#16
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Je ne suis pas la cible de ce genre de lecture. J'assume.
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#17
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Je dois commencer DMZ mais j'hésite vu le nombre de tomes à acheter...
Du coup, je vais peut être faire l'impasse et suivre cette série, d'autant plus que le sujet et la façon dont c'est traité semblent plus me convenir.
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
#18
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THE MASSIVE TOME 1: PACIFIQUE NOIR The Massive 1 à 3 (Brian Wood/Kristian Donaldson) Premier arc narratif de la série, ces 3 premiers épisodes sont là pour poser le contexte. Il faut les lire comme un long prologue. Mis à part sur le commandant Callum Israel et des faits sur les catastrophes écologique mondiales Wood est volontairement avare dans ses descriptions et éléments narratifs. Wood bien connu pour dépeindre des mondes tombés dans le chaos (DMZ) place ici son action au delà du monde telle que pouvons l’envisager. Il le choisi dans son ensemble et nous rappelle que la surface de la terre est composé à 71% d’eau. Les mers et océans sont donc les principaux protagonistes de cette série. Mais pour aller plus loin et renforcer le côté fin du monde et claustrophobe il choisi un cargo, Le Kapital, comme personnage secondaire. Il faut également noter que mis à part quelques pirates des temps modernes le casting de l’espèce humaine est peu étoffé dans ces 3 épisodes : le capitaine Callum Israel (fondateur de Neuvième Vague, version éloignée de Greenpeace) et son équipe rapprochée et c’est tout. Comme si l’espèce humaine n’était plus digne d’être montré. Le scénariste par contre en quelques phrases et cases commencent à nous décrire cet équipage. Personne n’est tout blanc ni tout noir. Enfin pour ne pas assommer son lecteur mais aussi pour ne pas l’induire en erreur Wood nous fait comprendre (et cela renforcé par l’arc suivant) que nous ne sommes pas sur une série écologiste. Ici pas d’apologie de Greenpeace ou de Noel Mamere (c’est mon maire je peux donc le citer, non ?). Le désastre écologique est le prétexte. La survie est l’enjeu. Pour illustrer ces épisodes Wood ne c’est pas trompé et a choisi, à juste escient, son compère de DMZ Kristian Donaldson. Le rendu est volontairement froid, aseptisé et transcrit bien la description d’un monde à l’agonie sans espoir sur des océans et mer bien silencieux et étouffants. Une belle entrée en la matière qui, je peux le comprendre, peut en refroidir certains. Wood décompresse volontairement son histoire. Il adresse un message à ses lecteurs : si tu n’as pas aimé ce que tu viens de lire, passe ton chemin, le monde de The Massive n’est pas fait pour toi. Je trouve cela assez culoté de la part d’un auteur. Il faut également noter que comme pour The Walking Dead, on comprend vite que les origines de ces catastrophes n’intéressent pas Brian Wood. Et rien que pour cela j’ai attaqué la suite. The Massive 4 à 6 (Brian Wood/Garry Brown) Changement de structure narrative. Wood a posé le contexte. Désormais on s’attaque à l’histoire et au fil rouge : la recherche par Callum Israel du second navire de la Neuvième vague, Le Massive, qui ne donne plus signe de vie depuis plusieurs mois. Pour cela Brian Wood décide de consacrer Chaque épisode à un personnage (ou deux). Cela va lui permettre à la fois de creuser les personnages tout en nous présentant ce monde à la dérive (au contraire des mers et océans qui l’air d’avoir repris leur droits). Dans le #4 nous suivons donc Callum Israel à Mogadiscio. On en apprend plus sur son passé et ses motivations et nous rencontrons une de ses vieilles connaissances, Arkady. L’échange entre les deux anciens coéquipiers est assez savoureux et révèle toute l’intelligence du survivant Callum Israel. Il s’est adapté. Pas Arkady. En parallèle nous découvrons les nouvelles bases du commerce mondial. Et puis pour trancher avec le premier arc il n’y a jamais eu autant d’humain dans un épisode. Rien d’innocent dans la narration de Brian Wood. Dans l’épisode #5 nous savons désormais comment obtenir de l’eau potable. J’ai trouvé cette hypothèse assez crédible surtout que le procédé s’applique finalement pour le Kapital mais pas pour le reste du monde. Je pense que cette histoire d’eau potable refera surface ultérieurement. Les 2 protagonistes de cette histoire sont Mary et Ryan. Tout comme l’épisode précédent nous découvrons des bribes du passé et les motivations de la première. Par contre le traitement de Mary est bien plus intéressant. Son rôle sur le bateau et ses relations avec les autres membres de l’équipage sont exploités. Pour la première fois depuis le début de la série Wood fait évoluer un personnage. Ce qui ne tue pas rend plus fort dit l’adage. Et bien là on peut l’appliquer à Ryan (au sens propre et figuré). Et puis à travers ce personnage Wood livre une critique de l’Amérique et nous dévoile peu à peu son sort dans ce monde cruel. Enfin l’épisode #6 narre une des façons pour l’équipage du Kapital de s’approvisionner en vivre. Un épisode qui met en lumière (plutôt sombre, comme les couleurs appliquées à cet épisode d’ailleurs) le second de Callum : Mag Nagendra. Lui aussi a sa conception de la survie mais elle est opposée à celle de son commandant et néanmoins ami : la fin justifie les moyens. Toute l’ambiguïté de la mission de la Neuvième Vague est parfaitement exprimée dans cet épisode. Rien n’est simple et aucune décision n’est facile à prendre. La Kapital navigue en haut trouble et les décisions et leurs conséquences sont nombreuses comme sur l’immensité de l’Océan. Pour illustrer ces 3 épisodes Brian Wood a choisi Garry Brown dont le style convient bien. Il s’adapte à toutes les situations proposées. J’ai bien aimé son découpage et les différents rendus de l’épisode 5 (Sur neige, dans le luxe, dans les profondeurs). Un bilan très positif. Je me suis laissé porter par cette histoire que l’on peut prendre comme l’envers de DMZ. Dans cette dernière on ne sort pas de New York. Dans The Massive on navigue sur le monde entier et on ne rentre pas dans New York (représentant les Etats Unis au sens large). L’ambiance pesante et lourde est bien retranscrite pas le dessin. En tout cas ces 6 premiers épisodes m’ont donné envie de découvrir le reste de ce monde à la dérive. Il faut souligner l’excellent travail de PANINI qui, en plus d’une couverture cartonnée, à traduit tout les articles factices et autres documents essentielles et complémentaires à la compréhension du comics. De véritables sources d’information. Les couvertures de Jean Paul LEON et Rafael GRAMPA sont aussi présentes. Une édition à la hauteur d’une telle série. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 02/07/2013 à 21h55. |
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Je suis mitigé sur the Massive.
C'est un peu mou, j'ai bien aimé les deux derniers épisodes surtout celui en antarctique et c'est certainement ce qui me fera prendre la suite mais j'ai lutté pour continuer. Les notes en fin d'épisode à chaque fois me fatigue. Comme pour Watchmen j'aime pas devoir lire des textes. Sinon les dessins sont corrects. Panini a revanche sortie une très belle édition |
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Vraiment adoré!!
On part sur un futur apocalyptique dans un sens car il est peu présenté justement.... c est une apocalypse ecologique... Là on suit un groupe d ecologistes dont certains ont un passé de mercenaires qui s adaptent à cette nouvelle donne... Les personnages, le contexte, le graphisme, le nouveau monde.. tout est passionnant... même si les 1eres pages semblent annoncer quelque chose de trés compliqué.. Wood arrive bien vite à rester clair.. Mon coup de coeur du mois!! |
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Je viens de lire le dernier épisode VO et c'est toujours aussi bon. Mais ceux qui veulent de l'action ou de la vitesse, ce n'est pas le propos. Sans être écolo, j'aime beaucoup ce comics et Pacific.
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#22
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J’ai pris ce premier tome suite aux critiques postées par plusieurs forumers (que je remercie au passage, continuez à parler des comics pas forcément connus et qui vous plaisent, même si ça ne provoque pas de réponse, la lecture des critiques peut inciter à découvrir de nouvelles choses !), et je ne le regrette pas.
Une série de catastrophes naturelles a totalement changé la face du monde. Un bateau appartenant à une organisation écologique tente de survivre et de trouver sa place dans une société totalement remodelée. En parallèle, l’équipage espère reprendre contact avec le Massive, le second bateau de l’organisation, porté disparu… Ce volume rassemble 2 arcs de 3 épisodes. Le premier arc raconte une partie de cache-cache entre le bateau et une bande de pirates, alors que des flashbacks présentent ce qui s’est passé dans le monde ces derniers mois. C’est cette partie là qui est vraiment intéressante, la présentation est vraiment bien fichue, elle distille les informations petit à petit et donne vraiment envie d’en savoir plus. On passe d’évènements à l’échelle mondiale, mais présentée de façon très générale comme un « on dit », à un nouveau mode de vie dans ce qui était autrefois une mégalopole, avec cette fois-ci plus de détails. Cela nous permet de rentrer très facilement dans le bain et de s’immerger dans l’univers présenté. Il est dommage que l’autre partie manque d’intérêt, avec une partie de cache-cache qui s’éternise et qui ne propose rien d’intéressant pour tenir sur 3 épisodes… en plus il y a des redites d’un épisode à l’autre, ça ralentit l’action déjà peu passionnante… Le second arc est plus une thématique, avec 3 épisodes stand-alone, mettant en avant à chaque fois un ou deux membres d’équipage, et présentant les actions qu’ils doivent faire pour survivre à présent. C’est généralement assez dur et violent, mais c’est présenté de façon très soft, sans effusion de trash gratuit, de telle sorte qu’on se concentre sur l’histoire elle-même sans être sorti de l’ambiance par une image placée là uniquement pour choquer. Et ça fait vraiment du bien ! En marge des épisodes, le bouquin contient également plusieurs pages présentant des rapports de mission, des chronologies, des pages internet, donnant plus de consistance à l’univers et permettant de raconter en quelques mots des évènements qui donnent plus d’épaisseur aux personnages sans avoir à en faire un épisode complet, ce qui fait qu’en refermant le livre on a l’impression d’en connaitre beaucoup sur la situation en seulement un volume. Encore un bon point. Niveau dessins, chaque arc possède un dessinateur différent, chacun ayant son style et chacun donnant une ambiance particulière qui va bien. C’est dommage d’avoir une alternance des dessinateurs pour juste 6 épisodes, mais la transition est faite en douceur, ça passe. Le macaron sur la couverture mentionne « par l’auteur de DMZ », et ça se voit. Je n’ai lu que le tome 1 de DMZ (par manque de moyens à l’époque je n’avais pas pris la suite…), et on retrouve plusieurs thématiques assez similaires, surtout au niveau de l’ambiance du récit, sans que ça ne fasse aucunement une repompe. Par contre, je en comprends pas trop le titre de la série… the Massive fait référence au bateau disparu, sa recherche fait figure de fil rouge de la série, mais pour le moment nous n’avons rien appris à son sujet, et il y a suffisamment de situations intéressantes à coté pour ne pas avoir besoin d’ne savoir plus pour le moment… pourquoi ne pas avoir donné ce nom au bateau principal de la série, je ne comprends pas trop… En conclusion, une très bonne lecture que ce tome 1 (pas une surprise, vu les critiques ), que je conseille vivement à tous ceux qui aiment les histoires de survie qui ne donnent pas dans la violence trash gratuite. Bonne ambiance, bons personnages, tout y est pour qu’on ait envie de connaitre la suite.
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
#23
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Je me permet de te citer car tu as résumé ma pensée. C'est une lecture intelligente qui se mérite. C'est tout a fait cela. Beau travail de panini sur cette édition. Foncez dessus!
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
#24
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J'avais énormément aimé le tome 1, mais le tome 2 a été une sacré douche froide pour moi...
Ce tome 2 s'articule en 3 parties : une longue histoire se passant sur une plateforme en pleine tempête, une succession de stand-alone, et les courtes origines de 3 personnages. Et j'ai trouvé que la qualité s'amenuisait au fur et à mesure que je tournais les pages. La première histoire commence bien, elle est dans la lignée de ce qui se faisait dans le tome précédent. Puis on arrive à la fin, et on se rend compte que c'était vraiment long pour pas grand chose... très peu de flashbacks expliquant la situation d'avant le Krash, une intrigue très diluée, des personnages qui font des actions sans que ça n'ait aucun impact par la suite (le mec resté sur le bateau qui s'énerve contre le zodiac... pour quoi faire ? ?), des éléments qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, et une conclusion beaucoup trop rapide, expédiée en une seule et unique case censée tout expliquer, mais qui m'a parue assez peu explicite... Est-ce quelque chose qu'ils ont empêché ? Qu'ils ont provoqué ? Qu'ils ont amoindri ? Quoi qu'il en soit, on continue comme si de rien n'était, on passe à autre chose. La seconde partie poursuit le fil rouge de la recherche du Massive, et contient divers intrigues faisant l'objet chacune d'un épisode, et permettant de se concentrer sur un membre d'équipage. Et j'ai trouvé que rien n'allait dans ces épisodes... La recherche du Massive n'avance pas d'un poil, on n'apprend rien du tout à son sujet, à tel point que je me suis demandé si Wood connaissait la réponse du mystère tellement il ne dévoile rien. Pour le moment, c'est clairement trop peu comme fil rouge, la découverte du monde ravagée était une bien meilleure histoire. Les personnages mis en avant, ensuite... ben c'est toujours les mêmes, et pour raconter grosso modo la même chose : l'une aime la mer, les deux autres ont un passé pas joli joli, et le reste des membres d'équipage on n'en apprend pas plus. Il y a un passage avec une mutinerie, mais les divers motivations tombent totalement à plat car on ne connait pas les personnages, et la situation est réglée trop vite pour développer quoi que ce soit. J'y ai vu du remplissage mal écrit, très grosse déception... La dernière partie est un recueil d'histoires publiées exclusivement sur internet (d'après le dos du bouquin) dans plusieurs numéros de Dark Horse Presents (d'après l'intérieur du bouquin). Je ne savais pas que Dark Horse Presents était un format numérique, c'est déjà ça de gagné. Il s'agit de plusieurs récits de 8 pages mettant en scène les 3 personnages principaux de la série, qui ont été publiés AVANT le début de The Massive... On peut donc lire ce qui a été pensé comme une introduction à la fin du second tome, et donc apprendre encore une fois qu'il y en a une qui aime la mer et deux autres qui ont un passé pas joli joli, en plus pas forcément raccord avec ce qui avait été raconté dans le dernier épisode de la série 6 pages plus tôt... C'est clairement une histoire bonus qui arrive trop tard, l'idéal aurait été de les publier au début du tome 1, voire pas du tout étant donné que les informations les plus importantes sont données dans la série principale et pas dans ces pages. Bref, j'étais enchanté du tome 1, ce tome 2 me fait hésiter pour la suite de la série...
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#25
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En fait c'est trois épisodes de 8 pages dans DHP qui ont été réédités en un one shot numérique.
Et au passage il n'y aura que 5 tomes. |
#26
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Non pas que ça ait une quelconque importance, je ne pense pas qu'on puisse acheter le bouquin juste pour ces bonus là... Ah, c'est bon à savoir, ça. Parce que la série se termine ou bien parce que les ventes françaises ne sont pas assez bonnes ?
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La série est prévue en 30 épisodes en VO ! |
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Vous pensez proposer un quatrième tome lors du second semestre?
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C'est de l'ordre du possible. De toute façon, je pense qu'on finira la série au premier semestre 2015.
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C'est une bonne initiative de publier assez rapidement l'ensemble (indépendamment du succès ou non de la série).
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