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Après moult hésitations..... voila mon texte
La pendule Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. La pendule égraine lentement les secondes. Une forme carrée, une couleur noire, des diodes qui encerclent un affichage électronique rouge. Il est vingt et une heures. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Dans la salle d’attente, un petit monsieur est assis sur un fauteuil en cuir. Il a la cinquantaine, un début de calvitie, et un embonpoint prononcé. Il est habillé d’un triste costume gris. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Entre ses jambes, il a posé sa vieille sacoche en cuir. Son imperméable, usé jusqu'à la corde, est impeccablement plié sur ses genoux. Ses mains restent immobiles sur le vêtement. Il fixe la porte. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Qu’il paraît petit dans cette immense salle à la décoration tape l’œil et ostentatoire. Vingt-cinq personnes y tiendraient sans aucun problème, mais à cette heure tardive M Churchill est seul. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Il lui semble que cette pendule le nargue, qu’elle s’insinue dans ses pensées. Cela fait déjà plusieurs heures qu’il regarde fixement la porte au dessus de laquelle se trouve cette maudite horloge. Cette porte de bureau, celle de M Félix son chef de projet, qui reste obstinément close. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. M Churchill redoute cet entretien. Il se rassure en repassant de mémoire tout les points forts de son dossier. Voila une semaine que M Félix lui a confié ce dernier projet. C’est son unique chance de ne pas finir lamentablement sa carrière comme un Has been, un perdant sortant par la porte arrière de la vie active. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Son immobilisme est en contradiction avec l’agitation de ses pensées, mais il sait que si il commence à bouger il ne pourra plus s’arrêter. Il tournera en rond tels un jouet mécanique, dans la salle d’attente, cherchant à user l’épaisse maquette sous un cent pas rageur. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Il ressasse a nouveau tout son argumentaire. Son idée est folle, baroque, osée. Et il commence à douter. Et si cela ne plait pas à M Félix ? Le chef de projet n’a pas la réputation d’être quelqu’un de patient ni même d’être tolérant avec les gens qui lui font perdre du temps. Et si M Churchill était la personne de trop ce soir ? Le rendez-vous de fin de journée qui finit très mal ? Par un renvoi au mieux, ou un meurtre au pire ? Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. L’imagination trop fertile de M Churchill se met en route. A plein régime, comme le moteur d’une formule 1 qui deviendrait fou. Il se voit agonisant pendant que son supérieur l’étrangle a mains nues. Ou bien, il s’imagine fuyant le bureau pendant que M Félix s’époumone en imprécations diverses et variées. L’instant suivant, il s’invente un scénario catastrophe au bout duquel M Félix le lance à travers les fenêtres de son bureau du trente-septième étages. Quatre petites diodes vertes, une diode rouge. Vingt et une heure trente. La porte du bureau s’ouvre. M Félix, dans l’encadrement, parcours la salle du regard et n’y trouve personne. Intrigué il y rentre en pensant que cela ne ressemble pas aux habitudes de M Churchill de manquer un rendez-vous. Personne. Sur le sol il remarque une photo, machinalement il la ramasse. C’est un photomontage où l’on peut voir un singe en costume de James Bond. « Pas mal, pense t’il, pas mal. Peu être pas pour le prochain James Bond, mais pourquoi pas en tirer une parodie…. ». Dommage que le scénariste qu'il attend ce soir, ne soit pas là, il aurait put lui en parler.
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) Dernière modification par Thoor ; 23/06/2008 à 14h51. |
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Je vais pouvoir lire les vôtres maintenant
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
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Halnawulf :
C'est touchant, beau et simple. J'aime bien ce texte. C'est le texte à part parmi tous les autres. T'as pas cherché midi à quatorze heures et ça c'est bien justement. T'as pris le sujet de la manière la plus simple qui soit et tu l'as fait de manière JUSTE. C'est cool ! J'aurais juste voulu qu'il soit un peu plus long, plus détaillé, etc... La relation de pépée avec les siens, le chateau toussa. Paske quitte à avoir cette vue tellement réaliste d'un sujet qui ne s'y prêtait pas directement, du coup tu aurais pu en profiter pour prolonger l'expérience et éventuellement te (nous) faire + plaisir Thomas : Bon tout d'abord, mes réactions au fur et à mesure de la lecture. Puis ma tite conclusion. NB : Suis content de lire un nouveau dans le coin (dixit le mec qui est là que depuis un mois...)
Si je puis me permettre (au pire tu m'insulteras pas MP ou bien tu pourriras ma réputation XD) : Ca aurait été TROP la classe à la fin de ton texte, lorsque le héros rallume son ordi pour se remettre à sa traduction, et bah "on" la lui a faite entièrement pendant son sommeil. Qui ? Ah-ah ! Le genre de truc bonus qui signifie "T'en fais pas, ces mecs sont vraiment tes potes et ils ont trop la classe" ^^ Sinon, j'adore le singe au caractère de Wolvie du lundi matin. Dommage qu'il fasse un méa-culpa à la fin Ca le rendrai presque sympathique. Alors que son caractère de merde le rend teeeeellement antipathique (et donc, super sympathique finalement...) (heu... tu me suis ?) Conclusion : Alors... j'aime bien ce texte. On s'attend à une suite et ça me branche bien. Tu as l'air de savoir quoi faire de ce pistolet dans un avenir proche et je serai assez impatient de lire la suite. Ton singe me faisait penser à celui de The Filth, un sacré foutu comics d'allumés. Si t'as l'occasion de le lire, fait toi plaisir ! Un délire entre Men in Black (spécial dédicace à toi) et un rêve de schizophrène en plein delirium tremens XD Dans cette histoire y'a un singe communiste et sniper à ses heures. Donc bon, si jamais tu écris une suite, je te conseille de la poster dans ce salon d'écriture, je me ferai un plaisir de lire ça ! PS : Au vue des références cinématographiques de ton texte, toi aussi t'es payé par Hollywood ? PPS : je demanderai à HipS! d'expliquer ses élucubrations sur ma chaires et celle de thomas, qui comblera je le pense, mon manque de vocabulaire ! ^^ Plus que celui de Thoor à lire, ça le fait
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
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CHAIR: tissu musculaire et conjonctif du corps humain et animal, recouvert par la peau.
CHAIRE: Siège épiscopal, tribune. (Petit larousse illustré) |
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TxT de Deadpoule: J'ai bien aimé l'ensemble. Il y a juste une petite chose qui m'a gêné: pourquoi avoir fait le premier paragraphe a la premier personne??? D'autant quele personnage n'intervient plus après, je pense qu'il aurait mieux valut resté en mode extérieur ou enchainer le texte par se que peux voir/sentir le décédé. enfin ce n'est que mon tres humble avis
TxT de Halnawulf: Esce le monde de Canardo? de Blacksaad? en tout cas l'ambiance est tres bien rendu, et la poésie tranche bien sur la sordidité du contexte. Tout fonctionne. Un poil court peu être mais c'est pour chipotter La suite + tard
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T'avais les mains comm' des raquettes Pépée Et quand j'te f'sais les ongles J'voyais des fleurs dans ta barbiche T'avais les oreill's de Gainsbourg Mais toi t'avais pas besoin d'scotch Pour les r'plier la nuit Tandis que lui... ben oui ! Pépée T'avais les yeux comm' des lucarnes Pépée Comme on en voit dans l'port d'Anvers Quand les matins ont l'âme verte Et qu'il leur faut des yeux d'rechange Pour regarder la nuit des autres Comme on r'gardait un chimpanzé Chez les Ferré Pépée T'avais le cœur comme un tambour Pépée De ceux qu'on voil' le vendredi saint Vers les trois heures après midi Pour regarder Jésus-machin Souffler sur ses trent'-trois bougies Tandis que toi t'en avais qu'huit Le sept avril De soixante-huit Pépée J'voudrais avoir les mains d'la mort Pépée Et puis les yeux et puis le cœur Et m'en venir coucher chez toi Ça chang'rait rien à mon décor On couch' toujours avec des morts On couch' toujours avec des morts On couch' toujours avec des morts Pépée |
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TxT de Benwave: Contrairement au copain j'ai adhéré tout le long de ton histoire. J'ai marché a fond. Le coté hallucination peu marcher sans problème dans ton contexte: lse hallucinations sont un des symptome du manque/ privation de sommeil si on y rajoute l'alcool.....
TxT de Wallyvega: Court comme un coup de feu. Fulgurant de même. Juste une question: Ou est passé le smocking???
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TxT de Halnawulf ( le bon texte cet fois): Effectivement il y a de la poésie dans la fin de ton histoire, de la tristesse. Mais qu'il est donc court ce récit. Dommage parce qu'il me botte bien
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TxT de thomas141: C'est un premier texte non?? Bonne idée de départ, de bon passages et d'autre qui peuvent être améliorés ( rien de bien méchant ) Continue comme cela ne t'arréete surtout pas d'écrire
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Pour ta remarque, je voulais faire cette première partie pour présenter le seul humain de l'histoire, provoquer l'empathie chez le lecteur en entrant dans la tête de ce chercheur qui aimait sincèrement ce petit singe malgré la tâche qui lui incombait. Le lecteur lit ce qu'il pense, comment il pense et pourquoi. Puis on est venu lui reprendre son singe, le lui arracher, puis le chercheur est mort. Ca avait aussi pour but de créer de la sympathie pour ce singe, en rappelant qu'avant il était un singe comme les autres, qu'il ne faut pas oublier ce petit détail. Mais si un lecteur se pose la question de l'utilité de cette première partie, c'est que l'exercice n'aura pas été concluant. Crotte de saperlipoflûte !
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Pour ceux qui se posent la question la pendule ressemble à ça
pour le principe
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) Dernière modification par Thoor ; 25/06/2008 à 20h25. Motif: correction Orthographe |
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thOOr - la pendule
Original, surprenant (un peu quand même, si si !) - j'aime le fait de ne pas savoir qui est Mr Félix et qui est Mr Churchill - de ne l'apprendre qu'à la fin et par le biais de la photo laissée sur le sol. C'est bien joué. Je sais pas pourquoi, mais j'imaginais le boss du Daily Buggle à la place de Mr Félix lorsque je lisais ce qu'en pensais Mr Churchill Mais bon, bref, c'est bien gérer, en tant que fan des nouvelles à chute, je suis servi ! PS : Dis, t'as lu du Frederic Brown ?
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Frederic Brown: illustre inconnu pour moi.
pour la lecture
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