crisax Crisax est déconnecté
ZIP... POW !
 
Date d'inscription: septembre 2011
Messages: 2 867
Crisax change la caisse du Fauve
Super, merci Wildcard
Réponse avec citation
  #8  
Vieux 26/03/2013, 17h54
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Fantastic Worlds #6 : The Boy who Saved the World (Novembre 1952)





Réponse avec citation
  #9  
Vieux 26/03/2013, 18h05
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Alex Toth :

Citation:
"The characters' reactions are what made a story work, subtle reactions. That's what developped my bent for cueing facial expressions to dialogues, to "plus" the writer's dialogues and captions."
On a là une des clés de la "méthode Toth" : le dessin doit bonifier, améliorer, le script, c'est même le devoir du dessinateur.

Citation:
"The artist is responsible for "plussing" a script and editing it, if need it, to make it work, for picture continuity, for an action strip ought to have action and no embroided phrases filling up the panels."
Toth insistait sur ce fait : l'artiste cumulait en fait les postes - c'était à la fois celui qui mettrait le script en images, le monter (comme un monteur de cinéma), c'était un costumier, un décorateur, un chef opérateur.

Citation:
"After all, it's a visual medium !"
Boy Loves Girl #46 (May 1954) : “No Love for Me”.














Dernière modification par wildcard ; 26/03/2013 à 18h10.
Réponse avec citation
  #10  
Vieux 26/03/2013, 18h43
Avatar de CYRIL
CYRIL CYRIL est déconnecté
Superslip addict!!
 
Date d'inscription: juin 2009
Localisation: Camp de la Lune Noire
Messages: 6 598
CYRIL change la caisse du Fauve
Caniff et Robbins sont deux artistes fantastiques.

J'insiste particulièrement sur Robbins car en général il est très controversé par les fanboys qui ne connaissent que son travail chez Marvel dans les 70's et il faut bien reconnaitre qu'il n'a jamais été à l'aise avec ce que la Maison des Idées attendait de lui. (alors que son travail sur Batman chez DC précédemment est superbe)

Bref,il faut lire Johnny Hazard^^

C.
__________________
MES NOUVELLES VENTES
http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=58236
Réponse avec citation
  #11  
Vieux 27/03/2013, 09h56
Avatar de Fin Fang Foom
Fin Fang Foom Fin Fang Foom est déconnecté
Swiftie forever
 
Date d'inscription: décembre 2002
Localisation: Amiens/Courbevoie
Messages: 4 322
Fin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalonFin Fang Foom porte un slip rouge par dessus son pantalon
Quand je vois ces dessins, je me dis que Alex Toth était vraiment excellent dans ses cadrages, les expressions des visages et le langage comportemental de ses personnages.
Réponse avec citation
  #12  
Vieux 27/03/2013, 13h16
Avatar de Dhargo
Dhargo Dhargo est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
-Sentinelle du Temple-
 
Date d'inscription: juin 2007
Localisation: Strasbourg
Messages: 20 228
Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !
Citation:
Posté par CYRIL
Voir le message
Caniff et Robbins sont deux artistes fantastiques.

J'insiste particulièrement sur Robbins car en général il est très controversé par les fanboys qui ne connaissent que son travail chez Marvel dans les 70's et il faut bien reconnaitre qu'il n'a jamais été à l'aise avec ce que la Maison des Idées attendait de lui. (alors que son travail sur Batman chez DC précédemment est superbe)

Bref,il faut lire Johnny Hazard^^

C.

Pourtant j'avais mal commencé avec ROBBINS que je n'appréciais pas des masses dans ce que proposait le marché français, MARVEL/LUG donc !
En prenant un peu de bouteille, je me suis mis à véritablement apprécier cet artiste, mais toujours sur la prod MARVEL !
Suite à ton post je me suis maté quelques scans de Johnny HAZARD et faut bien avouer que c'est nettement mieux que ce que je connaissais de lui !!
Il va falloir que je me trouve d'autres choses de lui que sa production Marvel.
Malheureusement, tout ça doit être dans des volumes forts onéreux...
Et je rallonge ma liste.
Réponse avec citation
  #13  
Vieux 27/03/2013, 13h39
Avatar de Animal
Animal Animal est déconnecté
Animal
 
Date d'inscription: septembre 2012
Localisation: Block Roddy Yates
Messages: 253
Animal change la caisse du Fauve
Citation:
Posté par Dhargo
Voir le message
Pourtant j'avais mal commencé avec ROBBINS que je n'appréciais pas des masses dans ce que proposait le marché français, MARVEL/LUG donc !
En prenant un peu de bouteille, je me suis mis à véritablement apprécier cet artiste, mais toujours sur la prod MARVEL !
Suite à ton post je me suis maté quelques scans de Johnny HAZARD et faut bien avouer que c'est nettement mieux que ce que je connaissais de lui !!
Il va falloir que je me trouve d'autres choses de lui que sa production Marvel.
Malheureusement, tout ça doit être dans des volumes forts onéreux...
Et je rallonge ma liste.
Il y a eu quelques albums en VF de Johnny Hazard dans les années 80, ca se trouve encore à pas trop cher sur des sites d'occase style priceminister...
Réponse avec citation
  #14  
Vieux 27/03/2013, 17h49
Avatar de Dhargo
Dhargo Dhargo est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
-Sentinelle du Temple-
 
Date d'inscription: juin 2007
Localisation: Strasbourg
Messages: 20 228
Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !Dhargo est LA légende vivante de ce forum !
J'irais jeter un oeil, merci.
Réponse avec citation
  #15  
Vieux 27/03/2013, 17h57
Avatar de CYRIL
CYRIL CYRIL est déconnecté
Superslip addict!!
 
Date d'inscription: juin 2009
Localisation: Camp de la Lune Noire
Messages: 6 598
CYRIL change la caisse du Fauve
Citation:
Posté par Dhargo
Voir le message
Pourtant j'avais mal commencé avec ROBBINS que je n'appréciais pas des masses dans ce que proposait le marché français, MARVEL/LUG donc !
Et....Aredit/Artima,il y aussi du Robbins chez eux.

Mais n'hésite pas à fureter aussi du côté des Batman des 70's chez Sagédition....je me répète,mais sur Batman,il était super^^

C.
__________________
MES NOUVELLES VENTES
http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=58236
Réponse avec citation
Réponse

Tags
alex toth

Outils de la discussion
Modes d'affichage

Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide

Discussions similaires
Discussion Auteur Forum Réponses Dernier message
Comics VO : les ventes de Black Hole (Sin city Full run, Divers Miller, Alex Ross ... black hole Ventes des Particuliers 127 04/01/2014 19h30
Zorro de Alex Toth FredGri Retro - Hall of Heroes 14 07/01/2012 14h45
Hellblazer : Toth/Panini Sade Vicious Comics Culture 4 16/09/2008 20h53
Recherche VF (Semic, Panini, Le Téméraire, Toth, Zenda, Soleil) Sade Vicious Achats et Recherches 2 09/03/2007 16h14


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 20h41.


Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Skin Design et Logos By Fredeur
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !