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Vieux 25/09/2007, 13h39
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J'ai beaucoup aimé aussi ! Je trouve juste dommage d'avoir deux versions différente des soirée des celibataires entre le countdown et le wedding. Ainsi que deux attaque de mechants succéssive pour les deux wedding de BC et GA.
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  #32  
Vieux 12/10/2007, 07h32
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Justice League Of America 13



Unlimited – Chapter 2
Writer : Dwayne McDuffie
Penciller : Joe Benitez
Inker : Victor Llamas
Colorist : Pete Pantazis


Ah les enterrements de vie jeune fille ou de garçon, il y en a toujours 1 pour gâcher l’ambiance sauf que là chez DC, Dwayne McDuffie a voulu surfer sur l’organisation du mariage de Dinah et d’Ollie pour commencer magnifiquement son run (en cela bien aidé par un Mike McKone bouillant) en enterrant quasiment l’équipe que Brad Meltzer avait mis si longtemps a créer (et avec tellement de parlotte qu’ils ne se battaient guère).
Dès le début, l’auteur a pris les rênes en montrant sa vision des choses et quel genre de série le lecteur allait avoir : un comic bourré d’action mais non dénué de caractérisation « calqué » sur le dessin animé (si vous ne connaissez pas, ruez-vous dessus) Justice League Unlimited qui prête son nom au 1er run de Dwayne McDuffie.
Aussi, c’est fébrilement que j’attendais cette 2ème partie à la fois pour voir si la tension était aussi forte et surtout si l’intermède Mike McKone n’allait pas être « démoli » par la présence d’un Joe Benitez que j’appréciais sur Weapon Zero et moins par la suite, tout cela en attendant évidemment le retour de Ed Benes sur les 2 prochains numéros concluant la 1ère histoire de la, nouvelle ère de Justice League Of America !



De mal en pis, voilà comment définir cet épisode mais attention pas au niveau de l’intérêt, je parle de la situation des héros…
C’est vraiment l’un des thèmes en vogue chez DC où les personnages rencontrent des difficultés semblant inextricables (mais pour certainement vaincre ou revenir à un semblant de statu quo à la fin) et, là, je suis servi car cela dépote encore plus que dans Justice League Of America Wedding Special 1.
D’ailleurs, par rapport à ce somptueux prologue, il y a 2-3 choses à préciser notamment par rapport à la timeline si chère à DC que Countdown devait amener sur un plateau. Déjà, avec les retards incessants de Superman, Action Comics ou Wonder Woman, DC se tire dans le pied. A cela s’ajoutent les incongruités de parution avec par exemple Kyle Rayner à la dichotomie comportementale entre Countdown et le Sinestro Corps, voilà que s’ajoute l’imbroglio mariage : ce Justice League Of America se passe bien après Justice League Of America Wedding Special 1 (logique jusque là) mais avant Green Arrow / Black Canary – Wedding Special 1 pourtant paru 1 semaine plus tôt. Il n’y a pas à sourciller car des choses vues dans ce Justice League Of America vont à l’encontre de la timeline Countdown
Si cela ne gêne en rien la lecture du comic, il faut le souligner.


Et cette lecture alors ? Dwayne McDuffie est fait pour écrire cette série ou alors il fait rudement bien semblant tant cela sonne juste dans le traitement des icônes que sont Batman et Superman mais aussi dans les combats certes brefs mais diablement efficaces.
Il s’évertue à faire de ce comic une histoire où les membres se séparent par petits groupes de puissance quasi-équivalente (avec toujours un Big Gun) pour finalement se faire démonter par l’opposition qui prouve qu’en matière de Great Disaster il y a ce qu’il faut sur Terre pour dessouder du héros.

Cela s’inscrit dans la longue histoire de la League et cela se retrouvait déjà dans ses scénarios à la télévision et c’est un réel plaisir que de se retrouver sa patte ici.
Enfin, à la limite, il met tellement sa patte qu’il risque de transposer une histoire amoureuse là où Brad Meltzer avait déjà posé ses jalons. Si à la télévision, cela pouvait passer, je n’imagine pas cela ici : est-ce pour qu’il se sente plus à l’aide ?
S’il y a bien une chose qui ne soufre pas de la comparaison par rapport au petit écran, ce sont les vilains vraiment à l’honneur donnant une vraie dimension à la série. Si cela manquait dans les épisodes de Brad Meltzer, Dwayne McDuffie prend carrément le chemin opposé.
Quoique, ce n’est pas tout exact, il continue néanmoins à explorer la psychologie des nouveaux membres chers à Brad Meltzer principalement ses chouchous : après Red Arrow, c’est Vixen qui continue de traîner ses « malheurs »… Elle est alors prise en mains (c’est une image…) par un membre de la Trinité jouant son rôle de leader. Un clin d’œil à Brad Meltzer qui avait voulu écarter ce côté « supérieur » en replaçant la Trinité au rang de simples membres (difficilement mais l’intention était là). En plus, quand je regarde la scène d’ouverture et l’exposition faite à Batman, je retrouve un semblant de Grant Morrison qui avait fait du Dark Knight, un maître es tactique bien particulier.

A la limite, Dwayne McDuffie pioche dans beaucoup d’époques pour donner ce qui a fait la grandeur de l’équipe : ne manque plus que le fun de Keith Giffen et de Jean-Marc DeMatteis (mais l’ambiance du moment n’y est pas encore propice)…
Je ne lui vois qu’un seul défaut pour le moment : l’absence de Wally !!!

Niveau dessin, même si Joe Benitez ne rend pas hommage à la grandeur des personnages (ou alors il se plante dans les proportions comme Dinah et Grodd par exemple), je m’attendais à pire. Je frémissais à l’idée de ces grands corps allongés limite androgyne : je suis servi…
Heureusement, les (jolies) filles s’en sortent mieux sans atteindre le degré de boobitude de Ed Benes.
Sûr que de passer après Mike McKone est un choc et il y a beaucoup à redire. A vouloir grossir les traits des vilains pour les rendre menaçants, il obtient l’effet inverse avec le chef du Gang qui semble perdu dans son armure High-Tech. Toutefois, je serai hypocrite de ne pas reconnaître ses mérites en particulier pour les scènes d’action où l’impression de puissance dans les 2 camps se ressent (malgré le rendu ridicule de Luthor, du Joker ou de Grodd dès le début) : c’est un comic de castagne et cela est heureusement retranscrit !
Il est dommage pour la lisibilité graphique de la série que, sur les 4 dernières productions de la série (Special inclus), il y ait 4 dessinateurs successifs : Gene Ha, Ed Benes, Mike McKone et donc Joe Benitez qui est le moins bon des 4.

A cela s’ajoute la ronde des covers artists : débarque Ian Churchill que j’apprécie énormément et j’en viens à regretter qu’il n’ait pas fait l’intérieur tant sa prestation est meilleure que l’intégrale du boulot de Joe Benitez. Tel Ed Benes que ne je ne voyais pas au départ capable de rendre imposante l’équipe des stars DC, je n’imaginais pas Ian Churchill capable de rendre crédible tant de vilains sur une couverture. Par contre, DC se la joue encore tiroir-caisse en claquant 2 couvertures…


Plus court (logique), moins bien dessiné (dommage) mais tout aussi intéressant que le chapitre précédent, ce numéro confirme tout le bien que je pense de cette série. En plaçant un scénariste plus conforme à l’idée que je peux me faire de la série (sans mésestimer Brad Meltzer car son style est différent), DC recadre l’ambiance de la série et semble vouloir donner son véritable coup d’envoi !!!!
Vivement le retour de Ed Benes pour l’avant-dernière partie !!!

Bilan :
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  #33  
Vieux 19/10/2007, 21h38
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Justice League Of America 14



Unlimited – Chapter 3 : Two Against Nature
Writer : Dwayne McDuffie
Penciller : Ed Benes
Inker : Sandra Hope
Colorist : Alex Sinclair


Voilà bien une série qu’un auteur veut marquer de son empreinte, du moins une série où il veut se démarquer de son prédécesseur : Dwayne McDuffie veut faire de Justice League Of America son bébé en amenant ce qui a fait la force de Justice League Unlimited (rythme, grandiloquence) en regard du run de Brad Meltzer (longue introduction, caractérisation de quelques personnages et « mise au hangar » de la Trinité).
Cela donne une orientation à la série plus en phase avec les grandes épopées de la série mais cela montre aussi qu’elle peut alterner différents modes d’expression tout en fonctionnant dans mon petit cœur car je continue à apprécier le run de Brad Meltzer.
Donc, Dwayne McDuffie revient pour la 3ème partie de son arc où il met sacrément à mal les plus grands héros (et c’est un euphémisme).
Cerise sur le gâteau, il travaille enfin avec Ed Benes de retour sur le titre après l’intermède (moins catastrophique que prévu) de Joe Benitez mais surtout après l’excellente prestation de Mike McKone sur Justice League Of America – Wedding Special 1.
Alors toujours aussi bon ?



Rapide, trop rapide cet épisode ! En voulant prendre à contre-pied la façon de faire de Brad Meltzer (ce qu’il avait fort bien réussi les 2 premières fois), Dwayne McDuffie tombe dans l’excès en rendant un épisode assez creux dans la construction et composé de quelques coquilles dans la présentation des choses.
Avec le cliffhanger de la fois passée, l’épisode allait forcément se pencher sur Superman et, bingo, c’est lui la « star » de l’épisode. Dommage que mes sentiments s’emmêlent et soient contradictoires au final.
Je suis d’abord content car l’épisode offre ce que j’attends depuis Juin : la confrontation entre Superman et un Lex Luthor de retour aux affaires. Adam Kubert incapable de dessiner 24 pages au moins jusqu’à Février 2008, le Action Comics Annual devant donner la conclusion de l’arc Last Son pourrait presque ressembler à cela : un Luthor implacable.
Je dis presque car Luthor est présenté de façon assez caricaturale du style : « Je suis un méchant donc je suis mauvais et je dois buter du héros principalement Superman ». C’est un peu dommage car l’homme le plus intelligent de la Terre aurait pu avoir d’autres desseins plus profonds comme le montrait la page de Justice League Of America 0 où il tapait la Trinité pour venger un « infanticide ». Son Luthor s’apparente trop à celui du dessin animé où son seul rôle est jouer les némésis des héros.
Après, ce qui est encore plus frustrant est qu’un épisode centré sur Superman aurait pu donner de la grandeur au personnage comme la dernière page de Justice League Of America – Wedding Special 1.
C’est raté : il apparaît perdu et très mal avisé : il est même repris par Black Lightning dont la sagesse toute professorale renvoie l’image d’un Superman largué. En bon chef des troupes, il aurait dû sonner le rappel de la cavalerie au lieu de foncer dans le tas de façon suicidaire. C’est aussi crédible qu’un héros qui veut sauver sa tante malade mais qui oublie qu’il a des amis guérisseurs sans devoir faire de marchandage.
Par contre, cet « oubli » de Superman tord le cou à mon hypothèse selon laquelle Dwayne McDuffie ferait voler en éclats la composition du groupe de Brad Meltzer car cela avait commencé dès le prologue…

Après, l’histoire approche à grands pas de sa conclusion : j’espère que Dwayne McDuffie n’usera pas tour de passe-passe pour résoudre son intrigue car comment effacer l’humiliation que viennent de connaître les héros ????
Sinon, je continue de dire qu’il y a un grand vide dans cette série : Flash !!
Ce n’est pas uniquement parce que je suis fan (mais cela y contribue) mais à quoi bon avoir réalisé un cross-over ramenant un personnage si les retombées ne sont pas explorées dans sa propre série Flash ? Cela pourrait au moins commencer à être étudié ici : est-ce que Dwayne McDuffie sait quoi en faire ? Je pense que oui car il ne donnait pas sa part au chien dans le dessin animé : retour en grâce pour le grand final ???

Passés ces petits inconvénients (qui plombent une partie de mon plaisir), la lecture offre quelques moments assez jubilatoires entre Grodd au comportement très Morrisonien ou le Joker. Cela reste du bon pop-corn un poil moins sucré (ou salé selon ce que vous préférez comme type de pop-corn) que les productions initiales.

Ce qui m’a plus que réconforté est le retour de Ed Benes : quel tombeur !!! S’il recommence parfois à lorgner du côté de Jim Lee comme sur la dernière page notamment (ce n’est pas péjoratif), il se reprend vite son style actuel et offre encore des pages de toute beauté.
Seul bémol, son Joker est grotesque mais sans être drôle : il est moche. A croire qu’il s’est pris ne porte ou qu’on a lui a greffé une tête de chien. Mike McKone et même Joe Benitez l’ont mieux restitué !
Une valeur sûre chez Ed Benes ? Les filles, bien sûr ! La double-page où l’équipe est attachée et torturée est plus qu’appétissante. Je ne dis pas : « Maman, que c’est joli ! » mais « Ma mère, j’en mangerai bien un bout ! ».
C’est un réel plaisir de le retrouver !!!

Après un début enthousiasmant, le run de Dwayne McDuffie souffre d’un contrecoup assez inattendu : que la conclusion soit au niveau du début et j’oublierai assez vite.
Heureusement, Ed Benes marque joliment son retour !

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  #34  
Vieux 20/10/2007, 15h27
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Comme toi, j'ai l'impression que McDuffie tente de reprendre les big bad tels qu'ils sont dans les DA, surtout dans Justice League Unlimited. L'Injustice
League copie clairement ce qu'il avait fait dans les derniers épisodes. Je ne comprends toujours pas comment Grodd et le Joker accepte de faire parti d'un groupe comme celui-ci.
En tous cas, très bonnes critiques.
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Moi aussi, je raconte des histoires.
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Vieux 20/10/2007, 22h01
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Vieux 22/10/2007, 19h43
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Justice Society Of America 7



Indestructible
Writer : Geoff Johns
Penciller : Dale Eaglesham
Inker : Ruy Jose & Rodney Ramos
Colorist : Jeromy Cox


De retour sur la meilleure équipe de groupe DC du moment suite au cross-over avec Justice League Of America du mois dernier dont la conclusion directe influait justement sur l’équipe de la Trinité avec l’intégration immédiate du revenant.
Seulement, si cette histoire s’est pas mal servi des Leaguers et des Societers comme sparring-partners, elle a permis de disséminer quelques indices très Legion Of the Super-Heroes sur le devenir du DC Universe : cela tombe bien car dans la composition des 2 équipes, c’est la Justice Society Of America qui abrite un Légionnaire qui fait beaucoup parler c’est-à-dire Starman.
En effet, l’épisode du jour, s’il est centré sur le nouveau membre intégrant l’équipe (la couverture très burnée de Ross est un indice ), revient aussi sur lui.
Evidemment, Dale Eaglesham assiste Geoff Johns dans la manœuvre !



Allez hop, libéré des contraintes éditoriales DC (mais qui ont accouché d’un superbe cross-over), Geoff Johns revient à ses premières amours : héritage DC et développement des personnages.
Niveau héritage et développement, le nouvel arrivant est bien servi : Citizen Steel dont l’origine est, certes un peu téléphonée car il fallait coller à la nature du personnage. Toutefois, cela ajoute un autre membre au destin tragique comme Damage (qui fera bientôt l’objet d’un épisode) mais leurs trajectoires sont opposées : le héros du jour, s’il est abattu au début, reprend pied et accepte ce qu’il est, bien aidé par sa famille.
Geoff Johns semble justement vouloir s’affranchir du côté militaire coincé des 2 précédents Commander Steel en ancrant son personnage dans le côté familial : il a quelque chose à protéger. Le 1er était un soldat pur et dur et le 2nd une « caricature comportementale » du mec piégé dans son corps qui n’en faisait qu’à sa tête.

En ce qui concerne Starman, c’est le contrecoup du cross-over qui est observé par le biais de Superman un peu dans la position du lecteur qui cherche à comprendre les motivations des Légionnaires. Comme Starman est légèrement perturbé, les informations sont cryptiques mais moins : elles confirment des données relatives au Multiverse tout en étayant la thèse d’un bouleversement.
Ce qui est fort est que cela projette dans 2 aventures minimum : le prochain arc de Justice Society Of America centré sur Kingdom Come et Action Comics où Gary Frank débarque. Les sollicitations d’Octobre mettent l’eau à a bouche sur ces 2 titres justement du même auteur!
Cela prouve bien que le cross-over a des répercussions sur le DC Universe et au-delà même jusqu’à Countdown

Geoff Johns est vraiment au centre des meilleures histoires DC du moment : il le prouve avec son conflit cosmique du côté des Verts mais aussi avec une dimension plus humaine en prenant le temps de caractériser suffisamment ses nombreux personnages de Justice Society Of America lui donnant un intérêt indéniable. Cela me rappelle un peu Chris Claremont de la grande époque des X-Men qui développait la personnalité de ses personnages tout en plaçant des indices sur des intrigues futures ici ou là sans gêner le cheminement du comic.

Après pour Dale Eaglesham : je ne peux que me répéter… C’est somptueux.
S’il faut ressortir une scène, c’et le dialogue entre superman et Starman mangeant un hamburger dégoulinant. Au-delà du grotesque qui aurait pu déborder sur la discussion, il arrive à maintenir sa « solennité » car Superman parle à un ami qu’il sait dérangé actuellement.
Qu’il reste longtemps sur le titre !!!

Sous ses faux airs de stand-alone, ce numéro reprend quelques pistes depuis le début de la série et permet aux nouveaux lecteurs de prendre le train en marche. Johns et Eaglesham se complètent à merveille donc jackpot !!!!!!!

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Justice Society Of America 8



Bells & Whistles
Writer : Geoff Johns
Penciller : Fernando Pasarin
Inker : Rodney Ramos
Colorist : Jeromy Cox


Hop, après un numéro 7 sous ses faux airs de stand-alone traité avec Steel par Geoff Johns et Dale Eaglesham, voici en venir un autre juste avant de projeter les Societers dans Kingdom Come.
Cela va permettre à Geoff Johns de continuer l’exploration des « newbies » qui prenne le relais de certains membres dans la longue histoire de l’équipe : aujourd’hui Jesse Chambers (dont la couverture par Ross est ben dans le ton) et Damage.




Encore un épisode dont Geoff Johns a la recette : il continue à faire ce qu’il aime et évidemment cela s’adresse autant à ses fans (dont je fais partie) et à ceux qui aiment voir le passage de témoin dans la lignée des héros en gardant 1 ligne directrice sur plusieurs années (comme moi, dingue !).
Il arrive à joindre des bouts de plusieurs de ses séries (pas de comptes à rendre) où il a pu passer comme Flash ou Infinite Crisis mais aussi en utilisant judicieusement la série Damage des 90’s afin de poser la situation. Cela sert le duo qui est mis en avant ce mois-ci !
Alors que pas mal de séries ne prennent pas le temps de développer leurs personnages même quand elles ne traitent que d’un personnage comme Aquaman ou Blue Beetle par exemple, Geoff Johns y arrive depuis le début de la série si j’excepte la parenthèse Lightning Chain (et encore) en exposant en pleine lumière des membres comme Wildcat III, Cyclone, Starman, Citizen Steel et maintenant Liberty Belle et Damage.
Si pour le dernier, il y a encore des choses à raconter, car il est certainement cryptique pour beaucoup sous son « costume » d’Atom Smasher (il est où d’ailleurs celui-là ?), j’avoue me demander pourquoi lui en faire baver autant ?
Quant au personnage de Liberty Belle anciennement Jesse Quick, il a enfin la vedette, elle qui passait dans Titans et Flash pour un personnage loin d’être des plus aimables. Son passage du côté des sans-pouvoirs lui a fait du bien : elle a un je-ne-sais-quoi de rôle de mentor pour les nouveaux car elle est déjà passée par les états qu’ils vont connaître : son discours face à Zoom et Damage est un grand moment.

Logiquement, tous les nouveaux membres ayant eu leur ¼ de « gloire », la série va pouvoir maintenant se caler sur Kingdom Come, le mois suivant étant le prologue. D’ailleurs, le site DC annonçait que ce numéro 8 devait révéler d’autres choses :

Citation:
The spotlight turns to Liberty Belle as the All-American powerhouse races to stop the Justice Society's troubled young recruit, Damage, from making the worst mistake of his life. Plus, Starman helps Power Girl make a startling discovery concerning the 52.
C’est raté pour la dernière phrase mais on ne peut pas tout avoir : cela sera évidemment pour Justice Society Of America 9 dont la fin devrait voir débarquer le Superman de Kingdom Come. La série va pouvoir explorer les conséquences de 52 et se mêler à la bataille de Countdown : si elle garde ses fondamentaux, elle risque de garder une place de choix ans mon coeur !

Au dessin, Dale Eaglesham ne semblant pas pouvoir tenir des délais mensuels, DC ressort de son chapeau Fernando Pasarin déjà présent au numéro 5. Si la 1ère impression est celle d’un dessin froid et figé, elle est trompeuse car c’est de l’excellent boulot. Visiblement, il a le temps de s’appliquer tant ses pages sont claires.
De plus, la présence de Rodney Ramos et de Jeromy Cox permet au dessin de garder une bonne partie de l’ambiance instaurée par Dale Eaglesham.
Pourtant, Fernando Pasarin arrive à poser sa patte sur l’épisode : Power Girl est enfin affinée comme il le faut et sa paire magnifiée ! D’ailleurs, Jesse, décidément au centre de beaucoup d’attentions, est si bien croquée qu’elle est justement à croquer ! Je n’oublie son Zoom bien différent de Ethan van Sciver ou de Scott Kolins mais aussi dangereux !
C’est un dessinateur qui fait honneur à la série : pourquoi DC ne le place sur une série directement ?

Lisez Justice Society Of America !!!!!!!!!!

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Justice Society Of America 9



Thy Kingdom Come – Prologue
Writer : Geoff Johns
Penciller : Dale Eaglesham
Inker : Ruy Jose
Colorist : Jeromy Cox & HI-FI


Ils sont sympathiques chez DC, ils sont tellement lents que je peux prendre plus d’un mois pour faire 1 critique.
Suite à un cross-over avec la Justice League Of America puis 2 épisodes basés sur le développement de la personnalité de nouveaux membres (Citizen Steel, Liberty Belle et Damage), Geoff Johns peut enfin approfondir l’univers propre de la série avec un certain arc basé sur Kingdom Come, la mini-série de Mark Waid et de Alex Ross. Enfin, pour le moment, c’est plus le prologue qui est en jeu.



En effet, cet épisode est plus le calme avant la tempête qui devrait se déchaîner : dans son style, Geoff Johns offre du bon comic à papa annonciateur d’événements à ne surtout pas louper !
Avec le nouveau venu qui renvoie déjà au teaser de Countdown de Ethan Van Sciver et plus spécialement à une certaine recherche avec les indices distillés dans Countdown – The Search For Ray Palmer Presents Wildstorm, cet arc devrait (logiquement ?) connaître un prolongement dans Final Crisis. En attendant, je suis déçu…
Déçu non pas par l’épisode en lui-même qui est dans la continuité du boulot de l’auteur (héritage, famille, etc…) mais par le sentiment de stagnation accru par les délais de livraison de la série.
Cet arc lié à Kingdom Come qui est sensé offrir pas mal de bonheur et de révélations ne commence véritablement qu’à la dernière page. Je veux bien que l’auteur veuille installer son univers mais quand il faut attendre 2 mois avant d’avoir la 1ère partie, j’estime que Geoff Johns aurait pu se faire l’économie d’une bonne partie de ce prologue et commencer l’histoire plus vite voire directement au début !
La série est tellement lente à paraître qu’elle se permet quand même un numéro classique dans son style mais sans réelle incidence sur le futur de la saga (à moins que les Societers ne deviennent tous pompiers et encore car ils ne savent pas s’y prendre…).
Cela renvoie directement à Dale Eaglesham : j’ai beau faire partie de la secte de ses adorateurs, il abuse !!! Il lui faut 6-7 semaines pour faire théoriquement 1 épisode alors que le numéro va sortir 2 bons mois après le 9.
Il est touché par ce syndrome exclusif à DC qui veut qu’un auteur qui débarque sur 1 série « importante » puisse se la couler douce : Adam Kubert sur Action Comics (seulement en Février 2008 que sortira l’Annual ), Tim Sale sur Superman Confidential, Carlos Pacheco sur Superman, Alan Heinberg pour Wonder Woman (et vu le résultat il aurait mieux fait de s’abstenir ), Jim Lee sur toutes ses séries, etc… Je n’ai pas le souvenir que Green Lantern ou Villains United étaient bimestriels !!!!
Quand des histoires supposées importantes doivent respecter une timeline, il faut savoir trancher dans le vif : que DC officialise Fernando Pasarin comme fill-in sur la série avant de réduire les délais de parution car sinon la conclusion de l’arc débarquera que Countdown sera fini (mais je peux me tromper par rapport à Ray Palmer).

En me faisant l’avocat du diable, à chaque chose malheur est bon, Geoff Johns a tout le temps nécessaire pour développer ses intrigues sur Green Lantern et Booster Gold.
Néanmoins, il est dommage que l’une des meilleures séries DC (elle n’a qu’à sortir pour reprendre la pôle) soit aussi rare sur les étalages. Ce n’est pas avec un tel rythme qu’il va y avoir un autre cross-over avec Justice League Of America qui a trouvé la solution en ayant sous la main un fill-in à Ed Benes (bon c’est Joe Benitez, tout n’est pas parfait).

Heureusement, à côté de ce ratage éditorial, l’épisode offre tout de même de bonnes choses : de la Power Girl bien comme il faut, du développement sur Citizen Steel, un combat certes anecdotique mais fun.
Et donc, Dale Eaglesham est encore bon (vu le temps pris) sauf sur son Jay Garrick en train de courir sur la double-page (dont le reste fait un chouette fond d’écran) : il a l’air perdu dans ses vêtements et il ne restitue pas l’impression de vitesse d’un Wally West. Quel contraste avec le reste de sa prestation superbe de dynamisme !

C‘eut été un vrai bon numéro comme les précédents mais je suis trop déçu de l’attente...

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Suite à ton titanesque travail, je vais me lancer sur le DCU pour voir ce que donne cette JLA et JSA qui m'ont l'air vraiment excellente!!
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Vieux 09/12/2007, 10h41
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Justice League Of America 15



Unlimited – Chapter 4 : Unleashed
Writer : Dwayne McDuffie
Penciller : Ed Benes
Inker : Sandra Hope
Colorist : Pete Pantazis


Pour la fin de son 1er run, Dwayne McDuffie s’offre déjà un petit retard de 2 semaines pour boucler son œuvre qui avait commencé sur les chapeaux de roue dans Justice League Of America – Wedding Special 1 en montrant une (nouvelle) force implacable pour les Big Guns DC : l’Injustice League.
Arc en 4 numéros (one-shot + ongoing), sa 3ème partie avait montré un certain essoufflement sur le fond avec des vilains juste vilains et une utilisation des héros parfois à côté de la plaque. Aussi dans cette conclusion qui s’annonce musclée, j’attends autre chose.



Je suis partagé devant cette conclusion qui me laisse une impression mitigée : il y a du bon et du moins bon. Oh, c’est meilleur que la dernière fois mais cela n’atteint pas le niveau magistral des 2 premières parties.

En positif, il faut d’abord retenir le rythme effréné que Dwayne McDuffie aura imprimé sur la série restituant l’ambiance de la grande époque de l’équipe d’avant Crisis On Infinite Earths avec de multiples touches héritées de son passage sur Justice League Unlimited. Il a axé ses débuts sur ce qui aura été la grande absente du run de Brad Meltzer : l’action et cet épisode en est garni !!!
Sans atteindre le niveau de Sinestro War, ce run aura apporté le « fun » (les héros ont quand même douillé) et son quota de moments jubilatoires (même si cela aurait pu être plus poussé). Après, un début de relaunch plus cérémonial qu’actif, la série montre ce que cela peut donner dans le feu de l’action.
L’autre grande force de l’auteur est qu’il n’aura pas sabré le travail initial de Brad Meltzer comme je l’ai crû à tort au début : il s’en sert et permet quelques allusions dans le comportement un poil moins manichéen de certains personnages hérite de Identity Crisis, pierre fondatrice du DC Universe actuel.
D’ailleurs, l’auteur ne regarde pas que derrière, il sème des graines pour de futures intrigues liées de près ou de loin au Multiverse dont 1 sûre prometteuse d’une belle empoignade d’après les sollicitations de Février.

Après, il faut bien dire que l’histoire actuelle souffre de quelques ratés que le début réussi ne peut masquer complètement…
Si la trame d’origine se basait sur une coalition de vilains annonciatrice de lourdes retombées pour les héros comme le prouvaient les défaites initiales du run, la conclusion s’apparente parfois à une simple remontée de bretelles expédiée par les héros avec une certaine facilité. Il est dommage que l’intégralité des vilains du début ne soit pas présente pour équilibrer les débats, seul le noyau dur ayant décidé de rester pour se faire torcher par les héros. J’aurai aimé plus d’interaction ou de suivi de la chose.
En plus, ces vilains auront un effet quasi-nul sur l’équipe alors que cela avait bien commencé mais il a fallu que le héros latté se la joue effet Scooby-Doo pour revenir dès le début avec pour conséquence de dégonfler l’impact de la menace. Même si cela s’explique par une volonté d’intégration de ce héros dans l’équipe parce que Dwayne McDuffie a des choses à raconter, c’est facile. Bon, j’aime le héros donc l’irritation est atténuée.
D’autant plus, qu’il y a un autre héros qui débarque comme un cheveu sur la soupe alors que je pensais que l’auteur s’en était débarrassé a priori : ce genre de twist scénaristique m’horripile au plus haut point : contrainte éditoriale ?
Le plus énervant est que Flash n’apparaît même pas : à se demander à quoi il sert actuellement, sa série étant quasiment hermétique aux autres titres DC ? Un peu de connexion via son appartenance à l’équipe pourrait augmenter son exposition vu qu’il doit jouer un grand rôle dans Final Crisis… Le pire est qu’il est présent la même semaine dans Justice Society Of America 11 dans son rôle de Scarlet Speedster : avec un peu de chance, il sera là pour l’épisode 16 de la série car un autre Flash se pointe.
Pour en revenir à l’intrigue, si elle est simple (ou simpliste, c’est selon), elle a l’avantage d’être accessible : seulement, je vais être tatillon. Elle se fait piloter par la continuité Countdown dans sa finalité (mais c’était prévisible depuis Salvation Run 1) mais a parfois du mal à bien se situer notamment avec le mariage de Black Canary et de Green Arrow. Ce n’est pas la mention indiquant que l’histoire se passe avant la cérémonie qui va me contenter : d’abord c’était logique mais surtout j’ai la bizarre impression que des vilains souffrent de dichotomie spatiale…

Heureusement, il y a le dessin de Ed Benes qui a du temps supplémentaire pour fignoler l’emballage final de l’histoire (avant un nouveau break made in Joe Benitez…) : ce qui avait été esquissé sous Brad Meltzer prend tout son sens, il sait dessiner plusieurs héros en action tout en étant et restant clair et lisible.
Il ne se trompe pas dans l’interprétation des héros, il les rend crédibles dans l’action défilant à toute vitesse : il jongle avec plusieurs combats expédiés de main de maître, ma préférence allant au « duel » Giganta – Black Canary…
Même s’il n’a pas sa femme Mariah Benes à l’encrage, il peut compter Sandra Hope. Pour les couleurs, c’est un habitué de Countdown To Final Crisis qui apporte la touche finale, Pete Panazis. Le fond du comic l’emporte largement sur les déceptions causées par l’épilogue de l’histoire.
C’est le genre d’épisode qui montre bien quel niveau de puissance ont les héros et, pis, il y a la Babe Touch de Ed Benes : toujours le bon angle même si cela flirte parfois avec le déboîtage de hanches…

Après un début qui tranchait bien avec le run de Brad Meltzer, la version de Dwayne McDuffie s’est endormie pour offrir une fin « conventionnelle » sur fond de Final Crisis. Si le plaisir est bien présent pour cause d’intensité et d’un dessin plus que sympathique, j’attends un mix de psychologie à la Brad Meltzer pour le développement des personnages et de vitesse à la Dwayne McDuffie : associer les points forts, c’est possible ?
Avec Final Crisis qui approche, la série va se focaliser sur certains points comme le Tangent Universe ou Salvation Run (ce qui risque d’être très bien !) : est-ce que le « salut » du côté de l’identité propre à la série viendra de Vixen qui lui donne une touche personnelle par moments ?
En attendant, la série est toujours plaisante à lire surtout quand Ed Benes est dans le coin.

Bilan : (et demi)
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Vieux 09/12/2007, 18h24
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Assez d'accord avec toi. Même si j'ai apprécier l'ensemble. Je trouve les arriver des deux cheveux sur la souope tirés par les cheveux et le nombre d'ennemi décevant par rapport à se que promettait le début.
Mais au moins il se passe quelque chose. Ce n'est pas comme J.S.A ou il ya de plus en plus de héros pour de moin en moin d'action. Même si j'ai aimer le cliffanger de fin avec
.
Je préférais cependant la version graphique précédente de se personnage. Dommage donc. Bon pour escusez Johns j'ai lu que c'était Ross qui faisait la plupart du scénar ce qui esplique les lenteurs mais pas le manque d'action.
J'attend ta critique pour voir si c'est moi qui suis passer à coté ou si JSA n'est plus se qu'il était (Relauch précédent et premier épisode de celui-ci).
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Vieux 27/12/2007, 10h23
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Justice League Of America 16



A Brief Tangent
Writer : Dwayne McDuffie
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Après un 1er run mi-figue, mi-raisin sur le fond (début réussi pour 1 fin quelconque) mais rehaussé par le dessin efficace de Ed Benes, voici venir la 2ème tentative de Dwayne McDuffie sur la meilleure vente DC.
En plus, il y a du Flash au programme !
Il décide de remettre cela avec Joe Benitez…
Alors ?



Je suis bon public mais là non, il y a tromperie sur la marchandise !!!!
Au fur et à mesure de la lecture, j’ai eu la douloureuse sensation d’assister à un prologue à la Thy Kingdom Come de Justice Society Of America c’est-à-dire avant le débarquement de Superman Earth-22 mais en moins bien, beaucoup moins bien….
Le pire est que cela se concrétise avec la dernière page de l’histoire principale (car, en plus, il y a une back-up sur laquelle je vais revenir) qui annonce « fièrement » un To Be Continued In TANGENT : Superman’s Reign !!!!!
La meilleure vente DC en est réduite à jouer les bandes-annonces pour 1 maxi-série en 12 parties d’après les sollicitations de Mars… Mars ??? Oui, ce n’est même pas pour demain, il va falloir attendre, enfin pour ceux qui achèteront, ce qui sera mon cas car j’ai apprécié le TPB TANGENT 97’… Cela avait-il sa place dans la série ? Un one-shot n’aurait-il pas été plus adéquat ?

Passe encore cette « entourloupe » éditoriale mais franchement comment oser claquer le Flash Tangent en couverture alors qu’il n’apparaît que sur 1 page (certes sympathique… ) mais surtout cela aurait été l’occasion pour DC de placer Wally sous les projecteurs : peine perdue !!!
Apparemment, seuls Mark Waid et Paul Dini savent qu’il est revenu : c’est bien la peine d’intégrer à Justice League Of America et Justice Society Of America dans Lightning Saga pour aboutir à que dalle niveau retombées…

La back-up ? Elle aurait très bien eu sa place dans le DC Infinite Holiday Special de l’année dernière tant elle ne sert à rien si ce n’est 1 référence à peine déguisée à Salvation Run : ce n’est pas l’apparition d’un personnage issu de l’histoire des Teen Titans qui va me calmer…

Heureusement, Dwayne McDuffie n’oublie pas qu’il est aux commandes d’une ongoing et il continue de planter quelques graines pour ses futures histoires (dont celle liée à Salvation Run justement).
Par contre, là où je me suis trompé dans sa gestion des événements concerne l’épilogue de Injustice Unlimited que je pensais sans conséquence sur l’équipe mis à part l’intégration d’un nouveau membre : un autre membre en subit les séquelles. Il est dommage que le traitement de la chose fasse penser au traitement de Vision sous Roger Stern. Enfin, c’est un peu l’arroseur arrosé car Vision est inspiré du personnage…
Autre chose à porter à son crédit : une bonne scène avec Guy Gardner mais c’est vraiment trop peu…

Quant au dessin… La dernière page de l’histoire principale sauve pas mal les apparences mais c’est 1 question de points de vue tant Joe Benitez aura réussi à compiler en 15 pages tout ce que je n’aime pas chez lui… Il s’en tire mieux avec les donzelles : sa Black Canary n’attend que cela de subir les derniers outrages.
Le reste est un défilé de poses à la Top Cow avec des mecs baraqués mais ridicules, la palme revenant à John Stewart.

Pauvre Dwayne McDuffie en qui je plaçais beaucoup d’espoir mais qui a beaucoup de mal à exister au milieu des events ou mini-séries DC.
En plus, quand Ed Benes cède la place à Joe Benitez, ce qui devait arriver est arrivé : Air Ball en puissance.
Reste à voir cette fameuse maxi-série TANGENT : Superman’s Reign mais la déception commence à pointer le bout de son nez…
L'auteur en est capable mais qu'il se dépêche!!!!

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Vieux 27/12/2007, 18h43
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merci encore scarlet pour ces critiques enormes ......sinon hier apres une journee d'inventaire de fin d'annee a attendre le soir et la critique de countdown et rien
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Vieux 27/12/2007, 18h58
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Bin comment dire... arrivage décalé donc demain si tout va bien
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Vieux 27/12/2007, 19h09
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