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Mon avis à moi sur la série: Boobs breasts tits ourgaaah.
(Je sein thétise.)
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
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Mais euh ! Tu as tout spoilé ma critique de Songes que j'avais prévu pour demain !
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Songes, c'est plus... comment dire... vaporeux..
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The Tourist (Image Comics, 2006, 108 pages n&b, 9.99$) Scénario : Brian Wood. Dessin : Toby Cypress. Une chose intéressante à noter dans l’œuvre de plus en plus passionnante de Brian Wood, c’est que, le plus souvent, ses comics ne se situent pas dans un genre précis. DMZ a beau être une série racontant une guerre future, elle ne relève ni de la science-fiction, ni de la war story traditionnelle. Les super-pouvoirs constituaient certes le thème commun de Demo, mais la série se situait aux antipodes des histoires de super-héros habituels. Et si Local emprunte parfois au polar, ce n’est que de manière très ponctuelle et épisodique. De ce point de vue, The Tourist occupe une place à part dans l’œuvre de Brian Wood, en cela qu’on peut le classer sans mal dans la catégorie polar. Malheureusement, l’essai est loin d’être concluant. Moss, le personnage central de The Tourist, est un Américain qui va débarquer un jour dans un petit village côtier écossais. Personnage atypique dans ce contexte, il va attirer l’attention de Julie, jeune mère célibataire et serveuse dans l’unique bar local. Très vite une idylle naît, que les autochtones ne vont pas voir d’un très bon œil. Mais il apparaît très vite que Moss n’est pas qu’un simple touriste en vadrouille de l’autre côté de l’Atlantique, et sa présence dans ce village n’a rien d’un hasard. Ce que Julie va découvrir de manière assez brutale… The Tourist ne fonctionne pas sur plusieurs niveaux. Brian Wood met en place les principaux éléments de son intrigue et le mystère entourant son personnage central de manière classique et convaincante, mais lorsque vient l’heure de la résolution, tout son échafaudage s’effondre. L’objet et l’événement à l’origine de toute l’histoire sont bien trop dérisoires pour justifier à la fois le débordement de moyens mis en œuvre pour retrouver Moss et l’amoncellement de cadavres qui conclut le récit. Par ailleurs, The Tourist se contente d’aligner une suite de scènes typiques du polar, sans jamais offrir la moindre surprise, la moindre variation un tant soit peu originale. Juste une morne succession de passages obligés, traités de la manière la moins excitante qui soit. Faute d’une intrigue intéressante, on est tenté de se rabattre sur la relation Moss/Julie, domaine dans lequel Brian Wood excelle habituellement. Et là aussi, on est déçu. Cela commence à vrai dire dès leur première rencontre, lorsque Julie se jette quasiment dans les bras de ce parfait inconnu. On imagine que, comme dans tout polar qui se respecte, l’attirance affichée de Julie pour Moss cache quelque chose. Le polar regorge de ce genre de manipulatrices, toutes heureuses de tomber sur un naïf dont elles pourront faire ce qu’elles veulent. Pas de bol, dans ce cas précis, Brian Wood s’éloigne des clichés habituels, et Julie se révèle n’avoir aucune arrière pensée, Moss lui apparaît simplement plus attirant, dès le premier regard, que l’ensemble des prétendants locaux qui lui tournent autour. Stéréotype évité, mais cela ne fait pas de Julie un personnage plus intéressant pour autant, au contraire. Au mieux cela légitime-t-il le choix que fait Moss au terme du récit. Même les quelques scènes d’intimité entre Moss et Julie sont ratées, se limitant à l’évocation de quelques lieux communs et souvenirs de carte postale d’un côté comme de l’autre. Brian Wood n’est pourtant d’habitude jamais aussi bon que dans ces petits moments de vie, dont il sait d’ordinaire extraire toute l’émotion et la vérité. Ici ses tentatives tombent systématiquement à plat. Un mot pour finir sur Toby Cypress. J’accroche assez peu à son style, stylisé à l’extrême. Son utilisation du noir et blanc a un certain charme, et sa narration est tout à fait bonne, mais son trait me paraît bien trop irrégulier. Certains panels sont assez beaux, d’autres tout simplement hideux. |
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tout pareil cote cote niglo.
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On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 ! My dead Blog ! Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!! TPB Waiter |
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Switchblade Honey (Ait/PlanetLar, 2003, 72 pages n&b, 9.95$) Scénario : Warren Ellis. Dessin : Brandon McKinney. Dans l’œuvre pléthorique de Warren Ellis, ses quelques tentatives s-f figurent parmi ses plus belles réussites. En particulier Orbiter, illustré somptueusement par Colleen Doran, mais aussi, dans une moindre mesure, Ocean, avec Chris Sprouse. Warren Ellis y signe une science-fiction ambitieuse et passionnante, qui a peu à voir avec le traitement habituel de ce genre dans les comics, mais bien plus en commun avec l’œuvre d’un Bruce Sterling ou d’un Paul J. McAuley. Switchblade Honey constitue une exception en se situant dans un registre beaucoup plus classique, voire stéréotypé : le space opera. Dans la préface à ce graphic novel, Ellis site même l’œuvre qui lui a directement inspiré cette histoire : Star Trek. Tout en précisant qu’il déteste profondément l’univers bien trop propret selon lui imaginé par Gene Roddenberry. Le but du jeu ici est donc de créer un space opera trash et politiquement incorrect. Effectivement, dès les premières pages, le ton, non-consensuel, est donné. Une guerre intergalactique oppose la Terre aux Chasta. Guerre dont les humains sont entièrement responsables, et qui menace de très mal se finir, et très vite, pour eux. Une opération de la dernière chance est donc tentée : confier une mission suicide à un vaisseau dont l’équipage est composée des pires rebuts de l’armée. Les douze salopards dans l’espace, si ce n’est qu’ils ne sont que cinq ici. L’équipage est donc composé d’un capitaine Kirk fumant et s’enfilant des litres de bière sur la passerelle de son vaisseau, d’un monsieur Spock constamment sous acide, d’une adjointe chienne de garde, etc. La grande interrogation au final étant de savoir si cet équipe acceptera de mener sa mission à bien, ou choisira plutôt de mettre les voiles vers un coin plus calme de la galaxie en laissant la Terre se faire rayer de la carte cosmique… Le côté bad guys de l’espace est amusant mais ne suffit pas à lui seul à faire de Switchblade Honey une œuvre intéressante. Heureusement, Warren Ellis ne limite pas son propos à cette simple plaisanterie et met en place une intrigue tout à fait réussie. Le récit devient véritablement intéressant lorsque l’équipage du Switchblade Honey découvre ses adversaires et, petit à petit, le plan qu’ils ont élaboré pour vaincre la Terre. Une menace démesurée, digne des meilleures créations du genre. On réalise alors que, hormis les personnages atypiques qu’il met en scène, Warren Ellis se montre tout à fait respectueux des règles du space opera, et surtout sait en tirer parti pour signer un récit assez passionnant. Niveau graphisme, Brandon McKinney n’a pas un style à tomber par terre, mais il se débrouille au final fort bien, qu’il s’agisse de faire vivre l’équipage du Switchblade Honey ou de mettre en scène une bataille spatiale spectaculaire et destructrice. Un joli boulot pour un space opera atypique et réussi. |
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C'est sans prétention, de l'aveu même d'Ellis, pas mortel du tout, mais j'aime vraiment bien.
Disons qu'à chaque fois que je réfléchis "space opera", j'en arrive à la même conclusion que Warren. Comme souvent. Warren et moi. Aaah. Ces petites fesses. Hm. Heu, A VOTRE AVIS C'EST QUI LE QUATRIEME FILS SUMMERS ?
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
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je suis sur que pleins de gens ont d'un coup une irrepressible envie d'acheter Switchblade Honey et prient pour qu'un gens de ici en vende un exemplaire, menaçant le cas échéant de devenir des sarkozystes assoiffés de sang, voire de mettre fin à la réalité. Encore une fois, heureusement que je suis là pour sauver la mise à l'existence (y serait d'ailleurs temps qu'elle me rende la pareille).
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Touche à ton cul, oit.
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Quelle salope cette réalité.
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Tales of the Unexpected #5 (DC Comics, février 2007, 3.99$) The Spectre, par David Lapham, Eric Battle & Prentis Rollins. Dr. 13, par Brian Azzarello & Cliff Chiang. Après cinq numéros, les choses n’évoluent guère du côté du Spectre. L’esprit vengeur continue de hanter le même building depuis le début, sans être parvenu à identifier le meurtrier qu’il recherche. En attendant, histoire de passer le temps, il part sur les traces d’un psychopathe responsable d’un massacre dans une banque. Le tueur suivant un traitement expérimental qui pourrait expliquer son comportement, le Spectre va rapidement se désintéresser de lui pour rechercher le véritable coupable… Le Spectre de Lapham et Battle est toujours aussi violent, le Gotham dans lequel il évolue toujours aussi sinistre. Je ne suis pas sûr que le personnage se soit montré à ce point sadique depuis le fameux run de Michael Fleisher et Jim Aparo dans les pages d’Adventure Comics au début des années 70. Les mises à mort sont aussi invraisemblables que gore (mention spéciale à celle de cet épisode), et Eric Battle continue de se montrer très à l’aise dans ce registre. Ceci dit, hormis le côté spectaculaire mis en avant dans chaque épisode, cette nouvelle version du Spectre ne propose pas grand chose de vraiment intéressant pour l’instant. Et l’intrigue centrale concernant le meurtre initial auquel s’intéresse le Spectre piétine. Pire : les quelques éléments avancés quant à sa résolution laissent craindre le pire. Ceci dit, avec Lapham aux commandes, on peut encore espérer un final convainquant. La situation bouge davantage du côté du Dr. 13 d’Azzarello et Chiang. Au-delà de la réunion de ces personnages tous plus improbables les uns que les autres, et d’une succession d’évènements parfaitement imprévisibles, le scénariste laisse enfin percevoir quel est son véritable propos à travers ce récit. L’un des points essentiels, que Brian Azzarello s’est bien gardé de révéler durant son récit, est que tous les personnages qu’il met en scène sont des personnages DC plus ou moins oubliés. Les lecteurs plus ou moins occasionnels des comics DC auront probablement reconnu le Haunted Tank ou Infectious Lass, voire le Dr. 13 lui-même (on le retrouve dans le Showcase consacré au Phantom Stranger), mais pour les autres… Une recherche sur internet permet d’identifier le gamin de la bande comme étant Genius Jones, personnage créé en 1942 par l’immense Alfred Bester, et plus réapparu dans un comic-book depuis… 1947 ! Dans le genre obscur, on fait difficilement mieux… Donc, Azzarello commence ici à abattre ses cartes, en révélant à demi-mots la véritable nature des Architects mentionnés à plusieurs reprises dans le court du récit. L’idée n’est pas foncièrement originale, mais la rencontre qui nous est promise pour bientôt attise la curiosité. Et puis surtout, même si le rythme baisse un peu dans cet épisode, le temps que les protagonistes s’interrogent sur le pourquoi du comment, Azzarello et Chiang nous offrent encore ici quelques moments foutraques assez jubilatoires. Et en attendant de savoir comment tout cela va finir, Dr. 13 constitue une lecture des plus réjouissantes. En plus, je crois bien que Cliff Chiang n’a jamais été aussi bon. |
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Cette série me fait un peu de l'oeil depuis quelques temps, mais je ne sais pas encore si je vais la prendre ou pas. C'est bien ? Au vu de ton avis, le Spectre a l'air de se traîner mais Dr 13 a l'air sympa'...Ca vaut de suivre ou mieux vaut attendre un événtuel TPB ?
Ah, et merci encore et bravo pour toutes ces chroniques. |
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Quand je pense que j'ai 4 épisodes qui traînent sur ma pile...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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DC a annoncé à la Wonder Con de New York que Dr.13 serait repris en tpb.
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