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Et comme c'est le plus souvent le cas dans le genre, c'est écrit avec les pieds. Mieux vaut lire ça que rien... mais mieux vaut lire autre chose. Ceci dit, pour les amateurs, ça doit se situer dans le haut du panier.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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J'ai lu mon premier Camilla Läckberg : La Sirène .
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Bon, lu le dernier Ellroy Perfidia. Qui, comme d’hab contient son lot d’obsessions, de beautés et de saloperies. Avec un style qu’il tient depuis la fin du quatuor de LA, sec, répété et haché. Mâtiné de fascisme et d’obsessions pour la gent féminine. Bref, le programme commun pour qui suit cet auteur. Et justement, ça manque un peu de surprises, de renouvellement. Et Ellroy se trouve confronté à un autre écueil: son nouveau quatuor se passe en décembre 1941 au moment de Pearl Harbor et fait nous croiser des protagonistes que nous sommes appelés à retrouver dans les ouvrages se passant à une époque ultérieure, le quatuor de LA (qui se déoule de 51 à 55) et la trilogie Underworld USA (qui couvre la période 58-73). C’est ambitieux et culotté parce qu’Ellroy doit tirer d’autres ficelles que celles concernant la mort de persos pour son suspense. Et pour l’instant, c’est en demi-teinte, je trouve.
En tout cas, s’il y a une nouveauté à chercher, elle se trouve au niveau de l’entrelacs fiction/réalité. Il prenait déjà des libertés mais là, Ellroy a totalement fait sauter les digues et fait se croiser, souvent sur l’oreiller, des personnages réels et ceux issus de son imagination. Bon, pourquoi pas même si ça me fait bizarre de voir Mais je serai bien sûr là pour la suite. |
#110
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Vacance oblige j'ai souhaité aller en terrain conquis et j'ai visé la facilité. Je me suis donc lu Lontano de J.C. Grangé.
Point positif : c'est largement au dessus des dernières bouses qu'il avait pondu. Il y a bien un passage au Congo mais on reste en France (Paris, Bretagne, Marseille) avec une excursion dans un béguinage en Belgique, dans une intrigue très bien ficelée (mais l'auteur n'évite pas ses marottes : flic perturbé et violent, secret de famille bien enfoui qui refont surface, enfance et mise en scène des meurtres glauque). 950p qui se lisent vite et bien. Mais quel dommage que l'auteur ait abandonné son style chatoyant de ses premiers roman (surtout le vol des cigognes) pour des phrases que Levy ou Musso n'auraient pas renié pour leur simplicité. Cela manque de descriptions, c'est trop haché, trop direct et donc on est entre le roman de gare ou de plage. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 20/10/2017 à 17h57. |
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Du polar plutôt que du comics, c'est plus facile à mettre dans le sac à dos!
Du coup, par hasard, je suis tombé sur un norvégien : Jo Nesbo, et son personnage de Harry Hole, le flic un peu obsessionnel, passablement poissard, relativement misanthrope, très pointilleux et extrêmement alcoolique. Harry Hole traîne une odeur de mort avec lui et les cadavres s'amoncellent dans son entourage, le livrant toujours plus à sa culpabilité et à ses démons. On n'est pas dans l'alcoolisme viril et dandy du privé désabusé, mais vraiment dans la défonce désespérée avec sueurs froides, black-out, nausées violentes et ecchymoses diverses et inexpliquées. La seule chose qui tienne Harry debout, c'est le job. Et sa petite sœur avec un tout petit chromosome en trop. Après l’Australie avec L'Homme chauve-souris, la Thaïlande pour Les Cafards, retour au bercail en Norvège pour Rouge-gorge, Rue Sans-Souci, et L'Étoile du diable avec un fil rouge-sang sur ces trois-là au milieu des intrigues de chacun. Qu'il enquête sur un serial-killer, un réseau de pédophile, les mouvements néo-nazis, les braquages de banque sanglants ou un suicide pas clair, Harry reste un des flics les plus efficaces de sa brigade... un des plus indisciplinés aussi, ses résultats seuls lui évitant de se faire virer. Une excellente série qui se dévore d'une traite avec des dénouements toujours à contre-pieds des évidences et des fausses pistes, avec un flic aussi détestable qu'attachant, entouré d'une galerie de personnages bien dessinés et fort patients! A priori, il ne faut pas se fier au film "Le bonhomme de neige" avec Michael Fassbender dans le rôle de Harry Hole, assez loupé, parait-il. |
#113
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J'ai dévoré tous les Jo Nesbo, même si je préfère ceux qui traitent des aventures d'Harry Hole. Je te confirme que l'adaptation américaine n'est pas une réussite.
Au passage, Nesbo scénarise l'excellente série Occupied. |
#114
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Bon, je cherche un truc pour partir en vacances et, fans de polar, j'envisage de prendre le premier omnibus du 87e district de Ed McBain que je ne connais pas. Oui / Non?
Sinon des avis sur des productions plus récentes? J'ai du mal à sortir de la zone de confort des auteurs que je connais (Cleave, Ellory, Ellroy, Robert Littell, Denis Lehane). Merci! |
#115
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Actuellement mon auteur de polar préféré est Olivier norek.
Sa trilogie sur des flics du 93 est exceptionnelle
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#116
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Ah oui, ils en parlent dans le magazine Alibi que j'ai ressorti pour trouver l'inspiration.
Dernière modification par ArnaudXIII ; 28/07/2019 à 18h40. |
#117
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Je ne lis plus beaucoup de polar - à tort évidemment - mais je peux au moins te conseiller Tijuana Straits de Kem Nunn.
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#118
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Je n'en ai lu qu'un de cet auteur mais la Griffe du Chien de Don Winslow m'avait mis une sacrée claque.
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Oui, c'est assez énorme et la suite "Cartel" vaut le coup également.
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#120
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Après Harry Hole, Harry Bosch.
Au rayon des polars populaires, j'ai enquillé les 22 romans de Michael CONNELLY consacré à son flic bourru, indiscipliné et obstiné, ancien du Vietnam, orphelin d'une mère prostituée, assassinée dans une ruelle. Très pointu sur les questions de procédures et les techniques d’enquête du LAPD, ainsi que sur la façon de les contourner, Michael CONNELLY construit aussi un univers cohérent de personnages autour de son héros, investi d'une mission sacrée dans un nid de frelons plus préoccupés par la politique et les ambitions carriéristes que par la justice. Braquages, meurtres de laissés pour compte, tueurs en série, pervers divers, trafic de drogues et d'êtres humains, violences policières, corruption, cold cases, émeutes raciales, guerre des polices... pour Harry Bosch, "tout le monde compte ou personne ne compte", face aux arrangements entre procureurs et avocats pour éviter de coûteux procès sans s'occuper de justice, aux coupes budgétaires dans les effectifs de police, aux services scientifiques débordés. Les 3 points forts de Connelly?
Pas de la grande littérature mais un univers attachant, réaliste et nuancé! |
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