Critiques Doopiennes 205: OMAC par Byrne, Shadowman, Arrow,Spider-Man, Moon Knight

[doop]

CRITIQUES DOOPIENNES N°205

	Citation:
	Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions. Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif. Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées. Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation. Certifié forumer aux goûts comics les plus aberrants lors du buzzawards 2013 !!

OMAC #1-4



(John Byrne )

C'est peut être pas très intelligent de ma part de vouloir lire le OMAC de John Byrne, qui se veut un hommage appuyé à celui de Kirby sans avoir lu les épisodes du King, qui sont pourtant dans ma pile et dont je vous parlerai prochainement. Mais lorsque ces quatre numéros sont arrivés chez moi (je les ai trouvés d'occasion) et que je les ai feuilletés, j'ai tout arrêté pour les lire. L'explication est simple : je pense que c'est tout simplement le meilleur travail de John Byrne!

Le pitch :
OMAC est un soldat du futur, une machine de guerre à lui tout seul qui se régénère grâce à l'aide de son satellite Brother Eye qui lui transmet aussi toutes les informations dont il a besoin. Alors qu'il vient à peine de se débarrasser de son ennemi juré Mr Big, le voilà harponné par les membres de la GLOBAL PEACE AUTHORITY qui lui signifient qu'un problème temporel a eu lieu. Le voici donc projeté sous la forme d'un jeune garçon aux Etats Unis dans les années 40, sans avoir le souvenir de ses pouvoirs.

Attention attention, grosse grosse série !!!!
C'est tout simplement impressionnant. John Byrne nous dévoile ici une véritable histoire en quatre parties qui non seulement est parfaitement maitrisée de bout en bout mais qui de plus réussit le tour de force de faire le lien avec la version de Kirby. C'est une véritable histoire de science fiction, à base de voyages dans le temps et de paradoxes temporels et pourtant, si on se gratte quelques fois un peu la tête, on comprend pourtant tout. Je ne sais pas quand cette série a été écrite, mais on sent vraiment le John Byrne des premiers épisodes de Next Men, celui qui réussissait à donner une coloration plus adulte à ses histoires et qui pouvait même propose run peu d'horreur. C'est tout à fait le cas ici et vraiment, je peux vous assurer que pour les fans de science fiction, c'est juste un véritable bonheur.
Pour les fans de BD aussi car en quatre épisodes, Byrne a le temps de développer et de prendre son temps. Finalement, le premier volume de cette mini série (composée de quatre livres prestige format de 48 pages en noir et blanc) n'est qu'une grosse scène de bagarre. Et pourtant, si la fin de la bagarre peut sembler cryptique, on comprendra tout dans le quatrième volume et cela ne l'empêche pas de développer ses thèmes et ses personnages.
J'ai vraiment beaucoup aimé et je n'ai pas vraiment envie de vous en dévoiler plus, car se serait vraiment dommage. Sachez quand même que vous y verrez Adolf Hitler en fâcheuse posture ! En fait, en lisant ce OMAC par BYRNE, on a vraiment l'impression de lire un roman graphique, expression trop souvent utilisée à mon goût mais qui là peut vraiment prendre tout son sens.
Et que dire des dessins ! La aussi, je pense qu'il s'agit d'un des meilleurs boulot de Byrne, et c'est quand même assez significatif. Il fait ce qu'il veut, ses dessins sont précis, grandioses, plein de détails et le noir et blanc lui convient parfaitement.
C'est quand même assez bizarre de voir qu'avec toutes les rééditions que DC fait actuellement, aucun éditeur n'a pensé à publier de nouveau cette histoire. URBAN, à bon entendeur…. Parce que là, clairement, on tient un truc de folie.

et demi
Une grosse claque, tout simplement (et une note que je ne mets pas souvent). Je m'attendais à un truc bien ficelé, mais non seulement je trouve des dessins au top niveau, mais de plus une histoire complexe et profonde digne des meilleurs romans de SF. En fait, je pense qu'il s'agit tout simplement du meilleur de John Byrne, ce n'est pas une histoire et une claque du type de celle que peut vous mettre Alan Moore ou Milligan, des gens qui vont chercher de nouvelles choses ou proposer de nouveaux concepts , de nouveaux thèmes encore jamais explorés. Là c'est juste la claque de voir un auteur à son meilleur niveau.

SPIDER-MAN CLASSIC 10



(Conway/ Sal Buscema-Saviuk )

Très bonne idée de proposer dans ce Spider-Man classic des épisodes inédits des années 90. D'ailleurs, je me rappelle qu'on nous avait dit que PANINI ne pouvait pas utiliser d'épisodes non republiés par Marvel (et donc pas numérisés). Ces épisodes sont-ils sortis dans un recueil VO récemment ?
Ici on a donc 5 épisodes tirés de la saga INFERNO avec, comme d'habitude, le bouche trou sans intérêt et sans aucun rapport avec le magazine (un mini épisode dessiné par Romita sr sur Peter qui se rappelle de Gwen).
Alors loin de moi encore une fois d'évoquer la nostalgie et le "c'était mieux avant", mais force est de reconnaître que globalement, ces cinq épisodes se tiennent particulièrement bien. Conway gère plusieurs intrigues à la fois avec en toile de fond l'invasion démoniaque de New York et c'est tout simplement passionnant. Je me suis laissé envoûter par e récit qui ne concède aucun temps mort. On y trouve un super bouffon en proie à un terrible changement, un Harry Osborn qui craque, des sub-plots avec la cousine anorexique de Mary Jane. Il suffit de rajouter, Peter, MJ , tante May, bref tout un tas d personnages qui en cinq numéros ont un long temps d'exposition et d'évolution. Pour faire des comparaisons foireuses, il faudrait facilement cinq ans à Hickman (et quatre séries) pour développer autant ses personnages secondaires que dans ces épisodes. En plus c'est bien fait et ce n'est absolument pas répétitif : Conway va à l'essentiel et déroule une histoire bien troussée avec un début, une fin et des ramifications. En clair, il nous explique pourquoi à l'époque on aimait les comics et ce qui fait que certains se sentent aujourd'hui hors jeu avec des intrigues interminables. Il répond parfaitement aux exigences d'une série régulière, mélangeant action et caractérisation. Sans faire mon vieux aigri, j'aimerais savoir combien de séries actuelles pourraient relever le niveau de ces spider-man classic ? pas beaucoup. En plus, ce n'est pas Gaiman ou Moore ou Miller, c'est Gerry Conway aux manettes (le gars qui faisait les scénarios de la série TV Hercule) , avec en plus des dessinateurs pas stars (Saviuk et Buscema), pas exceptionnels mais qui font le job et livrent des prestations très efficaces.
Si ce n'est pas le meilleur mag VF du mois, c'est en tout cas le moins chiant.
Très conseillé.


et demi
Très conseillé

GREEN ARROW vol4 : The Killing machine



(Lemire/ Sorrentino )

Je l'attendais ce TPB qui allait peut être me réconcilier avec ce New 52 dont je ne reparlerai pas (sinon Scarlet va encore s'énerver ). De toute façon, tout le monde sait ce que je pense de cette idée qui aurait pu être bonne mais qui s'est révélée à la longue mal foutue et sans intérêt.
Car oui, ca me semblait plutôt bien à première vue, avec un dessinateur qui en met plein les mirettes. J'aurais dû me méfier de Jeff Lemire, qui a part sa prestation plutôt sympa sur Superboy pré New 52 m'a plus souvent provoqué des cirses de bâillement que des crises d'épilepsie.

Le pitch :
Oliver Queen est tout malheureux. Des méchants l'ont non seulement ruiné mais en plus, ils ont tout cassé son immeuble et tué ses amis. En plus, il apprend que ses origines ne sont pas ce qu'il croyait en découvrant que son père est déjà allé sur l'île où il s'est échoué.

Bon, on va d'abord parler de l'histoire. Je passe vite fait sur le fait d'avoir rendu Oliver Queen fade et sans intérêt, mais il faut clairement se rendre compte que cette nouvelle version, plus jeune et plus semblable à la série Tv (enfin, je pense) n'a aucun lien avec le "vrai" Oliver Queen. Clairement ici il n'a aucune personnalité. Ses réactions sont stéréotypées, et on a enlevé tout le vernis social du personnage. Oliver Queen c'est le milliardaire qui est passé du côté des clochards. Là c'est le Justin Bieber des héros DC, un beau gosse devenu un action héro, qui se bat et subit son intrigue et ses histoires. Il ne fait rien, ne prend aucune initiative et Lemire ne le développe absolument pas. Du coup, on n'est absolument pas touché par le personnage, et donc ce qui lui arrive et qui concerne son passé (tout neuf) n'éveille pas le moindre intérêt.
Car Lemire nous fait une sorte de mélange entre le Born Again de Miller et le Iron Fist de Fraction et Brubaker, enfin, au niveau de l'histoire uniquement, car à aucun moment on a droit à un récit qui sort des tripes ou une certaine ambiance.
Comme si avoir enlevé toute la personnalité d'Oliver ne suffisait pas, voilà qu'on nous ressort ENCORE UNE FOIS le cliché absolu : c'est l'île qui t'a choisi ! Tu as un destin, tu es NEO ! Punaise, c'est lourd. Car oui, Oliver Queen n'est pas un milliardaire qui a eu une révélation, qui a pris un arc et s'est rangé du côté des miséreux, c'est un beau gosse qui "avait un destin" et qui a toujours été programmé par une caste de soldats pour devenir Arrow ! Du coup, Oliver Queen est encore plus un nul qui subit. Pour vous dire, même Connor avait une personnalité plus attachante. Pire que ça : Lemire fonce encore plus dans le cliché en nous introduisant plusieurs "tribus" avec une arme totem (La hache, Le poing, la flèche, le bouchon d'anus…heu….). Tant qu'à faire, allons y gaiement. Que pourrait-il manquer à ce catalogue de cliché ambulant : attendez voir… Tu as une sœur cachée ! Ca y est, là on a touché le fond et définitivement on se force à lire la suite. Qui du coup n'est pas vraiment meilleure. En effet, voilà qu'on nous introduit le nouveau baron vertigo. Vous vous rappelez de ce personnage, un noble arrogant : ben là on a droit à sa version new52 , c'est-à-dire un gars un peu zombie, avec cerveau à vif au milieu du visage parce que c'est cool et qui a eu une vie de misère.
Et qui est méchant parce que.
Ce personnage est donc rattaché à Green Arrow d'une manière très superficielle (il retient prisonnier un personnage qui pourra lui en apprendre plus sur ses origines…sans rire) et Lemire nous livre même carrément un épisode entier sur ses origines, le fameux vilains month…
Voilà, je crois que niveau histoire, c'est pourri, avec une intrigue qui plonge dans les clichés les plus immondes de tout ce qu'on a pu nous servir dans les années 90- 2000, bref, du beau IMAGE version Extrême.
Niveau dessins en revanche, c'est beaucoup mieux.
Même si il va falloir faire attention. Si le fait d'avoir un dessinateur qui tient les délais est très appréciable, Sorrentino livre de très jolies planches au premier regard. Rien à dire là-dessus, c'est vraiment très beau. Sauf qu'à la lecture, je trouve qu'il complique un peu trop ses dessins, avec ses cadrages et sa narration bizarre, ca peut du coup faire assez froid, dans la mesure où en plus ca sent l'ordinateur et le photoshop à fond. C'est quand même très agréable. Mas ce ne rattrape pas une histoire indigente. On finit avec ce que j'appelle un faux cliffhanger : l'arrivée d'un personnage qu'on ne connaît ni d'Eve, ni d'Adam mais qui doit être vachement important puisqu'il a dorit à une pleine page.

De jolis dessins qui cachent la misère et une accumulation de clichés plus usés les uns que les autres.

SHADOWMAN vol 1 : BIRTH RITES



(Jordan/Zircher )

Suite des aventures de Doop dans l'univers VALIANT. Après quelques bonnes surprises, il faut reconnaitre que la collection de titres proposés par l'éditeur est assez solide. Si rien n'est exceptionnel, tous les titres bénéficient d'une sorte d'envie de proposer du super-héros à l'ancienne, avec des vraies origines et de vrais personnages qui se développent au fur et à mesure des épisodes. Ce qui devient finalement très rare dans les big two qui ne proposent désormais que des franchises qu'il ne faut pas toucher au risque de ne pas aller dans le sens de la série TV ou du film. C'est frais, et après plusieurs bonnes lectures, j'ai décidé de tenter le titre Shadowman. Je ne connais pas Justin Jordan, mais je savais que je pouvais compter sur les dessins très assurés de Patrick Zircher, trop souvent mésestimé et qui devrait pouvoir lui aussi bénéficier d'une exposition plus conséquente.

Le pitch :
À la nouvelle Orléans, un jeune conservateur de musée voit son passé le rattraper! Il est le fils d'un Shadowman, créature aux pouvoirs indéterminés et qui se bat contre les démons.

Je n'ai pas été convaincu du tout par ce premier volume qui contient les épisodes #1 à #4 (et donc le premier arc) de la série.
Pour vous dire, c'est pour l'instant ce que j'ai lu de plus faible depuis le début de VALIANT. On s'ennuie à mourir, c'est trop mystérieux et finalement, après quatre épisodes, on n'apprend rien. On ne sait rien du personnage, qui pour le coup semble très superficiel, tout comme les gens qui l'entourent. Je ne sais pas ce qu'à fait Justin Jordan, mais pour le moment, ca ressemble carrément à du brandon Choi version Wildcats des années 90. C'est très basique et surtout, il n'y a pas la moindre étincelle de caractérisation. Donc Jack est un conservateur de musée abandonné à sa naissance par sa mère, il jette une amulette qu'il avait autour du cou depuis sa naissance (et qu'il n'a jamais dû enlever en vingt ans, même pas pour se doucher) et tous les démons le retrouvent. Ce qui n'est pas grave puisqu'il se transforme en Shadowman, possédé par une entité qui le protège mais qui ne lui explique rien. Il est recueilli par deux magiciens/sorciers qui ne lui expliquent rien non plus et finalement, affronte un démon à plusieurs yeux. Voilà, c'est tout et c'est bien peu.
Pour le coup, ca ne fonctionne absolument pas, mais bon, je ne connais pas non plus la version d'origine. Cela à l'air de faire une transition entre le vieux Shadowman de Shooter et le récent, mais je ne peux pas l'affirmer. Le scénario est donc très basique, mais je vais quand même continuer dans la mesure où j'ai vu que c'était Peter Milligan qui reprenait la série au bout du troisième arc. On verra en tout cas si le deuxième, réalisé par les mêmes que le premier, prend un peu de dimension.
En attendant, c'est déjà lu des centaines de fois, dans une série qui pourrait ressembler à un mélange entre le SPAWN des débuts et The Haunt. Bref, pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Et c'est dommage parce que Patrick Zircher nous offre encore une fois une prestation tout à fait remarquable, qui le met instantanément dans la catégorie des dessinateurs comme Steven Epting, avec un style quand même plus dessiné. Si MARVEL ou DC pouvaient mettre Zircher en avant plutôt que des gens incapables de tenir leurs délais ou surcotés comme MC Niven , je serais particulièrement ravi.


et demi.

Pas fameux du tout. On verra si ca s'arrange avec le deuxième arc.

MOON KNIGHT #2



(Ellis/ Shalvey )

Après un premier numéro assez prometteur, on allait voir si Ellis allait pouvoir confirmer. Il faut dire que cela faisait très longtemps qu'on ne lui avait pas confié une série régulière.
Le pitch :
Moon Knight est aux prises avec un sniper.

Attention, ce Moon Knight #2 est vraisemblablement le Stand Alone de l'année (c'est-à-dire le meilleur épisode solo). Pour résumer c'est du pur Warren Ellis, largement au niveau des très bons récits qu'il avait pu proposer pour Wildstorm à l'époque.
Comme je l'ai annoncé c'est un épisode totalement auto-contenu avec un début, un milieu et une fin et tout est parfaitement réussi. Le début, qui nous montre les différents protagonistes se faire sniper est juste sublime. Ellis et Shalvey ont trouvé un moyen assez original pour mettre en page les différentes personnes qui se font dégommer les unes après les autres, et si le procédé peut sembler assez facile, en fait il n'en est rien : il faut voir la foule de détails qui permettent de comprendre qu'on se trouve bien au sein du même immeuble. De plus, cela rajoute vraiment à l'intensité de l'action et l'inéluctabilité de la mort des personnages. Vraiment c'est une trouvaille graphique, ce qui place déjà ce comics sur de très bons rails. La deuxième partie nous montre une bataille silencieuse entre Moon Knight et le sniper, et c'est Shalvey qui s'en donne à cœur joie, dans une chorégraphie vraiment lisible et réfléchie.
La troisième partie, celle qui donne les raisons de ces attentats est elle aussi particulièrement efficace, puisque non seulement, elle nous donne la fin de l'histoire, mais aussi nous fait un rappel entre le héros et son passé de mercenaire. On conclut l'épisode par une punchline de folie et on referme le comics en se disant qu'on a lu un truc vraiment très bon. Tout y est : innovation narrative, excellents dessins, compositions de folie et dialogues au cordeau. Que demander de plus ? C'est décidément une excellente série.
Après, j'ai un léger reproche à faire à Warren Ellis : je pense que ce style d'épisode intervient peut être trop tôt dans la série, puisque globalement, rien n'est encore bien défini dans le nouveau rôle et les nouvelles attributions de Marc Spector et de son alter ego. En gros, ç’aurait pu être un épisode de Batman, de Spider-Man ou de je ne sais pas qui, cela aurait fonctionné de la même manière. Ce qui serait dommage, ce serait de faire de Moon Knight un personnage générique dont l'utilité ne serait que de permettre à Ellis de raconter les histoires qu'il a envie sans se soucier de la série dans laquelle il les raconte.
Bon après, si tous les épisodes sont de ce calibre, je signe tout de suite. Enfin, encore faudra t'il qu'il dépasse les six épisodes…Arf, en fait non….



Intéressant et innovant, il ne reste plus désormais qu'à développer le personnage. Comme il ne reste que 4 numéros, c'est mal barré.

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	John Constantine, Avengers Absolute Vision la suite, Silver Surfer, BPRD, the green team, Deadpool kills Deadpool