Critiques VO février 2015

[Fletcher Arrowsmith]

Il me tarde d'avoir ton avis sur Birthright car je pense que tu pourrais y trouver à redire (car il y a clairement des facilités). Graveyard Shift n'est clairement pas indispensable mais je dois dire que je passe un bon moment à chaque fois que j'attaque la lecture. En plus Fran Buneno a un trait sympathique, sans fioritures, assez ronds et nettes. Des dessins de comics mainstream.

J'attaque les Gotham (academy et by midnight) et surtout le Phantom #2 de PaD et Velluto

[Fletcher Arrowsmith]

THE PHANTOM #2 (Peter DAVID / Sal VELLUTO)



Hermes Press m'a puni j'ai été dans l'obligation de relire le premier numéro sorti en Octobre 2014 Trop dure la vie.

A part cette digression fort joyeuse ce deuxième numéro est encore plus plaisant à lire que le premier. Je m'y connais toujours aussi peu en ghost who walks mais le charme exotique qui se dégage des aventures de ce Phantom m'enchante, surtout quand c'est croqué par un très bon Sal VELLUTO. Eventuellement si j'ai le droit à une réclamation j'aurais aimé une colorisation (de Eugenio MATTOZZI) un peu moins terne (le noir et blanc aurait parfait). Pour le reste j'ai suis content de voir que j'ai eu raison de faire confiance à Peter DAVID. Du rythme, des retrouvailles, un peu de romance, des pirates, un éléphant, un cheval, la jungle, une vallée interdite, des combats, une revanche, du mystère ... que des ingrédients qui se marient très bien entre pour donner un excellent récit. Et en plus PaD va nous chercher des personnages qui reviennent de je ne sais où pour pimenter le tout. Les explications données à fin de l'épisode par Ivan PEDERSEN sont une réelle plus value que devraient apprécier les amateurs du Phantom, des strips et les généalogistes séniles.

[Dhargo]

Cool, ça continue donc à sortir, me voilà rassuré. Mais je vais devoir encore attendre un dizaine de jours pour l'avoir celui-là !

[Fletcher Arrowsmith]

GOTHAM ACADEMY #5 (Becky CLOONAN / Brenden FLETCHER)



Toujours pas fan de la colorisation de MSASSYK et Serge LAPOINTE : voilà c'est dit.
Pour le reste le récit a enfin accéléré et pas qu'un peu. Cela va même trop vite par rapport aux épisodes précédents et ce que l'on a gagné en densité au niveau de la narration on le perd au niveau de l'identité de la série.
Arc en 6 donc (?) qui se terminera le mois prochain et Becky CLOONAN rentre dans le moule des Bat série tant les explications (et cela tombe) sont pratiquement toutes liées à l'avatar de Bruce Wayne et son entourage. Je dois dire que j'ai été déçu car je trouvais que le point fort de Gotham Academy était justement son éloignement avec le folklore de Gotham. Et bien c'est raté. Après c'est très bien fait et somme toute à chaque fois logique. Ce qui dessert également ce numéro c'est que tout est fourni sur un plateau d'un coup. Plus besoin de spéculer, il n'y a plus de mystère. Au niveau des choses positives on trouve le fait que l'on ne s'ennuie pas une seconde (même si la encore cela va trop vite et il y a de sacrées ellipses) et surtout que la scénariste exploite à fond le potentiel jeune étudiant avec l'ensemble du casting qui est convié. D'ailleurs c'est ce dernier point qui fonctionne le mieux à mon avis avec la préparation du plan et la scène du bal (expédiée quel dommage). La révélation sur la mère de Olive est bien trouvée également.

Gotham Academy reste une série avec du charme mais qui continue de se chercher. J'attends le sixième numéro mais je ne suis pas sur de continuer sous ce format.

[Fletcher Arrowsmith]

GOTHAM BY MIDNIGHT #4 (Ray FAWKES / Ben TEMPLESMITH)



Enter THE SPECTRE

Du très bon, scénario et dessins. Cela claque, Corrigan en prend pour son garde (sale pochtron) et les intrigues des numéros précédents se rejoignent. Ben TEMPLESMITH s'en donne à coeur joie avec de superbes splash pages. Tiens j'ai cru voir une chauve sourie sur la dernière page
Un regret quand même : j'espère que dans le New 52 le spectre ne va pas se cantonner qu'à Gotham. Certe il y a de quoi faire mais cela serait dommage qu'il n'aille pas voir ailleurs.

[Magda]

Operation S.I.N. #2 était autant bazoom que le premier numéro, et encore mieux ^^. Déjà Peggy... bon maintenant j'ai du mal à ne pas avoir Hayley Atwell en tête, mais bon je ne vais pas m'en plaindre ^^. Le numéro commence avec Peggy Carter, Howard Stark et Woodrow McCord et on peut dire que c'est mouvementé, bon après les évènements du premier numéro, c'est un peu normal me direz vous ^^. Kathryn Immonen sait ce qu'elle veut et elle a façonnée un véritable univers digne d'un Brubaker ou d'un Steranko et tout cela autour du trio. Les trois personnages sont excellents, sans désavoués le travail des autres scénaristes sur les personnages de Peggy ou Howard, elle apporte sa propre touche, nous proposant une vraie dynamique entre les différents personnages. C'est vraiment l'univers Marvel Old School dans toute sa splendeur et je dois dire que je suis vraiment conquise à la lecture de ce second numéro. La scénariste n'en oublie pas, via quelques dialogues ou situations de nous présenter le contexte de l'époque, le rôle de la femme à l'époque, sans que ce soit trop appuyé bien au contraire, c'est fluide et concret, presque normal (même si qualifier de normal le sexiste me débecte ^^, Peggy Carter se montre toujours autant impulsive et surtout ne supporte pas le traitement sexiste de Stark et autre.) Les personnages en tout cas évoluent réellement dans ce numéro et on retrouve vraiment le caractère de Stark Jr. dans le comportement de son père, certes il y a des nuances, mais quand même, on voit bien qu'ils viennent tous les deux de la même famille. McCord est lui aussi très particulier, en tout cas on l'apprécie guère vu ce qu'il dégage en quelque sorte, en tout cas sans vouloir être sexiste à mon tour, les hommes de l'époque étaient quand même des rustres et des blaireaux comme on dit. En tout cas la scénariste montre qu'elle maitrise et connait l'univers et elle se fait plaisir autant qu'elle nous fait plaisir avec ce titre, c'est très dynamique et on a notre dose d'actions et de révélations, moi je ne m'ennuie pas en tout cas et je suis toujours impatiente de retrouver Peggy. Rich Ellis fait un excellent travail également, encore une fois il sait représenter cette époque et les personnages et c'est avec un grand plaisir que nous lisons et regardons ce numéro. Il fait des personnages, sa propre vision de qui il sont réellement et cela fonctionne très bien, c'est vraiment parfait en ce qui me concerne, Jordan Boyd donne ce qu'il faut titre pour que ce soit bang bang tout au long et digne des plus grands récits d'espionnage façon Marvel. C'est une série intelligente en tout cas, la scénariste nous parle de l'époque ou se déroule le récit de manière efficace sans en oublier de nous divertir comme il faut, les personnages sont intéressants, Peggy est attachante comme toujours et les dessins sont excellents, bref c'est bien ^^.

[Magda]

King: Mandrake the Magician #1 était une lecture intéressante, je n'ai pratiquement jamais eu l'occasion lire des récits mettant en scène le personnage de Mandrake, je sais qui il est, mais bon je suis incapable de vous parler d'une de ses aventures. Je voulais donc découvrir le personnage avec ce nouveau titre et ce fut une bien belle découverte. Mandrake #1 fait partie des répercussions et suites à la série « Kings », série que je n'ai pas eu l'occasion de lire par contre donc je ne sais pas si je loupe des idées ou des eggs à la lecture de ce numéro. Roger Langridge nous conte avec beaucoup de plaisir l'aventure que connait son personnage, il fait un excellent travail qui arrive à me faire m'intéresser à cet univers sans que je ne sois perdue, bien au contraire. Il y a assez d'éléments qui font qu'on aime et on s'intéresse à ce qu'on voit, on sent que le personnage est indépendant, qu'il a un rôle crucial dans cet univers et que l'univers en question est bien plus imposant qu'on ne le voit dans ce simple numéro. J'ai eu peur d'avoir un ersatz du Doctor Strange et en faite il n'en est rien. Le scénariste nous parle d'un magicien classique certes, mais qui ne fait pas redites vis à vis d'autres personnages. Langridge nous donne une histoire de rédemption pour le personnage, mais aussi une histoire de magie. Il nous parle de différentes magies en soit même si ce n'est pas explicite et cela fonctionne très bien avec moi. J'aime beaucoup les différents niveaux de lecture de ce premier numéro, il y a différentes thématiques, différentes approches pour une seule et même histoire et cela me plait réellement. Ce n'est pas parfait et n'étant pas une spécialiste du personnage je loupe peut-être des éléments, mais j'aime ce que ce que je lis et ce que je vois. Jeremy Treece est excellent, je ne connais pas très bien l'artiste, voir pas du tout, mais j'aime son style, il y a un coté grossier et en même très épuré, très classique, il passe vraiment d'un style à l'autre, et surtout il y a une énergie qui se dégage de son art qui fonctionne très bien avec moi. Ce n'est pas une oeuvre sinistre bien au contraire, il y a un côté pulp que j'aime bien. Bref ce fut une découverte intéressante et je vais continuer d'explorer cet univers.

[Magda]

All-New Captain America #4 est un numéro excellent bien que classique dans le run de l'auteur. J'adore le travail du scénariste, mais son Captain n'est pas ma série fétiche. Pourtant depuis plusieurs numéros je dois dire que je suis conquise et avec ce numéro 4 le scénariste continue son exploration du personnage de Sam, et avec moi cela fonctionne bien, dans un sens cela se rapproche un peu de ce que pouvait faire monsieur Brubaker avec le personnage du Captain. J'aime le Captain, il reste un de mes personnages fétiches pour la figure qu'il est et avoir Sam à sa place, je trouve l'idée très bonne, même si celle-ci sera peut-être éphémère, moi je suis contente. Remender apporte un coup de neuf à l'histoire de Sam tout en continuant à le faire lutter contre Cobra et ses sbires. J'aime beaucoup la construction de l'épisode par l'auteur et je dois dire qu'on retrouve le Sam que j'aimais tant et qui manquait depuis quelques temps, c'est un réel plaisir en tout cas. L'histoire est dynamique en tout cas, que ce soit le Tatou, Cobra ou Zemo, j'aime beaucoup ce qu'il apporte dans les combats, c'est vraiment une épopée, un récit d'aventure que nous propose le scénariste digne des meilleurs récits du Captain. Ses personnages sont parfaitement écrits et la relation entre Sam et Misty est assez originale pour le personnage je trouve, cela fonctionne très bien en tout cas. On sent que le scénariste connait son personnage, voir ses personnages et la continuité et nous propose un numéro captivant. En tout cas en lisant ce numéro, c'est bien le Captain America que l'on voit et non le Faucon et c'est ce que j'aime, c'est qu'il arrive à nous faire oublier la véritable identité du personnage, un peu comme Morrison avec le remplacement de Bruce. Immonen propose des planches sublimes en ce qui me concerne, que ce soit les différents décors du récit, les différents paysages, mais aussi tout simplement les scènes d'action, il maitrise vraiment son univers et nous propose des planches magnifiques, c'est clair, précis et dynamique et les couleurs apportent énormément au résultat. J'aime ce numéro et du coup j'ai hâte de lire la suite, en espérant que ce soit aussi bien. Je ne sais pas encore vraiment ou va nous mener les changements de l'univers du Captain, surtout qu'avec Secret Wars, cela pourrait couper court dans les idées du scénariste, mais bon on verra bien, pour le moment c'est très bien ainsi et je ne peux que vous recommandez cette version de Captain America.

[Fletcher Arrowsmith]

GEORGE PEREZ'S SIRENS #3 (George PEREZ / George PEREZ / George PEREZ et Scott KOBLISH)



Le scénario est un peu moins brouillon mais on a toujours du mal à s'identifier au Sirens ce qui n'aide pas à apprécier l'histoire. Ce numéro est surprenant car alors que l'on a l'impression d'enfin comprendre les enjeux avec un story telling efficace, George PEREZ réalise un drôle de virage où le quatrième mur est presque franchi. Il en profite pour régler quelque comptes (sur les retcon, les creator owned, le merchandising). Etait ce nécessaire ? Je n'en suis pas sur et cela donne une désagréable impression à la lecture comme si on avait voulu masquer d'éventuelles faiblesses du scénario. J'ai trouvé le procédé facile et pas bien amené surtout que cela coupe le récit en deux alors que l'on était enfin dedans.
Graphiquement Sirens monte clairement en puissance. Quand George Perez s'encre c'est très sympa et avec Scott KOBLISH le dessin prend une nouvelle saveur.

Faux bas ou coup de fouet à une récit qui peine ? Je pense qu'il faudra attendre la fin de la série pour reconsidérer (ou pas) ce numéro.

[Fletcher Arrowsmith]

LOW #6 (Rick REMENDER / Greg TOCCHINI)



Dernier numéro du premier arc et également pour moi. Rick REMENDER ne sera pas arrivé à me donner envie de suivre les aventures de ce monde futuriste en décrépitude sur une terre sur le point de bannir toutes vies. Le récit est à la fois brouillon ou guère surprenant. Je ne suis pas arrivé à ressentir de l'empathie pour cette famille détruite et son tortionnaire. L'armure fait office de deus ex machina. C'est logique, bien vu mais cela vient trop tard. En fait Remener a crée son premier arc comme un long prologue mais vraiment trop long sur ce coup là. Et ce n'est pas la mort d'un personnage important qui va changer mon avis (j'ai même trouvé cela futile). Enfin même si je dois reconnaitre que certaines planches de Greg TOCCHINI sont superbes, d'autre sont trop confuses et n'aide pas le lecteur à s'intéresser au récit.

LOW c'est terminé pour moi. Le récit est trop banal dans son exécution et les promesses du #1 ne sont pas tenues.

[Fletcher Arrowsmith]

THE KITCHEN #4 (OLLIE MASTER /Ming DOYLE)



Le récit de Ollie MASTER ne faiblit pas dans son intensité et l'évolution de la situation et des personnages. C'est dense malgré une lecture assez rapide. Nos trois femmes sont clairement installés et certains vont devoir choisir leur camp. Le plus de cet épisode est la narration qui nous propose des focus sur 3 personnages masculins chacun lié à une des trois femmes fortes mais aussi par un face à face entre deux figures du quartiers qui laisse jusqu'au bout l'incertitude sur l'issu de la rencontre. Les personnages (masculin et féminin) continuent d'exister et la scénariste gère avec intelligence son casting. Il y a une recherche sur l'écriture qui évite de tomber dans la routine qui est la bienvenue

[gobius]

Batgirl 39 : J'avais été très enthousiaste pour le premier numéro de la nouvelle équipe puis je n'avais pas parlé des épisodes 36 et 37 que j'ai trouvé sympa mais qui ressemblait beaucoup trop à un épisode télé de la CW, j'avais pu voir d'ailleurs sur twitter C.Stewart se questionner sur la façon de faire un comic léger tout en ayant du contenu et ma crainte était que justement ils n'y arrivent pas. Le 38 et surtout ce numéro m'ont rassuré. L'intrigue principale progresse et les relations entre personnages évoluent. C'est vraiment très plaisant. Le seul bémol sur ces deux numéros, c'est que Babs Tarr peine un petit peu, les dessins sont moins précis, je comprend mieux les retards. Ça reste cependant vraiment mineur tant j'aime ça façon de dessiner et je ne souhaite aucun fill-in.

Ce Batgirl confirme et me rassure. C'est le comic mensuel des deux big two confondus qui me plait le plus. C'est frais, coloré mais l'histoire et les personnages ne sont pas oubliés.

[Magda]

Catwoman #39 était un numéro bazoom encore une fois. J'adore le run actuel axé Noir, Polar, sérieusement c'est ce qui pouvait arriver de mieux pour le titre après les dernières versions du personnage, que j'aime bien pourtant. Les derniers numéros étaient très bons comme je pouvais le dire dans mes critiques, mais celui-ci est excellent et nous réserve plusieurs surprises, certaines logiques, mais que je ne voyais pas arriver, ce qui fait vraiment plaisir pour le coup. En tout cas c'est très bien écrit et captivant. Cette série mérite tous les louanges possibles depuis le changement de l'équipe créatif et on peut espérer que cela continue ainsi. Black Mask continue d'être un vilain coriace pour la ville et surtout pour Selina, il change les choses et il le fait rapidement. Après le bordel des derniers mois, notamment en ce qui concerne les docks, Black Mask continue de prendre lentement le contrôle de l'immobilier, même s'il ne possède pas encore tout, notamment ce que possède déjà d'autres familles comme les Hasigawa même si on peut dire que tut est relatif, vu que cette famille est sous contrôle et on peut dire que cela n'arrange pas du tout les affaires de Selina et de sa famille. D'un côté on se doute que c'est souvent ainsi avec les agissements de Black Mask. D'ailleurs j'aime beaucoup comment son ennemi prend l'avantage progressivement, via des petites touches très intéressantes, notamment pour faire passer ce changement de propriétaire de manière presque officiel. C'est presque logique et pourtant on le voit peut dans les comics, en tout cas je trouve cela vraiment intelligent de la part de la scénariste d'apporter ce genre d'idées qui permet de rendre encore plus réaliste l'approche qu'elle désire pour son titre depuis le début. En tout cas cela n'arrange pas les affaires de Selina, qui doit se mettre un peu plus en avant alors que les chefs de famille sont habituellement un peu plus en retrait, du moins s'ils en ont l'intelligence. Beaucoup critique le manque d'action de la série depuis la reprise, personnellement je trouve ce parti-pris plus intéressant et plus réaliste dans ce cas précis, d'ailleurs le fait que Black Mask désire une réunion est bien plus démonstratif qu'une scène de fight. En effet en faisant cette demande, on voit bien que la famille Calabrese et Selina exercent toujours une influence considérable sur la pègre de Gotham et que les règles ne changent pas vraiment vu qu'ils sont derrières tout cela.. J'aime bien d'ailleurs le réaliste de ce moment car nous n'avons pas les grands patrons, mais des sbires, des portes-paroles en quelque sorte. Ici c'est simple, la scénariste a parfaitement comprise comment fonctionne la Pègre dans ce genre de moment, et je trouve cela bien plus réaliste, direct et essentiel dans un récit de ce type que bon nombres de représentations passées avec des gunfights en pagaille, des surhommes et j'en passe. Ici c'est digne du meilleur roman Noir ou film Noir et c'est ce que j'aime à Gotham, j'aime autant le côté surnaturel/mystique de la ville et ses habitants que le côté criminel. Il y a tant de choses qui arrive et commence à se produire en ville, que lcela rend l'ouvrage encore bien plus efficace.
On a un très beau casting pour le numéro en tout cas: Selina, Catwoman, Oswald (je me demande ce qu'il nous réserve,) Black Mask, Mason, le Falcones, Keyes et Alvarez et j'en passe. D'ailleurs en parlant de Catwoman, l'échange qu'elle a eu avec Selina peut signifier beaucoup également, il est de nature dans certaines familles liès au milieu de la Pègre, venant de Russie ou non, d'échanger ce genre de baiser... bon après je pense que c'est uniquement par la suite que nous comprendrons s'il y a bien plus qu'une simple représentation de la bisexualité de Selina, je ne sais pas pour le moment, mais j'adore la scène et la fan que je suis se trémousse encore sur son siège.

Après même si j'aime la scène, je ne sais pas, si ma première interprétation est la bonne, cela fonctionne, mais sinon on peut douter, car même si le sexe ou l'amour sont des pulsions incontrôlables, on peut douter quand même d'une relation entre Eiko et Selina, surtout que la scène pourrait fonctionner avec juste ce dialogue "Was that for me, or the suit?” et la réponse “… I don’t know.” c'est simple, classique, mais brillant, le hic c'est que la suite laisse penser qu'il y a bien plus entre les deux femmes et pour le coup c'est étrange. J'adorerai être la femme de Se... euh je veux dire j'adorerai voir Selina avec une femme, mais sur une base plus importante, un peu comme quand Ellroy nous parle des Femmes Fatales (des sal**es) et de la gentille fille, je verrai plus Selina avec la gentille fille, celle qui se démarque d'elle, qui lui montre que tout ne se résume pas à cet univers de violence qu'elle côtoie depuis plusieurs décennies. La scène est pourtant magique, chaleureuse, mais je ne sais pas, il y a quelque chose de troublant et qui bien que plaisant, demande plus d'explications de la part de la scénariste et que j'espère avoir rapidement.

Je suis une fan du style de Brown qui donne vraiment l'image qu'il faut des écrits de madame Valentine, sans son trait la série ne serait pas aussi puissante et atmosphèrique ! J'adore la tonalité de son trait et son sens des lignes épurées, des détails. Lles visages des personnages sont excellents, on comprend tout de suite ce qu'ils ressentent, les frustrations, la passion, la haine... c'est excellent. La colorisation est excellente également et apporte beaucoup.
Bref c'est bien, il y a de l'action, des dialogues savoureux, de nombreuses questions et des bisous, donc vous devez lire ce titre si vous aimez ce genre de récit et si vous aimez Selina.

[Magda]

Batman #39 était une attente vis-à-vis des lectures précédentes et on peut dire qu'il y a des bons moments et d'autres sont moins intéressant. J'adhère moyennement à l'introduction du numéro, bon certes c'est différent de ce qu'on pouvait attendre, le Joker est très particulier dans ce numéro, encore une fois on se demande qui il est en soit, ce qu'il veut, pourquoi il fait tout cela? Depuis quelques numéros on se pose énormément de question sur Bruce, le Batman et maintenant le Joker, c'est plaisant car c'est ce qui permet de s'intéresser au récit. En tout cas même si les choses avancent, il y a des choix qui sont très particuliers et on ne sait pas vraiment pourquoi c'est ainsi et pas autrement, je veux dire qu'il, on sait que les changements ne sont pas définitifs et pour le coup on se demande si ce qui arrive à Alfred est utile, bon ok au moins si cela nous choque pour le coup, en tout cas je ne m'y attendais pas une seconde pour le coup. Ce qui ne change pas en tout cas, c'est que c'est vraiment effrayant, il arrive à nous faire peur avec son psychopathe, il est très polyvalent en soit et cela correspond bien au personnage du Joker. Snyder en tout cas ce fait plaisir avec les personnages de sa création comme les autres personnages du Bat-verse et cela nous fait plaisir de retrouver certains personnages ou certains groupes si on peut dire cela ainsi. En tout cas je m'interroge sur la présence des dits personnages et le lien avec Eternal, c'est particulièrement perturbant d'avoir deux séries qui se déroulent à quelques jours/semaines de différences. Bref la tournure des évènements est particulières, et je me demande comment tout cela va se conclure et ce que peux nous réserver le scénariste avec la conclusion. Les dessins de Capullo rend l'oeuvre particulièrement vivante et surtout démente, sincèrement on sent le malaise ambiant et la démence ou folie latente de certains personnages. Ce n'est pas le meilleure numéro, mais j'aime bien ce que je vois en ce qui me concerne. Il y a peu de remplissage, mais bon tout n'est pas essentiel dans ce numéro et on pourrait dire qu'il est probablement de trop, bon après le reste de Endgame est bien pour le moment. Le back-up de James Tynion IV continue d'être captivant en soit, certes on continue de se poser des questions et on a pas de réelles réponses en soit, mais ce n'est pas dérangeant car j'aime quand on conserve le mystère sur les personnages et ce qu'ils veulent réellement et en ce qui me concerne le Joker n'as pas besoin de motivation ou de réelle origine, c'est ce qui fait que le personnage est captivant. En tout cas le prochain numéro sera probablement bazoom bazoom, du moins je l'espère et vu ce que nous réserve le scénariste, j'ai confiance, en espérant que ce ne soit pas décevant, ce n'est pas le meilleur numéro, mais c'est bien écrit quand même et ce n'est pas ennuyeux.

[scarletneedle]

Uncanny Avengers #2
Mais qu'a fait Marvel de cette belle série? Est-ce que le #1 de ce nouveau volume était juste une belle parenthèse entre la bouse Axis et ce #2 pourri?
Il faut regarder la couverture pour bien lire le mot Avengers dessus vu que l'intérieur en est dépourvu et tout ce qui faisait la force du 1er volume est absent....
Les retcons ne me dérangent quand ils sont bien amenés et que l'histoire qui en découle assure : ce n'est pas me cas ici.
Grosse déception.