Critiques VO janvier 2015

[Fletcher Arrowsmith]

SUPREME BLUE ROSE #6 (Warren ELLIS / Tula LOTAY)



Un numéro où on comprend tout ou presque. Il fallait s'accrocher et persévérer mais on a une belle récompense ici. Warren ELLIS nous a bien baladé et on commence à saisir la destination. J'ai beaucoup aimé lire ce numéro qui donne beaucoup de réponses avec une Tula LOTAY toujours aussi éblouissante (même si un peu plus en retenue mais c'est tant mieux ici).
Encore 1 numéro, fallait il le faire en 7 ? (de la décompression quand même, cela aurait pu tenir en 5 ou 6 numéros maximum)

[Al Pennyworth]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	SUPREME BLUE ROSE #6 (Warren ELLIS / Tula LOTAY) Un numéro où on comprend tout ou presque. Il fallait s'accrocher et persévérer mais on a une belle récompense ici. Warren ELLIS nous a bien baladé et on commence à saisir la destination. J'ai beaucoup aimé lire ce numéro qui donne beaucoup de réponses avec une Tula LOTAY toujours aussi éblouissante (même si un peu plus en retenue mais c'est tant mieux ici). Encore 1 numéro, fallait il le faire en 7 ? (de la décompression quand même, cela aurait pu tenir en 5 ou 6 numéros maximum)

Content d'apprendre qu'à un moment on comprend enfin quelque chose à la série. Je testerai peut être en TP.

[Magda]

IXth Generation #1 Matt Hawkins et Stjepan Sejic nous propose une nouvelle histoire, une dystopie post-apocalyptique, cybernétique vraiment étrange, mais avec des personnages que nous connaissons pourtant bien, sauf qu'ici le récit se rapproche plus de Blade Runner, Tetsuo ou un des récits de Kubrick qu'un comic-book bourrin proche du néant. Je fus assez surprise du ton du récit, mais dans le bon sens, je ne me suis as dis en avance que ce serait quelque chose d'idiots bien entendu, mais je ne m'attendais pas à un tel niveau de lecture pour cette simple histoire. Ici pourtant le scénariste prend surtout le temps de nous présenter son univers, la situation de nos personnages et les personnages en question, du moins dans ce futur apocalyptique. C'est classique comme démarche pour un premier numéro, sau qu'ils le fait de façon assez surprenante et c'est ce qui est vraiment plaisant. Aphrodite IX ici est dans une situation particulière et les différents passages des frères et soeurs sont intéressants car ils permettent d'avoir plusieurs visions d'une même situation, ce qui est normal dans une telle situation, et on se rend compte que tout n'est pas aussi étrange qu'on ne le pense, alors que les textes de la première page pouvait nous le laisser envisager. En tout cas ça avance vite et on découvre plusieurs endroits différents dont la Lune. J'aime beaucoup l'approche du scénariste sur la cybernétique, on en vient à se laisse porter par ce qu'il dit et ce qu'ils nous montre, on ne sait pas vraiment ce qu'il en est des greffes à cette époque, ou même de l'âme, cela me fait penser à plusieurs moments à du Ghost in the Shell à la sauce Image/Top Cow. C'est vraiment dynamique e tout cas et en arrivant à la fin du premier numéro, on reste sur notre faim. Stjepan Sejic a un véritable don, il ne propose pas des planches classiques, au contraire il réfléchit aux différents approches en proposant toutes sortes de compositions, il y a un vrai travail de fond et on se laisse facilement porter par l'univers qu'il présente, c'est incroyable par moment et on peut dire que c'est sublime, rien que la rencontre/affrontement entre Hadès IX et Aphrodite IX est impressionnante, que ce soit dans le moment précis, ou dans la composition même de ce passage, c'est bluffant vraiment à voir et les couleurs du comic-book entier sont sublimes. Bref c'est une excellente introduction a un récit qui va j'en suis convaincue être épatant du début à la fin, en tout cas si vous voulez de la science fiction de qualité, vous devez lire ce titre.

[Magda]

The Death-Defying Doctor Mirage #5 était parfait ^^, et non je ne dis pas cela à cause de mon avatar et parce que j'aime le personnage, et parce que c'est Valiant. En tout cas j'attendais ce cinquième épisode des aventures de Shan Fong-Mirage et je ne suis pas déçue une seule seconde, bien au contraire, Jen Van Meter et Roberto de la Tore font un excellent travail, et qui en plus peut-être accessible facilement sans avoir à relire les numéros précédents, pas que le titre soit compliqué, mais parfois il est nécessaire sur certains titres de relire le numéro précédent pour se remettre les choses en tête, alors qu'ici non, ce n'est pas le cas. Le numéro est limpide. J'en attendais énormément pour un final, que ce soit dans l'intrigue ou dans l'action et on peut dire que mes attentes ne furent pas inutiles. Ici le constat est simple, c'est la guerre et Shan et ses alliés, un prisonnier et Hwen doivent empêcher les envahisseurs démoniaques de nous scratcher les dents sur notre monde, simple, faisant écho à de nombreuses autres invasions dans l'univers Valiant (ils aiment ce type de récit chez Valiant, que ce soit dans Unity, Shadowman ou X-O Manowar ^^.) En tout cas ici les forces en présence sont impressionnantes et on peut dire que tout va partir en live en voyant les premières planches. Ici en tout cas, beaucoup de choses par les dialogues, et ceux-ci ne sont pas superflus, quand les personnages parlent, c'est utilise, ce n'est pas uniquement ici pour dire "regarder moi je ne sais pas comment faire avancer mon récit donc je meuble du mieux que je peux.) La scénariste sait ce qu'elle veut raconter et son script est plus que efficace, c'est clair, net et précis du début à la fin et pourtant vu que le concept même du personnage, de ses pouvoirs, ce pourrait être complexe à retranscrire sans faire du classique ou tomber dans le ridicule, non ici c'est efficace et intéressant. Le travail sur les dialogues, dans le fond comme de la forme est vraiment efficace sérieusement, ça donne au tout du dynamisme et pour un final de ce type c'est vraiment nécessaire, les personnalités des personnages se ressentent directement via les dialogues, et principalement le docteur Mirage. En tout cas c'est efficace et ce numéro 5 est vraiment bazoom bazoom à la lecture. Ce fut un plaisir de lire ce numéro, le duo que forme la scénariste et le dessinateur est parfaite, c'est aussi intéressant que beau et on peut dire que j'en veux encore, du surnaturel à la sauce Valiant. Bref vous voulez une bonne histoire, des dessins magifiques et des dialogues qui font plaisir, vous devez lire ce titre.

[EsseJi]

N'ayant pas été très réceptif au premier numéro j'ai accumulé les épisodes sans les lire, ayant reçu le dernier je vais m'y remettre et tout lire d'une traite.
Et d'après ce que j'ai compris une suite est envisageable.

[Magda]

Oui une suite est envisageable, mais n'hésite pas en effet, c'est vraiment bon, le travail sur les personnages est parfait, en tout cas même si après lecture tu n'as pas aimé, je veux connaitre ton avis s'il te plait.

Jupiter's Legacy #5 est très bon, je suis d'accord avec Arrow, je n'étais pas la première fan du titre, mais pour le coup après un début intéressant, mais assez basique, j'ai un regain d'intérêt pour le titre qui propose un numéro simple, mais efficace et jamais ennuyeux. Ici on voit les conséquences directs du précédent épisode et on peut dire que le traitement de Mark Millar fait plaisir en soit, notamment en ce qui concerne Chloé, après oui c'est classique, mais cela fonctionne bien car c'est bien raconté, il n'y a pas de scènes inutiles et on en apprend encore plus sur l'univers que décrit Mark Millar depuis le début, après par moment on pourrait craindre que ce soit lent et en faite non, vu que ce n'est pas ennuyeux, on se laisse facilement porter par ce que l'on nous présente. C'est un épisode très accès sur l'héritage, la famille et le propos est très intéressant, les personnages changent réellement dans ce numéro et c'est plaisant vu que même si c'est classique, l'intrigue avance et ne fait pas surplace. En tout le scénario est bon et très différent de ce que pouvait nous proposer Mark Millar il y a encore quelques mois, on reconnait quand même la touche du scénariste, mais c'est moins pesant que sur ses dernières oeuvres, pour faire simple je n'avais pas eu autant de plaisir à la lecture d'une de ses séries depuis Civil War qui était classique dans l'idée j'en conviens, mais qui fonctionnait bien, et ici c'est la même chose, c'est bien. Maintenant j'espère quand même avoir quelques surprises dans ses prochaines histoires et qu'ils ne retombent pas dans ses travers, vu qu'il fonctionne bien mieux en nous racontant une histoire de cette manière, sans esbroufe, pour ceux qui ont des craintes vu ses derniers écrits, je vous conseille quand même la lecture de ce récit, c'est vraiment différent et plaisant, par contre vous devez lire le tpb. Les dessins sont sublimes également, différents également des dernières planches proposaient par Frank Quitely, mais ça reste beau, par moment c'est peut-être un peu trop statique, mais ce n'est pas dérangeant à la lecture. Bon maintenant on va attendre six mois pour avoir la suite, mais ce n'est pas gênant, je suis patiente quand il s'agit d'une histoire avec des qualités.

[Fletcher Arrowsmith]

RAI #6 (Matt KINDT / Clayton CRAIN)



RAI apparait à la page 14 .... Plus la série avance plus Matt KINDT semble se désintéresser du héros titre pour plus se consacrer au futur et à New Japan. Narrativement c'est intéressant surtout avec les dessins d'un Clayton CRAIN assagi et lisible (sa colorisation joue beaucoup également) et le lecteur a le doit de lire un récit plus qu’honnête de science fiction. Les enjeux sont là. La vision du monde aseptisée et les humains modifiés bio technologiquement à la Isamov ou K. Dick également. Le récit avance et on va bientôt découvrir ce qui se passe sur Terre. Rien à redire la dessus. L'ensemble reste assez lent (même si il se passe beaucoup de chose) car il y a beaucoup d'explications mais sans ennuie derrière. Par contre grosse frustration de ne pas voir plus RAI en action. Le scénariste a l'air de s'éclater à nous faire découvrir un monde fascinant et encore vierge pour le lecteur et oublie de faire vivre le protagoniste principal. C'est spécial comme approche.

Une bonne série qui n'arrive pas encore à se transcender. Pourtant le potentiel est là.

[Fletcher Arrowsmith]

LAZARUS #14 (Greg RUCKA / Michael LARK / Tyler BOSS)



Conclave part 4

La famille ce n'est pas simple et Forever se retrouve à nouveau à faire des choix cornéliens alors qu'elle est même en proie aux doutes sur sa véritable identité.
La relative lenteur du récit, qui pouvait sembler être un défaut au début se révèle être finalement un atout passionnant. C'est particulièrement troublant dans cet épisode car Greg RUCKA joue avec les attributs de Forever (infiltration, on se croirait presque dans Metal Gear), environnement en huit clos (le conclave se passe sur une plate forme pétrolière) et enjeux avec les guerres de pouvoirs entre les familles. L'atmosphère qui se dégage de cet épisode est superbe et prenant comme jamais. Le cliffhanger, au delà de la demi surprise, éveille chez le lecteur une connaissance surprenante de l'univers qui s'est construit pas à pas devant ses yeux.

Graphiquement Michael LARK peut décevoir mais la série prend peu de retard (le premier numéro est sorti en Juin 2013) et le dessinateur assure donc un rythme quasi mensuel. C'est appréciable. Ce qui peut déranger certain c'est un aspect moins propres, moins aboutis de ses graphismes qui donne un effet un plus rough qui convient je trouve très bien à la série.

[Fletcher Arrowsmith]

WILD'S END #5 (Dan ABNETT / I.N.J. CULBARD)



C'est excellent

Les personnages sont vivants et très bien caractérisés. Les dessins de I.N.J. CULBARD nous plonge dans la campagne anglaise (avec l'humour so british qui va avec) avec délice (et effrois). Le danger est permanent. Dan ABNETT surprend en permanence (les têtes tombent de façon soudaine). La fuite de la fin de cet épisode me rappelle le DA Sherlock Holmes supervisé par Miyazaki. Un pur moment de lecture.

[ArnaudXIII]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	SUPREME BLUE ROSE #6 (Warren ELLIS / Tula LOTAY) Un numéro où on comprend tout ou presque. Il fallait s'accrocher et persévérer mais on a une belle récompense ici. Warren ELLIS nous a bien baladé et on commence à saisir la destination. J'ai beaucoup aimé lire ce numéro qui donne beaucoup de réponses avec un Tula LOTAY toujours aussi éblouissant (même si un peu plus en retenu mais c'est tant mieux ici). Encore 1 numéro, fallait il le faire en 7 ? (de la décompression quand même, cela aurait pu tenir en 5 ou 6 numéros maximum)

Tula Lotay est une femme.

[EsseJi]

Deadpool #40 : le héros livre un combat contre un ennemi inattendu : le gaz de schiste. Ou plutôt il cherche sa place dans le débat, difficile quand une multi-nationale distributrice d'énergie a loué les pages de son comics pour y faire la promo.
Cet épisode est marqué par le contraste entre le ton employé et les méfaits d'une industrie. Le graphisme volontairement basique est utilisé comme un contre poids face à un sujet de société qui concerne tous les consommateurs d'énergie.
Posehn et Duggan auront décidément tout fait sur ce titre, ils se sont réappropriés le personnage et l'ont réhabilité, ils l'ont mené des pics de l'humour aux abimes de la folie, nous ont proposés des arcs épiques et des stand alone forts et cet épisode unique s'inscrit et brille dans ce run d'exception.
Si vous n'êtes pas encore convaincu il suffit de voir comment deux Southern Bastards en la personne de Jason Aaron et Jason Latour deviennent naturellement des personnages de l'histoire.
Dans ce monde un peu fou le comble est que Deadpool représente une lueur de lucidité.

[Adinaieros]

Et putain quelle tenue ! 40 épisodes + le Dracul'as Gauntlet + l'épisode spécial Death of Wolverine, et on reste toujours au top.

[Baltazared]

Pour Supreme Blue Rose j'hésite à attendre le dernier numéro et tout relire d'un coup parce que je ne comprends plus rien y a trop de temps entre chaque numéro. Du coup le #6 risque de trainer quelques semaines sur le bureau.

[Magda]

Ivar, Timewalker #1 était une grosse attente en soit, après avoir vue interviews et autres previews et je dois dire que après lecture, c'est l'un des titres les plus bazoom bazoom en terme de comic book, mais aussi de production Valiant. Rien que le pitch de base c'est déjà du bazoom, et puis le nom quoi ^^ Ivar Anni-Padda ^^ . Plus sérieusement la série part d'un principe peut utilisait actuellement dans les comics et dans le nouveau Valiant, d'ailleurs dans le concept même et l'utilisation du groupe de vilains, je trouve cela très morrisonnesque en soit, ce n'est pas lui qui a inventé la chose bien entendu, mais dans le traitement on retrouve un peu son style, ou bien la c'est juste la fanatique que je suis de l'auteur qui parle et qui voit du Grant Morrison ou il n'y en a pas du tout, ce qui est parfaitement possible également. En tout cas le but du héros est simple, il faut sauver Neela Sethi, et comble de la chose, et la c'est un écho à je ne sais combien de récits de SF, vu que la scientifique qui doit être sauvée est l'inventrice même du projet, c'est très Terminator aussi, façon Valiant qui rencontre Grant Morrison qui rencontre Fred Van Lente quand même, ainsi que Clayton Henry et Brian Reber. Le premier numéro en tout cas est cool, amusant en soit, enfin je trouve le concept en soit, et les méchants sont assez originaux par rapport aux derniers vilains de chez Valiant (ils sont de qualités il ne faut pas croire que je pense le contraire. ^^) J'aime beaucoup le début du numéro et l'arrivée de notre héros, c'est justement ce que je dis, c'est très Terminator en soit, ce n'est peut-être pas aussi glauque, mais moi je trouve qu'il y a la même atmosphère et étant une fan totalement ultime de la saga (j'attends le prochain avec une impatiente dévorante c'est pour dire, et pourtant le dernier est une énorme déception et le meilleur reste à mes yeux le premier,) je ne peux que faire une danse du popotin devant un comic-book qui ne renie pas ses modèles, bien qu'étant en soit plus légers et amusant que ses modèles. En tout cas le scénariste se concentre sur ses personnages et on début le récit avec notre scientifique... et puis la phrase de notre héros quoi, si ce n'est pas la référence détournée et amusante, je ne sais pas ce qu'il faut aux lecteurs, surtout que ce n'est jamais du plagiat ^^, mais un hommage qui fonctionne... bon maintenant je veux une scène comme celle du commissariat ^^.... "come with me if you want to live" . Le soin apporté par le scénariste au travail sur le voyage dans le temps est excellent, ainsi que les époques que nos personnages visitent, on voit qu'il y a un réel travail fait sur les costumes, les situations de l'époque et tout simplement le rendu même de l’époque, Clayton Henry a vraiment fait un travail fabuleux, on sent qu'il est impliqué en voyant ses dessins et ça fait plaisir. Par moment on a l'impression qu'il en fait de trop peut-être, mais ça fonctionne bien car il y a le rythme qui va avec ainsi que le découpage. On sent que Fred Van Lente a réfléchit au concept même de voyage et même s'il propose pour le moment des petits éléments simples, ils sont assez logiques et donnent déjà la cohérence au tout. Le final en tout cas nous bouscule bien comme il faut et on peut déjà avoir le sourire en attendant la suite avec impatiente dévorante. En tout cas tous les éléments scientifiques apportés par le scénaristes ne sont pas ennuyeux bien au contraire, c'est très intéressant, on dirait presque du Doctor Who en soit, ça à l'air compliqué et il suffit d'une phrase du personnage pour tout comprendre directement. Il en est de même pour les méchants, les détails qu'apporte le scénariste sont troublants les concernant, en tout cas les Prometheans sont déjà classes avant même d'en apprendre plus sur eux. En tout cas il évite de faire n'importe quoi avec son concept et son histoire, il arrive à se démarquer de ce qu'il fait sans tomber dans le ridicule et c'est plaisant, j'ai hâte d'en savoir plus et qu'il développe un plus son concept, mais pour le moment il n'y a pas à dire, il maitrise son sujet et veut nous étonner et il y arrive.
La force du récit réside également dans le duo, nos personnages sont vraiment intéressants car ils sont des caractères vraiment différents, et c'est ce qui fonctionne. Notre scientifique apparait comme une nerd, une enfant devant ce qu'elle découvre, c'est vraiment amusant et ça en fait un personnage simple, c'est ce qui est attachant, on peut se retrouve en notre personnage car elle est comme nous ^^. Ivar est amusant également car il a un comportement très comic-book dans le sens ou il nous apparait comme le héros impressionnant, brave ^^ alors qu'il ne l'est pas ^^. Ce n'est pas un pleutre hein, mais il est prétentieux. En tout cas il y a de nombreux easter-eggs dans le récit, qui sont aussi présents graphiquement. Le dessinateur propose vraiment un excellent travail, pas parfait car par moment c'est assez brouillon, mais rien de méchant. Le soin apporté sur les personnages, les expressions, les décors sont vraiment excellents et il ne noie pas le tout dans un côté glauque ou réaliste, ça reste du comic-book.
Ce n'est pas parfait, mais c'est dans le haut du panier des sorties du mois et une des meilleures séries du moment de chez Valiant, c'est original, différent, bref vous devez acheter cette série tout de suite, sinon je reviens du futur pour vous scratchez, et avec une armée de chat.

[Fletcher Arrowsmith]

je le récupère tout à l'heure

A VOICE IN THE DARK : GET YOUR GUN #2 (Larime TAYLOR)

Les 4 mois d'attente entre ce numéro et le précédent m'ont tué
On ne peut qu'être compatissant avec Larime TAYLOR quand on sait la prouesse de sortir un tel comics et au vu des évènements d'ordre privé qu'il vient de subir. Mais je dois dire que je commence à m'endormir sur son récit. Cela n'avance pas ou plus. La colorisation n'apporte pas grand chose de plus (et doit surement ralentir la chaine de production) et accentue les imperfections du dessinateur, surtout lors du flashback (c'est très moyen, dessin et couleurs). Pourtant même si c'est trop verbeux la mélancolie qui se dégage de A voice in the Dark est prenante. J'ai eu du mal avec les 4 premières pages et ensuite je n'ai pas lâché l'affaire jusqu'à la fin. Néanmoins au final c'est un sentiment de frustration qui m'habite. Ce récit semble plus convenir à une format roman graphique qu'une publication en single où la force du récit perd de plus en plus.

Pas inintéressant mais je crois que l'attente fut trop longue. Dans ma tête je suis passé à d'autres choses et j'ai bien peur que l'histoire de Zoey ne me passionne guère plus.