les trum-trums étaient fermés de l'intèrieur

[Katina Choovansky]

	Citation:			Posté par Master No More
	La rivière à... Oui, euh, bon, bravo hein.

C'est toi la Rivière Sans Retour
(c'est pas comme venom...)

[Mast]

C'est toi le retour de poitrine.

[Katina Choovansky]

	Citation:			Posté par Master No More
	C'est toi le retour de poitrine.

C'est toi Raspoutine

[Mast]

Da.

Et alors?

Ca te pose un problème?

Tu veux deux claques et un colis?

[grogramane]

	Citation:			Posté par Master No More
	Da. Et alors? Ca te pose un problème? Tu veux deux claques et un colis?

que voulez vous
l'eminence du flood le grise

[Mast]

Chips de chips! Je commence à vieillir.

[Mast]

Donc, mon avis:

Ticulteur.

[grogramane]

oui mais il y a pis: ciculteur!

[Mast]

C'est ceussent qui pilotassent des avions?

[grogramane]

c'est les poissons pilotes qui mettent le turbo

[Katina Choovansky]

	Citation:			Posté par grogramane
	c'est les poissons pilotes qui mettent le turbo

C'est les maçons polyglottes qui mettent des turbans!

[Katina Choovansky]

Bon sans rire, j'ai a peine commencé le deuxième chapitre, et vu qu'en fin de compte je n'ai aucune idée de ce qui attends Warren et Bernard dans le sous-sol des archives, ce chapitre parle de leur rencontre.

et pis, ben, je ne vais pas pas emmener mon ordi en vacances, c'est mon chat qui a gagné à la courte paille cette fois ci, et vu que les deux pèsent lourd, ben voilà, j'en prends qu'un.

Tout ça pour dire que ....
j'aime les chips!

[Mast]

... et tu as bien raison!

[Katina Choovansky]

Chapitre 2

Pfff. C’est pénible la cantine, il y a plein de monde et tout le monde doit voir à ma tronche que je suis nouveau. Je sens leurs regards à la fois remplis de sarcasme et de nostalgie. Enfin beaucoup de sarcasme surtout. Ils m’épient sûrement pour savoir si je sais où sont planqués les sauces, ce genre de choses. Mon ventre gargouille comme un possédé, je prends une file au hasard sans une seconde d’hésitation, espérant ainsi tromper l’ennemi, le vieux de la vieille, l’ancien, celui qui sait que le vendredi, ils ressortent le steack du mercredi sous forme de hachis. Erreur fatale, bien entendu. Le plat que me tends la cuisinière me plonge dans un état de perplexité totale, ce qui n’échappe pas au mec derrière moi. Il prends lui-même une assiette pleine avec une lueur d’angoisse dans les yeux et la pose sur son plateau, un peu résigné quand même. Je sens que c’est le moment de glisser une petite phrase sur le ton de la confidence, afin d’établir un contact. Tout en avançant devant ce qu’il est presque inconvenant d’appeler la farandole de desserts, je lui glisse à voix basse.
-« ah…vous aussi vous êtes nouveau ?
-pas du tout », me répond-t-il avec un sourire narquois. « Pourquoi, vous oui, n’est-ce pas ?
C’est la file à éviter le vendredi celle là…
-Ah. »
Seconde erreur. Me voilà repéré. Je me rembrunis un peu, et arque un sourcil.
-« euh…mais dans ce cas, pourquoi l’avoir prise ? »
Il se penche vers moi et chuchote.
-« Parce que je suis sur que mon gros con de collègue ne me suivra pas dans cette file.
-Et vous êtes prêt à manger de la viande improbable pour ça ?
-ah…vous ne connaissez pas Franz vous, ça se voit…. »marmonna-t-il en lançant un coup d’œil rapide vers une autre file. « Sinon, je m’appelle Bernard.
- Warren, enchanté.
-Quel service ?
-Tortures et Sévices Corporels. »
Son visage s’éclaire, un rictus féroce vient légèrement déformer sa bouche.
- « génial ! J’aurais besoin de tuyaux pour faire chier mon collègue. »
Finalement, j’ai bien fait de prendre cette file. Rencontrer un névrosé à son deuxième jour de boulot c’est plutôt bien joué. On passe devant la caissière, elle pose ses yeux globuleux sur moi avec une certaine tendresse, je dois vraisemblablement lui rappeler son fils qu’elle n’a pas vu depuis longtemps ou celui qu’elle a toujours rêvé d’avoir.
- « vous avez oublié de prendre vos couverts monsieur
- ah euh…oui, merci… »
Bernard me fait un clin d’œil et me désigne une table dans un coin.
-« Allez les cherchez, je vous garde une place. »

…


-« ATTENTION !!!!!!!!!!! »
Je sursaute et me plaque brusquement contre le mur tandis que Bernard, debout sur un skate sans roulettes, manque de me rentrer dedans et pile deux mètres plus loin. Quatre ans déjà que je connais ce dangereux psychopathe.
- « C’est celui de « Retour vers le futur », tu te souviens ? »
On dirait un gosse de quatorze ans le matin de Noël, en train d’ouvrir frénétiquement ses cadeaux. Son visage jubile d’un air presque démoniaque, Klaus Kinski sous acide. Je me dirige vers lui avec un air farouche et lui prends le skate des mains.
- « MacFLy !!! Que crois-tu que Beef fasse à l’entrée de ce labyrinthe ?! »
Il hausse les épaules en repartant fouiller les cartons devant lui.
-« tripotage de saucisses…Bon, bon, pas de panique je vais nous trouver un moyen de sortir….
- Dans ces cartons ?? Tu te fous de moi ? » Je lui réponds sceptique. Mais bon, en présence de Bernard, il est très difficile voir impossible de garder son sérieux, même dans les situations les plus désespérées. « Et ne me parle pas de disrupteur dimensionnel !!!
- …un objet énigmatique très puissant…
-…et l’énigme qui l’entoure n’a d’égal que son immense puissance. Putain, Bernard, j’arrive toujours pas à croire que t’as bossé sur « Hé mec elle est où ma caisse !! ».
Je ne regarde même pas son visage bouffi d’auto-satisfaction. Bernard a travaillé sur je ne sais combien de projets déments et géniaux, mais va savoir pourquoi, le coup du Disrupteur dimensionnel, il en est très fier. Je fais donc exprès de lui tourner le dos en essayant de capter un courant d’air qui pourrait nous indiquer une sortie. C’est du moins le genre de choses qu’Indiana Jones aurait sans doute fait, me plais-je à croire.
-« Ha !bordel, Warren, tu ne crois pas si bien dire… ».
Je me retourne pour voir ce qu’il a encore pu nous dégoter. Après les barbies travelos, je crains le pire. Il pouffe avec bonheur, et j’en oublie presque que ces vastes sales d’archives pourraient bien finir par être notre tombeau. Et alors là, adieu les parties de jambes en l’air ave Bridget. Je glisse négligemment le skate sous mon bras gauche et pose l’autre main sur son épaule tout en regardant ce qu’il a découvert au fond d’un énième carton : un rubik’s cube légèrement décoloré. Il l’attrape et nous murmurons d’une seule voix.
-« le disrupteur dimensionnel !!! »
C’est alors qu’un bourdonnement horrible se mets à résonner tout autour de nous. J’ai l’impression que tous mes organes sont passés en mode vibreur et le magret que je me suis enfilé ce midi se rappelle péniblement à mon souvenir. Je plisse les yeux de douleur et m’agrippe violement à Bernard qui me fixe du regard, ahuri, le rubik’s cube presque incrusté dans la main. J’ai du mal à entendre ce qu’il est en train de crier, mais avant que tout ne devienne noir, sans trop savoir si c’est l’obscurité qui gagne la salle ou si je suis en train de perdre connaissance, dans cette ultime seconde de conscience, j’entends enfin distinctement ces mots.
-« WARREN !!! CA MARCHE !! LE DISRUPTEUR !!!! »
et puis plus rien.

[Ben Wawe]

Bah c'est bien.