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Jem and the hologram #2
JEM AND THE HOLOGRAM #2 (Kelly THOMPSON / Sophie CAMPBELL)
Le #2 est meilleur que le #1 En voilà une série qui est fun. Même si vous ne connaissez pas, n'appréciez pas ou de vous rappelez pas le DA des années 80 vous devez lire ce titre (© Magda). Les Misfits arrivent et on est déjà à fond n'attendant qu'une chose la confrontation entre les deux groupes. Kelly THOMPSON fait également rentrer JATH dans l'ère moderne avec Twitters, les iphone, Youtube et autre followers. Les personnages sont déjà attachants (bien que légèrement tête à claques mais c'est voulu donc c'est chouette) et surtout c'est un plaisir de les voir évoluer et la scénariste osent déjà des rapprochements dans la pure tradition des soap ce qui va apporter une pierre supplémentaire à l'édifice. Graphiquement Sophie CAMPBELL, elle aussi, a haussé le ton et ces dessins sont top, coloré et elle représente des bouts de femmes et d'hommes loin des stéréotypes. On est à la limite d'un teen movie. A signaler que la première page nous fait un résumé de la situation en véritable previously comme certains DA le faisait si bien. On s'y croirait (et doubles pages de prestations musicales le confirment). Jem and The Holograms c'est de la bombe de balle. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 06/05/2015 à 21h57. |
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Outcast #8
OUTCAST #8 (Robert KIRKMAN / Paul AZACETA)
Je crois que Outcast est parti pour être une série à part. Enchanté du précédent numéro qui redonnait un coup de fouet à l'intrigue en ramenant pas mal de monde sur le devant de la scène, celui là semble presque faire marche arrière en reprenant une narration assez lente. Et pourtant Robert KIRKMAN arrive à donner beaucoup de chose en peu de page et il y a une telle force dans la caractérisation de ces personnages que l'on ne peut qu'être embarqué par cette histoire. Rien que la scène d'ouverture, une page, la seule de tous le comics où on ne verra pas Kyle et le révérend Anderson, découpé en 9 cases (le maximum ici) pour multiplier les points de vue nous immerge complètement dans le repas de la famille de Megan, la sœur de Kyle et les silences et les regards font passer beaucoup de chose au lecteur. Banal repas en famille, calme avant la tempête, lassitude de se voiler la face. La suite va voir Kyle enfin exploser, prendre conscience de la situation pour sortir du carcan où il s'est laissé enfermé depuis son enfance. La dernière page (une seule case en opposition au 9 cases de la première) montre Kyle sous la pluie comme pour le laver de la crasse qui l'emprisonne. Les regards des autres ont changé mais il semble que cela ne va pas arranger ses affaires |
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!!!SPOILER sur Batman #40 et un peu sur le FCBD : Divergent!!!
Mais effectivement, c'est un peu bizarre que Bruce ne puisse pas éviter les coups (à cause de la vitesse du Joker?) mais que le Joker n'évite pas non plus ceux de Bruce (la vitesse ne joue pas en défense?).
Je ne lis pas Grayson (comme Snyder ) donc je ne sais pas si c'est incohérent avec la continuité. J'imagine que c'est le cas. Pour Damian, on le voit dans une case de l'avant dernière page en ombre chinoise,non? On voit aussi Bruce à priori (la personne se tient sur des béquilles et a un pansement au niveau de l’œil, le même que celui touché par la carte du Joker).
Peut être que les deux endroits ne sont pas éloignés. Il doit aussi y avoir une petite ellipse entre le moment où Joker découvre l'arnaque et l'arrivée de Bruce dans la grotte... Et puis le Joker, il est vachement rapide avec la force vél... euh le Dionesium.
Alfred comprend le HA final comme le rire d'un homme face à la mort qu'il sait inévitable et dont il n'a pas peur mais moi je l'ai aussi vu comme un pied de nez au Joker. On pense que l'élément comique, le représentant du chaos, l'être symbolisé par le rire est le Joker mais c'est finalement Batman qui laisse un rire pour dernier mot. C'est à lui que revient la dernière blague en mettant le Joker face à ses mensonges. Et si, comme je le crois (et ce qui paraît la logique implacable en comics), il s'en est tiré, on peut aussi le comprendre comme un "HA, je vous ai bien eu" à l'attention des autres personnages et des lecteurs. Le harnais retrouvé dans la poubelle dans la dernière case et qui représente le "Deus Ex Machina" au théâtre (voir le début de l'arc) semble aller dans ce sens. A voir d'ailleurs si ça n'a pas joué un rôle dans la survie de Batman (le harnais servant à soulever le personnage de Dieu grâce à des câbles... L'a t-il utilisé pour se hisser hors de la grotte?). Ou alors, comme pourrait le faire croire le FCBD de DC : Divergent, c'est une métaphore sur le nouveau Batman qui semble être devenu un New God dans une case de la preview à Darkseid War. Mais dans ce cas là les ombres ne seraient pas Bruce et Damian... compliqué. Donc je n'ai pas vraiment l'impression que Bruce est résigné dans le comics. Ça m'a plus l'air d'un effet scénaristique pour faire peur au lecteur qui a l'impression que Bruce est au bout de rouleau (ce qui est quand même un peu le cas vu les efforts qu'il a mis en œuvre dans cette aventure et la brutalité de la dernière confrontation).
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"And when the bats came back... it was with a vengeance." (Batman #9) |
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Convergence : Booster gold #1
CONVERGENCE : BOOSTER GOLD #1 (Dan JURGENS / Alvaro MARTINEZ / Raul FERNANDEZ)
Après je continue à trouver le récit un peu brouillon et décousu car il reste à chaque fois en marge des schémas des tie in des 2 évents. Après tout pourquoi pas cela nous permet de lire quelque chose de différents, une récit d'aventure avec plus d'action et une trame narrative moins linéaire. Maintenant il faut aussi bien connaitre Booster Gold pour pouvoir apprécier à sa mesure les épisodes de Dan JURGENS. Ce n'est pas forcément mon cas (par exemple le rôle de Rip Hunter). J'ai apprécié les dessins efficaces de Alvaro MARTINEZ ma note spécial convergence : 6,5/10 Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 06/05/2015 à 21h54. |
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Convergence : Detective comics #1
CONVERGENCE : DETECTIVE COMICS #1 (Len WEIN / Denys COWAN / Bill SIENKIEWICZ)
Je me suis un peu ennuyé devant la narration vieillotte de Len WEIN. Une histoire correcte mais rien d'exceptionnelle. Le Superman de Red Son trompe son peuple en bon communiste adepte de Lenine et le couple Robin-Huntress s'ennuie et se chamaille pour savoir si Dick doit ou non enfiler la tenue du de la figure paternelle. La fin fait très clichée et le cliffhanger est mal amené tant la réaction de Huntress m'a semblé excessive (alors que celle de Superman est étrange). J'ai quand même eu le plaisir de retrouver Denys COWAN et Bill SIENKIEWICZ pour la partie graphique, mais le récit ne leur donne pas l'occasion de se mettre en évidence. ma note spécial convergence : 6/10 Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 06/05/2015 à 21h57. |
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Convergence : Shazam #1
CONVERGENCE : SHAZAM #1 (Jeff PARKER / Evan "DOC" SHANER)
Jeff PARKER est un scénariste assez intelligent pour savoir comment utiliser le principe de convergence pour en faire un projet malin et personnel. L'avertissement de Telos n'est que le prétexte pour nous raconter une merveilleuse histoire de Billy Batson où sa famille et ses amis sont conviés. On croisera avec plaisir Bulletman et Bulletgirl, Uncle Dudley, Stirling Morris et bien sur Mr. Twany. Forcément Sivana (mais pas que) sera de la partie. Le sens of Wonder est présent à chaque case. Il pouvait en être difficilement autrement avec Evan "DOC" SHANER aux dessins qui nous livre une prestations parfaite qui nous replonge en enfance (j'ai eu des frissons à l'invocation de Shazam). La colorisation de Jordie BELLAIRE joue pour beaucoup dans ces impressions. Je ne sais pas si j'ai lu un tie in à Convergence mais en tout cas j'ai pris un énorme plaisir avec ce numéro. ma note spécial convergence : 9/10 Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 13/05/2015 à 23h13. |
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The multiversity #2
THE MULTIVERSITY #2 (Grant MORRISON / Ivan REIS et Joe PRADO / Eber FERREIRA et Jaime MENDOZA)
Curieuse impression à la lecture de la conclusion du Multiversity de Grant MORRISON. Une première lecture ne peut que laisser une impression mitigée, de manque comme si finalement la saga ambitieuse de l'écossais manquait de finition. A chaque page que l'on tourne, à chaque case que nos yeux décortiquent on se rend compte des liens soit évidents soit implicites avec les 7 numéros qui ont précédés. Quelques doutes également sur l'empathie que l'on peut avoir sur les personnages mis en scène qui manquent de chaleurs ou d'humanité. Ce numéro semble le moins fin, le plus grand spectacle (dans le sens bourrin) de tous alors que le scénariste nous a quand même habitué à la quasi perfection. J'ai également eu du mal à percevoir la menace en place, l'effet fin du monde ou plutôt du multivers fonctionnant moins bien que d'habitude. Peut être que je fais la fine bouche (ce qui peut passer pour un compliment) ? Néanmoins j'ai déjà mis de côté les 8 numéros constituant la fresque Multiversity car la lecture en bloc doit être passionnante et la dernière page de Multiversity #2 ne fait que le confirmer (d'ailleurs j'ai ouvert à nouveau le #1 à cause de cette dernière page). Parmi les bons points, le fait que Morrison aille au bout de ses idées narratives avec l'utilisation de Sivana, des nombreuses terres, des icones détournées (Savage Dragon, les héros Marvel), l'utilisation des comic books et enfin l'interpellation direct du lecteur. Graphiquement je suis sur la même ligne : du super Ivan REIS et pourtant j'ai trouvé cela parfois moins fin que cet artiste est capable de produire (je chipotte là encore). Allez, le voyage fut fabuleux et on peut repartir n'importe quand dans le pays de Morrison pour découvrir ou redécouvrir. |
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Je veux le mien!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Multiversity #2
Dense, très dense comme conclusion. Il va falloir se relire cela à tête reposée avec le #1 et le Guidebook pas loin. Grant Morrison explose le Multiverse jonglant d'une terre à une autre tout en gardant son fil conducteur pour conclure(?) son intrigue assez simple au fond. Il y a beaucoup de couches dont certaines ne servent pas à grand-chose sauf renvoyer à certains chapitres (et pour les autres, c'est qu'il ne "servaient" vraiment à rien, façon de parler). Non, Grant Morrison joue avec la notion de crise et d'effondrement (tiens, tiens) tout en puisant dans l'imaginaire DC (gros avec l'hommage très ). Sinon, Ivan Reis a dû s'arracher les cheveux avec tous ces personnages!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Et alors à votre avis, DC va oser le spin-off?
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Je ne pense pas, ou alors avec Morrison uniquement au scénario.
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En tout cas la fin ouvre la possibilité d'un titre qui pourrait être excitant, d'ailleurs tout est fait pour nous titiller avec double splash page et tout, mais je ne pense pas que Morrison doive forcément être aux commandes. Ils nous ont pondu Before Watchmen donc tout est envisageable.
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Si c'est pour en faire une bête équipe d'intervention inter-universes, ça n'en vaut pas la peine.
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