Critiques VO mai 2014

[EsseJi]

All-New X-Factor #8 : à l'image de Warlock sur la couverture la machine est lancée. Après avoir planté son cast de personnages connus des amateurs de comics X voilà que PaD introduit un nouveau mutant. Et qui dit nouveau mutant dit la proposition d'intégrer une des équipes, à la condition d'admettre qu'être un homme X implique la fait qu'on puisse mourir, pour revenir à la vie et même mourir de nouveau. Avec ce constat le scénariste nous a livré une des tranches de rigolades comme il en a le secret.
Un mot aussi sur Carmine Di Giandomenico, le dessinateur s'est approprié les personnages et prouve son talent aussi bien sur les scènes d'action que celles de dialogues. Il est devenu si bon que ce ne serait pas étonnant qu'on le retire du titre bientôt, la fameuse PaD luck.
Tout ça pour dire que X-Factor a retrouvé un niveau et une qualité d'un X-Factor par PaD, la foudre ne peut pas tomber deux fois au même endroit? Pas si vrai ça fait déjà trois fois que le scénariste réinvente l'équipe.

[Fletcher Arrowsmith]

ALL NEW X-FACTOR #8 (Peter DAVID / Carmine DI GIANDOMENICO)

	Citation:			Posté par SJ
	All-New X-Factor #8 : à l'image de Warlock sur la couverture la machine est lancée. Après avoir planté son cast de personnages connus des amateurs de comics X voilà que PaD introduit un nouveau mutant. Et qui dit nouveau mutant dit la proposition d'intégrer une des équipes, à la condition d'admettre qu'être un homme X implique la fait qu'on puisse mourir, pour revenir à la vie et même mourir de nouveau. Avec ce constat le scénariste nous a livré une des tranches de rigolades comme il en a le secret. Un mot aussi sur Carmine Di Giandomenico, le dessinateur s'est approprié les personnages et prouve son talent aussi bien sur les scènes d'action que celles de dialogues. Il est devenu si bon que ce ne serait pas étonnant qu'on le retire du titre bientôt, la fameuse PaD luck. Tout ça pour dire que X-Factor a retrouvé un niveau et une qualité d'un X-Factor par PaD, la foudre ne peut pas tomber deux fois au même endroit? Pas si vrai ça fait déjà trois fois que le scénariste réinvente l'équipe.

pas mieux. Encore une excellente critique de l'expert es "PaD" SJ. Juste le plaisir de mettre la couverture (vu que tu la cites) et d'aller dans ton sens. Excellente lecture nocturne avec une très bonne fin qui rappelle l'ambiance X des années 80. Et je l'avais déjà signalé mais oui Carmine Di Giandomenico est devenu très bon sur ce titre. La continuité paye.

[scarletneedle]

Amazing Spider-Man #1.1
Ou comment du neuf avec du vieux en actualisant l'ambiance des 60's... C'est ce qui m'a frappé en refermant ce numéro : j'ai vraiment crû lire un numéro d'époque mal la technologie actuelle. Il y a beaucoup de matière dans ce numéro : relation May/Peter, entourage de Peter à l'école, Jonah, etc...
Le fait de placer cela au début des aventures du héros permet de lui donner un comportement pas encore complètement empreint de la culpabilité ambiante inhérente au héros : il se sent avant tout coupable pour son Oncle (ce n'est pas rien, non plus).
Dan Slott ne retconne pas l'univers hormis le fameux Clash mais il rend hommage au héros.
En plus avec un Ramon Perez qui a bien potassé son Steve Ditko, c'est du tout bon.

[EsseJi]

D'ailleurs si ce n'est pas encore fait je vous invite à lire l'étude comparative que j'ai fait de cet épisode avec le Amazing Fantasy #16 de 1995.

[EsseJi]

Magnus Robot Fighter #3 : dans l'esprit de beaucoup le super-héros c'est les big two. Alors que le silver age a été exploité par d'autres éditeurs dont Gold Key, avec Turok, Solar ou encore Magnus l'éditeur a su profiter de l'élan de l'époque pour donner un second souffle au genre super-héros. De nos jours difficile de faire rentrer dans la tête d'une partie du lectorat que ces personnages peuvent encore inspirer les auteurs. Cet épisode de Magnus est le parfait exemple, un épisode axé principalement sur l'action mais qui sait distiller les éléments porteurs de la série. A l'instar de Valiant ou Dark Horse, Dynamite fait le pari du super-héros et a engagé des auteurs qui le font bien. Fred Van Lente et Cory Smith ne sont pas des stars du milieu mais au moins ils connaissent leur métier de storyteller, ils savent puiser dans l'essence de personnages qu'ils n'ont pas créés et prouvent que l'on peut tirer de bonnes choses de vieux personnages même si ce ne sont pas des poids lourds comme Batman ou Spider-Man. Le titre parfait avec une équipe artistique solide si l'on veut découvrir ou continuer à suivre des aventures de Magnus, Robot Fighter.

[Fletcher Arrowsmith]

ROCKET GIRL #5 (Brandon MONTCLARE / Amy REEDER)



Ce numéro m'a complètement rassuré sur l'avenir de cette série. Ce n'est donc pas une étoile filante dans la constellation série en devenir mais bel et bien un hit en puissance. D'ailleurs c'est surement le meilleur numéro avec le premier ce qui est un gage de qualité pour terminer un arc narratif. Je suis rassuré car le récit de Brandon MONTCLARE est excellent , le scénariste arrivant encore une fois, mais un cran au dessus, à manipuler les concepts de passé-présent-futur et tout le bordel de continuum espace temps. Entre le personnage qui rencontre son moi passé, le rôle de Dayoung et celui de Annie (très bons personnages féminins au passage) et les magouilles des compagnies on en a pour notre argent. Vous rajoutez un rythme endiablé qui ne laisse pas le suport cast de côté. Le tout sous les pinceaux magiques d'Amy REEDER qui a pris le temps de bichonner ses planches mais à voir le résultat je lui pardonne. C'est beau, dynamique (les plus belles planches depuis le début) avec plein de détails (surtout sur les années 80). Enfin, chose rare, ce numéro, bien que concluant le premier arc narratif, appelle à une véritable suite comme les on going d'antant savaient si bien le faire.

Rocket Girl #5 est une totale réussite.Rendez vous pris en Septembre prochain pour une suite amplement méritée

[Fletcher Arrowsmith]

A VOICE IN THE DARK #7 (Larime TAYLOR)



Killing Game pt.5(/5) C'est la fin d'une première ère pour le (sur ?)doué Larime TAYLOR. Méthodiquement, avec une précision chirurgicale, l'artiste a construit l'histoire de son héroïne, Zoey (ou est ce la sienne ?) En 22 pages passé et présent se rejoignent, avec ce Zoey Portrait d'une sérial Killeur, qui malgré ses doutes, comme pour bien nous montrer qu'elle reste un être humain, nous explique le mode d'emploi de son désormais fameux Dear Diary It's been ...days since I killed someone. Mais (et il est important) car il y a un mais pour Zoey il y a un cliffhanger, un truc qui risque d'enrayer cette mécanique si bien huilée. Car comme une touche de couleur dans ce monde tout en nuance de gris c'est la promesse d'un avenir contrarié pour Zoey et de lecteurs heureux car la suite cela sera en Septembre prochain et en couleurs.

Ce deuxième arc aura tenu toute ses promesses jusqu'au bout. Vivement la suite avec du changement pour nous et pour Zoey.

[Fletcher Arrowsmith]

V WARS #2 (Jonathan MABERRY / Alan ROBINSON)



La guerre civile mondiale entre les infectés et ceux qui ne le sont pas continue de plus belle. Mais au fait comment sont relatés ces évènements ? Si c'est un virus qui a infecté une partie de l'humanité se sont donc toujours des hommes, malade étant la seule différence. C'est sur ce point de vu que Jonathan MABERRY place son récit, dans un angle assez inédit pour une histoire de vampire. Liberté de la presse, génocide, connivence entre l'armée et le pouvoir, religion, laisser pour compte, 4eme amendements, tout y passe chez le brillant scénariste.

Marre de lire les même récits, le poids de la continuité vous semble un frein, on a lu cela des milliers de fois ? si vous vous posez ce genre de question je vous propose de venir faire un tour sur le champs de bataille de V VARS. Vous ne serez pas déçu.

[Fletcher Arrowsmith]

UNITY #7 (Matt KINDT / CAFU)



Peu de surprise à la lecture de ce numéro étant habitué à la qualité de ce titre depuis le début. La super équipe Valiant montée par Matt KINDT fonctionne toujours aussi bien, le rôle et les facultés de chacun des membres étant parfaitement mis en avant par le scénariste touche à tout. L'histoire avance à bon rythme, en étant passionnante et intrigante, et nos héros n'auront jamais été aussi prêts de mettre fin à la menace planétaire de Silk. Pour cela ils ne devront ne pas hésiter à se battre sur tous les fronts, de Londres à Mexico en passant par Taiwan ou la Russie, en utilisant leurs capacités. Les dessins de CAFU sont propres, très lisibles et rehaussés par la bonne mise en couleurs de Brian REBER.

UNITY peut être vu et lu comme un bon vieux comics de super slip. Et bien c'est tant mieux car c'est ce qu'il est et dans le genre il se place en haut des listes.

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Rocket Girl #5 est une totale réussite.Rendez vous pris en Septembre prochain pour une suite amplement méritée

Et d'entendre SJ me regarder avec un sourire narquois comme pour me faire comprendre que je devrai donner donner une 2ème chance à la série...

[Dhargo]

Invincible #111
Bon, déjà, j'avais été bluffé par les évènements du n°110, c'était assez osé quand même et je n'ai pas souvenir du traitement du sujet dans ce cas de figure...
Mais, passons au n°111 qui ne nous laisse aucun répit. Kirkman ne nous laisse pas souffler, c'est super, mais une fois de plus, il donne dans le gore et cette fois ci c'est gratos, je ne cautionne pas ça. C'est granguignolesque !
Le scénario est bien fichu, Rex continue dans son plan de dingue, Mark est dépassé, ses amis aussi et une fois de plus Eve n'est pas à la fête.
J'espère que Kirkman me surprendra encore, mais je crains vraiment beaucoup les flots d'hémoglobine, les têtes explosées, les démembrements dans les prochains n°. Si ça continue comme ça, la série va perdre de son intérêt pour moi !!

[Slobo]

Bien c'est DBZ Invincible moi j'dis ^^

[Gassian]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Et d'entendre SJ me regarder avec un sourire narquois comme pour me faire comprendre que je devrai donner donner une 2ème chance à la série...

Tu ... l'entends te regarder ?
Je savais que t'avais des super-pouvoirs, je le savais !

[Fletcher Arrowsmith]

MAGNUS : ROBOT FIGHTER #3 (Fred VAN LENTE / Cory SMITH)



Surement le meilleur numéro depuis le début et pour l'instant la série la mieux contruite de la gamme Gold Key de Dynamite. Il se dégage une sérénité rare dans le scénario et les dessins de cet épisode. On a aura beau se dire que l'on a l'impression d'avoir lu cela des dizaines de fois, Fred VAN LENTE arrive à nous écrire une histoire de course poursuite dans un monde robotisé au petit oignons. C'est limpide dans le story telling, les enjeux sont évidents et la caractérisation de l'univers mis en place parfaite pour rentrer pleinement dedans (les spactateurs dans le bar, l'émission style télé réalité à la running man, l'héroisme de Magnus fàce à un robot, les petites scénes de la vis quodienne détournées...). en tant que lectuer on comprend vite l'inversion humain/robot et c'est tant mieux car cela accroit le plaisir de lecture. En plus, sans être tape à l'oeil, Cory SMITH est à l'unisson de son scénariste en proposant de bien belles planches, nullement surchargés de détails inutiles ou d'effets en tout genres pouvant perturber la lecture. C'est propre et beau dans ce cas là.

MAGNUS ROBOT FIGHTER a tout du récit "trop simple" et bien il faut dépasser cette première approche car c'est du pur comics qui fait plus que son jobs auquel on est convié. Le plaisir de lecture va de pair.

[Fletcher Arrowsmith]

THE BUNKER #4 (Joshua HALE FIALKOV / Joe INFURNARI)



Il faut suivre mais le jeu en vaut largement la chandelle. Joshua HALE FIALKOV construit son intrigue sur plusieurs niveaux et volontairement, en n'ayant pas recourt à des pavé de textes, nous laisse dans le flou quant à la succession et l'odre des évènements. Plutôt que centrer son histoire uniquement sur une relation passé-futur le scénariste préfère étudier les conséquences qu'ont eu sur les protagonistes la lecture de lettres semblant provenir du futur. C'est donc l'impact du sauvetage héroique de Grady sur les autres membres du groupes ou la blessure amoureuse de Natasha suite à la trahison de Daniel avec Heidi qu'i met en évidence. En fond les évènements du présent pour ce futur cataclysmique se mettent en branle sournoisement comme si au final le futur était inéluctable.

Une grande série.