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Petite question : ça vaut quoi la tour sombre de Stephen King ?
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Long et chiant à mon goût
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Ma liebedich est fan de King et notamment de la Tour Sombre. Elle adore.
Pas lu pour ma part (peu lu du King). |
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Merci
J'aime beaucoup Stephen King en général. J'aime son écriture et son souci de mettre en place les choses doucement et de toujours fouiller ses personnages
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Ma lovin’you: “La Tour sombre, c’est SON livre, la moelle épinière de toute son oeuvre. C’est parfois un peu long, oui, mais ça contient tous les éléments que tu retrouves par ailleurs dans ses autres livres.“
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Elle m'a l'air très bien cette fille
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Ces jours ci je relis les pommes d'or du soleil deRay Bradbury. Un retour dans ma jeunesse puisque j'ai lu ce livre il y a un peu plus de 25 ans. C'est avec plaisir que je redécouvre un recueil qui explore different genres allant de la Sf au fantastique en passant par le conte. L'écriture de Bradbury y est souvent emplie de mélancolie, parfois comique, mais si on y retrouve une contante dans ce recueil, c'est bien la poésie, même si ses textes pourront paraitre pour certains un peu datés.
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City on Fire de Garth Risk Hallberg
Roman ambitieux, ayant défrayé la chronique (vendu quelques millions par son auteur), gros pavé (1000p) mais qui finit par lasser. Ok le New York des années 60-70 est bien décrit (l'écrivain s'est très bien renseigné). On suit le destin de plusieurs personnages avec comme fil directeur la tentative d'assasinat d'un des personnages. On remonte le fil à coup de flashforward et flashback (narration surprenante avec des chapitres en forme de lettre, journal intime ou fanzine) avec comme clou du spectacle le fameux blackout de juillet 1977. Sauf que comme les personnages on frise l'overdose avec une écriture qui séduit au premier abord pour finalement ennuyer voire être repoussoir. En effet le récit de Garth Risk Hallberg aurait mérité une cure d'amaigrissement (pas forcement l'histoire) avec des phrases plus simples et moins pompeuses. Regardez je sais écrire donc j'en fais des tonnes ... stop. Dommage car c'est une immersion intéressante dans une ville hallucinée à une période charnière. Et puis pour les personnages sont attachants, variés (de la familles riches, au flic blasé en passant au journaliste d'investigation, au groupe de rock déjanté, aux anarchistes, au problème de couple et on prend un cours sur les feux d'artifices) avec des destins surprenants. Avec 200p de moins on était pas loin du coup parfait. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 09/08/2017 à 20h49. |
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Coup de coeur :
Les intéressants de Meg Wolitzer trouvé par hasard chez un bouquiniste d'Anger j'ai pris car cela avait l'air de parler d'un de mes thèmes préférés : fin de l'adolescence, début de l'âge adulte (fin de l'age de l'innocence). Pourtant cela commençait presque mal avec un style moderne : dès le second chapitre on est 40 après et donc je me suis dit on va alterner les paragraphes entre passé et présent (ils le font tous actuellement, cela doit être in). Et puis on se prend au jeux à suivre le destins de ces 6 ados de 15ans qui se sont proclamés en plein Watergate les intéressants car ils ont forcément un talent qui n'attend plus qu'à être révéler au monde pour le conquérir. Qu va y arriver ? A quel prix ? Qui va être heureux finalement ? La vie n'est pas un chemin tranquille et l'argent ne fait pas tout. C'est surtout une parabole très intéressante sur l'envie et la jalousie (les deux sont bien différents) que l'on peut tous ressentir face à la vie des autres en comparaison à la sienne. Belle description de New York sur une quarantaine d'année parsemée de fait marquant de la vie américaine (sida, Nixon, Reagan, Internet, crash financier ...). Succulent le personnage d'Ethan est à lire comme un Matt Groening(pour l'invention de personnage de dessin animé à la télé) et Steve Jobs (destin identique, avec un côté social dérangeant). On boucle les 750p et on en veut encore. Brillant réellement. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 09/08/2017 à 20h47. |
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Pas extraordinaire mais j'ai passé un moment agréable à lire Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson.
A déguster comme un Forrest Gump suédois puisque la vie d'Allan Karlsson, 100ans, est incroyable, jalonné de rencontre improbable (De Gaulle, Franco, Truman, Johnson, Mao ....). On y croise le frère d'Einstein tandis que l'on apprend les dessous du projet Manhattan. En Suède, au présent c'est tout aussi n'importe quoi avec un road movie et ses losers magnifiques. Tout est bien qui finit bien, un livre d'été qui m'a bien fait rire malgré un titre franchement nul. |
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Smilla et l'Amour de la neige de Peter Høeg
Copenhague, le Danemark et leur territoire lointain, le Groenland. La première moitié de ce polar glacé est brillant et très intéressant. Peter Høeg semble se désintéresser de l'enquête au profit d'un superbe portrait de femme, Smilla, et en toile de fond le sort de ces Danois que l'on regarde de travers, ceux qui vienne du froid, du Groenland (presque pas des vrais danois). Rythme lent, virée nocturne dans Copenhague, perception du froid et de la glace, Smilla se révèle une bonne lecture ... puis arrive le voyage vers l'inconnue où nos protagoniste navigue vers la terre glacée. Et là c'est la berezina. On ne comprend rien de ce qui se passe sur le cargo et en plus rien de logique. Peter Høeg oriente son récit vers une quête improbable revenant à un policier tournant au polar nous laissant de marbre. Fin décevante à 180° de ce que le roman promettait. Je ne sais pas ce que donne l'adaptation de Bill August. |
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Va et poste une sentinelle de Harper Lee
Comme souvent au cinéma il ne faut vieux pas revenir des années après sur ce qui a fait son succès. Le deuxième et dernier roman de Harper Lee est décevant. Non pas que cela soit mal écrit (au contraire) mais je n'ai jamais réussi à me débarrasser de cette impression de voir les personnages de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur trahis. Et puis ce qui fonctionnait dans les années 60 (le sud, la ségrégation) ne fonctionne pas en 2017 avec une telle écriture. Harper Lee aurait publié son roman il y a 50ans on l'aurait apprécié différemment. De nos jours il m'a semblé naïf et anecdotique car il n'a pas la force et l'universalité de son célèbre prédécesseur. Une parenthèse. |
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Bon, je me suis fait un peu de littérature avant d'attaquer le Moore en Français. Je ne connais aucun des auteurs, j'ai juste pris comme ça au hasard, en parcourant des magazines qui les conseillaient.
Louis, un retraité taciturne, ancien charcutier, veuf à la vie tranquille et ordonnée, devient malgré lui une icône planétaire de l'écologie au terme d'un parcours commencé dans une brocante - où il découvre un manchot empereur pour lequel il va éprouver un irrésistible coup de foudre - qui se poursuit en Antarctique, puis dans le grand Nord et se termine dans le port de Toulon où Louis, juché sur un iceberg transporté là à grands frais par un fabricant de boissons à base de glace polaire fondue, devient un plaidoyer vivant, et contradictoire, contre la fonte de la banquise. Bon, c'est très bien écrit, après, ça ne raconte finalement pas grand chose. Ca reste assez superficiel et il y a beaucoup trop de fantaisie dans les personnages, ce qui fait que cela la chose un peu trop légère. Après, le style est vraiment agréable. Une bonne heure de lecture (ouais, en gros 200 pages écrites très très gros). Elle s’appelle Eva, elle est adorable avec ses boucles blondes et ses bras potelés. Une enfant des années 70. Ses parents se séparent très vite. Dès lors, sa mère l’enferme dans un quotidien pervers et éloigne le père par tous les moyens en le traitant de « nazi ». Photographe, elle prend Eva comme modèle érotique dès l’âge de quatre ans, l’oblige à des postures toujours plus suggestives, vend son image à la presse magazine. Emportée dans un monde de fêtes, de déguisements et d’expériences limite, entre féerie et cauchemar, la petite fille ne cesse d’espérer et de réclamer l’absent qui seul pourrait la sauver de son calvaire. Mais sa mère, elle-même fruit d’un inceste, maintient l’enfant-objet sous emprise et attendra deux ans avant de lui annoncer la disparition de son père. Enfin, à l’adolescence, le scandale explose. Comment survivre parmi les mensonges, aux prises avec une telle mère, dans une société qui tolère le pire ? Une seule voie, pour Eva devenue adulte mais restée une petite fille en manque d’amour : mener l’enquête sur son père, tenter de reconstruire ce qui a été détruit. Une expérience vertigineuse. Je pensais que c'était un livre sur la recherche du père... En fait pas du tout... L'auteure nous raconte avec des dizaines et des dizaines de détails son enfance, et fait tout pour montrer que sa mère est méchante, qu'elle a abusé d'elle et qu'elle est méchante, et que tout est de sa faute parce qu'elle est méchante... La recherche du père intervient environ sur 10/15 pages sur 400. En gros, un livre qui cherche plus à régler des comptes qu'autre chose. Alors peut-être que cette dame a beaucoup souffert, certes, mais l'expérience ici est assez vaine je trouve. La première moitié est vraiment longue à lire, et puis raconter avec moults détails un appartement, une rue, un endroit quand on est censé avoir trois ans ou quatre ans, c'est un peu bizarre. Je n'ai pas aimé. « Il faut que je raconte cette histoire. Il faut que j’essaie de comprendre en mettant les choses bout à bout. En rameutant les morceaux. Parce que ça ne va pas. C’est pas bon, là, tout ça. Pas bon du tout. » Ces mots sont parmi les premiers du nouveau roman de Marie Darrieussecq (roman qui s’est imposé à elle alors qu’elle travaillait sur un autre projet et qu’elle a écrit d’une seule traite, comme poussée par une nécessité impérieuse). De ce roman, ils indiquent la tonalité et le mode narratif. Bon, alors roman c'est quand même un peu fort. Petite nouvelle je veux bien (une centaine de pages écrit gros, 1 heure de lecture maximum, 15 ou 16€). Après c'est assez sympa, un style très agréable à lire pour un réel roman d'anticipation. C'est plutôt sympa, après je pense que l'univers aurait nettement mérité d'être un peu plus détaillé, mais en tout cas c'est le meilleur des trois. J'ai bien aimé le recul de l'auteure sur la vie d'aujourd'hui et ses errances. |
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De mon côté, après le chef d'oeuvresque et très proustien Le musée de l'innocence d'Orhan Pamuk, je me suis accordé aujourd'hui une petite récréation avec Les aventures miraculeuses de Flatus Pomponius d'Eduardo Mendoza. Imaginez une espèce de philosophe romain désargenté qui échoue à Nazareth juste au moment où un certain Joseph se voit accusé de meurtre. Son fils Jesus le charge de l'aider à disculper son père et à trouver le vrai coupable et à partir de là, ça part un peu dans tous les sens. On nage en fait en plein dans un mix entre roman à énigme et délire Monty Pythonesque, assaisonné aux épices catalanes. C'est très drôle (les références au Nouveau testament sont à pisser de rire) mais aussi plus fin que ça n'en donne l'air à première vue. D'Eduardo Mendoza, j'ai aussi récemment lu La ville des prodiges, qui suit la trajectoire d'un personnage haut en couleur entre les deux expositions universelles de Barcelone de 1888 et 1929. Formidable roman sur cette ville. Jaume Cabre, Eduardo Mendoza, Javier Cercas, Francisco Gonzalez Ledesma, même Manuel Vazquez Montalban, Albert Sanchez Pinol, Juan Marsé, Antonio Munoz Molina, Lluis Llach, Javier Marias et quelques autres sont tous des auteurs qui permettent de mieux comprendre l'Espagne contemporaine, certains en éclairant son passé, d'autres en se plongeant dans sa modernité. A la lueur des revendications indépendantistes catalanes, la lecture de ces auteurs me parait essentielle. Et en plus, ils sont tous incroyablement bons.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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