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Des pépites ? Des bonnes histoires ? Des curiosités ? Des souvenirs ? Ne manquez pas de visiter la section rétro ! |
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Juste lire mes chroniques!
Je réponds à toute demande plausible et là j'entends Cyke me crier : "sale ghoule!"
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Je me disais aussi
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Justice Society Of America 14
Thy Kingdom Come – Gog Writers : Geoff Johns & Alex Ross Penciller : Dale Eaglesham Inker : Prentis Rollins Colorist : Alex Sinclair Ce qu’il y a bien avec les congés, c’est que je peux refaire quelques critiques hors Countdown To Final Crisis et quand, en plus, durant ma semaine de congés sort ce genre de comic qu’est Justice Society Of America, je me dis que le bon Dieu veut me mettre à l’épreuve en le faisant cohabiter avec Titans #1. Passée la déception que fut la production Winicko-Churchillienne, je me suis jeté comme un mort de faim sur la meilleure série de groupe de personnages portant si bien le costume en lycra et spandex pour plusieurs raisons : Geoff Johns, Dale Eaglesham, Kingdom Come et surtout une attente trop longue à peine contrebalancée par les efficaces fill-ins de Fernando Pasarin ! Depuis que l’arc en cours a commencé, je ronge mon frein devant l’immobilisme de la série qui ne faisait qu’accumuler des membres en guise d’intrigue (je grossis le trait évidemment) alors qu’il faudrait se pencher sur ce fameux Kingdom Come qui amené le sieur Alex Ross dans les environs et pas qu’uniquement aux couvertures (celle du mois est une tuerie). Geoff Johns avait promis que cet épisode ferait renaître la flamme dans le cœur des fans des Societers et la preview m’avait titillé le bas du ventre. Damned, j’en veux et reveux encore tant cela se lit trop vite non pas parce qu’il ne s’y passe rien mais bien parce que c’est bon ! Coquin de Geoff Johns ! D’emblée, il ouvre l’épisode sur une scène d’une quiétude extrême et je me dis qu’il ne va rien se passer et, vlan, il assène une double-page qui secoue le cocotier !! Puis, il prend le contrepied de ceux qui se plaignaient qu’un trop plein de personnages nuirait au bon déroulement de la série : il décide placer une bonne moitié du numéro autour d’une table où 22 membres (oui 22 !!!) dissertent sur la crise qui approche et parvient à glisser les mots qui font mouche. C’est l’occasion de bien poser les personnages ! C’est bien simple, c’est un plan-séquence digne du cinéma qui m’a fait penser à Boulevard de la mort de Quentin Tarantino où la scène dans le bar était d’une fluidité ahurissante !!! Cela se voit que Geoff Johns a un peu bossé dans le cinéma en tant qu’assistant de Richard Donner (et il n’a pas fait preuve d’ingratitude avec Action Comics) : son découpage de la scène est un modèle du genre. Ce passage est l’occasion de voir venir quelques futures dissensions qui vont donner du piment à la série : l’héritage des anciens n’est pas complètement assimilé par la nouvelle génération. Voilà un autre cheval de bataille de Geoff Johns qui, après avoir additionné les membres (même le petit-fils de Roosevelt !!) va pouvoir jongler avec différents sons de cloche. L’un d’entre eux est évidemment apporté par le Superman Earth-22 plus connu sous celui de Kingdom Come qui n’avait pas franchement amené grand-chose depuis son irruption depuis 3 numéros : c’est chose faite et je me demande si la présence d’Alex Ross n’a pas ralenti Geoff Johns car il s’en passe des choses !! Sitôt la discussion finie, l’Action avec un grand A démarre et, là, moi qui viens de me farcir le combat prévisible de Countdown To Final Crisis 3, je suis aux anges car c’est dantesque (il faudrait que l’illustre voisine par Dwayne McDuffie en prenne de la graine) : le rythme s’accélère, j’arrive à la dernière page et je recommence à relire cette scène car il m’en faut plus !!! D’un coup, la série a repris un coup de booster fort appréciable après ces quelques numéros juste passables (ce qui, pour les standards de la série les met largement au-dessus du lot de pas mal de séries) et Geoff Johns et Alex Ross vont enfin pouvoir commencer le 2ème arc de Thy Kingdom Come maintenant que tout est en place. Seulement…. Il va falloir patienter car Dale Eaglesham, pétri de talent, ne peut (ou veut) plus assurer un rythme mensuel : cela peut se comprendre quand je regarde la double-page d’ouverture qui fourmille de détails : rarement une jungle aura été aussi bien rendue !!! Après, il faut bien dire que se coltiner plus d’une vingtaine de personnages au look assez différent demande de la minutie (matez-moi cette double-page lors de la réunion !!). S’il est plus facile de critiquer les choses quand elles ne se passent pas très bien comme pour Adam Kubert, je suis beaucoup plus magnanime avec Dale Eaglesham qui ne se moque pas du monde quand je vois le résultat : il assure autant dans les scènes intimistes que lors des combats. Il n’y a pas à dire, Geoff Johns est gâté niveau dessinateurs doués et il le leur rend bien en leur filant des scénarios aux petits oignons !!! Tiens, oui, Geoff Johns en grand ordonnateur du DC Universe avec Grant Morrison, vous savez le truc qui s’appelle Final Crisis, place quelques références volontaires et entre guillemets à des sagas en cours (j’ai été spoilé par rapport à Death Of the New Gods 7 reçu le lendemain ) et à venir : ce genre de détails m’est particulièrement agréable montrant bien la toile dessinée. En gros, Justice Society Of America redémarre, c’est bon, prenez-en, vous serez contents ! Bilan : (le 5ème serait là s’il ne fallait pas attendre une éternité pour tant de bonheur)
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Justice League Of America 21
The Gathering Crisis Writer : Dwayne McDuffie Penciller : Carlos Pacheco Inker : Jesus Merino Colorist : Pete Pantazis Ca se précise comme rarement pour la bonne et simple raison que Final Crisis arrive la semaine prochaine !!!!! Après avoir « liquidé » Countdown To Final Crisis (qui a pourtant eu et aura encore son mot à dire dans les festivités) et offert en apéritif le très intéressant DC Universe 0, DC a la bonne idée d’en remettre une couche pour les retardataires afin d’éviter de perdre quelques lecteurs dès le début de la saga « Lord Of The Rings » de Grant Morrison : quoi de plus normal pour maximiser l’exposition que d’intégrer la meilleure vente DC ? En effet, c’est Justice League Of America qui accueille ce chapitre 0.5 alors qu’elle-même souffre d’un déficit de visibilité depuis le départ de Brad Meltzer : trop dirigée par les events (Final Crisis donc) ou mini-séries (Salvation Run ou Tangent Superman’s Reign), la série de Dwayne McDuffie ne semble (sur)vivre que sur son nom mais aussi grâce au talent de Ed Benes d’après les avis US que j’en lis alors que j’apprécie énormément. Il faut dire que mon histoire d’amour avec DC est née avec la mouture de Grant Morrison. Aussi, DC innove en remplaçant Ed Benes pour ce numéro par Carlos Pacheco (évidemment accompagné de Jesus Merino) : encore du bonheur en perspective ? De même, ce numéro propose la nouveauté DC : le « SIGHTINGS » pour bien expliquer que c’est indispensable : mission accomplie ? Quid de Dwayne McDuffie qui doit se morfondre de ne pouvoir approfondir ses idées ? Plus que quelques jours avant la tempête…. Plus que sympathique ce numéro qui est tout aussi intéressant que le reste de la production sous Brad Meltzer et depuis le début de Dwayne McDuffie : les réfractaires n’y trouveront donc peut-être par leur compte… Les fans comme moi seront aux anges même si certaines choses continuent de me faire tiquer dans la gestion du titre. L’histoire du mois est construit sous la forme thèse / antithèse : la thèse est symbolisée par les héros (et quoi de mieux que la Trinité pour cela ?) sur une bonne moitié tandis que la 2ème partie est une antithèse parfaite représentée par l’irruption de Libra dans le petit monde des super-héros. Le tout est lié par une transition où justement il y a un début de collision entre les 2 mondes. Cette distinction permet de bien visualiser le travail de Dwayne McDuffie sur la série et distinguer le travail sur commande : la 1ère partie fait le point de l’état de l’équipe alors que la 2ème n’aurait pas dépareillé dans ce fameux Final Crisis 0 qui est devenu par la force des choses DC Universe 0. Je règle le compte de la Trinité : bien dans le ton des discussions que les 3 héros offrent (et vont offrir à n’en pas douter durant Trinity), c’est très savoureux. Superman fait du Superman c’est-à-dire le vertueux en qui on peut avoir confiance, Wonder Woman représente la figure maternelle en s’enquérant du devenir des membres (présents voire futurs). Toutefois, la palme revient à Batman qui surprend au début en étant offusqué d’apprendre que des choses sont cachées aux autres membres de l’équipe mais le naturel revient vite au galop : il ne faudrait pas avoir une vision trop différente de celle de Grant Morrison alors que Batman R.I.P vient de débuter ! Dwayne McDuffie n’oublie pas continuer à poser les graines du run à venir même si celui sur les Time Stealers est passé à l’as…. Globalement cette scène se passe avant la conclusion de Countdown To Final Crisis car le cas Ray Palmer est remis sur le tapis. S’en suit une petite bagarre (eh, c’est un titre où la castagne se doit d’être de rigueur !!!) pour planter le décor de la 2ème scène : les vilains forment une énième coalition…. Effectivement, ce n’est pas super original mais vu le programme qui va occuper DC tout au long de 2008 (et au-delà), cela devrait durer un peu plus longtemps : je ne peux m’empêcher de penser à Dwayne McDuffie qui avait cette idée pour son 1er run (qui avait superbement commencé pour finir en eau de boudin) et il doit initier la version de Grant Morrison… Si cela est plutôt bien foutu, cela a le malheur de sabrer méchamment le suspense de Salvation Run dont la conclusion se fait attendre (à cause de Sean Chen ?) : des personnages présents sont en encore en excursion planétaire et pas du même côté alors qu’ici c’est l’ente cordiale (pour peu que des sales types puissent s’entendre) : c’est regrettable car je l’aime bien cette mini-série basée sur les vilains. Reste le cas de Human Flame et de Libra qui sont les 2 stars comme l’annonce la couverture. Le 1er connaît une jolie caractérisation : tocard de 4ème zone, il symbolise bien ce que vont devenir les vilains sous Grant Morrison. Si l’approche me fait penser à celle d’Underworld Unleashed de Mark Waid, cela risque de s’en éloigner pour 2 raisons : Néron sera occupé à gérer les Enfers dans Reign In Hell et cette fois-ci il risque d’y avoir des retombées majeures. En effet, l’histoire se conclut sur un cliffhanger qui semble poser les bases pour Final Crisis - Requiem qui se fera l’écho d’une morsure de poussière : est-ce que ce sera celle supposée ou Grant Morrison va-t-il sortir un autre lapin de son chapeau tant cela semble prévisible ? Libra ? Droit comme un i, il va s’imposer comme un redoutable larron. Grant Morrison a soutenu mordicus que ce n’était pas un certain autre revenant aux yeux bleus mais bien une enflure : tout en puissance et en tentation, il sera le bras armé du Mal mais j’attends de le voir plus en action !! Ce numéro remplit parfaitement son office en faisant la jonction entre la série de Dwayne McDuffie (mais punaise que DC lui laisse les coudées franches !!!!) et l’événement majeur à venir. L’auteur s’en sort très bien dans le traitement des personnages. Si cela a plus la place dans DC Universe 0, cela n’en reste pas moins un bon stand-alone qui va bénéficier du titre Justice League Of America pour se diffuser. L’histoire va aussi profiter du « SIGHTINGS » qui n’est pas usurpé : au-delà des spoilers de Salvation Run, les forces en présence sont bien situées (mais il faut connaître le nom des enflures DC non citées mais reconnaissables pour l’aficionado DC comme un lecteur Marvel avec Jessica Jones par exemple). Pour bien mettre dans l’ambiance, le titre respecte même la police de caractères de Final Crisis (enfin pas celle des couvertures désignées). Pour finir, DC a substitué Carlos Pacheco à Ed Benes pour bien différencier le run en cours : j’apprécie les 2 artistes et force est de constater que l’espagnol a ce qu’il faut pour dessiner les plus grands super-héros DC mis à part Wonder Woman dont le visage est raté. Si Jesus Merino n’est une fois de plus que crédité à l’encrage, il n’empêche que Carlos Pacheco peut le remercier ! C’est beaucoup moins arrondi que sur Green Lantern et plus dans la veine que ses (trop rares) Superman. Si le binôme ne semble plus capable de réaliser une ongoing (ou du moins ce n’est peut-être plus dans leurs priorités), il en a sous la semelle : le bref combat est bien orchestré, Hawkgirl soutient la comparaison avec celle croquée par Ed Benes et le découpage de la 1ère scène fort réjouissant (et pis cela permet de dessiner un maximum de bustes au lieu de corps entiers). Du bon boulot en adéquation avec le scénario !!! Le 28 Mai n’est plus très loin… Bilan :
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excellent numéro pour les ghoules DC, qui sont comme chacun sait bien plus cools que ces sales marvel zombies, malgré un pacheco en petite forme
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Street : photos / portraits / art / people / love : https://www.instagram.com/revanche365/ |
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dommage que DC soit tout pourri
à se demander pourquoi Time warner garde cette filiale....
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C'est pas déductible des impôts aux Etats-Unis d'aider les causes perdues ? Trop tentante, pardon.
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va savoir, c'est peut-être pour cela
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bon j'ai pas été retenu...................
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
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Très chouette ce numéro.
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Mon Terrifiant Bric-à-Brac... |
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Et pourquoi que les fonds de pension y gardent le PoSoGo?
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Scarlett, aurais tu abandonné ces deux séries ?
Moi j'avais laissé de côté JLA et JSA au profit de Countdown, et là durant les vacances je me suis tapé le tout ^^ (si si, les 24 JLA et les 18 JSA) et autant je les ai apprécié dans l'ensemble, autant je reste bluffé devant la pauvreté de JLA, je veux dire deux ans de publications et on n'a pas du tout l'impression que l'équipe a fait du chemin Tout le contraire de la JSA qui franchement m'est devenu encore plus sympathique et passionnante. Donc JLA en gros : Début pénible avec Amazo (boring) histoire de reformer l'équipe (La Trinity qui fait son casting pendant des pages et des pages pour finalement laisser le destin choisir :s). Puis un arc magnifique et consistant : Lightning Saga. Ensuite l'arc complètement (mais alors complètement) inutile et obsolète de l'Injustice League, pour ensuite enchaîner avec Salvation Run (or, comme j'avais déjà lu Salvation Run la mini série, et Countdown, cet arc JLA ne m'a rien apporté), et pour bien conclure, on remet une couche Red Tornado/Amazo... plus boring que la première fois. Au milieu de tout ça, on ramène Flash pour que finalement on ne le voit presque pas. L'histoire de couple Red Arrow / Hawkgirl ne va nul part, l'histoire de Vixen certes intéressantes, mais a pris trop de temps à se développer. Moi j'aurais aimé qu'ils enchaînent avec Vixen avant Amazo, mais bon... La JSA par contre, WAW !!! J'ai adoré chaque miette. Et le Thy Kingdom Come est vraiment sensationnel, je suis vraiment tenu en haleine là en attente du 19. Et encore, c'est une équipe géante à gérer pour l'équipe éditoriale, et ils réussissent quand-même à nous faire attacher à chaque personnage sans tomber dans la redondance. Chapeau. J'ai vu que tu avais remarqué l'armure d'Alan Scott dans le 14. Un pur moment de bonheur. On a tendance à prendre les doyens de la JSA pour des profs en oubliant que ce sont les vétérans du Superhéroïsme et qu'ils ont plus de classe que tous les autres réunis. Et le clin d'oeil à Blackest Night... |
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