Critiques Indés de Janvier 2007

[Ben Wawe]

N'ayant pas encore vu de topic sur les comics Indés du premier mois de la nouvelle année, j'en fais donc un avec une de mes rares acquisitions (malheureusement) dans les Indés, à savoir...

The Phantom #14 : Walker's Line, part one of two.



Scénariste : Mike Bullock.
Dessinateur : Carlos Magno.
Encreur : Carlos Magno.
Coloriste : Bob Pedroza.
Lettreur : Troy Peteri.
Couverture : Joe Prado, Carlos Magno & Rod Reis.

Ares, le bébé tigre sauvé par le Phantom dans l'épisode précédent, est un peu énervé par l'absence de sa mère, morte. Kit, le fils aîné du Phantom, s'occupe de l'animal, et demande à son père si il a tué ceux qui ont assassiné la mère de son petit protégé. Le Phantom répond par la négative même si son fils dit que ces hommes l'auraient mérité, et il lui explique alors que le Serment du Phantom le charge de traquer l'injustice et les criminels, et qu'en tuant il deviendrait ce qu'il traque. Le justicier commence alors à lui raconter une vieille histoire pour prouver ce qu'il avance.
Un an après la mort de son père, le Phantom recherchait toujours ceux qui avaient assassiné son prédécesseur. Leur trace le mena jusqu'en Amérique, mais celle-ci s'évapora et il ne trouva pas les meurtriers. Près de Clarksville, la ville du Missouri où il a grandit avec son oncle et sa tente, il décida d'aller rendre visite à sa famille. Il téléphona donc chez eux et les prévint de son arrivée le lendemain, restant à l'hôtel le soir-même.
Mais quand il arriva au matin chez son oncle et sa tête, il vit le premier accompagné par des policiers. Son oncle Ephraim lui explique alors que sa tante avait été agressée la veille alors qu'elle allait chercher quelque chose pour le Phantom (Kit, nom de l'aîné de chaque Phantom), n'attendant pas son mari qui n'était pas encore rentré pour ça (on lui a aussi volé un collier offert par son neveu). Les deux hommes allèrent alors au chevet de la tante Bessie, mais celle-ci n'allait vraiment pas bien et était très blessée. Ephraim apprit alors à son neveu que Clarksville, jadis ville honnête et calme, était infestée maintenant par un gang très violent qui tenait la cité.
Quatre jours durant, les deux hommes restèrent au chevet de la vieille femme, avant que celle-ci ne se réveille brièvement. S'accusant de tout ça et disant qu'elle était responsable de tout, Bessie fut stoppée par les déclarations de son mari et de son neveu qui lui disaient que ce n'était pas de sa faute. Kit s'accusa lui-même et demanda pardon, mais son oncle l'arrêta aussi et lui dit que ça ne servait à rien de faire ça. Après cela, le Phantom parla au médecin de sa tante qui ne semblait pas très optimiste, et il vit alors une victime par balle du gang arrivée dans l'hôpital, mourrant immédiatement.
Kit alla alors à la cafétéria de l'hôpital, où un vieil homme commença à lui parler de la situation qu'il ne supportait pas. Il fit une déclaration comme quoi il faudrait un "tigre" pour faire partir tous ces "chacals" de la ville, et cela donna rapidement une idée au Phantom, qui partit très discrètement, laissant là le vieil homme très surprit.
Plus tard, en pleine nuit, un groupe d'adolescents est agressé par certains membres du gang. L'un d'eux essaye de se défendre mais va se faire planter par un couteau lorsque le Phantom en costume surgit. Il les frappe avec une rage plus ou moins contenue et une adresse déconcertante, avant de demander au seul encore conscient où est le collier volé. Bredouille, il laisse alors les criminels inconscients et ligotés à la police qui arriva après son départ.
A un autre endroit de la ville, le gang s'en prend à un vieil homme qui leur doit de l'argent, mais le Phantom sauve le vieillard en stoppant à nouveau ses adversaires. Ceux-ci ne savaient pas non plus où était le collier, et il laisse à nouveau à la police qui se pose de plus en plus de questions.
Dans le parc de Clarksville, une jeune fille va se faire violer par des membres du gang, mais le Phantom intervient encore. Prit par l'élan de sa colère et de sa rage vengeresse, il devient très violent et imprudent, se faisant blesser aux côtes par un coup de couteau et n'entendant pas celui qui avait le collier de sa tante autour du cou venir derrière lui alors qu'il interrogeait un criminel. Le gangster auteur de l'agression de la tante Bessie frappe alors par derrière un Phantom déconcentré par sa rage, et se dirige vers l'hôpital, décidé à terminer ce qu'il avait commencé, à savoir tuer la tante du justicier...

Très sympathique et très plaisant, pour la seconde fois.
Moi qui débute dans l'univers du Phantom, je trouve vraiment cette série très sympa' à suivre, étant donné qu'elle remontre bien les bases du personnage tout en le rendant humain, mais en même temps très super héros de par certaines de ses attitudes.
Ici, nous avons donc droit à la suite de la dernière saga, avec le fils du Phantom qui se pose des questions et qui se laisse un peu déborder par ses émotions. C'est pas mal de voir que les intrigues sont plus ou moins liées, surtout que le "méchant" de la dernière histoire n'est pas mort et prêt encore à se venger. Ca peut donner quelque chose de très bon et plaisant si tout se recoupe, avec en plus ce côté old school très présent et qui donne aussi une atmosphère qui me plaît bien.
Après donc ce petit moment qui m'a assez plut, Bullock nous livre un souvenir des débuts du Phantom, et c'est pas mal aussi. Il nous montre le personnage comme humain dans sa quête de retrouver les assassins de son père, et ça change un peu du héros impersonnel que semblait être le Phantom : n'enlevant presque jamais son masque, n'ayant pas de réelle vie privée, celui-ci me semblait entièrement dévoué à sa cause et donc un peu inhumain. Ca a son côté intéressant, mais le voir "jeune" et à la recherche des meurtriers le fait passer pour quelqu'un de finalement assez touchant, et assez humain. Je ne sais pas si c'est une nouveauté, mais j'ai apprécié ce passage.
Le reste est, ensuite, finalement assez classique. La tante qui se fait agresser, le Phantom qui se sent coupable avant de se laisser dominer par sa rage...c'est classique, oui, mais plutôt bien mené. En fait, cette série est véritablement très old school, avec tous les codes du genre, mais je trouve que Bullock s'en tirent bien. Assumant à fond ce côté-là, il nous livre une trame classique, mais qui laisse quelques bonnes petites choses par rapport au personnage.
Ainsi, il livre déjà Clarksville à un gang, et je trouve ça pas mal. Le Phantom semble totalement démunit devant la criminalité dans son ancienne ville, et j'ai trouvé ça vraiment assez sympa'. Le personnage semble perdu devant ça, et il semble comprendre maintenant que la ville qu'il connaissait, symbole de son enfance heureuse et calme, est désormais morte. Ca permet donc de le faire évoluer encore plus, selon moi, surtout que le scénariste le laisse tomber dans ses envies de vengeance, et j'ai trouvé ça bien.
Je me fais peut-être des films, mais je trouve cette histoire vraiment intéressante et passionnante sur le personnage. Bullock montre un Phantom très humain et jeune, se laissant guidé par ses émotions tout en étant perdu par rapport au monde. Il livre un épisode assez sympathique, aux abords très classiques mais qui analyse bien son héros pour le mettre dans une situation tendue et difficile. Evidemment, on voit d'avance ce qui va arriver et ça fait donc très old school, mais les quelques éléments que j'ai cités me font penser que ça change bien le personnage de le voir ainsi, et j'aime bien.
En clair, tout ça nous donne un numéro très sympathique et plaisant, meilleur encore que le précédent. Bien sûr, la trame est très classique, mais c'est ce côté-là qui est assez sympa', surtout avec les éléments old school du Phantom mis avec (son "costume civil", sa famille, etc.). J'ai donc beaucoup apprécié cet épisode, et je trouve ça vraiment top. Je me félicite moi-même d'avoir commencé cette série.

Après, côté dessins, ce n'est pas autant la joie. Si j'avais apprécié Carlos Magno à la première lecture du précédent épisode, je m'étais rendu compte qu'aux relectures, c'était moins ça. Son trait très classique colle bien à l'histoire et son Phantom en costume est classe, mais ses humains normaux ne sont pas extras. Il n'est pas mauvais, juste assez moyen et pas génial. Dommage, parce que j'ai trouvé la couverture très sympathique et puissante.


Au final, un très bon épisode, meilleur que le précédent. Le papier sent toujours le vieux comics et ça me plaît, la mise à l'arrière de la pub' est très plaisante et le petit dossier de fin d'épisode, cette fois-ci sur le costume du Phantom par Ed Rhoades, est très intéressant, et explique les différences de couleur selon les pays de l'univers du héros. Une très bonne lecture, donc. Vivement la suite.

[doop]

SUPERBE CRITIQUE, je peux pas mettre de points, mais je t'assure que ca vaut vraiment le coup...Merci

[zarma]

Wawe il fait le concours du maximum de lignes pour 21 pages de comics avec scarlet. Bonne critique ^^.


Allez, ça faisait un moment que je voulais en parler.

Midnighter #1-#3

Ennis(W)/Sprouse(A): Killing Machine, part 1 to 3 (of 5)

Au retour d'une mission en Afghanistan, le Midnighter se fait prendre au piege et assommer dans la fameuse "Door" du Carrier. A son reveil, un certain Paulus lui apprend que son second coeur a été remplacé par une bombe et que son habilité à prévoir les possibilités a été supprimée, il l'envoie alors, lui, la machine à tuer ultime, pendant la 1ere guerre mondiale afin de supprimer... Hitler.


Bon, moi, Midnighter j'aime bien. Variation sur Batman, bad-ass misanthrope, ça me parle. Le fait qu'un tel perso, important au sein de l'Authority et si classe soit homosexuel, s'cool. Ca nous change des seconds couteaux, seuls autorisés à aimer les hommes d'habitude. Ensuite, on me dit "Ennis", je suis pas fou, je prend. En plus, y'a Hitler dedans. Joie.
Le concept de l'arc, "si tu pouvais remonter le temps et tuer Funny Moustache etc", un classique, fonctionne toujours bien avec moi.
En plus on a notre dose de fun, des Français qui parlent mal le français (MOURIS !), Hitler qui se prend un coup de genou dans les roubignoles, des morts, de la baston, des explosions, un Midnighter ronchon.
Forcément qui dit voyage dans le temps, dit aussi paradoxes, et la police du temps est là pour l'empecher, ce paradoxe. En comment faisant ? En essayant d'arreter notre pote de minuit. Et ça recommence, Ride of the valkyries, encore des explosions et de la baston.
C'est tres bien tout ça, mais pour le scénario monsieur Ennis, tu te foutrais pas un peu de ma gueule ? Hein, hein ? Déja, pourquoi envoyer le Midnighter tuer un mec alors que tu as réussi à le capturer avec une petite armée de super soldats ? Pourquoi ne pas les envoyer eux ? Et bon, tu crois que je te vois pas venir ? Je te parie une pinte de biere que

Midnighter va se retrouver devant le dictateur en 44 dans son Bunker, vu qu'il a du avancer le temps. Ce dernier lui dira que c'est notre homme de cuir qui a inspiré le nazisme et puis apres il se fera tuer, hein parceque à force, faut pas déconner. D'où Midnighter qui réalise que a ah non en fait, c'est pas Hitler qui s'est suicidé mais bien lui qui l'a tué.

Alors ? Alors quoi ? Alors, on a une lecture agréable, des moments tres drôles et couillus, malheureusement le scénario au potentiel intéréssant mais baclé (pas étonnant, vu que Garth sort 4-5 autres titres par mois), gene. Si en plus, Sprouse n'est pas votre tasse de thé, c'est clairement dispensable. A prendre pour les fanas du perso et d'Ennis.




The Boys #6

Ennis(W)/Robertson(A): Cherry, part 4 (of 4)

Les Teenage Kix, pas contents d'avoir été pris pour des cons et blackmailés se lancent à l'assaut de Butcher et ses Boys. C'est le bapteme du feu pour Wee Hughie et c'est une sacrée boucherie.

Sur le numéro en lui même: la baston de début est tres fun et tout le passage de la mort de Blarney Cock et la découverte du hamster dans son cul (oui, vous avez bien lu) est excellent. Le reste est consacré aux funérailles, on notera l'intervention drolesque de Shoutout, et à l'explication de la haine de Butcher envers les capes. Une bonne explication, gore mais qui touche, on se doute un peu de l'identité du violeur mais... Enfin, un vrai bon numéro en tout cas, avec du sang, des trippes, des hamster, de l'humour et des promesses...

Qu'il va falloir tenir ! Parceque pour le moment "out-preacher Preacher", c'est pas gagné. 2 arcs d'introduction qui prennent bien leur temps et parfois trainent (le #3 etait assez chiant même). Alors ouais, on rigole, on est un peu choqué, les héros sont tous intéressants avec leur identité propre et j'ai hâte qu'on explore leur background, car s'il y a une chose pour laquelle notre petit gars de Belfast est doué, c'est bien ça. Mais finalement, les subplots, ici est là, sentent le déja vu ou au mieux le prévisible et jusque là pas de grand moments d'écriture ou de personnages alors que Preacher en avait déja pas mal au même moment. Il reste 54 numéros, hein, ce n'est qu'un premier avis sur la série, y'a des promesses de bastons classes, de rire, d'histoires secrètes savoureuses, de choc et d'un titre incontournable finalement. Faut juste concrétiser tout ça.
Oh, et Mr. Robertson ? Je t'aime bien et j'apprécie ton dessin dans l'ensemble mais s'il te plait est-ce que tu pourrais dessiner la même tête à Butcher pendant plus de 3 pages ? Ce serait sympa, t'es un pote, Darick.

[XXL]

Hum, bon, ceux qui voudraient s'y mettre vont y réfléchir à 2 fois alors.
Le scnar avec Hitler, c'est vrai que ça sent , dit comme ça, le manque d'inspiration.

Sinon, question existentielle: pourquoi the Phantom porte un caleçon par dessus son spandex (de plus non moulant le caleçon). Il veut cacher ses émotions?

[John Keats]

j'aime aussi l'esprit qui marche, j'ai tous les numéros de cette version Moonstone qui mérite le détour. une bonne petite lecture humble et qui pète pas plus haut que son cul.

[zarma]

	Citation:			Posté par XXL
	Hum, bon, ceux qui voudraient s'y mettre vont y réfléchir à 2 fois alors. Le scnar avec Hitler, c'est vrai que ça sent , dit comme ça, le manque d'inspiration.

Bah, j'en reparlerais pour la fin de l'arc (d'ici 1 mois et demi, donc), mais pour le moment, rien qui ne vaille bien la peine de se jeter dessus.

[XXL]

J'ai pris le numéro dessiné par snejbjerg, j'espère que c'est pas le porchain.

[zarma]

Euh, comment te dire ça... en fait, si.

[XXL]

Petit tour d'horizon de ma pile:

- PVP 29:


un numéro pas drôle (excepté le gag du chat et du sapin de Noel). Je pensais pas que c'était possible avec PVP, ben si. Bah, ça ira mieux avec le prochain.


- Sidekick 4:


deux scénes qui vont vous donner envie de lire ce comics: Shirley la brique (une vraie brique, c'est pas un pseudo), menacée par notre héros au lance-pierre + des canetons lanceurs d'eau savonnéequi pénètrent dans un strip club pour arroser les hotesses!


- Hero Squared 4:
une histoire de clône, moins originale que ce que à quoi je m'attendais. Il y aun peu moins de dialogues dans ce numéro (plus serait impossible), mais ceux-ci sont toujours aussi bons et Joe Abraham est vraiment doué (même si je le préfère quand il fait dans l'émotion plutot que l'action). LE comics comique du moment pour moi.

- Planetary brigade Origins 1:


un numéro parodique qui raconte l'origine d ela création du groupe, avec plein de références à Hulk, Avengers, ... Le dialogue, volontairement très lourd et en redondance avec le dessin est bien sur une parodie des dialogues des années 70-80 mais bizarrement, l'accent est plus mis sur la fidélité la manière de cette époque de raconter des histoires qu'à la parodie elle-même. Comprenez: ça en devient un peu pénilbe à lire. C'est quand même un très bon moment à passer, et les dessins ne sont pas désagréables ( les visages masculins sont trop similairement bovins par contre).


- snakewoman 5:
sous une couverture affreuse, un numéro qui révèle encore son lot de surprises! On pensait avoir compris comment allait so'riente rla série au numéro précédent. Et bien non, c'était pas tout à fait ça! A priori, là, ça y est, tous les éléments de base sont mis en place pour apparemment des récits à venir à la 1000 Bullets (sans le fatras conspirationnel). Vraiment une très bonne surprise, avec un gaydos peut être un poil pressé pour ce numéro.

- Godland 14: Je suis en période do'bservation pour cette série. Le script est intéressant, même si pas accessible au premier abord (car casey) mais ce qui m'ennuie, c'ets que j'ai l'impression que les dessins se dégradent, surout les visages. A surveiller...

- Conan 34:


Un numéro moins léché aux dessins que le précédent mais toujours trés beau. Et toujours cette nouvelle touche d'humour, avec ce plan où un chef de clan aec un ventre énorme, une grosse tête chauve, et 4 bras regarde la compagne de conan avec la bave aux lèvres et les yeux en vacances: "Ummmm! the female plesaes my eye. the clan shall enjoy knowing her soft flesh and feasting on the tender half-caste infants that she issues"!


- Savage dragon 130:
un numéro un peu léger niveau dessin et avec des histoires de doubles (encore?!) qui risquent de rendre perplexes les nouveaux lecteurs comme moi. Ca reste d'un bon niveau, hein!


Sinon, très bonne surprise, merci Gilles C qui me fait découvrir 2 perles:

- Wonderland 1:


Adaptation très libre d'alice au pays des merveilles par Tommy Kovac et Sonny Liew (My faith in Frankie) aux dessins! C'est d'une beauté indescriptible (100 fois mieux que Frankie) et Kovac s'amuseà nous faire croire au début qu'on est dans une adaptation d'Alice alors que non, le perso principal, une jeune fille obsédée par la poussière habitant chez le Lapin n'est pas Alice ! (mais la reine croit qu'il pourrait s'agir d ela fille d'Alice, qui aurait couché avec le Lapin! ). A prendre en route et récupérer d'urgence!




- Thrud the Barbarian 1:


Avec un dessin à la Giffen période Punx, carl Critchlow nous raconte le spéripéties de Thrud, barbare surpuissant, beaucoup plus imposant, mais aussi beaucoup plus basique que Groo! Très rèussi!

[gillesC]

Quel bon goût cet XXL.

[Schmürz]

C'est chez quel éditeur Wonderland ?

[XXL]

SLG (Slave Labor)

Mais attention, ils sont vicieux, on les trouve dans les A des indépendants ( à Amaze Ink). Pas bien pratique, mais je suppose qu'il préfèrent rester dans les premiers. Si Allred a appelé sa boite AAAPop, c'était pas pour rien je suppose, il voulait être sur d'être le premier indé listé!

[XXL]

Derniers indés de ma pile:

- Invincible 36-37: un rythme d'enfer! Il se passe beaucoup de choses à chaque fois dans un épisode. L'antithèse du comics décompressé! Dessin toujours aussi impeccable, subplots à gogo, héros touchant...Toujours aussi bon.

- The Leading Man 3-4 (oni Press): l'histoire d'un agent secret qui fait partie d'une organisation qui a plein d'espions qui sont en fait des acteurs célèbres (quelle meilleure couverture?). Un scénar sympa qui mèle cinéma et espionnage, avec des dessins très aboutis, dynamiques, tendance ligne claire de Jeremy Haun. Ah oui, le héros principal est un canon! luv: (il y a aussi de la donzelle bien roulée et charismatique pour les hétérotes)

[Mr Gumby]

Je suis en pleine convalescence de chroniques mensuelles donc je vais être raisonnable et repartir doucement avec deux publications du canasson sombre qui raviront l'amateur raffiné d'explosions de viscères et de plaisanteries sur une certaine catégorie de parties de notre anatomie.


Criminal Macabre : two red eyes 2



Notre bien aimé détective de l'occulte est toujours sur son lit de douleur après un très sévère rétamage de tronche. La menace se précise mais l'histoire avance peu. On peut légitimement avoir le sentiment que les deux premiers numéros aurait pu constituer un seul mieux rythmé mais ça reste du tout bon avec du cauchemar bien craspec et de bien belles attaques de rats.



Dwight T. Albatross's the goon noir 3



c'est déjà fini pour le fil-in de luxe du père Powell. Toujours des petites histoires d'un goût exquis dessinées par du beau linge.
Humberto Ramos dessine splendidement un scénar totalement insignifiant et pourtant réjouissant de Arvid Nelson. Tony Moore pousse le badtastomètre sur 11 avec la complicité de Brian Posehn. Powell conclue l'édifiante aventure des joyeux bambins de la bande des Hunoly Bastards et cerise alcoolisée sur le gâteau à la bière Guy Davis conclue le bazar sur une péripétie parfaitement idiote imaginée par Thomas lennon.

Le décès prématuré de Dwight T. Albatross étant annoncé à la fin de ce numéro, je vous propose de lui rendre hommage en vous offrant le poster central de cet ultime opus.

[mr nix]

Ouais, treees bien le Criminal Macabre. Graphiquement irreprochable (Holtz commence a atteindre voire depasser ses maitres), des persos interessants, une final avec beaucoup de danstafacerie rejouissante. Maintenant que tout est mis en place, j'achete le pop corn pour le lancement du manege au numero 3.