Fantask n° 7, la censure frappe !!!

[cyclopebox]

Il était déjà pas mal esquinté, t'inquiète.

[Thoor]

Un numéro mythique

Vivement la suite

[belcantan]

Tu as vendu un rein pour l'avoir ?

Toute une époque

[PSYCHO PIRATE]

Oh putain ! l'homme en caoutchouc et l'homme en pierre avec le bras de l'homme en feu ! Il a l'air bien ce livre !

[Thorn]

	Citation:			Posté par cyclopebox
	Historiquement, Captain Marvel a toujours été un de mes personnages favoris

+1

	Citation:			Posté par cyclopebox
	Mais bon, si vous restez de marbre devant les dessins de Gene Colan, c’est que vous méritez un Corbulon Award,

Sur plusieurs années.

Outre le plaisir de te lire, le plaisir de ce n° ! Une fanfare pour Cyke

[persepolis]

Cyclopebox est de retour et ça fait du bien.

J'aime bien ton humour.
J'ai bien ri en lisant le premier résumé avec les fantastiques.

Est-ce vrai que Captain Mar-vel se brosse les dents ?
Est- ce que tu nous prends pour des hommes taupes pour nous faire des scans aussi grands ?

[Brother Ray]

	Citation:			Posté par persepolis
	Cyclopebox est de retour et ça fait du bien. J'aime bien ton humour. J'ai bien ri en lisant le premier résumé avec les fantastiques.

Pareil...

Un résumé à la hauteur de ce numéro mythique.

[cyclopebox]

Fantask n° 4
(Février 1969)










Les Fantastiques : La fin des Fantastiques
(Fantastic Four – The End of The Fantastic Four !, Fantastic Four #9, Décembre 1962)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Dick Ayers


Résumé :

Client de la Société Générale, Red Richard a décidé de fructifier son argent en l’investissant dans des placements boursiers.

Pas de bol pour lui, Jérôme Kiervel – à la solde du Dr Fatalis – est passé par là : toutes les pépètes de strecho se sont envolées, les Quatre Fantastiques se retrouvent ruinés !

Même, si cela n’empêche pas la Chose de chanter aux huissiers qu’ils ne lui enlèveront pas sa liberté de cogner, l’équipe se trouve néanmoins dans une sacrée panade.



Par miracle, nos héros reçoivent un courrier leur apprenant qu’un producteur d’Hollywood souhaite les engager pour tourner un film dont ils auraient la vedette.

Se rendant sur place, ils découvrent avec stupeur que leur mystérieux bienfaiteur est en fait Marc Dorce… Heu, non… Namor, le prince des mers.

Ce dernier semble avoir fait son repentir ; riche de tous les trésors amassés au fond des océans, il a décidé de se lancer dans le business du cinéma.

Après quelques moments de détente, l’heure est venue de passer au tournage du film. Moteur !

La première scène se déroule sur une île, où venu seul, Mr Fantastic doit jouer une scène de combat face à un automate géant censé représenter un cyclope, sauf que… La bestiole en question s’avère ne pas être une imitation en carton pâte, et surtout, elle est bien décidée à se nourrir de notre ami !



Comprenant qu’il est tombé dans un piège, Mr Fantastic défait son adversaire et retourne aux Etat-Unis.

Situation similaire pour la Torche Humaine, qui parachuté en pleine jungle africaine, doit faire face à une tribu immunisée contre le feu. Il échappera à ce qui aurait pu être un mauvais remake de Cannibal Holocaust en allumant un volcan.

La Chose, quant à lui, fait face au Prince des Mers en personne : la lutte est âpre et violente, mais hélas pour notre idole orange, la proximité de l’eau de mer rend Namor quasi-invincible.

Cependant, Ben Grimm, s’il n’est pas le mortel le plus puissant de la Terre, est certainement l’un des plus beaux bagarreurs : grâce à son esprit combatif, il réussit à éloigner Namor de l’eau et contre toute attente, à reprendre le dessus.



Alors que sa victoire est proche, un caprice du destin le fait redevenir temporairement Ben Grimm. Court laps de temps, certes, mais suffisant pour que son adversaire remporte la victoire.

Le Prince des Mers s’en va ensuite voir Jane pour lui avouer la vérité et réitérer sa demande en mariage.

Face au refus catégorique de l’Invisible, puis de l’arrivée en renfort de ses co-équipiers, il doit se replier.

Il respecte néanmoins son engagement initial : le film sort comme prévu et fait un véritable triomphe, les finances des Quatre Fantastiques sont à nouveau dans le vert, c’est reparti comme en 40 !


Commentaire :

Je n’irai pas quatre chemins : Namor + Fantastiques, pour moi c’est la recette gagnante qui fait tilt, je ne peux que aimer.

Les esprits chagrins trouveront certes toujours à redire sur la tribu africaine ou le coup du cyclope, qu’ils décriront comme étant des facilités scénaristiques; mais moi j’adhère à 200% au côté rétro de ces histoires.

Bilan : Imperius Rex !



Les Fantastiques : pas de titre
(Fantastic Four – The Return of Doctor Doom !, Fantastic Four #10, Janvier 1963)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Dick Ayers


Résumé :

Suite à une invitation de la Chose, les Fantastiques se rendent chez sa petite amie, Alicia Masters, où ils découvrent avec émerveillement le talent de sculpteur de cette jeune femme, aveugle depuis son enfance.

Pendant ce temps, les éditions Lug reçoivent la visite d’un singulier personnage : le Dr Fatalis.

Note : dans la version originale, cela se passe bien entendu au sein des éditions Marvel.



Après avoir expliqué la raison de son retour sur Terre, ce bon vieux Victor demande un autographe à John Milton, puis somme Malcom Naughton de passer un coup de fil à Red Richard pour le convoquer dans les locaux, sinon… Couic !

Ne flairant pas le piège, Red débarque, se fait cueillir par sa némésis à coup de gaz soporifique, puis se fait emporter dans le laboratoire secret de ce dernier.

Mr Fantastic neutralisé, Fatalis utilise une technique apprise au cours de son exil dans l’espace, qui a pour effet d’intervertir leurs esprits.

Le reste des Fantastiques arrivent rapidement sur les lieux, mais trop tard ; ne flairant pas la supercherie, ils neutralisent celui qu’ils pensent être Fatalis.

Red finit doublement prisonnier : non seulement d’un corps qui n’est pas le sien, mais aussi dans une prison au verre incassable et avec en plus une réserve limitée en oxygène !

Beaucoup plus tard, il finit par s’échapper de sa prison et s’en va quérir l’aide d’Alicia Masters. Mue d’une forme d’empathie, celle-ci sent qu’elle n’a pas affaire à quelqu’un de maléfique et réussit à convaincre la Torche, la Chose et l’Invisible qu’il y a peut-être anguille sous roche.

La confrontation a lieu au Q.G. des Quatre Fantastiques.

Afin de déterminer une bonne fois pour toute qui est qui, la Torche utilise une ruse pour faire croire à la présence d’un bâton de dynamite dans la pièce : voyant Fatalis se jeter dessus pour protéger son entourage alors que Mr Fantastic prend la poudre d’escampette, le reste du quatuor est vite convaincu.



Richard ayant réussi à réintégrer son corps, Fatalis essaie d’utiliser un rayon rétrécissant sur ses ennemis, mais l’arme se retourne contre lui.

Vaincu, le vilain voit sa taille diminuer indéfiniment, atteint la taille d’un atome puis disparaît dans l’espace sub-atomique.


Commentaire :

Grand retour du meilleur super-vilain de l’univers Marvel (et DC) : le Dr Fatalis !

Cette fois-ci, les auteurs nous montrent un autre éventail de ses talents : le 3615 J’ECHANGE MON CORPS AVEC LE TIEN.

Jusqu’à maintenant, il a toujours été décrit comme un méchant savant fou cherchant à occire ses ennemis à l’aide d’appareils sophistiqués, là, il se montre doté pour la première fois de pouvoirs psychiques.

A ma connaissance, il faudra attendre les années 80 avec la cultissime période John Byrne pour le voir réutiliser ce tour de passe-passe.

Bilan : à lire et relire sans modération.



L’Homme Araignée : L'ennemi numéro 1
(Spider-Man – Spider-Man, Amazing Spider-Man #1, Mars 1963)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Steve Ditko
Encreurs : Steve Ditko


Résumé :

Avant propos : ayant déjà chroniqué cet épisode au cours de ma critique de la revue Marvel n° 1, vous excuserez ma fainéantise en la reprenant mot pour mot…

Suite aux tragiques évènements ayant amené à la mort de son oncle Ben, Peter Parker entame sa croisade contre le mal sous le nom de l’Araignée.



Notre tisseur rencontre cependant un obstacle de taille : Jonah Jameson, homme d’affaire caractériel comme pas deux, et surtout directeur du Quotidien, l’un des plus importants journaux édités à New-York.

Tout en taillant des costards à notre héros, Jameson fait la promotion de son fils John, un cosmonaute très prometteur, qui est justement sur le point de s’embarquer au sein d’un vol expérimental.

L’équipée spatiale de John va s’avérer un échec, il perd le contrôle de sa capsule et part en dérive.

L’Araignée, outre l’envie de sauver une vie, y voit aussi une bonne occasion de faire la paix avec son ennemi et de gagner un peu de reconnaissance : il détourne un avion militaire, s’accroche à la capsule, et via ses capacités extraordinaires finit par sauver son occupant.



Le lendemain, notre pauvre Peter découvre avec stupeur que l’horrible Jameson ne lui est pas reconnaissant pour un sou d’avoir sauvé son fils, il l’accuse même publiquement d’avoir saboté le vol !


Commentaire :

Episode historique : outre d’être le premier dans lequel débutent les aventures de Spider-Man (les origines du tisseur ont été contées dans Amazing Fantasy #15), on y voit apparaître l’un de ses ennemis les plus acharnés : Jonah Jameson.

Grand ponte de la presse, imbu de lui-même et à fond dans sa croisade anti Spider-Man, allant jusqu’à nier l’évidence pour justifier ses propos, il va pourtant s’avérer au fil des années être l’un des personnages les plus attachants du monde Marvel.

Bilan : Jameson, je t’aime !



Le Surfer d’Argent : Qui portera son deuil ?
(Silver Surfer – And Who Shall Mourn For Him ?, Silver Surfer #5, Avril 1969)

Scénario : Stan Lee
Dessin : John Buscema
Encreurs : Sal Buscema


Résumé :

L’épisode démarre au Baxter Building, où les Quatre Fantastiques découvrent que quelqu’un a dérobé un appareil au labo de Red.

Non, ce ne sont pas les frères Rapetou à l’origine du méfait, mais la chouineuse de l’espace, j’ai nommé le Surfer d’Argent.

Ayant peur d’essuyer un refus, il a décidé de voler en douce un engin étant capable, à ses yeux, de percer la barrière cosmique lui empêchant de quitter la Terre.

Peine perdue, à l’instar d’un cadeau du schtroumf farceur, le bidule lui explose en pleine poire.



Plus tard, le pauvre petit bichon retrouve ses esprits au sein de l’appartement d’un certain Al Harper, qui par chance, se trouve être un sympathique scientifique enclin à l’aider.

Le hic, c’est que pour fabriquer une machine pouvant percer une barrière made in Galactus, il faut de l’argent, beaucoup d’argent.

L’oncle Picsou n’étant plus de ce monde, et étant dans l’incapacité de trouver du travail, le bisounours du cosmos commet sans le savoir un méfait en dérobant une banque.

Sur le chemin du retour, il rencontre un pauvre hère devenu clodo, ce depuis qu’il été dépouillé par des malfrats tenant un tripot.

Justicier malgré tout, Caliméro décide de rendre justice en allant allant faire une petite visite aux bandits.



Bon, d’un côté on a des affreux jojos, de l’autre un ancien héraut de Galactus… Ai-je vraiment besoin de donner mes pronostics sur l’issue du combat ?

Sa bonne action accomplie, la pleureuse retourne chez son ami Al (Bundy ?) et lui donne l’argent nécessaire à ses travaux.



Les jours passe, Al travaille d’arrache pied, puis convoque son singulier invité en lui disant avoir trouvé une solution : ne pouvant pas forcer la barrière de Galactus, le problème peut être contourné en déguisant sa structure moléculaire.


Commentaire :

Quoi ? Déjà finit ?

Ben oui, pour cause d’arrivée de Spider-Man, Lug est maintenant obligé de couper en deux ce long épisode du Surfer (les premiers faisant 40 pages).

Bon d’accord, dans cette première partie les fans d’action sont plutôt lésés, il faudra plutôt attendre le numéro suivant pour assister à une distribution de baffes, mais honnêtement, ça va, cette lecture est très agréable.

Bilan : «I‘m a poor, lonesome surfer… I’ve a long, long way from home…»

[persepolis]

J'ai toujours autant de plaisir à te lire , bravo.

[cytrash]

AAAh , Fantask revient

[scarletneedle]

Il y a eu une réédition de Fantask? Te trouve les pages très claires

[cyclopebox]

Non, ces revues n'ont jamais été rééditées, juste revendues en albums reliés comme la plupart des parutions Lug / Semic.

[Brother Ray]

Un grand plaisir que de retrouver ces Fantask. Bravo !!!

[cyclopebox]

Fantask n° 5
(Juin 1969)










Les Fantastiques : L’incroyable Titan
(Fantastic Four – The Incredible Hulk, Fantastic Four #12, Mars 1963)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Dick Ayers


Résumé :

Alors qu’il assiste à un défilé militaire en compagnie de sa douce Alicia, notre ami Ben se fait prendre à parti par les bidasses en folie suite à un effroyable malentendu : n’étant pas ce que l’on peut appeler un prix de beauté, il a été pris pour l’incroyable Hulk.

Note : dans la version français, notre distributeur de baffes au gamma se fait appeler Titan, vous m’excusez si je préfère conserver son original, hein ?

De retour au Q.G., le quatuor reçoit la visite du général Ross, venu leur demander – le hasard fait bien les choses – la capture de Hulk.



Plusieurs actes de sabotage ont eu lieu récemment au sein d’une base militaire secrète située dans le je-sais-pas-quoi (le lieu n’est pas précisé), la grosse brute verdâtre trainant régulièrement dans le coin, c’est le suspect idéal.

Rendus sur place en un temps record grâce à leur nouveau Fantasticar, les Quatre Fantastiques y font la connaissance du Dr Bruce Banner, son assistant le Dr Karl Kort, ainsi que du jeune Rick Jones.

Alors que Banner explique à Richard que le mystérieux saboteur a récemment flingué un projet prototype, plus exactement un appareil pouvant émettre un champ de force de grande ampleur, suffisamment puissant pour empêcher des missiles d’atteindre une ville.

Pendant ce temps, Rick Jones découvre par hasard que Karl Kort est en fait le vilain que tout le monde recherche. Avant de pouvoir prévenir qui que ce soit, il se fait capturer.



Kort laisse un message à l’attention de Hulk lui demandant d’éloigner les Quatre Fantastiques, sinon, le jeune Rick passera de vie à trépas.

Afin de le sauver, Banner utilise sa machine aux rayons gamma pour se transformer en l’incroyable Hulk.

Parti à la recherche de Rick, le titan vert tombe par hasard sur les Quatre Fantastiques.

Et c’est parti pour la baston !



Tenant tête malgré tout au quatuor, Hulk se fait assommer par un rayon émis par Karl Kort.

L’affreux a finalement essayé de profiter de la confusion pour défaire tout ses ennemis, il envoie même Nono, un robot de son invention, leur casser la binette.

Le tas d’écrous vite envoyé à la casse par la Chose, Kort est neutralisé par l’Invisible.



Hulk étant innocenté et Rick libéré, tout est bien qui finit bien, les Quatres Fantastiques ont même droit aux honneurs d’un défilé militaire.


Commentaire :

Au premier abord, cet épisode est le premier volet d’un grand classique chez Marvel, les pugilats entre Hulk et la Chose; mais il sert surtout à faire un peu de publicité à notre géant vert, qui n’a pas – c’est un euphémisme – connu un démarrage de carrière canon.

Habitué à ses aventures modernes où il est quasi-indestructible, ça me fait bizarre de découvrir cette période où Bruce Banner avait besoin d’utiliser une machine pour se transformer et surtout de le voir aussi faible : le Hulk des années 2000 ne se serait surement pas fait assommer par un petit rayon de moineau.

Pour le reste, c’est du classique de l’époque : un espion – supposé communiste - + des militaires pas très finauds + des adolescents qui se trouvent toujours là où il ne faut pas.

Bilan : Hulk smash !






Les Fantastiques : Face au Prince des Mers
(Fantastic Four – The Merciless Puppet Master, Fantastic Four #14, Mai 1963)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Dick Ayers


Résumé :

De retour d’une expédition de la planète Mars, les Quatres Fantastiques se font assaillir par une horde de fans en furie : ses partenaires n’ayant pas envie de finir comme Patrick Bruel, la Torche utilise un tour de passe-passe pour les ramener à la maison.

De retour au Baxter Building, Red surprend Jane en train d’essayer de localiser le Prince des Mers; l’Invisible restant indécise quant à la question de sa vie amoureuse, Red s’en va tout dépité.



Plus tard, un personnage très connu est libéré d’un centre psychiatrique : le Maître des Maléfices !

Ayant simulé sa guérison, le vilain bonhomme décide de repartir à l’assaut de ses ennemis. Utilisant ses pouvoirs psychiques, il prend le contrôle du Prince des Mers.

Ni une ni deux, Namor se met en branle, capture Jane, puis envoie un SMS aux trois autres pour leur demander de le rejoindre, sinon, gna-gna-gna…

Flanqué d’Alicia – qui refusait de laisser son bien aimé Ben partir sans elle pour une mission dangereuse – nos amis arrivent à la base de Namor.

Les baffes pleuvent à tout va, mais Alicia perçoit que le maître des océans n’est pas lui-même et qu’il est probablement contrôlé par son beau-père.



Pendant que Mr Fantastic et la Torche s’occupent de l’affronter, la Chose délivre l’Invisible et envoie une grosse baffe à la pieuvre géante chargée de la surveiller.

Vexée, la sale bête décide de passer ses nerfs sur le sous marin du Maître des Maléfices.



Le vilain vaincu, Namor reprend le contrôle de ses esprits (sa première réaction est de faire du gringue à Jane) et les Fantastiques peuvent rentrer chez eux sains et saufs.


Commentaire :

Honnêtement, ce n’est pas l’épisode que je préfère : Namor se fait manipuler comme s’il était le premier quidam venu, l’Invisible rempli encore le rôle du boulet et quant à Alicia, elle ne sert finalement pas à grand-chose.

En dehors de ça, la scène de combat est assez sympathique, mon chouchou des mers fait preuve de plein de ressources : le mento-poisson (pour contacter télépathiquement Jane), l’hypno-poisson (tout le monde voit à quoi ça sert ?), un crustacé géant pour capturer le sous-marin des Fantastiques, la pieuvre géante pour faire miam-miam, une mangeuse de flammes et enfin un énorme poisson corail !

Tout ça dans un seul et même épisode, on ne pourra pas dire que Lee et Kirby manquaient d’imagination !

Bilan : Imperius Rex !






Les Fantastiques : Bienvenue chez les Fantastiques (1ère partie)
(Fantastic Four – A Visit With The Fantastic Four !, Fantastic Four #11, Février 1963)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Dick Ayers


Résumé :

Après avoir reçu un colis piégé du gang de Yancy Street, la Chose se met en pétard.

Pour le calmer, Red lui fait tester un nouveau prototype d’antidote afin de le faire redevenir Ben Grimm; l’essaie s’avère pour le moment concluant.

Les auteurs nous proposent ensuite une séquence flashback où l’on découvre le passé de Ben Grimm et Red Richard : camarades de chambre et meilleurs amis depuis l’université, ils étaient respectivement champions de football américain et génie scientifique.



Plus tard, au cours de la seconde guerre mondiale, Ben était pilote tandis que Red officiait au sein des services secrets.


Commentaire :

Les quelques pages de cette première moitié d’épisode lèvent le voile sur le passé de Mr Fantastic et la Chose; s’il n’est pas étonnant de voir Ben en pilier d’équipe de foot, j’avoue avoir été surpris de découvrir Red en agent secret, avec tout ce que cela comporte au niveau des sales missions.






L’Homme Araignée : Contre le Caméléon
(Spider-Man – Spider-Man vs The Chameleon, Amazing Spider-Man #1, Mars 1963)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Steve Ditko
Encreurs : Steve Ditko


Résumé :

Toujours en proie à des difficultés financières, notre tisseur de toiles décide de faire ses preuves face aux Quatres Fantastiques, qui – il l’espère – pourraient l’embaucher.

Espoir déçu : le célèbre quatuor n’a rien à voir avec Nike, ici, point de gros salaires comme il l’espérait.



Plus tard, un méchant espion à la solde de ces faquins de communistes, se faisant appeler le Caméléon, décide de voler des documents top secrets en se faisant passer pour l’Araignée.

Désigné comme étant coupable de ce méfait (il commence à en avoir l’habitude), notre héros finit par retrouver la trace du vilain et à le livrer à la police.


Commentaire :

Dans ce très court épisode (seulement dix pages), l’affrontement avec le Caméléon est plutôt anecdotique, on retiendra surtout la rencontre Spider-Man et les Fantastiques, début d’une très longue série.

Niveau dessin, j’avoue avoir un peu de mal, je trouve que ces planches de Ditko, au contraire de celles de Kirby sur les Fantastiques, vieillissent assez mal.






Le Surfer d’Argent : Qui portera son deuil ?
(Silver Surfer – And Who Shall Mourn For Him ?, Silver Surfer #5, Avril 1969)

Scénario : Stan Lee
Dessin : John Buscema
Encreurs : Sal Buscema

Résumé :

Munis de l’engin conçu par son ami Al Harper, le Surfer d’Argent décide de s’attaquer à la barrière de Galactus.

Malheureusement, il n’arrive qu’à attirer l’attention d’un très puissant être cosmique : l’Etranger.

Ayant déjà effectué une visite sur Terre et rencontré certains de ses habitants (notamment les X-Men et la Confrérie des Mauvais Mutants), il a décrété que ceux-ci sont une plaie pour l’univers et qu’ils doivent être éliminés.

Pour parvenir à ses fins, il a planqué quelque-part un petit gadget sympathique : une bombe d’anti-matière.



Les autorités ayant refusé de croire à l’existence de cette menace, l’ancien héraut de Galactus est bon pour se castagner seul contre l’Etranger.

Au premier abord, le combat pourrait sembler inéquitable, puisqu’il fait face après tout à une entité cosmique du même niveau qu’un Galactus ou Mephisto, mais s’il y a bien une qualité que possède Norrin Radd, c’est son esprit combatif !



Au cours de ce terrible affrontement, Al Harper va retrouver la trace de la bombe anti-matière et réussir à la détruire, mais ce hélas au péril de sa vie.



Impressionné de voir un être humain capable de faire preuve d’autant de noblesse, l’Etranger comprend qu’il a commis une erreur et décide de laisser la Terre en paix.

Le Surfer d’Argent ne peut que pleurer la mort de son ami et lui offrir une sépulture digne de son sacrifice.


Commentaire :

Cette deuxième partie est très agréable à lire : l’affrontement entre le Surfer et l’Etranger donne lieu à de très sympathiques échanges de baffes cosmiques, le sacrifice de Al – bien que prévisible – est bien mis en scène, et puis de toute façon, ne serait-ce que pour les planches admirables de Buscema, ces épisodes sont indispensables.

A noter enfin que les très célèbres X-Men, y ont fait dans cet épisode leur toute première apparition (via un caméo) au sein d’une revue française.

Bilan : à lire et relire sans modération.

[michel]

	Citation:			Posté par cyclopebox
	Note : dans la version français, notre distributeur de baffes au gamma se fait appeler Titan, vous m’excusez si je préfère conserver son original, hein ?

Ca c'est de l'anecdote collector !

J'avais beaucoup aimé l'épisode du Surfer aussi (mais je l'avais lu dans Nova )