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#1
10/03/2009, 10h49
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Crit Doop 111:un special SUPERMAN !
SOMMAIRE DES CRITIQUES DOOPIENNES ANNEE 3 ! 10/03/2009 : Critiques Doopiennes 101 THE END LEAGUE T1 AGENTS OF ATLAS TPB THE TWELVE T1 DC UNIVERSE 43 SPIDER MAN 110 17/03/2009 : Critiques Doopiennes 102 MARVEL UNIVERSE HS 3: AVENGERS/ INVADERS JE TUE DES GEANTS T1 X-FACTOR #39-40 UNCANNY X-MEN 504-506 MARVEL ICONS 47 24/03/2009 : Critiques Doopiennes 103 HARLEY QUINN: preludes and knock-knock jokes DAREDEVIL #111-115 : LADY BULLSEYE MARVELS: EYE OF THE CAMERA #1-3 LOGAN DC UNIVERSE 44 31/03/2009 : Critiques Doopiennes 104 BRAVE AND BOLD T2 KICK-ASS #5 ASTONISHING X-MEN #28 YOUNG LIARS TPB1 X-MEN : MANIFEST DESTINY #1-5 07/04/2009 : Critiques Doopiennes 105 BATMAN: resurrection de RA'S AL GHUL BATMAN: THE MAN WHO LAUGHS BATMAN 686 BATMAN RIP 14/04/2009 : Critiques Doopiennes 106 MANHUNTER #32-38 SLEEPER T2 ALL STAR SUPERMAN #1-12 RASL: THE DRIFT SHUTTER ISLAND 21/04/2009 : Critiques Doopiennes 107 CAPTAIN BRITAIN & MI13 SECRET INVASION: FF THE PROGRAMME TPB 2 MARVEL UNIVERSE 14 MARVEL ICONS 48 Dernière modification par doop ; 21/04/2009 à 10h51. 
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#2
10/03/2009, 10h50
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semaine 101
Critiques Doopiennes semaine 101 THE END LEAGUE  (Remender / Broome & Canete/ Parsons) Vu dans ma librairie et aussitôt acheté. Pourtant, je n’ai jamais lu FEAR AGENT (comme le dit en gros l’étiquette sur le livre) et je ne connais RICK REMENDER que par son encrage de KIERON DWYER sur AVENGERS, c’est pour vous dire…. C’est toujours sympathique en revanche de voir ce que quelqu’un de nouveau peut donner au scénario, et la jaquette était alléchante, proposant un récit, je cite « à la croisée du seigneur des anneaux et de Watchmen ». Je crois que WATCHMEN risque de devenir une tactique publicitaire pendant un petit moment et j’ai bien peur que tous les titres américains vendus en France risquent de se retrouver avec un label du style : « par le pays qui a crée WATCHMEN » ; « par le lettreur de WATCHMEN » ou « par le traducteur polonais de WATCHMEN ». Nous sommes à l’ère de la publicité… Alléché par ce petit commentaire et toujours ravi de retrouver MAT BROOME, que je n’avais plus revu depuis un petit moment, à savoir depuis NO MAN’S LAND (il faisait des jeux vidéos chez SONY ) aux dessins, je me laissai tenter. Première surprise, c’est cher (14€) et je m’attendais à me retrouver avec 6 épisodes, le format étant celui d’un 100% MARVEL, et bien non, quatre petits épisodes seulement. Le papier est de qualité, mais bon, c’est pas donné. « Un croisement entre le seigneur des anneaux et Watchmen » , non, assurément pas… BROOME et REMENDER nous racontent l’histoire d’un petit groupe de super héros au cœur d’un monde dominé par les forces du mal. En effet, suite à un accident provoqué par le meilleur d’entre eux, la terre est devenue contaminée et le méchant DEAD LEXINGTON a réussi avec l’aide d’individus super puissants à la mettre sous sa domination. Ces épisodes nous racontent donc les aventures de la END LEAGUE, qui essaye désespérément de faire basculer ce nouvel ordre mondial et leurs différents échecs. Les héros meurent, se font capturer, torturer, et pourtant, l’espoir réside encore dans leur cœur. C’est à la rigueur la seule thématique que je peux rapprocher de TOLKIEN , l’espoir quand il ne reste plus rien d’autre, mais ca s’arrête là et il n’y a aucun hommage au seigneur des anneaux. De WATCHMEN, je ne retrouve rien si ce n’est des super héros. Le ton n’est absolument pas dans la veine du récit de MOORE, il s’agit plutôt ici d’une série centrée sur l’action et le désespoir. Pas de réflexion sur le médium, rien qui fait évoluer la chose. Bien évidemment, tous nos héros sont des caricatures des super héros des deux grandes compagnies et le clin d’œil est assez lourd et poussif (le PRAIRIE GHOST pour GHOST RIDER, DEAD LEXINGTON pour LEX LUTHOR, un gars qui ressemble à SPIDERCIDE de la saga du clone pour SPIDER MAN, etc…) et en aucun cas il n’y a de recul ou un poil d’ironie et de réflexion. ON met un clone de SUPERMAN juste pour dire que c’en est un, point. Reste l’histoire en elle même, qui est , comme vous pouvez l’imaginer, sympathique mais assez basique, il y a quelques retournements de situation, les morts et les scènes d’action s’enchaînent, mais on n’est jamais surpris. En fait, on a déjà l’impression d’avoir lu ces histoires des centaines et des centaines de fois, avec tous ces nouveaux héros dérivés des autres et cette impression de fin du monde. Rien de bien nouveau sous le soleil, c’est agréable à lire mais ça ne va pas plus loin que ça. Je pense aussi que c’est le but de REMENDER ,de faire une série efficace mais elle n’est malheureusement pas très originale. Je préfère nettement par exemple EMPIRE de WAID et KITSON dans le même genre de Terre post-apocalyptique où le mal règne en maître car il y avait une certaine réflexion sur le méchant. Ici, le vilain est vraiment vilain et c’est tout. Les héros sont assez caricaturaux et seule l’idée de départ, qui consiste à dire que les ennuis ont commencé lorsque ASTONISHMAN (le clone de SUPERMAN) fait exploser la moitié de la Terre parce qu’il a été négligeant, peut être considérée comme réellement innovante. C’est à peu près tout. Les personnages sont développés, mais pas trop non plus, ce qui fait qu’on est dans la lignée d’une série tout à fait classique et moyenne. Les dessins de MAT BROOME sont assez sympas eux aussi, mais je trouve que ce dessinateur a un petit peu perdu de son style caractéristique finalement assez dépouillé. On le reconnaît au détour de quelques cases, mais son dessin est globalement assez classique et la colorisation ne me convient pas non plus, car je pense qu’elle affaiblit les crayonnés de BROOME (encré par son encreur habituel SEAN PARSONS) , ca essaye de se rapprocher de TRAVIS CHAREST sans trop y parvenir. Il est remplacé sur les dix dernières pages du dernier numéro par ERIC CANETE au style plus affirmé, mais carrément à l’opposé de celui de BROOME, ce qui peut créer un choc graphique assez inopportun. Si c’est loin d’être mauvais, ce n’est cependant pas très original et les dessins assez classiques de MAT BROOME ne suffiront pas à me faire acheter la suite à ce prix là.  et demiTHE TWELVE T1 : un siècle difficile  ( Straczynski / Weston / Leach) THE TWELVE est la nouvelle série de JM Starczynski et de Chris Weston. Elle nous raconte le retour au présent de douze héros oubliés, qui ont été cryogénisés pendant la seconde guerre mondiale et que le gouvernement retrouve par hasard. Je pense que cette série veut être un fer de lance des 70 ans de la MARVEL puisque aucun des douze héros n’est une création originale, un petit peu comme pour agents of ATLAS ? tous ces héros ont déjà été publiés à l’époque de TIMELY COMICS ,ancêtre de ATLAS et de MARVEL. Straczynski ne fait pas dans l’original, mais il le fait plutôt bien. En effet, il nous montre comment le gouvernement se voit obligé de gérer une douzaine de héros ringards, dont la moitié ne possède même pas de pouvoir, mais qui ont une certaine image et un certain appui du public. Ca ne vous rappelle rien ? Ca ressemble quand même beaucoup sur le fond à SUPREME POWER quand même, mais je pense que c’est le style qui convient le mieux à Straczynski et effectivement, cela a parfaitement fonctionné sur moi. Il y a une autre caractéristique à THE TWELVE assez sympathique, c’est de voir la détresse de ces héros qui se sont battus pour un monde meilleur et qui trouvent le monde dans le quel nous vivons, où les gens ne se déplacent pas en fusée et où il n’existe pas des tours de quinze kilomètres de haut à chaque coin de rue. Ca fait toujours un peu réfléchir et les héros se prennent réellement le monde d’aujourd’hui en pleine figure. Rajoutez à cela le choc de voir leurs enfants morts de vieillesse et vous comprendrez que THE TWELVE est loin d’être un récit plein de joie et de bonheur. Ces héros vont devoir s’adapter, et chacun réagit à sa manière : certains se cloitrent, d’autres essayent d’en profiter mais sont les dindons de la farce (le monde actuel n’a plus les mêmes notions, les mêmes espoirs et les mêmes références que dans les années 40 ), d’autres encore se voilent la face et essayent de surnager dans ce monde, mais tous ont un malaise profond, qui va conduire à la mort de l’un d’entre eux. C’est la sous intrigue principale, qui apparaît dés la fin du premier épisode dans une vison du futur , mais Straczynski ne la développe pas beaucoup, préférant s’attarder sur les déboires de chacun de ces héros hors du temps qui survivent comme ils le peuvent. Les personnages sont assez intéressants, même si un ou deux semblent assez redondants, mais c’est peut être parce que Straczynski n’a pas encore eu le temps de les exploiter. Certains autres scénaristes auraient pu les rendre ridicules, ce n’est pas le cas ici, il les rend tout simplement humains et misérables. Il prend ce décalage au tout premier degré et ca marche. Non c’est réellement et en toute honnêteté superbement fichu cette affaire, et en plus, on a CHRIS WESTON . Pour ceux qui ne connaîtraient pas le dessinateur, il a fait chez MARVEL , FIRST FAMILY avec JOE CASEY (et j’avais trouvé ça plutôt moche, son style ne convenant pas au grand format à mon avis) et surtout THE FILTH chez DC où il était magistral. Sans atteindre les sommets de THE FILTH, WESTON nous livre une prestation particulièrement convaincante, avec quelques petits défauts (on a du mal peut être à faire la différence entre quelques une de ses personnages) mais qui sont compensés par le réalisme froid et la noirceur de ses planches en général. C’est très réaliste sans aller vers de la référence photographique, et c’est tout à son honneur. J’ai vraiment beaucoup aimé THE TWELVE et j’espère vraiment avoir la suite rapidement car cette série joue parfaitement sur les forces du scénariste, qui livre l’un de ses meilleurs travaux à mon sens tout en nous donnant des dessins au dessus de la moyenne. AGENTS OF ATLAS TPB  (Jeff Parker / Leonard Kirk/ Kris Justice & Terry Pallot) Cela faisait un petit moment que cette série attisait mes envies, mais j’attendais la sortie d’un éventuel TPB. Et je n’ai pas eu tort. AGENTS OF ATLAS nous raconte les aventures de héros des années 50 (lorsque MARVEL s’appelait encore ATLAS, donc..) , quasiment tous oubliés depuis et prend pour référence de base un WHAT IF de 1978 , qui nous ressortait déjà ces héros avec le fameux « ET SI L’EQUIPE DES VENGEURS S’ETAIENT FORMEE DANS LES ANNEES 50 ? ». On y découvrait JIMMY WOO, 3D MAN, VENUS , le déesse de l’amour et de la beauté, HUMAN ROBOT, GORILLA MAN et MARVEL BOY qui essayaient de délivrer le président EISENHOWER des mains du redoutable GRIFFE JAUNE ! A la fin de l’aventure, l’équipe a est dissoute et les personnages tombent dans l’oubli. Jusqu’à maintenant … C’est JEFF PARKER, scénariste que je connais très peu qui redonne vie à ces personnages haut en couleurs, en ajoutant quelques nouveaux venus, comme NAMORA qui remplace un 3D MAN inutilisable depuis son intégration en tant que TRIATHLON au sein des VENGEURS. On parlait de THE TWELVE, c’est totalement différent. Là où STRACZYNSKI a voulu avoir une approche lourde et réaliste, désabusée sur notre époque, PARKER joue le côté kitch et pop , totalement assumé, tout en se gardant quelques petits développements sous le coude pour pouvoir moderniser sa série. On apprend ce qu’il est arrivé à MARVEL BOY et qui est réellement VENUS, et c’est quand même un tour de force car PARKER nous livre quelque chose d’assez cohérent avec les intrigues un peu farfelues de ces années d’après guerre. Ca tient la route tout en gardant ce petit côté frais, naïf et fantaisiste. L’intrigue est tout à fait agréable à suivre, avec beaucoup de texte et de développements qui font qu’on ne peut pas lire un épisode de cette série en cinq minutes, comme c’est souvent le cas. C’est extrêmement divertissant et l’équipe fonctionne à merveille. PARKER réussit à adapter les recettes et les idées des années 50 à notre époque en gardant un enthousiasme et une joie communicative tout au long de son récit. On sent qu’il se fait plaisir, et ça déteint sur notre lecture. Le twist de fin est peut être un peu gros, mais comme je le disais, il passe car c’est vraiment fait dans l’esprit de ces comics du golden age. Cela permet aussi à PARKER de lancer les bases de sa série mensuelle. Un scénario tout à fait divertissant et réussi donc, qui s’ajoute à de splendides dessins de LEONARD KIRK, qui nous dessine des planches tout juste splendides. On est dans du très haut niveau de lisibilité et de narration graphique. C’est beau et c’est à mes yeux son meilleur travail de très très loin. Lui aussi se fait plaisir, et son côté ligne très claire et un peu old school convient parfaitement sur cette série qui jongle entre modernité et naïveté rétro. C’est impeccable. On a donc une excellente mini série, que je conseille vivement. Et ce n’est pas fini. En effet, je ne sais pas ce qui a pris à MARVEL, mais les membres de cette compagnie ont décidé de booster sévèrement le TPB, en ajoutant non seulement des dizaines de pages d’interviews et de sketches (tirées du site internet CBR) , mais aussi le WHAT IF original et tous les épisodes des années 50 relatant la première apparition des AGENTS OF ATLAS ! EN gros, il y a facilement 1/3 de trucs en plus dans ce TPB, et pas inintéressant du tout, même si l’interview CBR est assez redondante parfois. Rajoutez à cela un avant propos de l’auteur et vous obtiendrez certainement le TPB le plus fourni en bonus que j’aie jamais vu ! Et du bonus de qualité. J’aimerais vraiment que MARVEL continue à produire des choses comme ça car ça rajoute largement à la valeur de la série, qui en plus vaut largement le coup. Pour résumer : une excellente série, un scénario qui joue parfaitement sur la nostalgie, des dessins splendides pour tous les adorateurs de BYRNE, IMMONEM et autres DAVIS et des bonus à la pelle et intéressants. Qu’attendez vous ? pour l’ensemble de la chose. DC UNIVERSE 43  Contient GREEN LANTERN #25 (Geoff Jonhs / Ivan Reis & EthanVan sciver /Oclair Albert & Julio Ferreira & Ivan Reis & Ethan Van Sciver ) Suite et fin de la GUERRE DU CORPS DE SINESTRO dans un numéro double apocalyptique. Cette saga a été véritablement excellente, avec quelques petits défauts (quelques redondances entre la série GRENN LANTERN et GREEN LANTERN CORPS comme l’histoire des anneaux passés en mode létal ou l’attaque de la Terre qui tombe un peu à plat dans GLC. ) mais largement compensés par une intrigue béton qui a permis à JOHNS de redévelopper les personnages de sa série, en particulier KYLE RAYNER et HAL JORDAN. La scène s’ouvre sur deux ou trois double splash pages de toute beauté, où l’énergie , la puissance et la précisons de IVAN REIS éclate à nos mirettes ébahies. Tout est bien pensé, et contrairement à ce qui se passe ailleurs, JONHS conclut son intrigue en ouvrant sur autre chose, sauf que l’intrigue est réellement conclue et que toute cette guerre de SINESTRO avait un sens autre que d’introduire l’arc suivant. Cet épisode fonctionne donc parfaitement, répond à toutes nos questions et nous livre une bataille épique et plutôt bien fichue, où chaque personnage est à sa place et joue le rôle qui convient. C’est quand même de plus en plus rare chez MARVEL et DC et SINESTRO soutient largement la comparaison devant ANNIHILATION, avec un IVAN REIS déchaîné et au top de sa forme. Vraiment très réussi. JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #16 (Dwayne Mc Duffie / Joe Benitez / Victor Llamas) Première remarque ; le numéro ne fait que quinze pages ! PANINI aurait-elle sucré des choses ? Je suppose que oui, n’est ce pas dans cet épisode que MARTIAN MANHUNTER revient sur Terre ? Mais bon, ; comme SALVATION RUN n’a pas été publié… ce n’est pas grave. Que se passe t’il donc dans ce numéro ? On a volé des objets magiques dans le garage de GUY GARDNER et des personnages de l’univers TANGENT refont surface. Quel est l’intérêt : aucun. C’est mal fichu, les dialogues sont OK mais les situations sont totalement pourries et inintéressantes, et que dire des dessins de BENITEZ, qui ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Avec du recul, je crois qu’il n’y a eu aucun épisode intéressant de cette nouvelle mouture de la JLA (même pas celui avec HA). C’est une énorme déception, cette série m’ennuie depuis le début, et là, ca ne s’arrange pas ! Aussitôt lu, aussitôt oublié ! (Mais c’est tant mieux ! ) JUSTICE SOCIETY OF AMERICA #12 (Geoff Johns & Alex Ross / Dale Eaglesham / Ruy Jose ) Là aussi, je dois avouer que je n’ai pas compris grand chose. JOHNS nous refait la JSA en introduisant un nombre impressionnant de personnages principaux (une bonne quinzaine) , ce qui pose des problèmes quand à l’ancrage de l’équipe, ses réactions et ses liens, qui ne sont à mon goût pas assez développés. C’est beau, c’est bien pensé la plupart du temps, ça se lit bien mais c’est en général assez creux et vide pour quelqu’un comme moi qui s’intéresse avant tout aux personnages. On se dit qu’il fallait du temps pour les introduire, et qu’avec cet arc, THY KINGDOM COME, tout va se mettre en place. D’ailleurs le prologue était parfaitement réussi. On se dit que l’équipe commence à être cohérente, et que l’arrivée du SUPERMAN de KINGDOM COME va permettre un récit solide et efficace, et voilà que débarque ce troisième épisode, où le SUPERMAN KC n’apparaît absolument pas, et où la JSA recrute de nouveaux membres !!!! cinq de plus !!!! Là j’ai très peur pour la suite. Déjà que c’est difficile de développer quinze personnages principaux, comment va t’il s’en sortir avec vingt ???? ET qu’est ce que cette tentative de recrutement vient faire en plein milieu de l’arc. JONHS avait suffisamment de personnages à développer pour qu’il nous en rajoute encore… Après, c’est plutôt efficace et bien fait dans la forme , c’est lisible agréable, mais là, je ne vois absolument pas où il veut en venir… Les dessins d’EAGLESHAM sont corrects, mais parfois ratés… En soi, c’est loin d’être mauvais, mais je dois vous avouer que la profusion des personnages m’inquiète pour le long terme ! UN bon magasine encore une fois, mais des problèmes avec la JLA qui est un véritable boulet et la JSA qui commence à devenir extrêmement confuse. Difficile d’accrocher des lecteurs et je pense même peut être arrêter le magasine pour me consacrer uniquement à la VO. SPIDER MAN 110  Contient Amazing Spider-man #562-563 (Bob Gale / Mike McKone / Andy Lanning) Après deux sagas de très bonne composition, on effectue rapidement un retour dans le moyen, voire en poussant un peu le bouchon le médiocre avec cette saga en deux parties qui n’apporte rien, mais alors strictement rien à PETER PARKER et à un univers One More Day qui a véritablement besoin d’être reconstruit. Peter est embarqué dans une histoire plus ou moins humoristique qui donne la part belle aux situations cocasses et aux dialogues soit disant rigolos. Il se retrouve confronté à une histoire de paris sur ses propres combats, organisés par un gros loser et son père (du même acabit). L’organisateur va essayer de truquer les paris et les super vilains qui ont joué (et perdu) vont lui en tenir rigueur. Son père va appeler SPIDEY à la rescousse. Et c’est un peu tout. Soyons clair, cette saga est lisible, mais il se dégage une impression de déjà vu absolument monstrueuse, Gale construit son scénario sur des ficelles déjà utilisées depuis les années 70 et si ce n’est pas mauvais en soi, ce n’est absolument pas original. On s’ennuie très vite et c’est parfois assez long, dans la mesure où Gale ne développe que ces personnages de bookmakers qui disparaîtront après la saga. Conclusion, rien sur Peter, rien sur MJ, rien sur Harry, ca n’avance pas. Et c’est vraiment le problème qui continue à me faire tiquer sur cette série, c’est qu’hormis quelques histoires bien fichues, on n’y apprend rien de nouveau et on se demande alors bien quel était l’intérêt de faire ce relaunch. La plupart des histoires sont quand même des histoires génériques qui auraient nettement pu servir de bouche trou ou de fill-ins, c’est le Spider man classique, sans aucune attache, sans aucune intrigue et c’est donc superbement ennuyeux, surtout avec un principe hebdomadaire. On aurait pu penser que le pool d’auteurs se serait réparti les intrigues un peu mieux que ça, mais il me semble que seul DAN SLOTT a le droit de faire avancer la chose, les autres scénaristes, eux , se contentent de meubler (parfois brillamment comme ZEB WELLS) mais restent confinés dans des histoires qu’on a déjà vues et revues sans apporter leur pierre à l’édifice. Un nouveau dessinateur arrive, c’est le talentueux Mike McKone qui sort pourtant d’une prestation fadasse sur les Fantastic Four. SPIDER-MAN lui convient plutôt bien, avec un hommage appuyé à celui de ROMITA SR et c’est plutôt une bonne surprise, vu le nombre croissant de dessinateurs pourtant talentueux qui se ramassent sur ce personnage (JIMENEZ, KITSON , McNIVEN en tête de liste). Reste que ces deux épisodes, s’ils ne sont pas nullissimes, restent complètement oubliables dans leur intégralité, GALE axant tout sur l’empathie que le lecteur pourrait avoir avec les bookmakers père et fils, ce qui n’a absolument pas fonctionné sur moi. Ah oui, puisqu’il faut ressortir de vieux vilains disparus pour être à la mode en ce moment, on a droit aux ENFORCERS … Pas nul, juste bof mais McKone remonte l’ensemble. . et demi pour le dessinAMAZING SPIDER-MAN FAMILY #1 (De Matteis/ Alex Cal) Tiens, retour des bouche trou dans le magasine, ça faisait longtemps..au moins…..un mois  Ici nous avons une histoire tirée de AMAZING SPIDER MAN FAMILY (et après Brand New Day) qui nous raconte les moments qui ont suivi l’enterrement de l’oncle BEN, les réactions de PETER et de sa tante. C’est écrit par JM De Matteis, scénariste mythique de AMAZING SPIDER MAN et autres SPECTACULAR et qui a derrière lui la saga de KRAVEN, la mort de MAY, etc…. Il connaît bien les personnages et nous livre donc un récit assez réussi, mais avec un gros défaut : c’est peut être un peu trop guimauve (il faut dire qu’il a souvent l’habitude de tomber dans la guimauve notre cher JM, relisez ses DEFENDERS ). Mais j’ai été un peu pus touché par cette histoire que , par exemple, les deux épisodes qui la précèdent. Rien de neuf non plus, c’est juste un récit centré sur l »émotion et qui joue avec la tristesse de PETE et de MAY. On aime…..ou pas…Les dessins de ALEX CAL sont assez prometteurs, mais le SPIDER MAN, tout fripé est un peu raté. Les autres personnages sont plutôt bien dessinés, mais ca sent un peu le photoshop et le McNiven/Larocca. C’est oubliable là aussi. et demiTHUNDERBOLTS: REASON IN MADNESS #1 (Gage / Oliver) On continue à patienter avec une fois de plus un one-shot bouche trou entre les épisodes de la série régulière. Ce numéro est consacré à VENOM, alias le SCORPION, et étoffe un peu la relation entre celui ci et NORMAN OSBORN, toujours aussi fou. On voit les anciens alliés du SCORPION faire du chantage à VENOM , mais cela va très mal se finir. Il y a un semblant d’histoire, même si ce n’est pas très original non plus (OSBORN qui pète les plombs , ça a déjà été fait) , mais c’est plutôt bien trouvé et surtout bien dessiné par BEN OLIVER qui livre de très jolies planches. Pas transcendant, mais c’est plutôt pas mal…pour un bouche trou. Et j’aime décidément beaucoup BEN OLIVER. Vous l’aurez compris, bouche trou est vraiment le mot qui résume le mieux les épisodes de ce magazine, qui ne sont ni originaux, ni interressants et qui ne font absolument rien avancer. Une jolie partie graphique néanmoins sauve SPIDER-MAN du naufrage auquel il avait semblé échapper ces derniers mois. On s’ennuie quand même beaucoup. Dernière modification par doop ; 10/03/2009 à 11h10.
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#3
10/03/2009, 11h00
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Agent Of Atlas sera mien (je n'ai que le#1)!!
Pour Justice Society Of America, l'expansion a pour but de déterminer 2 courants de pensée avec un maximum de personnages dans chaque camp quand une certaine décision se fera dans l'arc. Sinon, Geoff Johns ancre parfaitement les personnages à défaut de les encrer...  Pour Justice League Of America, les pages manquantes font écho au début d'une intrigue avec Vixen qu'il eut mieux fallu mettre si panini n'envisage pas de faire paraître Tangent Superman's Reign.... Quitte à sucrer des épisodes, autant que cela ait un sens....
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#5
10/03/2009, 12h03
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C'est rare mais je suis à 100% d'accord avec toi sur les critiques de ce que j'ai lu (cad tout sauf end league et les spidey).
 Mais tu te fais pas trop d'espoir pour avoir rapidement la suite de the 12, hein? La série est en stand by et la fin est renvoyée aux calendes grecques. 
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#8
10/03/2009, 16h29
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Ah, j'ai eu peur avec ta semaine 100 où j'étais d'accord avec tes critiques.. Là, je retrouve mon Doop!
Je ne suis pas, amais alors pas du tout d'accord avec ta critique de Spider-Man VF... Les 2 épisodes principaux sont un petit délice farfelu superbement illustré. Le Family est pleins d'émotion intelligente et Alex Cal dessine son Spidey à la Ditko. Les Thunderbolts de Gage et Oliver sont un exemple de ce qui se fait de beau et bien!
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#9
10/03/2009, 16h41
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moi aussi j'ai adoré ce spidey...
pour green lantern j'ai pas du tout le meme avis sur la série que je trouve mal fouttu par moment. Par contre jai aprécié JSA, que j'ai trouvé bien conçu et que johns arrive bien a placer 30 persos sans mal...
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http:\\espritludique.fr Ce à quoi le grand Timonier de la pensée post-moderne débarque, Nicoalk13 toujours à poser les bonnes questions, au bon moment. C'est la marque de ces gens dont on dit sans pudeur "qu'ils dérangent". 
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#10
10/03/2009, 16h57
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#11
10/03/2009, 21h09
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Bien d'accord avec the Twelve, et je m'arme également de patience et d'optimisme pour avoir la suite !
Et faudra que je m'intéresse vraiment avec plus d'attention à Agent of Atlas...
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#12
17/03/2009, 14h39
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Crit Doop sem 102: Avengers/invaders, je tue des géants, X-MEN, X-factor, iron man...
Critiques Doopiennes semaine 102 UNCANNY X-MEN #504-506  (Matt Fraction/ Terry Dodson/ Rachel Dodson) Nouvel arc avec cette fois ci non plus GREG LAND , mais TERRY DODSON aux manettes, et ça fonctionne encore mieux. FRACTION a pris en main le scénario tout seul et c’est à mon sens une grande réussite. Ce scénariste a véritablement une excellente approche des personnages, un ton moderne et des idées intéressantes qui font qu’entre ces épisodes d’UNCANNY et l’ANNUAL critiqué en semaine 99 , j’ai vraiment beaucoup de plaisir à lire du X-MEN. En gros je prends mon pied comme un malade. C’est pas révolutionnaire mais c’est moderne, et je crois vraiment que c’est de ce genre de scénariste dont les X-MEN ont besoin, un œil assez neuf et des nouvelles idées. Quoi de nouveau donc ? Deux histoires principales en gros. Premièrement, SCOTT qui essaye de cacher à EMMA La deuxième intrigue, nous montre LE FAUVE et ANGEL en train de recruter des mutants ou des scientifiques pour former une branche parallèle des X-MEN, qui n’aurait d’autre but que de travailler sur le réveil du gène X, disparu depuis HOUSE OF M. Cette idée m’intéresse et donne lieu à une rencontre avec des personnages nouveaux hauts en couleur (un ancien scientifique nazi) et d’anciens héros disparus depuis longtemps du radar (MADISON JEFFRIES). Là aussi, c’est autre chose que du super héros de base, et si j’ose la comparaison, je dirai que sur cette idée là, FRACTION développe une idée similaire à celle de JOE CASEY, qui avait essayé de faire autre chose des X-MEN et du concept de groupe mutant (il n’avait malheureusement pas pu mener ses idées à terme), en tout cas, ça a le mérite de m’intéresser grandement. Les dessins de DODSON sont bons, il faut dire qu’il a tout un tas de jolies filles à dessiner et sa version de l’esprit de SCOTT vaut sacrément le détour ! Ce n’est quand même pas son meilleur travail, comparé , par exemple, à HARLEY QUINN, mais c’st largement au dessus du lot. Vous rajoutez à cela des dialogues impeccables et des situations cocasses (comme lorsque PETER débarque avec un tas de jeunes femmes russes devant la maison des X-MEN et devant un parterre de médias !) et vous obtenez une série absolument rafraîchissante qui développe des thèmes certes pas nouveaux mais vus sous un prisme différent. MORRISON avait écrit les X-MEN de la fin du XXème siècle, il semblerait que FRACTION nous livre (enfin) les X-MEN du XXIème. X-FACTOR #39-40  (Peter David / Valentine De Landro / De Landro & Craig Yeung & Jim Davidson) AVIS AU LECTEUR (VF ou VO) : IL N’Y A AUCUN SPOILER dans cette critique. Vous pouvez la lire sans problème, elle ne dévoilera rien sur les évènements des numéros 39 et 40 ! X-FACTOR a eu un peu de mal a retrouver sa place de série de premier plan à la sortie de MESSIAH COMPLEX, où la moitié de son casting s’est retrouvé perdu dans le temps ou dans d’autres équipes. Il a fallu quasiment reconstruire une équipe de toutes pièces avec d’autres personnages (LONGSHOT et DARWIN) que David, contrairement à son habitude, n’est pas arrivé à bien développé. Pour le moment, c’est un peu creux, et l’arrivée de Larry STROMAN aux dessins n’a pas vraiment aidé (il était en toute petite forme). Après deux trois arc corrects mais assez neutres (celui sur SECRET INVASION était certainement l’un des plus mauvais) , il était temps que le scénariste relance sa série. Et de quelle manière ! Voilà que David nous sort deux rebondissements de folie dans ces deux numéros. Mais quand je parle de rebondissements de folie, on est plus sur des évènements complètement imprévus qui vont vous couper le souffle, pour moi, c’était un petit peu le même effet que XORN est MAGNETO, mais en plus réfléchi! Dans ces deux numéros, PETER DAVID a demandé aux lecteurs de ne pas diffuser l’information, de ne pas spoiler ce qui se passe dedans et je vais donc faire comme il l’a demandé car si le rebondissement à l’issue de la fin du numéro 39 est déjà saisissant, le cliffhanger du numéro 40 m’a complètement pris au dépourvu. Aucune action dans ces deux numéros , c’est uniquement basé sur les personnages, et MADROX en particulier. L’épisode 39 est consacré à la naissance du bébé de MADROX et de CYRENE tandis que l’épisode 40 voit le premier faire face aux conséquences de l’accouchement et de ce qui s’est passé. J’adore ce genre de numéro, car mine de rien, tout en parlant de l’accouchement de THERESA, DAVID en profite pour approfondir la relation MADROX/VAL COOPER et c’est parfaitement exécuté et pensé. On comprend encore mieux le lien qui unit ces deux personnages, qui sont certainement les préférés de DAVID chez MARVEL, et il leur donne de splendides dialogues et des sentiments profonds. Car c’est MADROX qui est étudié à fond dans ces deux numéros, le reste n’est qu’un prétexte pour nous plonger encore une fois de plus dans le cerveau de cet homme aux personnalités multiples et à son envie d’être quelqu’un de « normal ». Il ira même retrouver le MADROX prêtre, celui qui a réussi sa vie de famille, pour faire le point sur ce qu’est sa vie. Le statut de l’équipe et sa cohésion risque d’être totalement bouleversée une fois de plus, mais cette fois ci, contrairement à ce qui s’est passé après MESSIAH COMPLEX, c’est Peter David qui tient les commandes et qui décide. Il a préparé le terrain depuis longtemps et nous sort deux numéros introspectifs particulièrement brillants tout en approfondissant les tensions et les interactions entre les membres de l’équipe et en redistribuant toutes les cartes. C’est impeccable et ce sont certainement les deux meilleurs épisodes de X-FACTOR depuis le début ! Tout y est , dialogues, humour, réalisme, profondeur et rebondissement. Que demander de plus à une série mensuelle ? De jolis dessins ? C’est le cas. STROMAN est remplacé par VALENTINE DE LANDRO , qui je crois est devenu le dessinateur régulier depuis le départ de Stroman et qui réalise une impeccable prestation. C’est encore assez irrégulier, certaines planches absolument magnifiques (celles du début du numéro 39) contrastant un peu avec celles qui suivent, mais tout est clair, bien fichu et il arrive à faire passer de l’émotion dans des épisodes où finalement il n’a pas grand chose à dessiner (surtout dans le #40). Encore merci et bravo Mr David, c’est exactement ce qui me plaît dans ce genre de série, utiliser à fond des personnages qu’on passe un moment à construire. Et quelle fin de numéro #40, ca donne juste envie de sauter au plafond ! et demiJE TUE DES GEANTS (1 sur 2)  (Joe Kelly / JM Ken Niimura)) Je suis tombé complètement par hasard sur cette bande dessinée chez mon libraire, et le nom de JOE KELLY m’a tout de suite frappé. Je me suis souvenu alors des previews de cette série sur BUZZ (merci encore une fois de plus, MYCROFT) avec des dessins qui m’avaient paru originaux. Et effectivement, les dessins, qui penchent vers un style très manga, sont assez spéciaux. Le format était sympa (grand format cartonné), la maison d’édition ( QUADRANTS) inconnue pour moi, bref , tout pour que je donne une chance à ce livre. Je ne le regrette absolument pas ! L’année dernière, DC avait sorti une ligne appelée MINX, dont le principe était de donner des titres assez légers et tendance « girly » , où les héroïnes étaient toutes des adolescentes confrontées à de réelles difficultés comme leurs parents, leur petit ami , leur famille ou leurs amis et qui m’avaient énormément plu. Cette ligne a malheureusement disparu très vite en dépit de petits bijoux. Eh bien JE TUE DES GEANTS s’inscrit complètement dans cette ligne là , aussi bien dans le ton que dans la forme. JE TUE DES GEANTS nous raconte l’histoire de BARBARA THORSON (le nom de famille n’est pas donné au hasard) , jeune fille de CM2 passionnée par la lecture de récits mythologiques (et par les jeux de rôles en particulier) et qui croît que les géants décrits dans ces univers qu’elle ne considère pas comme imaginaires vont revenir sur terre . Elle s’est même fabriqué une arme, un marteau divin qui devrait lui permettre de les repousser et construit des pièges à géants autour de sa maison au cas où. Bien évidemment, cette jeune fille plein de répondant, d’audace et de bagout est assez isolée dans sa classe. Elle est souvent la cible préférée des autres, mais elle s’en fiche, elle préfère parler à ses amis PIXIES, car oui, elle parle à des lutins… Evidemment, ce comportement cache encore une fois un lourd secret familial, qui ne nous sera pas dévoilé dans ce volume, mais qui sera évoqué de manière assez originale, puisque les dialogues et les bulles qui ont trait à ce secret sont complètement raturées et illisibles. C’est plutôt une bonne idée et ça rajoute au suspense. De plus, JOE KELLY (scénariste que j’ai toujours énormément apprécié) joue sur tellement sur l’ambiguïté des visions de BARBARA qu’on ne sait pas si elle imagine les créatures de légende autour d’elle ou s’ils existent réellement. Parfois le dessinateur les dessine en gris, ce qui fait clairement penser qu’ils n’existe pas , parfois ils sont dessinées en traits pleins.. Je penche quand même pour la première hypothèse , qui ne fait que renforcer notre empathie pour cette pauvre jeune fille obligée de se créer un monde imaginaire pour échapper à la triste réalité de sa vie. Surtout que les autres élèves de la classe ne sont vraiment pas très tendres avec elle. Cette première partie s’achève sur un cliffhanger de toute beauté, qui promet de nous livrer les aspects mystérieux du passé de BARBARA entre deux hallucinations (ou deux apparitions, on ne sait pas) . Les dialogues sont très bons et les situations, même si elles peuvent sembler un peu cliché quand on a déjà lu des dizaines de livres MINX, sont tout à fait bien amenées. Le tension augmente au fur et à mesure des pages et BARBARA est véritablement très attachante. Comme je le disais, les dessins de JM Ken Niimura sont très originaux, avec un style très naïf qui lorgne vers le manga, mais pas tant que ça non plus. Il est assez fort pour faire ressortir le dynamisme et la violence de BARBARA, un petit peu moins je trouve pour les scènes un peu plus calmes en tout cas, c’est très original et d’un très bon niveau. Original, c’est certainement le mot qui définit le mieux ce livre, passionnant et que je vous conseille. Reste à espérer que la fin soit aussi bonne et que KELLY ne nous révélera pas trop de choses non plus. A lire. et demiMARVEL UNIVERSE HORS SERIE 3: AVENGERS/INVADERS  (Krueger & Ross / Steve Sadowski) Nouvelle histoire du tandem KRUEGER et ROSS que j’avais beaucoup aimé sur EARTH X, mais qui m’avait profondément ennuyé sur JUSTICE. Cette fois ci, ils remettent pour la maison DYNAMITE un bon vieux crossover des familles au goût du jour, à savoir les ENVAHISSEURS contre les VENGEURS. Les ENVAHISSEURS ( CAPTAIN AMERICA, BUCKY, NAMOR, HUMAN TORCH et TORO)par quelque prétexte absolument pas développé pour le moment (une brume verte surgie d’on ne sait où) se retrouvent à notre époque confrontés aux MIGHTY et autres NEW AVENGERS. C’est plutôt une bonne idée car cela permet de jouer avec le sentiment de culpabilité de TONY STARK quand à la mort du CAPTAIN dans notre époque et permet des scènes plutôt sympathiques lorsque les deux BUCKY se rencontrent. Dans le contexte qui suit CIVIL WAR, il y avait des choses à faire. Et puis j’ai toujours eu une petit faible pour STEVE SADOWSKI que j’avais découvert dans les premiers épisodes de la JSA. Tout ce qu’il faut, donc , pour faire une jolie petite histoire. Sauf que cela ne fonctionne absolument pas. Hormis le principe assez pauvre qui permet aux envahisseurs de des retrouver dans les années 2000 , KRUEGER et ROSS livrent un récit assez superficiel et sans grand intérêt. Pourtant, on sait que les deux auteurs sont plutôt assez bons quand il s’agit de caractériser les personnages, KRUEGER étant quand même l’un des spécialistes des longs monologues intérieurs ; pourtant, je n’ai rien retrouvé de cela. Il faut peut être dire que cela fonctionne dans un type d’histoire assez détaché de la réalité, qui joue un petit peu avec les définitions des personnages, les icones, et que là, voir ALEX ROSS et KRUEGER s’occuper de LUKE CAGE et de SPIDER WOMAN complètement « Bendisisés », cela ne fonctionne absolument pas. Il faut quelque chose d’assez déconnecté de la réalité pour que ROSS et KRUGER soient à l’aise, là, ils choisissent de nous faire un récit complètement empêtré dans la continuité MARVEL, choisissant des héros absolument pas taillés pour leur style. Ca ne passe franchement pas bien, et fait de ce crossover pour le moment quelque chose d’assez vide. J’aurais attendu beaucoup plus notamment d’un TONY STARK, qui réagit, soit, mais pas de la manière espérée. Ils ont déjà fait beaucoup mieux, et ca sent le projet pitché plutôt qu’écrit et laissé entre les mains de STEVE SADOWSKI, absolument pas impressionnant. Je ne comprends pas, car si le scénario, tout en étant quelconque reste quand même correct, on ne peut pas en dire autant des dessins, totalement ratés. C’est vraiment très moche par moments et surprenant car jamais je n’avais vu SADOWSKI aussi mal dessiner. Si ces précédentes productions étaient parfois inégales (et dépendant peut être beaucoup de son encreur) , celle ci est vraiment en dessous de la moyenne, il n’y a pas de grosses erreurs d’anatomie, mais les visages et les expressions des personnages sont vraiment assez horribles. Très décevant là aussi. Finalement, AVENGERS / INVADERS est un bouquin pas fameux, assez décevant quand on pense au potentiel de l’équipe créative, qui semble se contenter de quelque chose de très léger et qui ne livre pas un travail extrêmement abouti. C’est assez superficiel. et demiMARVEL ICONS 47  Contient NEW AVENGERS #41 (Brian Bendis / Billy Tan) Nouvelle aventure des nouveaux vengeurs, qui commence directement à la fin de SECRET INVASION #2. Si vous ne lisez pas le crossover, vous risquez d’avoir un peu de mal à comprendre ce qui se passe, mais bon. Quoiqu’il en soit, BENDIS nous donne dans cet épisode un éclaircissement sur les tout premiers numéros de NEW AVENGERS, avec la Terre Sauvage, le SHIELD etc… Il nous montre (ou essaye de nous faire croire) que l’invasion SKRULL était prévue dés ce numéro, et une question se pose : si KA ZAR et SHANNA avaient repéré l’infiltration SKRULL, pourquoi n’avaient-ils pas prévenu les autres plus tôt ? J’ai bien aimé la relation KA ZAR / SHANNA qui ressemble un peu (j’ai dit un peu) à ce que nous avait fait BRUCE JONES dans le KA ZAR vol 2. Bon, c’est correct et ca se lit plutôt bien. Aux dessins BILLY TAN, qui s’il réussit à donner de jolies formes à SHANNA rate parfois pas mal de planches. ON ne m’enlèvera pas de l’idée quand même que BANDIS gagne du temps car le flash back en Terre Sauvage aurait pu être complètement expédié en trois ou quatre pages au lieu d’un numéro complet. Toujours joli mais finalement toujours aussi creux, même si le dialogue SHANNA/SPIDEY est plutôt sympa. et demiINVINCIBLE IRON MAN#1 (Matt fraction/ Salvador Larocca) Premier numéro de la nouvelle série IRON MAN, et il faut pouvoir assumer passer derrière les KNAUF qui laissaient le personnage sur un run tout à fait honorable, voire excellent ! Bon, le film aidant, MARVEL croit toujours qu’il va attirer de nouveaux lecteurs, et il faut donc un IRON MAN un peu plus light, qui ressemble un peu plus à ce qui se passe dans le film et un peu moins embrigadé dans les crossovers du genre SECRET INVASION ou CIVIL WAR. On retrouve un TONY un petit peu moins méchant et manipulateur que d’habitude, un peu moins impliqué dans les affaires et tout à fait abordables pour les nouveaux lecteurs (s’il y en a , ce dont je doute, et qui remet donc nettement en cause l’intérêt de cette série à al base). C’est plutôt sympa comme départ, avec un TONY qui se voit confronté aux manipulations d’un EZEKIEL STANE, fils d’OBIDAH , inconnu jusque là. Retour de PEPPER POTTS, etc… Mais FRACTION s’en sort plutôt pas mal, même si ça ressemble plus pour le moment à un ULTIMATE IRON MAN qu’autre chose. Mais bon, laissons la série s’installer, surtout que SALVADOR LAROCCA livre une prestation tout à fait correcte aux dessins, c’est dynamique et le seul reproche qu’on pourrait lui faire, c’est encore d’utiliser trop de références photos, on voit tout de suite que PEPPER est pompée sur NICOLE KIDMAN dans le pacificateur et c’est gênant car cela nous sort sans arrête de la chose. C’est quand même joli à regarder et j’ai vraiment du mal à comprendre les gens qui tapent sans vergogne sur LAROCCA qui se débrouille quand même plutôt bien et qui, s’il tombe peut être un peu trop souvent dans la facilité, rend toujours des choses lisibles, contrairement à un SIMONE BIANCHI. Un bon départ, avec de bonnes idées même si je trouve que FRACTION aurait dû se débarrasser de cette chose horrible qu’est cette idée de virus EXTREMIS. Peut être pour plus tard ! CAPTAIN AMERICA #37 ( Ed Brubaker / Steve Epting) Toujours aussi bon, Brubaker, toujours dans son idée d’explorer les changements induits par ce nouveau CAPTAIN AMERICA confronte BUCKY à deux associés classiques de STEVE ROGERS ? à savoir ŒIL DE FAUCON et LE FAUCON. C’est plutôt bien vu et c’est une très bonne idée. On voit comment le FAUCON s’en prend à STARK qui a manigancé ce retour et cet épisode rentre directement dans la lignée des numéros où il ne se passe pas grand chose, mais qui va développer nettement les personnages, approfondissant leurs relations et leurs interactions. J’adore ce genre. Ce que j’aime moins, c’est cette idée de STEVE ROGERS cloné et toute la partie concernant CRANE ROUGE, qui je trouve tourne un peu en rond et est assez lente. C’est dommage, SHARON est réduite à son rôle de cobaye depuis trop longtemps. J’espère que ca va avancer. Aux dessins, c’est STEVE EPTNG toujours impeccable. C’est très bon. FANTASTIC FOUR #557 (Milar / Hitch / Neary) Quand même… Tout ça pour ça ! Autant le premier épisode pouvait être alléchant, avec la création de la nouvelle terre qui nous laissait espérer de grands dessins de BRIAN HITCH, autant la série va de déconvenue en déconvenue numéro après numéro. Quatre épisodes pour voir les FF détruire un robot géant CAPTAIN AMERICA avec un robot géant GALACTUS. Mon dieu, qu’est ce que c’est sans intérêt. Millar essaye de développer un peu la relation RED/SUE mais ca ne fonctionne pas superbement bien, et oui, maintenant le traitement de JOHNNY commence à m’agacer. Bref, un coup pour rien niveau histoire, en dépit de début prometteurs, mais MILLAR n’est pas ELLIS, et toute sa partie SF retombe dans de la baston et des jeux de mots ou des situations faciles. Ben c’est du MILLAR dans ce qu’il a de plus pénible. HITCH rate beaucoup de choses depuis deux épisodes, et tenir un rythme mensuel ne lui convient pas. Les visages sont souvent ratés, et les combats dans la neige sont souvent illisibles. On se moque de LARROCCA , mais HITCH ne fait pas mieux sur ce numéro (comme sur le précédent). Non, vraiment, une lecture sans aucun intérêt et très mal foutue. et demi
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#13
17/03/2009, 15h03
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Bravo Doop!
Tu me donnes de l'espoir pour Uncanny, l'arc de Brubaker qui se termine en VF ce mois-ci était affreux. Comme j'accroche bien à Legacy, je peux continuer le mag VF! J'ai accroché à ce numéro 1 d'Iron Man, et moi-même je ne m'attendais pas à autant apprécier Larroca qui est en effet très lisible et sobre. Dommage qu'il y ait ces couleurs horribles, j'en ai vraiment marre, tous les persos sont passés à l'auto-bronzant avec de la crème Nivea pour faire briller! Le scénario donne envie de lire la suite. Rien à dire de plus pour Cap et New Avengers. Pour les FF c'est désolant, les 3 premiers numéros étaient à la fois décevants et gênants, là pour la conclusion Millar a également tenu à être ridicule, avec ce Mecha sorti de chez Transformers, et cette allusion stupide lâchée par Reed.
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#14
17/03/2009, 17h12
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Pour l'instant, Uncanny me tient vraiment en haleine
X-Factor est la série incontournable, surtout avec ces deux épisodes Bon boulot, Doop comme d'hab
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