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Heroes for Hire #1-6 (Marvel Comics) Scénario : Justin Gray & Jimmy Palmiotti. Dessin : Billy Tucci (#1-4), Francis Portela (#2-5), Al Rio (#6). Encrage : Tom Palmer(#1-4, 6), Terry Pallot (#4-5), Scott Koblish (#6). Après la mini-série Daughters of the Dragon, Justin Gray et Jimmy Palmiotti se sont vus invités par Marvel à poursuivre les aventures de Misty Knight et Colleen Wing dans cette nouvelle ongoing. On prend les mêmes et on recommence, ou presque. Mais en mieux. Daughters of the Dragon était une mini-série des plus agréables, offrant un appréciable lot d’action et de fessiers rebondis (sans parler de ces poitrines et ces coupes afro défiant les unes comme les autres la gravité terrestre à chaque page). On retrouve dans les pages de Heroes for Hire l’essentiel du casting de la mini-série : Misty et Colleen bien sûr, mais également l’indestructible Otis Johnson, le pisciforme Orka, et le toujours quelque peu répugnant Humbug. A ce groupe viennent s’ajouter quelques seconds rôles du Marvel Universe plus ou moins inattendus : Shang-Chi, Black Cat, Paladin, et une petite nouvelle : Tarantula. La grande qualité de Gray et Palmiotti, lorsqu’ils abordent le genre super-héroïque, c’est de ne jamais se montrer avare en idées, et de mener leurs récits à un rythme effréné. Qu’on se souvienne de leurs épisodes sur Hawkman ou, en ce moment même, la mini-série Uncle Sam & the Freedom Fighters. De temps en temps il leur arrive de se gaufrer sévèrement (la quasi-illisible mini post-Crisis Battle for Bludhaven), mais dans l’ensemble leur nom est le plus souvent synonyme de qualité (sans parler même, dans des genres très différents de celui qui nous intéresse ici, de leur travail sur Jonah Hex ou le méconnu Monolith). On n’a pas le temps de s’ennuyer une seule minute à la lecture du premier arc de Heroes for Hire (arc qui s’étend sur les cinq premiers numéros). Les scénaristes lancent plusieurs intrigues qui vont se développer en parallèle, et parfois se croiser. Les trois premiers numéros portent l’estampille Civil War, et jouent à merveille des possibilités que leur offre le Big Event Marvel. Misty et Colleen se retrouvent le cul entre deux chaises, l’une occupée par Iron Man, l’autre par Captain America. Et si elles acceptent très rapidement l’offre du gouvernement fédéral de travailler pour eux, il y a des limites qu’elles se refusent à franchir. Avis que ne partagent pas forcément tous les membres de Heroes for Hire… Gray et Palmiotti gèrent remarquablement bien la participation de leur équipe à la Guerre Civile. Les tête-à-tête avec Iron Man et Captain America sont autant de scènes très réussies, qui soulignent parfaitement la folie ambiante qui règne dans le Marvel Universe, tout en donnant à Colleen et Misty une position raisonnable qui leur va plutôt bien, et leur permet au final d’occuper une place à part dans un univers en pleine recomposition. Mais les scénaristes ne se contentent pas de s’appuyer sur la Guerre Civile pour faire avancer leur récit. En parallèle, ils envoient leurs Héros à Louer enquêter sur un trafic d’organes. Des organes skrulls pour être précis (idée qui s’inscrit par ailleurs fort bien dans le contexte de Civil War, puisqu’une greffe de tels organes permet au porteur de changer d’apparence à volonté, toujours très pratique lorsque vous être pourchassé par les autorités…). Et pour être sûrs que le lecteur n’ait pas le temps de reprendre son souffle, Gray et Palmiotti rajoutent là-dessus le retour de Ricadonna, la vilaine vedette de la mini Daughters of the Dragon, bien décidée de se venger de Misty, Colleen et leurs collègues pour les quelques mois qu’elle vient de passer à l’ombre. L’autre grande qualité de la série, c’est le soin qu’apportent Gray et Palmiotti pour caractériser leurs personnages. J’ai déjà évoqué ce point concernant Misty et Colleen, c’est vrai également pour la plupart des autres membres de l’équipe. Etant donné l’étendue du casting, tous ne sont pas mis en avant dans ces premiers numéros, notamment Black Cat et Shang-Chi. Mais dans le même temps, les scénaristes n’ont pas besoin de quinze pages pour saisir l’essentiel de leur personnalité. Ils y parviennent à merveille en une case seulement, notamment avec Humbug que l’on découvre chez lui, devant sa télé, à regarder une rediffusion d’un épisode de Mister Ed et à en expliquer le concept aux innombrables insectes qui l’entourent… Même le personnage de Tarantula, qui semble à première vue n’être qu’une vigilante à tendance psychopathe de plus, prend très rapidement de l’épaisseur et s’avère être bien moins prévisible qu’on ne pouvait le craindre. Niveau dessin, on notera également un mieux sensible ici par rapport à Daughters of the Dragon. Billy Tucci et Francis Portela ne m’emballent pas plus que ça, mais leur mise en page est dynamique, et même les scènes où un nombre conséquent de personnages se foutent sur la tronche restent d’une lisibilité appréciable. Tant qu’on y est, évoquons rapidement le sixième numéro de la série, disponible depuis une paire de semaines déjà. Palmiotti et Gray ne semblent avoir aucunement l’intention de ralentir le rythme, au contraire puisqu’en vingt-deux pages seulement nous avons droit au retour des Headmen, un Doombot perdu bien loin de sa Latveria natale, un gang de braqueurs, une menace nucléaire, plus quelques autres vilains surprises que je vous laisse découvrir en fin d’épisode. Les deux scénaristes s’apprêtant à quitter la série pour cause de contrat d’exclusivité avec DC, je souhaite bien du courage à leur remplaçant à venir, Zeb Wells, pour maintenir un tel rythme. |
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AAaaahh, et après on disait que moi seul disait du bien de cette peutite merveille bien cachée!
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
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Visiblement, il y en a d'autres qui apprécient ! Et quelle qualité de critique.
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Des pépites ? Des bonnes histoires ? Des curiosités ? Des souvenirs ? Ne manquez pas de visiter la section rétro ! |
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Me voilà rassuré. Je peux attaquer sereinement les 5 n° en souffrance qui squattent ma pile de comics depuis trop longtemps.
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Booouuhhh!!!!!
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Y'a que le dessin qui me fait fuir sinon j'aurai déja attaqué.
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS? |
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Et les nichons! N'oublions pas les nichons!
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J'ai rarement vu quelqu'un citer autant Stan Lee.
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Merci pour cette critique Niglo, tu m'as donné envie d'essayer cette série.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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Tres tres bonne critique pour une série qui le mérite !
Vi ,Gilles & Niglo ne sont pas les seuls à la lire |
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Très bonne critique. Ca me donne envie de retrouver les premiers numéros.
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Gyakushu ! vol.1 (Tokyopop, février 2007, 208 pages n&b, 9.99$) Par Dan Hipp. C’étaitSaSecrétaire fut le premier à en parler, ici, par conséquent on dira que c’est de sa faute. Une histoire de vengeance donc, partant d’un point A où tout va bien, femme aimante, enfant joyeux, clarté printanière sur champ de blé, passant par un point B, à la merci de quelques très vilains, sa famille qui lui est arraché, un bras aussi, et se terminant temporairement en un point C, match retour à coups de sabre dans le bonnet, vastes étendues désertiques et glacées. Dans le fond, rien de nouveau, donc. C’est donc sur la forme que Dan Hipp choisit de faire la différence. Son récit entremêle scènes actuelles et flashbacks, les tenants et les aboutissants de toute l’histoire ne se révélant que progressivement. Hipp a en outre la bonne idée de donner à ses flashbacks un traitement visuel très différent du reste du récit, en n’utilisant pas de noir, uniquement diverses nuances de gris. Cela donne à ces passages une texture quelque peu irréelle qui leur convient bien. Dan Hipp utilise également abondamment un narrateur, qui vient régulièrement arracher le lecteur de l’histoire en cours, s’adresse directement à lui, commentant telle scène ou ironisant sur l’utilisation de tel stéréotype. Le procédé surprend au début, mais fonctionne bien, introduisant une bonne part d’autodérision dans l’œuvre de Hipp. L’histoire principale en elle-même offre quelques surprises bienvenues. Tel personnage que l’on pensait avoir identifié sans mal se révèle soudain ne pas être celui que l’on croyait. Le sort de tel autre, que l’on croyait réglé, permet à l’auteur de rebondir et d’étendre la quête de son héros. L’histoire de Gyakushu ! est archétypale, certes, mais elle n’en réserve pas moins quelques bonnes surprises. N’ayant jamais ne serait-ce que jeté un œil sur The Amazing Joy Buzzards, je découvre ici le travail de Dan Hipp. Son dessin et sa narration sont des plus agréables aux yeux, à mi-chemin entre un Jamie Hewlett et un Phil Hester. Et il tire fort bien parti du format imposé ici, étendant sur plusieurs pages des scènes de quelques secondes seulement, laissant de grands espaces vides pour accentuer tel ou tel effet. Le résultat est tout à fait réussi. Du coup, il va falloir que j’aille faire un tour du côté de ses Joy Buzzards… |
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Pour poursuivre ce que je disais ici, petit coup d’œil sur d’autres titres Wildstorm relancés en fanfare il y a quelques mois.
Gen 13 #5 (DC/Wildstorm, février 2007, 2.99$) Scénario : Gail Simone. Dessin : Talent Caldwell. Encrage : Livesay. On approche de la clôture du premier arc, et bof, tout cela reste assez peu passionnant. La série d’origine, sous la plume et le crayon de Choi et Campbell, possédait un certain charme, charme que peine à retrouver Gail Simone ici. Il y a quelques idées intéressantes (le discours sur la violence, sa mise en scène dans les nouveaux média, et la fascination qu’elle engendre) d’autres beaucoup moins (tout l’aspect religieux évoqué à travers les Gen 11 et le père supposé de Roxy), quelques scènes très réussies (dans cet épisode, en particulier, la discussion entre Roxy et son père) et des personnages caricaturaux au possible (la palme revenant au docteur Cross, l’homme à l’origine du projet Gen 13. Le personnage nous est présenté comme un psychopathe totalement halluciné depuis le début de la série, on va encore plus loin dans le grotesque dans cet épisode. Gail Simone en fait vraiment des tonnes avec ce personnage, et le résultat est franchement pénible). La bonne nouvelle de cet épisode, c’est le retour de Talent Caldwell, après un fill-in et demi particulièrement vilain de Sunny Lee. Son style colle bien à la série, son départ annoncé est une raison supplémentaire de ne pas aller au-delà de ce premier arc. Stormwatch P.H.D. #4 (DC/Wildstorm, février 2007, 2.99$) Scénario : Christos N. Gage. Dessin : Doug Mahnke. Nettement plus intéressant est le Stormwatch P.H.D. de Gage et Mahnke. Ce relaunch, par son principe de base, se rapproche davantage du Stormwatch Team Achilles de Micah Ian Wright que de la série d’origine (Dieu merci !) ou de la version Warren Ellis. Même si l’on y croise quelques visages connus (Batallion, Fahrenheit, Synergy), l’équipe est exclusivement composée d’humains ‘normaux’, spécialisés dans le combat contre les post-humains. L’une des qualités de cette série, c’est que chacun épisode est un stand-alone. Qui s’inscrit dans un contexte plus large, évidemment, mais Gage n’a pas que la réédition tpb en point de mire et travaille chaque épisode de manière indépendante. L’autre point fort, c’est le soin que prend le scénariste à donner de la chair à ses personnages. Stormwatch P.H.D. #4 s’intéresse plus en détail aux trois membres féminins du groupe, amenées à faire plus ample connaissance à l’occasion d’une sortie entre filles. Christos N. Gage n’évite pas vraiment les stéréotypes (que ce soit Gorgeous, manipulatrice cynique à la Emma Frost, ou Elizabeth, mystique tendance gothique) ni les situations un peu trop prévisibles (les deux lourdauds trop entreprenants qui finiront la soirée la tronche dans le caniveau), mais en joue dans l’ensemble plutôt bien, et surtout sait sortir au bon moment LE twist qui rend tel ou tel personnage plus attachant, ou intriguant, ou les deux (dans le cas présent, la dernière scène nous révèle un secret qu’Elizabeth s’est bien gardée de révéler à ses camarades de jeu…). Et puis il y a Doug Mahnke au crayon, raison supplémentaire de s’intéresser à cette série. Sa prestation est impeccable, très sombre et violente, et colle parfaitement au ton de Stormwatch P.H.D. Mahnke n’est jamais aussi bon que lorsqu’il s’encre lui-même (quoique j’aimais beaucoup le travail de Tom Nguyen sur ses JLA), et son style jamais aussi proche de celui de Simon Bisley. Là aussi, l’annonce de son départ prochain n’est pas vraiment une bonne nouvelle, mais les scripts de Christos N. Gage ont suffisamment de qualités pour qu’on puisse envisager de continuer à lire cette série sans lui. |
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Wonder Woman #4 (DC Comics, février 2007, 2.99$) Scénario : Allan Heinberg. Dessin : Terry Dodson. Encrage : Rachel Dodson. Scarletneedle en a déjà longuement parlé ici, et en a dit pis que pendre. J’y reviens quand même brièvement. Ce relaunch souffre de plusieurs maux. Le premier et le plus futile est son rythme de parution des plus erratiques. Annoncé d’abord comme mensuel, puis bimestriel, ce quatrième numéro de la série paraît trois mois après le précédent. Et le suivant, censé conclure l’arc de Heinberg, est repoussé sine die. Pas très sérieux de la part de DC, dont on se demande parfois s’ils ont vraiment planifié à l’avance l’après Infinite Crisis… Ceci dit, une fois que tout sera bouclé et proprement réédité en paperback, toute cette affaire sera proprement oubliée et rangée au rang d’anecdote. A condition évidemment que Heinberg et Dodson bouclent leur récit d’ici là… Plus embêtant, ce relaunch souffre de la comparaison avec son illustre prédécesseur. Une bonne partie des lecteurs habitués à faire leur marché chez DC depuis un certain temps ont encore en mémoire le redémarrage du titre sous la plume et le crayon de George Perez (et même ceux qui n’étaient pas là à l’époque ont pu s’y plonger à l’occasion de la réédition récente des deux premières années de la série en tpb). Le relaunch de Wonder Woman après Crisis on Infinite Earths est probablement, avec celui de la Justice League par Giffen, DeMatteis et Maguire, mais dans un genre tout à fait différent, le plus réussi à l’époque. Le personnage et son univers familier prenaient soudain une ampleur qu’on ne leur connaissait pas jusqu’alors. Sans même remonter jusqu’à George Perez, ce relaunch succède à une longue période signée Greg Rucka, qui est de loin ce qu’il a fait de mieux et de plus ambitieux dans le domaine super-héroïques. Comparé à ces deux œuvres, l’arc que signe Allan Heinberg fait pâle figure. Le scénariste ne semble avoir aucun but précis, si ce n’est s’amuser avec le casting qu’on lui a confié. Le titre de l’arc, Who is Wonder Woman ?, constitue également l’unique enjeu de ce récit. Heinberg s’amuse donc à faire enfiler la tenue à divers prétendant(e)s, avant de la rendre à qui de droit. Ce que les lecteurs de plus ou moins longue date de la série reprochent sans doute le plus à ce relaunch, c’est de ne tenir à peu près aucun compte de ce que les runs de Perez et Rucka ont apporté au personnage. La version de Heinberg semble s’adresser à un public néophyte, offrant une version dépouillée du personnage mais aussi de son entourage : les seuls personnages proches d’elle présentés dans ces premiers épisodes sont Wonder Girl et Donna Troy, dont les liens les unissant à Wonder Woman sont aisément identifiables, même sans connaître grand chose de ces personnages. Et Allan Heinberg n’a recours à elles qu’en tant que substituts temporaires, le temps que son héroïne se décide à reprendre son titre. Aux fans de la série, Allan Heinberg ne concède que quelques clins d’œil, au mieux anecdotiques (l’uniforme blanc dans lequel apparaît Diana, qui évoque la new Wonder Woman dénuée de super-pouvoirs du début des années soixante-dix), au pire embarrassants (voilà que notre héroïne se remet à tourbillonner pour devoir enfiler son costume, comme aux pires heures de sa série télé). Et puis il y a la galerie des vilains traditionnels de l’Amazone, que le scénariste utilise massivement (le prochain épisode, le jour où il paraîtra, pourra faire office de who’s who des vingt plus vilains adversaires de Wonder Woman). Là aussi, Heinberg va au plus accessible et ne s’embarrasse ni de décennies de continuité, ni de subtilité dans le portrait qu’il fait de ces personnages : Circe est une féministe tendance psychopathe, Hercules est fourbe et con, les autres se contentent d’être méchant(e)s. Enfin et surtout, le script d’Allan Heinberg privilégie avant tout l’action et le spectaculaire, plutôt que le subtil ou le vraisemblable. En cela, il est épaulé à merveille par Terry Dodson, absolument irréprochable de bout en bout, et qu’on espère voir le plus longtemps possible sur la série. La scène dans le #2 où Giganta sème la panique dans les rues de New York, avec Donna Troy accrochée en pendentif autour du cou, reste à ce jour le moment le plus mémorable de ces épisodes. Le quatrième épisode est un peu plus sage dans sa réalisation, mais les héroïnes de Dodson sont toujours aussi agréables aux yeux. Dommage que le scénario de Heinberg ne provoque pas les mêmes sensations à l’esprit… |
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