Critiques VO avril 2014

[Al Pennyworth]

Un excellent premier numéro. On est tout de suite plongé dans cet univers particulier, avec notamment une représentation futuriste de New York, sublimée par les dessins de Del Luca.
L'héroïne est déjà passionnante, intrigante, pleine de dynamisme et de fun, à l'image de l'épisode.
L'intrigue semble tournée autour de mystères liés à la tradition aventurière présente dans la famille de l’héroïne. J'ai hâte d'en connaitre les mystères.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Al Pennyworth
	Un excellent premier numéro. On est tout de suite plongé dans cet univers particulier, avec notamment une représentation futuriste de New York, sublimée par les dessins de Del Luca. L'héroïne est déjà passionnante, intrigante, pleine de dynamisme et de fun, à l'image de l'épisode. L'intrigue semble tournée autour de mystères liés à la tradition aventurière présente dans la famille de l’héroïne. J'ai hâte d'en connaitre les mystères.

Content que tu aies apprécié également. Plus qu'une bonne surprise, une découverte. Et effectivement les dessins de Del Luca sont magnifiques.

[Fletcher Arrowsmith]

THE ROYALS MASTERS OF WAR#3 (Rob WILLIAMS / Simon COLEBY)



Et dire que cette série n'aura que 6 numéros. Il y a du potentiel pour en faire une on-going. Dans le monde uchronique crée par Rob WILLIAMS la guerre du pacifique prend une autre tournure où les Royals s'affrontent entre eux. La perfide Albion contre l'empire Nippon est une bataille qui ne faut pas rater surtout que Simon COLEBY nous en met plein les mirettes. Honneur et décadence sont au rendez vous.

The Royals Masters of War est une des LS du moment. C'est écrit très intelligemment et c'est avec grand plaisir que je lis cette nouvelle version de l'histoire.

[Fletcher Arrowsmith]

THE TWILIGHT ZONE #4 (J.MICHAEL STRACZYNSKI / GUIU VILANOVA)



Ce numéro cloture la première histoire de J.M.STRACZYNSKI sur ce titre et le scénariste aura été à la hauteur de la licence. Je trouve quand même que l'arc aurait pu être bouclé en 3 numéros et au final on retrouve un arrière gout de décompression qui m'a empêché de complètement m'éclater. On perd le côté feuilleton qui a fait la réputation du titre. Ce numéro continu d'exploiter la situation de départ (un changement de vie au sens propre et figuré qui tourne au cauchemar) et le JMS conclu avec un lien direct vers le prochain arc et des rappels bien vu à la série.

THE TWILIGHT ZONE est pour l'instant une série correcte mais qui souffre des lenteurs induites par la décompression.

[Fletcher Arrowsmith]

UNITY #6 (Matt KINDT / CAFU)



La qualité est toujours au rendez vous avec ce qui est encore la dernière des séries VALIANT avant l'arrivée de RAI. On peut l'accuser de classicisme mais des histoires de super slip aussi bien écrite je veux bien en lire tous les jours. Le personnage de Livewire continue de prendre de l'importance tout comme le DR.Silk qui permet au scénariste Matt KINDT d'explorer le jeune passé de l'univers Valiant mais aussi de constituer une menace à la hauteur des forces en puissance. La réunification en une non équipe de Ninjak, X-O Manowar et The Eternal Warrior est très cohérente et sympa à lire (surtout leur opposition de points de vue).

Si vous rajouter les très bons dessins sans fioritures de CAFU vous obtenez un excellent titre.

[Fletcher Arrowsmith]

FBP FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #9 (Simon OLIVER / Robbi RODRIGUEZ)



Après le cliff de fou du dernier numéro j'ai attendu avec impatience celui ci. On est toujours dans le mystère de Nakeet mais la caractérisation des personnages par Simon OLIVER commence à de plus en plus m'intéresser. Ce fut peut être long mais je trouve désormais la série et son univers attachant. Alors oui on pourra quand même reprocher au scénariste de ne pas aller assez en profondeur sur certains aspects qu'il avait pourtant commencé à développer (la privatisation des services du FBP avec un complot en cours) mais plus j'avance plus j'ai l'impression que tout cela sera expliqué un jour et que cela s'inscrit dans une toile plus conséquente. Toujours est il que j'ai trouvé l'ambiance assez décontracte (avec de bons dialogues) avec des accélérations et des points de crispation soudains qui assurent un très bon rythme au récit.

Je pense que j'ai eu raison de m'accrocher car FPB devient au final une des séries que je le plus de plaisir à retrouver chaque mois.

[Fletcher Arrowsmith]

EAST OF WEST #11 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



A la lecture de EoW#11 qui marque le début du troisième arc je ne suis pas arrivé à savoir si j'avais aimé ou pas. Pas d'action et la présence de Death et ses camarades de jeu est également occulté. Le deixième arc avait permis à Jonathan HICKMAN de nous faire découvrir le mode East of West et les forces en présence. Ici c'est justement à la réunion de ces dernières que nous assistons. On a donc l'impression de retrouver des vieux camarades de jeux et on se dit que l'on n'a pas été floué avec la lecture des numéros précédents. Ma frustration doit plutôt venir du côté décompressé (ou plutôt lent), qui bien que présent depuis le début, était compensé par des trouvailles ou une narration ambitieuse. Je n'ai rien retrouvé de telle dans cet épisode. Néanmoins on comprend que Hickman tisse sa toile depuis le début, lentement mais surement et c'est le genre de numéro qui consolide un peu plus l'édifice.

Ce numéro permet d'asseoir un peu plus le monde post apocalyptique crée par Hickman et Drogotta. La question est de savoir si il est important ou essentiel. C'est cette nuance qui vous permettra de l'apprécier à sa juste valeur.

[EsseJi]

Iron Fist The Living Weapon #1 : On connaissait Kaare Andrews désormais on reconnaitra Kaare Andrews. L'auteur est talentueux, ne lui manquait plus qu'un titre phare, un titre à lequel on l'identifiera, c'est comme faite avec ce nouveau volume des aventures de Danny Rand qui débute. Dans une note en fin de single, Andrews nous explique qu'en dépit du fait d'avoir travaillé avec de bons scénariste il se considère de l'école Steranko en voulant maitriser sa production de bout en bout. Ainsi ce comics est l'assurance d'un run où l'artiste s'implique, à une époque d'équipes artistiques tournantes c'est un certain gage de qualité. Surtout que outre Steranko l'inspiration de Andrews évoque fortement le Daredevil de Miller et Mazzuchelli, tendance qui se sentait déjà fortement sur son Spider-Man Reign.
Cette version de Iron Fist s'ancre dans la continuité du personnage, de légères retouches sur ses origines mais pas de quoi crier au retcon. L'héritage de tous ceux qui ont écrit est présent dans les pages de ce single mais de ce socle Andrews tisse déjà sa toile, il a compris les règles du jeu et invente de nouvelles stratégies.

[EsseJi]

Bloodshot & HarcCorps #21 : la constante évolution. C'est ce qui défini le mieux le Valiant Universe. Depuis sa création les bases ne sont jetées que pour les voir changer, et Bloodshot n’échappe pas à cette règle. Arrivé à la conclusion de Mission Improbable on a à peu près la même impression qu'à la fin de Harbinger Wars, c'est dans les crossovers que l'histoire de Bloodshot se développe le mieux. Non pas que Archer & Armstrong ne font que de la figuration, les conséquences de la rencontre existent aussi pour eux mais Bloodshot, les HardCorps et le Projet Rising Project ressortent plus imprégnés par les retombées. D'ailleurs je ne serai pas surpris que Generation Zero obtienne un titre dans l'avenir tant ils sont en trame de fond depuis les bases de Harbinger Wars.
Une mention tout de même à la façon dont Dysart et Gage ont écrit Archer & Armstrong, leur humour est bien saisi et n'a rien à envier au travail de Van Lente.
Jamais le temps de se reposer dans le Valiant Universe, l'histoire est en constante écriture et Mission Improbable confirme la tendance.

[EsseJi]

All-New X-Factor #6 : à première vue cette incarnation de X-Factor n'a trop rien en commun avec la précédente. C'est ne pas prendre en compte que les deux sont écrit par le même scénariste. Chez Peter David une équipe c'est avant tout des liens, amitiés, défiance et amour et son véritable talent est d'exploiter et de mélanger tout cela d'une main de maitre. Après Danger qui est ajoutée à l'équation Gambit, Polaris et Quicksilver c'est au tour de Doug Ramsey et Warlock d'alimenter le feuilleton. D'ailleurs pour Danger on voit pointer un effet Layla Miller, PaD a trouvé un angle pour attaquer le personnage et comme pour tous ceux qui sont passés dans ses mains elle ne sera plus la même. Ce qui est déjà fait avec son côté robot pince sans rire n'est pas sans évoquer Data de Star Trek Next Generation, l'auteur est un Trekkie pur et dur. Et même si cette caractérisation d'une Vision avec des seins peut paraitre facile c'est son utilisation de personnage qui découvre l'amour qui est génial, et que dire de la mettre au centre d'un triangle amoureux.
Et quand bien même si il n'y avait que les membres de l'équipe, le dirigeant de Serval est lui aussi exploité pour ses relations amoureuses.
Cette série s'installe grâce au développement de ses personnages, il semblerait que Peter David ne soit pas inquiété par le cours terme et qu'il installe ses jouets, et tant mieux!

[Fletcher Arrowsmith]

Tout d'abord un grand merci à SJ pour ces critiques qui donne envie de lire ou relire.

COFFIN HILL #7 (Caitlin KIITREDGE / Stephen SADOWSKI / Mark FARMER)



Je l'avais commandé autant le lire... et bien m'en a pris car il est excellent ce numéro intermédiaire entre deux arcs narratifs. Caitlin KIITREDGE écrit une histoire se déroulant dans le passé (1958) qui nous en apprend plus sur les Coffins Witches et la malédiction associée. C'est très bien raconté et surtout très bien dessiné. Le combo Stephen SADOWSKI - Mark FARMER fait des étincelles, l'encrage de ce dernier étant surement pour beaucoup mais qu'importe. Je verrais bien Sadowski dessiner des équipes pour un peu. Etait ce le meilleur numéro depuis le début de la série, et bien je me le demande. En tout cas en tant que stand alone c'est très réussi.

Ce numéro a réussi à relancer mon intérêt pour cette série. Je ne sais pas encore si je continuerais en TP ou en single mais j'en serais.

[Lazy]

Batman #30 enfonce le clou du numéro précédent.
Encore une belle claque.

[aegnor]

	Citation:			Posté par Baltazared
	Batman Eternal #2 est très exigeant pour ceux qui maîtrisent mal le Batverse (comme moi), mais c'est du coup encore plus intéressant. J'ai fais mes petites recherche Google sur les personnages introduits, soit pour les découvrir, soit pour confirmer que c'etait bien ceux auxquels je pensais. L'intrigue n'avance donc presque pas. On dirait presque un Parkinson en train de placer ses pions sur l'échiquier. Le plaisir en plus. Les dessins sont superbes même si en temps normal je ne suis pas hyper fan de ces dessins très sombres où Batman fait un peu trop brute à mon goût. Bref, vraiment hâte que ça parte réellement. Je suis comme un mentos près à me jeter dans le coca.

N'hésite pas à poster ta critique sur le sujet dédié à cet hebdo
http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=54561&page=2

[EsseJi]

All-New Doop #1 : rien de bon n'est sorti de Battle of the Atom? Faux, désormais il y a cette mini. Peter Milligan a décidé de nous raconter le chapitre secret du dernier crossover X en date et peut-être même le chapitre le plus important, ou en tout cas celui qui va faire remonter la note moyenne de l'ensemble. On assiste aux éclairages de certaines scènes, non pas qu'on en avait vraiment besoin mais au moins la continuité a un bon usage ici. Aux dessins, David Lafuente est un excellent choix de casting, son style est idéal pour croquer le mystérieux mutant, ainsi que tout le reste du supporting cast, ce n'est plus un trait mais carrément un ton.
Mais la cerise sur la gâteau reste le cliffhanger de ce single, le All-New dans le titre n'est pas si artificiel que cela, c'est un Doop inédit qui est présenté dans ce comics et on attend vraiment ce que vont donner les conséquences de la décision de Milligan de chambouler un peu sa création.

[Mil K]

Tu m'as vendu la série dès le premier mot de ta seconde phrase !