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#1
24/02/2010, 18h26
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Critiques Doopiennes semaine 131: fin février ! NOUVELLE FORMULE !
Critiques Doopiennes semaine 131 : FIN FEVRIER
GRANDVILLE  (Bryan talbot) Je l'attendais depuis un petit moment cette publication, surtout depuis que j'ai appris que c'était MILADY GRAPHICS qui allait nous la présenter. Et je n'ai pas eu trot d'attendre la VF. Comme souvent, le bouquin est absolument somptueux en terme de qualité éditoriale. Pas de problèmes de traduction, un joli papier, un prix somme toute abordable (15€) et surtout, des bonus à ne plus savoir qu'en faire, exclusifs à cette édition. DELCOURT et PANINI devraient vraiment s'en inspirer car c'est une plus value non négligeable. Quant à l'histoire, je l'ai beaucoup aimée. BRYAN TALBOT nous plonge une fois de plus dans une sorte de double d'uchronie : non seulement les personnages sont des animaux mais en plus de ça, il part du principe que la FRANCE a battu l'ANGLETERRE lors des guerres Napoléoniennes et a fait de l'île un de ses nouveaux états. Au fil du temps, l'Angleterre via une révolte anarchiste a retrouvé son indépendance, mais les tensions entre les deux pays restent encore nombreuses. le professeur LEIGH LOUTRE est alors assassiné, et c'est un détective Anglais , l'inspecteur LEBROCK qui va devoir enquêter. Est ce un simple meurtre , une conspiration ? Vous le saurez en lisant cette revue. BRYAN TALBOT, qui m'avait absolument bluffé avec les AVENTURES DE LUTHER ARKWRIGHT (publié en VF chez KYMERA) a pour principe de toujours essayer quelque chose de nouveau; même si cette idée d'uchronie n'est pas nouvelle et semble assez récurrente dans son travail, on s'aperçoit qu'il a voulu ici surtout rendre hommage aux personnages de la littérature de son enfance. Partant des illustrations anthropomorphes du début du XIXème siècle , il nous livre un récit assez classique, où l'intrigue est quand même moins importante et moins alambiquée que l'univers et les références de l'ouvrage. Il mêle donc illustrations du XIXème, anticipation, univers steampunk, références à TINTIN, à LA VACHE QUI RIT, à BECASSINE, SPIROU, l'OURS RUPERT en même temps qu'il développe une intrigue plutôt classique et finalement assez convenue. C'est peut être le seul point faible (enfin, le point un peu moins bon) de ce GRANDVILLE absolument passionnant et riche en détails. Je comprends que la profusion de références puisse devenir un peu gênante à la longue, mais moi cela n'a pas été mon cas, surtout que ce sont plus des clins d'œil absolument pas nécessaires à la compréhension de l'intrigue. Je pense que TALBOT a voulu privilégier une histoire simple et s'est uniquement consacré à son univers, qu'il va réutiliser à l'avenir puisqu'il nous dit qu'il a déjà d'autres aventures de l'inspecteur LEBROCK , héros taciturne qui est une version un peu plus musclée de SHERLOCK HOLMES en préparation. Niveau dessin, c'est beaucoup plus épuré que d'habitude. En fait, c'est beaucoup plus rond et un peu moins soigné à l'encrage; mais ca fonctionne parfaitement dans ce cadre , et tout est encore une fois dans les détails et les références dans les arrière plans. en revanche, je dois avouer que la colorisation fait assez artisanale, et que c'est un peu dommage. Bien sur, comparé à LUTHER ARKWRIGHT, c'est moins foisonnant, moins glauque et moins alambiqué, et c'est exactement ce que TALBOT cherchait à faire à mon sens , mais encore une fois, tout est dans les détails car c'est vrai que si l'histoire est assez convenue et qu'on sent venir la conclusion dés le milieu du récit c'est tout ce qui se trouve autour qui fait l'originalité de cette œuvre. J'aurais aimé que LEBROCK soit un peu plus développé aussi, mais peut être dans les prochains tomes.. En attendant, une splendide bande dessinée que je vous conseille.  WONDER WOMAN : THE CIRCLE TPB  (Gail Simone/ Terry Dodson-Bernard Chang-Ron Randall/ Rachel Dodson) J'étais véritablement impatient de lire les premiers pas de GAIL SIMONE sur WONDER WOMAN. C'est à mon avis une scénariste qui a prouvé qu'elle était capable de s'occuper de notre amazone préférée, pouvant tout à fait mêler action, développement et histoire profonde, comme son travail sur les BIRD OF PREY ou SCERET SIX le prouve. En plus, la promesse de voir des dessins de TERRY DODSON m'ont véritablement fait saliver. Peut être en attendais-je trop, mais je dois vous avouer que ca a plutôt été la douche froide. Ce TPB nous présente deux arcs: THE CIRCLE, où notre amazone est confrontée à des personnages issus du passé de sa mère HIPPOLYTA et qui doit à tout prix retourner sur son île du paradis qui menace d'être envahie par des anciens nazis et aussi EX6PATRIATE où DIANA et ETTA CANDY sont propulsée dans l'espace pour se fritter contre un GREEN LANTERN. Le premier arc commence plutôt bien, puisque la chambre de DIANA est envahie par des gorilles amis qui se sont fait manipuler par GORILLA GRODD, qui ont été suavés par la princesse amazone, qui a été obligée de les recueillir chez elle. C'est plutôt drôle et cela donne des situations cocasses. En revanche, dés que l'action commence, ca tombe carrément à plat. les menaces issues du passé d'HIPPOLYTA sont vraiment fadasses et uni-dimensionnelles, et l'attaque nazie de l'île du paradis fait assez pitié. SIMONE n'est apparemment pas à l'aise avec le personnage, elle essaye des choses, mais ca ne fonctionne pas beaucoup. C'est rapidement expédié, assez prévisible et pas du tout intéressant. C'est évidemment un cran au dessus de AMAZON ATTACKS ou du run de HEINBERG, mais ce n'est quand même pas folichon. Je n'ai pas vraiment aimé. Les dessins de DODSON sont heureusement à la hauteur, sauf que celui ci est remplacé en cours d'épisode par RON RANDALL , qui forcément n'a pas le même style, et la comparaison est assez défavorable. le changement est aussi très abrupt pour les yeux, surtout qu'il se produit dans la continuité d'une scène. Mais ca rattrape quand même les choses. Le deuxième arc est une purge. DIANA et ETTA CANDY partent dans l'espace pour secourir des guerriers KHUND (une race de combattants) qui sont menacés d'extinction. Ils 'ont pas d'autre choix que de demander de l'aide à la princesse guerrière, mais disent-ils bien toute la vérité. Nos deux héroïnes vont croiser le chemin d'un GREEN LANTERN pas vraiment futé. C'est loin d'être drôle, c'est pas du tout intéressant, et c'est terriblement poussif. je n'ai vraiment rien trouvé de bien dans cette histoire en deux parties. Pas de réplique cinglante, aps de trait d'humour, ou alors complètement à côté de la plaque, et une utilisation carrément générique de la princesse DIANA. Les dessins de BERNARD CHANG sont sympas, mais sans grand plus, en clair, c'est carrément dispensable. Je suis vraiment déçu. Bizarrement, GAIL SIMONE n'a pas grand chose à apporter au personnage sur ces six premiers épisodes. peut être lui faut-il du temps pour trouver sa main, masi bon, c'est très médiocre que tout ça. Décevant! THE LAST DAYS OF AMERICAN CRIME #1  (Rick Remender / Greg Tocchini) Mon premier achat chez RADICAL COMICS. Autant dire que la surprise est bonne quant au format. papier glacé, couverture cartonnée façon TPB , 64 pages (48 de comics, 12 de bonus et 4 de previews ), c'est à dire l'équivalent d'un tout petit TPB à 4.99€ ! A ce prix là, autant se faire plaisir, surtout que la preview avait l'air assez fabuleuse. Si RICK REMENDER ne m'inspire qu'assez moyennement au scénario (son PUNISHER était sympa, et son équipe de vilains dans THE END LEAGUE était correcte mais sans plus) , j'ai plus été attiré par GREG TOCCHINI aux dessins. ce dessinateur m'avait vraiment impressionné sur la mini série ION , et les quelques travaux que j'avais pu voir me laissaient espérer le meilleur. l'ambiance semblait être à un récit assez noir, dans la tradition de CRIMINAL ou d'autres titres de ce genre. Sauf que c'est assez déconcertant au tout premier abord. REMENDER nous plonge dans un futur très proche, où les USA décident, histoire d'abolir le crime une bonne fois pour toutes, de diffuser un signal neurologique à l'intérieur du pays qui rendra quiconque à proximité incapable de commettre un crime ou un délit. Pour empêcher toute polémique ou toute révolte, le gouvernement décide de garder la diffusion du signal secrète et d'occuper la population avec un autre sujet, à savoir l'abolition de tout argent liquide, qui serait remplacé par des cartes de crédit fédérales , rechargées par le biais de machines gouvernementales. Voilà pour l'univers, et je dois vous avouer que si vous ne lisez pas la page de résumé située à la fin du livre, vous ne risquez pas de comprendre quoique ce soit. C'est un peu dommage, car cette exposition est assez originale, mais très très mal définie par le scénariste. Soyons lucides, au départ, on ne comprend rien à cette histoire de signal ou de machines rechargeables. On se demande ce que c'est, car REMENDER n'aborde ces sujets là qu'en surface. C'est au lecteur de faire le lien entre tout ca, et c'est assez difficile car il n'a rien pour l'aider. ce n'est pas non plus le but de l'histoire, qui se concentre sur le criminel GRAHAM BRICKE. ce dernier a en effet trouvé un moyen d'obtenir et de pirater une de ces machines fédérales. Sauf que voilà, le WASHINGTON POST révèle l'histoire du signal deux semaines avant sa diffusion, ce qui plonge le pays dans le chaos et oblige BRICKE a engager de l'aide pour aller plus vite , car après la diffusion, il ne pourra plus commettre de crimes. Il engage donc KEVIN CASH et sa compagne SHELBY DUPREE pour l'aider dans son entreprise. Comme vous pouvez vous en douter, l'histoire est vraiment originale et plutôt intéressante, le seul problème, c'est donc son traitement très confus qui perturbe le lecteur, qui ne sait pas très bien se qui se passe pendant tout le bouquin. C'est dommage mais peut être la mise en place de la mini série (qui comptera trois numéros) se fera au fur et à mesure, en attendant, ce premier épisode pourra en dérouter plus d'un. En revanche, les dessins de TOCCHINI sont vraiment très bons, il y a un côté sombre, réaliste et assez rond aussi qui font de ce LAST DAYS une réussite graphique pour le moment. Sa SHELBY est vénéneuse et sexy à souhait et ses autres personnages sont clairement bien établis. Attention aussi à l'argot employé dans le vocabulaire qui rendent la lecture parfois compliquée (surtout avec l'univers assez mal décrit). Une fois passé ce cap, c'est néanmoins une histoire très intéressante et surtout superbement dessinée. parce que le scénario m'a semblé trop confus, mais peut être que la suite va faire largement augmenter la note globale ! X-FORCE ANNUAL #1  (Kirkman-Kyle & Yost / Pearson-Barberi) GRRRRR ARGHHH !!! WOLVERINE décapite des membres de l'HYDRA. C'est à peu près le seul résumé possible de cette histoire totalement convenue que nous offre ROBERT KIRKMAN, toujours aussi décevant lorsqu'il ne parle pas de zombies ou d'homme fourmi. Il livre un numéro scénaristiquement digne d'un comics IMAGE des années 1990, genre ceux écrits par ROB LIEFELD. WOLVERINE va donc prendre possession d'une base de l'HYDRA pour ramener un membre de l'organisation au chevet de sa petite fille malade, et qui plus est mutante (même si cela ne sert strictement à rien dans l'intérêt de l'histoire, ca doit être juste parce que c'est coool !!!!). Pour se faire, il va décapiter, tronçonner, démembrer des méchants jusqu'à la conclusion tout juste ridicule du récit. Je n'ai rien à la rigueur contre les histoires complètement barrées, surtout quand elles sont dessinées par JASON PEARSON , sauf que cette fois ci KIRKMAN nous enveloppe ce grand fracas de tripes dans une intrigue finalement superbement mièvre. Bref, il est assis entre deux chaises et ca ne fonctionne juste pas. Après, on se dit qu'une vingtaine de pages où WOLVERINE éclate des agents de l'HYDRA (hey, c'est pas ENEMY OF THE STATE ,ca ? ) à tour de bras, ca peut être bien... Sauf que non, puisque PEARSON se contente limite de recopier son WOLVERINE, qui a toujours la même expression, d'une case à l'autre. X-FORCE ne fait que de la figuration , bref, un truc bouche trou totalement sans intérêt si ce n'est LA planche de PEARSON recopiée 20 fois. Le deuxième récit, plus court, introduit DEADPOOL au sein de l'île de NATION X. Il est aux prises avec d'anciens membres des ACOLYTES. C'est plutôt rigolo, dessiné à peu près correctement par CARLO BARBERI, mais là pour le coup, je ne comprends pas sa place dans un truc qui s'appelle X-FORCE ? Bon , en résumé, une lecture plus que dispensable, aucun intérêt, et KIRKMAN fait de la roue libre. C'est étonnant de voir à quel point ce scénariste peut bâcler des trucs alors qu'il est capable de faire de très bonnes choses par ailleurs. La résolution de la première histoire, quand même , je en pense même pas que ROB LIEFELD ait un jour écrit un truc aussi mauvais. En tout cas, c'est loin d'être original. PERSON sauve quand même un peu le truc. MOBY DICK  (Herman Melville-Bill Sienkiewicz) Là aussi on a entre les mains ce qu'on peut appeler une splendide édition superbement dessinée. Apparemment, il y a quelques années de cela, certains artistes de comics se sont lancés dans l'adaptation de certains classiques de la littérature Anglaise, par exemple, KYLE BAKER a fait une adaptation d'ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, P CRAIG RUSSEL a adapté LA CHUTE DE LA MAISON USHER etc... Dans le cas qui nous intéresse, c'est le génial BILL SIENKIEWICZ qui nous donne sa version du roman d'HERMAN MELVILLE. tous ces classiques sont maintenant édités en VF par les éditions du point d'exclamation. Bonne surprise, chaque édition est agrémentée d'un CD audio contenant une musique originale inspirée elle aussi par le roman. C'est ici une musique de 20 minutes signée BRUNO LEFORT (un auteur contemporain qui a déjà travaillé avec des artistes belges de BD ( Benoït Peeters et François Shuiten ). J'ai écouté le CD et c'est de la musique très contemporaine, pas inécoutable, du tout, mais il faut un peu aimer le genre. guitare, sons trafiqués à l'ordinateur se mêlent sur les pistes pour nous donner l'ambiance qui correspond complètement à la bande dessinée. En plus, c'est assez mélodieux et neutre pour permettre de lire le livre tout en écoutant la musique. Une bonne idée donc. Parlons maintenant de l'adaptation du roman. C'est un BILL SIENKIEWICZ en grande forme que l'on retrouve ici, même s'il se contente d'être plus un illustrateur qu'un conteur sur ce roman. En effet, pas de dialogues, pas de continuité graphique, les extraits du romans sont illustrés; bien évidemment, ce n'est pas le texte intégral et on sent que l'artiste a travaillé pour en ressortir le meilleur et le plus significatif, mais je suis un peu déçu. ce n'est pas réellement une adaptation. Il ne s'est quand même pas simplifié les choses, essayant de garder tous les personnages du roman, et toutes les rencontres avec les autres bateaux. Cela aurait pu être un peu répétitif, mais la façon qu'à BILL S de décrire chaque nouvelle scène, toujours très recherchée et toujours différente nous permet d'éviter les répétitions. En revanche, graphiquement, BILL SIENKIEWICZ nous livre une prestation remarquable. S'il n'y a que très peu de liens entre les différentes planches de sa BD, chacune d'entre elle peut se savourer comme un tableau. Je ne sais pas de quand date la réalisation de cet ouvrage, mais on sent un BILL SIENKIEWICZ en plein dans sa période ELEKTRA ASSASSIN ou STRAY TOASTERS, ce qui veut dire qu'il faut quand même faire un peu d'effort pour assimiler les détails et toutes les références contenues dans les cases. Le roman est quant à lui parfaitement respecté, et met bien la folie de ACHAB au centre de l'histoire. Car c'est bien évidemment autre chose que recherche le marin dans sa volonté de tuer la baleine, et de par sa virtuosité graphique et son sens de l'abstraction, l'artiste nous le fait bien ressentir. Je ne saurai donc que trop vous conseiller cette illustration d'un roman plus que célèbre, par un artiste non moins impressionnant, accompagné par un CD pour finalement une modique somme de 14€. Attention, on est quand même loin de l'adaptation d'un roman en BD, et il faudra quand même faire travailler un peu ses méninges et son sens artistique pour apprécier cette édition, tout à fait originale. J'essayerai de vous commenter les autres publications au fil des semaines. En attendant, c'est ici le haut du panier ! UNCANNY X-MEN #518-520  (Fraction / Dodson-Land / Dodson-Leisten) Voici donc les épisodes de UNCANNY X-MEN après le grand crossover (plutôt réussi) UTOPIA X. Si els épisodes de la série X-MEN LEGACY sont une purge pour le moment, il faut quand même avouer que MATT FRACTION tire bien son épingle du jeu sur la série mutante. Son run semble assez décrié, mais je trouve qu'il y a vraiment de très bonnes choses, notamment la mise en place d'une science team chargée d'évaluer le problème mutant et de remédier à l'affreux HOUSE OF M. je sais d'ici ou là que le scénariste est assez décrié pour sa gestion de l'équipe, mais force est de reconnaître qu'il a un casting terrible à disposition et qu'il ne peut pas parler de plus de 50 mutants chaque mois en vingt quatre pages. C'est à la rigueur le seul problème que je peux comprendre; à savoir le manque de direction clair de la série. Qui sont les personnages principaux, que veut-il nous raconter, quel est le but ? Soit, mais on comprend au fil des pages qu'il nous raconte l'histoire de tous les mutants qui habitent sur UTOPIA X et qu'il essaye de ménager la chèvre et le chou entre histoire basique de super héros (l'arc avec MADELYNE ou avec les PREDATORS X) et une intrigue un peu plus recherchée (la science team, colossus et les prostituées, voire même le très long subplot entre MAGNETO et LE MAITRE DE L'EVOLUTION, qui avance petit à petit. ). C'est d'ailleurs ce qui me rassure sur ce titre, c'est que vraisemblablement , FRACTION a une idée derrière le crâne avec cette histoire de MAGNETO et du maître de l'évolution, et il la met en place petit à petit. Parfois cela fonctionne (le splendide épisode dessiné par YANNICK PAQUETTE dans une ambiance STEAMPUNK dont un WARREN ELLIS n'aurait pas à rougir) , parfois moins (l'arc avec MADELYNE). En attendant, il propose des intrigues à court terme et à très long terme. Dans ces trois épisodes, il règle donc le problème entre EMMA FROST et THE VOID (je n'en dis pas plus pour ceux qui n'auraient pas encore lu le crossover UTOPIA X) , et donne encore une fois à CYCLOPE le beau rôle. C'est quand même assez jouissif de voir un personnage aussi malmené depuis l'arrivée de GRANT MORRISON (son rôle n'était défini qu'en fonction de ceux d'EMMA et de JEAN) retrouver ses plus beaux atours. CYCLOPE se transforme petit à petit en version mutante de BATMAN, à savoir le personnage qui planifie tout et qui a réponse à tout. pourquoi pas, et c'est quand même plutôt bien vu. Ces trois épisodes sont d'ailleurs le complément d'un épisode publié quelques mois auparavant où EMMA allait dans la tête de SCOTT. C'est d'ailleurs ce qui me rassure complètement. Il semblerait que FRACTION ait un plan à long terme et une idée pour la série, mais qu'il la mette en place petit peu par petit peu. il prend son temps, et finalement, à la relecture , c'est beaucoup moins inoffensif que cela peut en avoir l'air. C'est donc très bien, et je trouve que la qualité de la série est absolument indéniable, surtout au fil des précédents numéros. Certains épisodes qui pouvaient apparaître comme anecdotiques ou mal ficelés sont en fait exploités plus tard dans la série. De plus, le travail de DODSON est absolument impeccable, et même GREG LAND (qui dessine le #520) fait des efforts, ca sent le truc plus dessiné, moins recopié et ce serait vraiment bien que ce très bon dessinateur (il l'a prouvé sur des séries comme NIGHTWING ou BIRDS OF PREY) retrouve un peu de ses anciens réflexes. On assiste aussi au retour de FANTOMEX, personnage plutôt agréable et un bon début d'intrigue sur el groupe de super vilains, qui peut sembler assez mal fichu, mais dont je suis sûr que l'importance dans quelques numéros sera justifiée. UNCANNY X-MEN, c'est du tout bon, il faut juste être patient. MARVEL UNIVERSE #19  Contient GARDIANS OF THE GALAXY #7-12 (Abnett & Lanning / Paul Pelletier, Brad Walker, Carlos Magno, Wes Craig) Suite des aventures des nouveaux GARDIENS DE LA GALAXIE, une des séries les plus réussies du moment. Il faut dirent que ABNETT et LANNING réussissent à donner une véritable cohésion à cette équipe et à arriver à développer les personnages au fil des pages depuis la mini série qui a lancé cette nouvelle équipe. En revanche, rien de WAR OF KINGS à l'horizon, aucun développement vis à vis de cette histoire. Nos héros sont assez dispersés après les derniers évènements de la série, et il va bien falloir quatre numéros pour que tout se petit monde se retrouve, en combattant BLASTAAR dans la zone négative. On voit aussi réapparaître le pénitencier utilisé lors de CIVIL WAR et tombé aux oubliettes depuis. C'est très bien de ressortir ce point là , abandonné depuis longtemps par BENDIS et consorts. De nouveaux personnages apparaissent, et le lien est fait avec la disparition de QUASAR dans la série NOVA. Les quatre premiers épisodes sont comme à leur habitude, très rythmés, plein d'action et bourrés d'humour. C'est enlevé, et il se passe énormément de choses. Les personnages évoluent eux aussi et ca fonctionne impeccablement. Pelletier livre un très bon travail, et est remplacé pour trois épisodes par BRAD WALKER, qui s'il est indéniablement (du moins à mon goût ) un ton en dessous, livre une bonne prestation. Je suis quand même beaucoup plus réservé sur les deux derniers épisodes, qui se focalisent complètement sur DRAX, la nouvelle QUASAR et MOON DRAGON et qui m'ont un peu ennuyé. Je n'ai pas vraiment aimé toute cette histoire de dragon et de mort spirituelle. De même, je n'ai pas vraiment compris non plus le sens de la dernière page. Qui est ce nouvel avatar ? A t'il quelque chose à voir avec le sacrifice de PHYLA ? Je le pense mais ce n'est pas véritablement bien clair. Je n'ai pas beaucoup aimé les dessins de WES CRAIG non plus. Disons que les deux derniers épisodes sont en rupture assez nette avec les aventures proposées depuis le début. après tout, pourquoi pas, une rupture de rythme est plutôt bienvenue, mais disons que les situations et les personnages ne sont pas arrivés du tout à m'émouvoir, me laissant un peu froid sur la fin. Cela reste quand même une excellente série, menée tambour battant par les deux scénaristes qui sont vraiment arrivés à créer une véritable osmose entre les situations drôles, les intrigues relevées , les personnages intéressants et surtout les menaces d'ordre cosmique. dommage que les deux derniers épisodes viennent un peu tempérer tout cela.
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#2
24/02/2010, 18h34
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Ah, je commençais à me demander où tu étais...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#3
24/02/2010, 18h35
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J'aime bien le teasing ^^
Toujours de bonnes critiques en tt cas !!
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Nounours1005 J'avance mais la chenille en chie pour devenir papillon... Blog : Les Arts Narratifs - Podcast : Les Bières Narratives
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#4
24/02/2010, 18h52
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J'ai été un peu frustré par le format du bouquin. Beaucoup trop petit. Les planches auraient méritées un grand format.
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin !
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#5
24/02/2010, 20h18
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Dis donc Doop, quand tu dis que ce n'est pas l'intrigue (hyper trop classique) qui compte mais ce qu'il y a autour, est-ce-que du coup ce n'est pas un peu problématique quand ce n'est qu'en grosse partie que du référentiel??
Le WW m'a fait exactement le même effet lorsque je l'ai lu en VF. Le Last days of a un pitch sexy quand même lorsque t'en parle. Et très content de savoir que Fraction a un plan à long terme, particulièrement sur la science team.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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#6
24/02/2010, 20h31
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Ah le retour des Doop critics
Et en plus avec des trucs que j'ai lu  The Last day, la narration m'a un peu déconcerté mais c'est du bon Uncanny par Fraction, c'est lisible (il y a eu pire sur Uncanny) Guardians of galaxy, faites gaffe, il y a un cliffhanger
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Mes critiques à moi Mon blog où je partage mes coups de cœur divers et variés https://cultureetgeekitude.wordpress.com/
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#7
24/02/2010, 20h41
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Un seul? Je suis déçu? Moi qui en espérait un par épisode...
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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#8
24/02/2010, 21h20
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#9
24/02/2010, 21h35
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L'aspect qui m'a le plus gêné dans ce premier numéro de The Last Days of American Crime (je n'ai pas encore lu le deuxième), c'est de découvrir l'échelle macroscopique de l'histoire en lisant l'après propos de Rick Remender. L'ambiance instillée par Tocchini y est superbe, mais j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour espérer comprendre quelque chose. Donc, une réussite graphique, mais narrativement brouillon. Mais d'après ce que tu sous-entends, le deuxième numéro est plus accessible, tant mieux.
Sinon, quatre brocolis pour Grandville, tu es un peu radin en légumes verts qui dansent, là.
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#10
24/02/2010, 21h47
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Tout à fait d'accord avec toi Doop sur le Tpb de WW...le deuxième arc est une cata et le premier c'est du lisible sans plus..Très déçu par Simone mais j'en envie de garder confiance pour la suite surtout avec l'arrivée de Lopresti!!!Wait and see...
D'accord aussi pour GG avec aussi un intérèt moindre pour la deuxième partie... Uncanny, je n'en suis qu'au Tpb de Sisterhood et c'est très plaisant pour le moment hâte de lire la suite... Quand à Moby Dick, j'ai l'original et c'est très très bon... Quand à Grandville, je vais être obligé de craquer non? Merci encore pour ces excellentes critiques Doop!
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#11
24/02/2010, 21h53
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Pour GRANDVILLE, disons que l'intrigue , je 'lai vu venir trop trop vite et forcément ca m'a moins scotché que je l'aurais aimé. @ ZEPH : Je l'ai pas trouvé si référencé que ça GRANDVILLE au demeurant..... ET oui, ca vaut aussi le coup de s'accrocher sur les uncanny de FRACTION .
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#12
24/02/2010, 21h55
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Pour Wonder Woman, j'ai quand même l'impression que Simone a été nommée en catastrophe. Rappelons-nous que Heinberg a mis des plombes à finir son seul et unique arc, qu'une autre auteure a été nommée pour la suite et que ça ne s'est pas révélé très bon. Si on rajoute Amazons Attack qui a été balancé comme un cheveu sur la soupe, le titre n'était pas loin d'être une catastrophe.
Simone a peut-être été nommée sans qu'elle ait réfléchi à quoi faire sur la série et elle s'est contentée du minimum pour "sentir" le personnage et gagner du temps. Même si les deux premiers arcs ne sont pas originaux et excellents, j'ai quand même trouvé ça plaisant de revoir un bon auteur sur le personnage, qui sait écrire et ne se perd pas dans des facilités scénaristiques.
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#13
25/02/2010, 09h45
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Ouais Grandville, l'intrigue, elle est trop trop classique, tu la vois venir de loin sans problème.
Après, perso, j'ai trouvé plutôt pas mal référencé. Il y en a un peu partout dans toute la première partie du bouquin, beaucoup moins dans la deuxième où tout se mets vraiment eb branle et à cartonner. D'ailleurs, quand tu lis la section bonus (excellente on ne le dira jamais assez) de cette édition, au final ce n'est quasi qu'un listing avec image d'une partie des références qu'il a casé dans le bouquin.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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#14
25/02/2010, 10h33
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#15
25/02/2010, 11h23
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(mais bon, c'est pas grave si on ne comprend pas tout, ça s'appelle un cliffhanger  )
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean
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