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D'ailleurs, si ça te tente, fais-moi signe, je l'ai en double celui-ci |
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NIGLO, il nous sort de ces ELSEWORLDS que j'avais jamais vu......
Sinon, GARCIA LOPEZ, j'avais bien aimé sur TENN TITANS et sur ATARI FORCE (tiens , va falloir que je m'y remette , là ) |
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Iron Man #158 (Marvel Comics, mai 1982) Scénario : Denny O’Neil. Dessin : Carmine Infantino. Encrage : Dan Green & Al Milgrom. Traduction : in Strange n°162, juin 1983. En règle générale, les fill-ins ne brillent pas par leur qualité. Episodes conçus à la va-vite pour pallier aux retards de l’équipe régulière ou faire le lien entre la fin d’un run et le début d’un autre (c’est le cas ici, cet épisode et le suivant, joliment illustré par Paul Smith, se situent entre la fin du premier run de David Michelinie sur la série et le début de celui de Denny O’Neil), ces récits sont généralement au mieux médiocres, de temps à autre ils peuvent être absolument abyssaux. Moms, paru dans Iron Man #158, n’est pas forcément meilleur que la moyenne des fill-ins, mais il est par contre nettement plus… bizarre. C’est la première fois que Denny O’Neil est scénariste sur la série, deux mois avant d’en devenir l’auteur régulier. L’intrigue qu’il imagine ici (l’armure d’Iron Man victime de pannes inexpliquées) lui permet de mettre en avant le côté héroïque de Tony Stark, obligé de se débrouiller sans ses habituels gadgets technologiques. Une idée déjà traitée à maintes reprises, mais développée ici de manière plutôt convaincante. Plus intéressant est le duo que rencontre ici Tony Stark : Sonny (on ne saura jamais son véritable prénom) et sa maman. Leur première apparition illustre fort bien la relation malsaine existant entre ces deux-là. Sonny est un homme d’âge indéterminé, un génie au physique ingrat vivant seul avec sa mère. Il a reçu une éducation particulièrement sévère, sa mère l’enfermant dans un placard d’où il n’avait pas le droit de sortir avant d’avoir terminé ses devoirs. Il arriva d’ailleurs que maman y oublie fiston et l’y laisse trois jours d’affilée... Aujourd’hui Sonny est un adulte, et il a décidé de se venger de sa mère. Cette dernière semble douée de pouvoirs psychiques, et Sonny a mis au point divers appareils lui permettant de mesurer le don de sa mère, devenue cobaye contre son gré. C’est durant l’une de ces expériences que l’armure d’Iron Man sera frappée par les pouvoirs de la mère de Sonny et tombera aussitôt en panne, amenant Tony Stark a enquêter sur ce phénomène et à découvrir l’étrange duo. Les dialogues de Denny O’Neil rendent fort bien le côté malsain de la relation entre Sonny et sa mère. Mais leur aspect inquiétant et étrange est surtout renforcé par le dessin de Carmine Infantino. A l’époque, le style d’Infantino est très éloigné de ce qu’il était vingt-cinq ans plus tôt. L’artiste qui était autrefois réputé pour l’élégance de son trait surcharge désormais ses dessins à outrance, multipliant les traits inutiles. Bref, Infantino n’est alors plus que l’ombre de lui-même. Pourtant, de temps en temps, son style apporte quelque chose à l’histoire. C’était le cas dans ses Spider-Woman et sa gallerie de vilains bizarroïdes (Brother Grimm, the Needle, Madame Doll, etc.). C’est également le cas ici. Sous le trait outrancier de l’artiste, Sonny (et dans une moindre mesure sa mère) perd quasiment tout caractère humain pour devenir une monstruosité effrayante, en parfaite adéquation avec le portrait que fait d’eux O’Neil. Le genre de bizarrerie qu’on imaginerait assez aujourd’hui illustré par un Kyle Hotz par exemple. C’est ce qui fait de cet épisode d’Iron Man une curiosité à (re)découvrir. |
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Ouais, faudrait que je le relise, j'en ai un souvenir d'enfance pas fameux de cet épisode! Très bonne idée de nous causer d'épisodes atypiques oubliés comme ça!
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C 'est clair
Publié dans STRANGE me semble t'il et je me rappelle aussi qu'à l'époque ça m'avait semblé...BIZARRE... Merci NIGLO édit: STRANGE 162 dés fois, faut que je m'achète des yeux..... Dernière modification par doop ; 12/09/2007 à 19h30. |
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Tu peux rééditer : c'était dans le 162, comme indiqué plus haut
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Skull the Slayer (Marvel Comics, 1975-1976) Skull the Slayer fait partie de ces nombreuses séries atypiques lancées par Marvel dans les années 70, et aujourd’hui à peu près totalement oubliées. Marvel montrait à l’époque une nette volonté d’étendre son offre au-delà des récits super-héroïques qui avaient fait sa gloire, et d’aborder d’autres genres, en particuliers dans ses magazines, mais également dans ses comics. A l’exception notable de son adaptation du Conan de Robert Howard, aucune de ces séries ne parvint à durer longtemps. L’expérience Skull the Slayer dura huit épisodes et un peu plus d’une année. C’est Marv Wolfman qui est à l’origine de cette série. Au début des années 70, alors qu’il travaille encore pour DC, il imagine une histoire dans laquelle un immeuble new-yorkais et ses occupants se retrouvent subitement projetés en plein milieu d’une jungle peuplée de dinosaures ! Arrivé ensuite chez Marvel, Wolfman propose son projet à Roy Thomas qui accepte, après quelques modifications d’importance. Ce ne seront donc pas tous les habitants d’un immeuble mais seulement quatre personnages qui seront envoyés quelques millions d’années dans le passé. Reste alors un problème à régler : le titre de la série. Wolfman propose Skull, mais Thomas refuse, le nom étant trop proche de celui de Kull, personnage de Robert E. Howard adapté par Marvel depuis 1971. Le problème est réglé lorsque Kull the Conqueror cesse de paraître en août 1974 (la série reprendra en août 1976, soit trois mois avant l’ultime épisode de Skull the Slayer). Comment justifier l’envoi de personnages du XXème siècle en plein Mésozoïque ? Une solution toute simple : le Triangle des Bermudes. Cette zone géographique où divers navires et avions ont (plus ou moins) inexplicablement disparu a inspiré nombre de romanciers et donné naissance à quantité d’explications farfelues, faisant du Triangle des Bermudes tantôt un portail spatio-temporel, tantôt la tête de pont d’une invasion extraterrestre, j’en passe et des meilleures. Pour un auteur de littérature populaire ou de comics, c’est un moyen ma foi fort pratique pour mettre ses héros dans une situation dramatique. (Skull the Slayer #1, Steve Gan) Skull the Slayer #1 conte en détail l’accident dont sont victimes les héros de ce récit à bord de l’avion militaire qui devait les emmener jusqu’à Miami. Seuls quatre passagers survivront au crash de l’appareil. Jim ‘Skull’ Scully est un personnage aux origines tragiques. Militaire de carrière, chargé des missions les plus dangereuses, il est envoyé au Vietnam où il est capturé avant même d’avoir pu mener sa première mission à bien. Il restera emprisonné cinq ans, régulièrement torturé par ses geôliers, avant d’être finalement libéré et renvoyé au pays. Un retour qui ne se fera pas dans les meilleures conditions : sa femme a demandé le divorce et s’est remariée, ses parents sont morts, et son jeune frère est devenu un junkie. Et pour couronner le tout, lors d’une dispute avec ce dernier, Scully va accidentellement le tuer. Il va alors tenter de disparaître, mais sera capturé par la police militaire au bout de quelques mois. Lorsque le récit débute, Jim Scully doit être conduit devant le tribunal militaire où il doit être jugé. Nous sommes en 1975, deux ans seulement après le retrait des troupes américaines du Vietnam, est le sujet est encore particulièrement brûlant aux Etats-Unis. Marv Wolfman dresse un portrait contrasté de son héros. Il est une victime, certes, ayant vécu l’enfer au Vietnam et découvert à son retour qu’il n’a plus aucune place dans la société américaine. Mais ce n’est pas un saint pour autant. Il est explicitement dit que la mission lors de laquelle il fut capturé aurait dû l’amener à tuer des civils, femmes et enfants compris. Le fait qu’il n’ait pu mener cette mission à bien et qu’il ait tant souffert par la suite permet à Marv Wolfman d’envisager une rédemption ultérieure du personnage. (Skull the Slayer #1, Steve Gan) Trois autres personnes vont survivre à l’accident. Il y a d’abord le Dr. Raymond Corey, un scientifique misanthrope qui va d’emblée faire montre d’une haine profonde pour Jim Scully et tout ce qu’il représente. Il ne fait aucun doute pour lui que Scully est coupable du crime dont on l’accuse, et il ne cessera de le lui rappeler. Corey est surtout un homme aigri, un noir victime du racisme de la société américaine et dont la carrière professionnelle ne semble pas être à la hauteur de ses ambitions. A ses côtés se trouve son assistante, Ann Reynolds, une jeune femme qui a mis de côté sa vie personnelle pour se consacrer entièrement à son métier, et qui accepte très mal le machisme de la majorité de ses concitoyens. Le dernier membre de cette improbable équipe est Jeff Turner, fils d’un sénateur américain qui a fui sa famille, mais a fini par être retrouvé par l’armée et doit être reconduit chez lui, contre son gré. (Skull the Slayer #1, Steve Gan) Le premier épisode de Skull the Slayer introduit donc habilement son casting. Marv Wolfman parvient sans mal à donner une certaine épaisseur à tous ses personnages, et laisse apparaître certaines tensions que l’on retrouvera tout au long de la série, en particulier entre Jim Scully et Raymond Corey. Arrivé à la moitié du récit, nos quatre naufragés se retrouvent donc entourés de dinosaures, lesquels feraient volontiers d’eux leur repas du soir. Ce premier numéro se conclut ainsi sur un combat opposant Scully à un Tyrannosaure. Et c’est là que Steve Gan fait des merveilles. Steve Gan fait partie de ces artistes philippins que Marvel autant que DC a beaucoup employé dans les années 70. Sa carrière américaine sera malheureusement assez brève : après avoir débuté chez Marvel en 1974, il se fâchera avec l’éditeur deux ans plus tard, mettant ainsi un terme à leur collaboration. Par la suite, on l’apercevra brièvement au début des années 80 dans les pages de Creepy où il illustrera quelques courts récits. Chez Marvel, Steve Gan aura touché à différents styles, de la science-fiction (il est le co-créateur avec Steve Englehart de Star-Lord, in Marvel Preview #4) à l’heroic-fantasy (in Savage Tales) en passant par le fantastique (in Dracula Lives). Pour ce qui est de son talent à mettre en scène un monde préhistorique, il a pu en faire la démonstration quelques mois avant que ne débute Skull the Slayer, dans les pages de Savage Tales #9, lors d’un récit situé en Terre Sauvage. La prestation de Steve Gan dans ce premier épisode est remarquable, et la scène finale en particulier est absolument somptueuse. (Skull the Slayer #1, Steve Gan) Après cette mise en bouche des plus attrayantes, on va découvrir davantage dès le deuxième numéro le monde dans lequel ont atterri Skull et ses compagnons. Et il apparaît rapidement que cet univers préhistorique a quelque chose d’anormal, à commencer par le fait que des humains primitifs y vivent. Or tout le monde sait que quelques millions d’années séparent le règne des dinosaures aux premiers pas de l’homme. Nos héros le savent également et s’en étonnent. Plus curieux encore, ils découvrent dans une caverne ce qui ressemble aux restes d’un vaisseau spatial, à l’intérieur duquel se trouve le cadavre d’un extraterrestre. Sur ce corps décharné, Skull récupère une ceinture qui, comme il va bientôt le découvrir, va décupler ses forces. Ce qui va lui permettre, dans les dernières pages de cet épisode, de tuer à main nues un Elasmosaurus (et non un brontosaure comme indiqué initialement par Wolfman. L’erreur sera corrigée dans le courrier des lecteurs deux numéros plus tard. Enfin bon, je vous dis ça, mais je serais bien incapable de faire la différence entre un tricératops et un cochon d’inde, mais passons). La découverte de la ceinture va certes permettre à Skull de se sortir de situations périlleuses, mais ne va pas vraiment arranger ses relations avec ses trois compagnons, plus inquiets que jamais de dépendre d’un homme soupçonné de meurtre. Le Dr. Corey en particulier n’a de cesse de lui rappeler les accusations qui ont été portées contre lui. Entre deux attaques de dinosaures, de nouvelles interrogations surgissent, en particulier, dans Skull the Slayer #3, lorsque les quatre naufragés découvrent une immense tour dont la cime disparaît dans les nuages. A l’intérieur, ils découvrent, stupéfaits, que chaque étage est situé à une époque différente de l’histoire de la Terre. L’épisode s’achève lorsque Skull et ses compagnons débarquent accidentellement en pleine Egypte ancienne ! Ces trois premiers épisodes fonctionnent extrêmement bien. Steve Gan met en scène de nombreuses scènes d’action, la plupart fort spectaculaires, tandis que Marv Wolfman multiplie les interrogations sur la nature du monde où se trouve Skull. Skull the Slayer #3 marque néanmoins une petite baisse de forme de Steve Gan. Ses planches sont un peu moins détaillées, et il est aidé à l’encrage par Pablo Marcos, aisément identifiable aux mâchoires carrées et aux traits crispés de ses personnages. En outre, les couleurs de Michele Wolfman se font soudain criardes, et l’ambiance moite des deux premiers épisodes manque quelque peu ici. (Skull the Slayer #3, Steve Gan & Pablo Marcos) Ce troisième épisode est également le dernier signé par Marv Wolfman et Steve Gan. Bien qu’il soit à l’origine du projet, le scénariste, devenu editor-in-chief de Marvel, n’a plus le temps de se consacrer à la série. Quant à Steve Gan, il quitte Skull pour Conan où il va encrer John Buscema durant quelques mois. Pour le remplacer, Marv Wolfman fait appel à l’un des jeunes scénaristes les plus en vue à l’époque chez Marvel : Steve Englehart. Quant au dessin, l’arrivée de Sal Buscema (encré dans un premier temps par Mike Esposito) annonce un changement de style assez radical. Un remaniement complet de l’équipe en charge sur une série aussi jeune est rarement bon signe. Dans ce cas précis les résultats vont être catastrophiques… (à suivre...) |
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Catastrophiques....tu es un peu dur...je dirai apocalyptiques! C'est dingue comme en 3 numéros, la série va passer d'un truc à l'autre... Sinon, oui, moi je l'ai souvent confondu avec Kull cette série...
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Je suis TRES curieux de voir si tu arriveras à donner sens à la suite (ou même la résumer) car perso, j'ai rien compris du tout!
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Je les ai relus recemment, c'est vrai que ca part en c.... d'une force apres les premiers numeros, c'est assez incroyable. C'est dommage parce que ca partait bien, et puis bon, l'influence de la litterature "mondes oublies fourre-tout", on pense quand meme vachement au Pellucidar d'ER Burroughs et au World of Tiers de Farmer par moments, me plaisait quand meme vachement.
Bon choix de sujet, m'sieur Niglo.
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j'appréciais également ce héros, un peu hors des sentiers battu. Mais les histoires sont vite devenu "spécial", bon, ca m'a pas empèché de ma payer une planche original de sal Buscema sur cette série.
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
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Des débuts pleins de promesses. Et puis ça déconne dès le second numéro.
Curieusement loupé. |
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"What do you mean it's not a super hero book???"
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Très belle chronique, un plaisir vrai, Niglo !
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Ah ca forcement, faut avoir lu Tarzan
(a gauche, le triceratops)
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. Dernière modification par mr nix ; 14/09/2007 à 01h36. |
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