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C'est vrai qu'en relisant avec le recul, on peut avoir des avis complètement différents., merci pour la remontée de thread en tout cas !
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Le Kingpin est de retour et pour reconquérir son empire sans être dérangé par Daredevil, il lui envoie des ennuis dans les pattes. Voici l'idée directrice de cet arc. Bon, ce n'est pas l'idée du siècle mais pourquoi pas. Cela permet en tout cas de justifier a posteriori l'assassinat du magnat de la presse et cela permet auusi de faire revenir quelques adversaires bien connus de notre tête à cornes. Là où le bas blesse, c'est dans une réalisation assez peu enthousiasmante. Excepté une scène très bien foutue dans laquelle Typhoid Mary terrorise des malfrats (ses deux sabres qui crissent sur le sol sont du meilleur effet), les scènes d'action, que ce soit celle du combat contre Bullseye ou celle contre Typhoid Mary manquent un peu de lustre et d'intensité. Pour un arc plutôt orienté action, c'est un peu dommage. Le combat final contre le Kingpin n'échappe pas non plus à cette morisité et l'idée de le faire dessiner par de nombreux dessinateurs qui se succèdent ne convainc pas vraiment. Mais tout cela reste tout à fait lisible. Ceci dit, je ne comprends pas vraiment comment quelques tatanes de Daredevil au Kingpin vont à elles seules permettre au FBI de l'inculper et de le jeter en prison. L'escamotage du Kingpin, nécessaire pour le twist final de l'arc, apparait comme un passage en force de Bendis qui déçoit les attentes. Venons-en à ce twist final, qui constitue la première idée originale de Bendis depuis le début du run : faire de Daredevil le nouveau Kingpin de Hell's kitchen. Une idée qui intrigue et qui réussit parfaitement dans son rôle de teaser pour la suite. On ne peut s'empêcher cependant de penser que Bendis opère ici un recentrage superheroique assez peu crédible s'il désire conserver l'approche ultra-réaliste qu'il semblait vouloir privilégier jusqu'à présent. L'arc à suivre nous dira comment Bendis parviendra à se dépatouiller de cette situation. Ou pas. La suite au prochain épisode...
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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King of Hell's kitchen
Un an après que le Kingpin ait été évacué du tableau dans l'arc précédent, c'est Murdock qui est devenu le nouveau Kingpin et a assaini Hell's kitchen. On nous explique tout cela dans un épisode flash-back un peu longuet et mou du genou (la conversation entre Milla et Ben Urich) : Murdock a écarté tous les bad guys (c'est fou ce qu'une simple grimace méchante suffit à provoquer chez ces durs à cuire) et a relancé l'activité du quartier avec les centaines de millions de dollars qu'il a gagné lors du procès contre le journal qui l'avait outé (rien que ça). Nous voilà donc replongé totalement dans la naiveté complètement dégagée de toute prétention réaliste du monde des comics. Bon, on se dit qu'on va y perdre dans l'ancrage réaliste mais que ça devrait nous donner des aventures un peu plus haut en couleurs, et qu'on demande à voir. Mais Bendis reste comme souvent le cul entre deux chaises en nous expliquant que le comportement récent de Murdock serait dû à une dépression nerveuse. En résumé, on perd l'ancrage réaliste et on se tape la sinistrose morbide au rayon super-héroique. Pour se retaper, Daredevil va aller botter le cul avec ses copains à quelques méchants yakuzas. La routine, quoi. Bon, en ce qui me concerne, King of hell's kitchen est un arc raté. Sauvé par Milla Donovan qui redevient un personnage fort après avoir été réduite dans l'arc précédent au rôle cliché de donzelle en détresse amoureuse de son preux chevalier.
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Juste un petit mot au passage pour dire que le run de Bendis sur DD est le meilleur depuis bien avant le relaunch MK.
Warren Ellis (pour un numéro qui clôturait le 1er volume) : pas terrrible du tout (et ce qu'il y avait avant depuis un bon moment était aussi pas terrible), Kevin Smith c'était bien, Mack aussi, Bendis 1er round : bof, Bob Gale : excellent, et puis Bendis : Génial (même si parfois les "trops" de dialogues étaient bien chiants), Brubaker : ça va, c'est bien, mais décevant quand même. Après, je n'ai pas encore lu. Par contre, je n'ai toujours pas acheté l'arc Golden Age (il est trop cher en occaz (je veux le 100% Marvel), mais j'économise ).
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"Veuillez ne pas tenir compte de ses élucubrations post-modernes. Merci, bonsoir. |
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ben pour te dire, déjà que BRUBAKER avait commencé à m'ennuyer, DIGGLE + DE LA TORRE vont me faire très bientot lâcher la série s'il n'y a rien de nouveau.
C'est d'un chiant ! |
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Ah, d'accord.
Parceque pour être franc, du second volume de DD, je n'ai gardé que le run de Bendis, le 1er de Mack (j'ai zappé son histoire avec wolvie (entrecalé durant le run de Bendis), celui de Gale et le long run de Bendis (sauf Goden Age donc, que je n'ai pas et son histoire en 4 parties avec Mack bien avant son long run que par contre j'avais mais que j'ai revendu). J'avais les 100% Marvel consacrés aux épisodes de Brubaker, mais j'ai finit par tous les vendre ! Celà me déçoit qu'Andy Diggle ne soit pas à la hauteur. C'est en général un scénariste que j'aime bien (voire beaucoup parfois). Donc, jusqu'à je ne sais pas qu'en, je ne lirai plus de nouveaux épisodes de DD !
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gale c'était vraiment bien !
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The widow (#60 - 64)
L'orientation super-héroique se confirme ici avec un arc porté sur l'action et une intrigue avec Black widow et Nick Fury sur fond politico-espionnage. Cette partie n'atteind pas des sommets insoupçonnés mais fonctionne assez bien dans son genre, enfin beaucoup mieux assumé. Du côté vie intime de Murdock, ses atermoiements incessants ont tendance à me gonfler mais la scène finale avec Milla clot assez bien leur relation (définitivement ?). Au final, un arc de transition qui remplit bien son rôle avant le prochain arc "Golden age". #65 Un stand alone interlude qui donne un nouvel éclairage à certains évènements qui ont émaillé le run de Bendis jusqu'à présent. Ca se laisse lire mais c'est inoffensif et complètement anecdotique. Gros point noir : les pages dessinées par l'immonde Greg Horn dont on a l'impression qu'il tente de remporter le concours du mauvais goût (mais pour ça, Pink flamingos, c'est largement plus drôle).
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Mon appréciation des épisodes de Bendis n'est donc pas du tout liée au passé récent du titre. Mes points de comparaison sont plus lointains et surtout de plus haute tenue. Alors, le run de Bendis me plait certes beaucoup sous certains aspects mais aussi largement moins sur d'autres. Ce qui ne fait aucun doute dans mon esprit, c'est qu'il ne tient pas la comparaison par rapport aux deux runs que je citais plus haut. On ne trouve pas chez Bendis comme on pouvait le trouver chez Miller et Nocenti, une vision claire et tranchée du personnage, on ne sent pas chez Bendis la capacité d'apporter quelque chose de vraiment nouveau. Ce n'est pas très grave, mais sur la longueur, ça se fait sentir et on a quand même l'impression que ça tourne en rond sur pas grand chose.
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Je suis d'accord avec toi, sauf sur un point : Bendis a bel et bien apporté quelque chose de nouveau. Le style de narration (que l'on connait comme étant, bien entendu Bendisien ).
Mais par contre, rien de révolutionnaire par rapport à Ann Nocenti ou Frank Miller (ou même Denny O'Neil ?).
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Bob Gale, c'est l'arc avec
Si c'est le cas, je dirais que Doop est complètement fou. S'il y a bien un truc que je déteste, c'est les histoires pseudo juridiques qui tiennent sur un raisonnement malin et pseudo réaliste alors que c'est complètement fantaisiste. Ici, la chute est particulièrement imbécile en plus d'un récit qui m'a paru s'étirer à n'en plus finir. Et puis j'avais trouvé ça assez mou. Un jour, je ferais un post plus détaillé et moins lapidaire pour dire à quel point j'ai trouvé cet arc mauvais, promis.
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." |
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c'était le truc avec le pitre !
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Et c'est très bien !
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Ce n'est jamais sorti en TPB non ?
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Mes ventes |
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Ouais moi aussi le run de Gale et Winslade, j'avais trouvé ça pourri!
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