En ce moment, j'écoute en boucle : ...

[gillesC]

** Anecdote de très peu d'intérêt mais potentiellement un poil drôle **


Dans la série "les 10 plus grands moments de votre vie".

Cela n'a l'air de rien comme anecdote, mais l'intense jouissance (mentale, hein, ne soyons pas grivo.ois) que cela me procura reste très haut placée dans une vie peu remplie...

En 1993, j'étais au milieu de mon Service Militaire, et très très bien intégré et heureux dans un poste de secrétaire-comptable qui me plaçait -de fait- entre le reste des appelés et les militaires de carrière. Un poste avec certaines responsabilités qui permettait de voir des sous-offs vous supplier de faire accélérer leurs demandes -mais qui n'empêchait pas, hélas, les sorties de terrain à monter la garde, fusil-mitrailleur (sans balles) à la main sous la pluie.
Bref : une situation assez différente de celles des appelés standards, et sur laquelle j'insiste alors qu'elle n'a qu'un faible lien avec ce qui va suivre, et c'est vraiment scandaleux de faire poireauter les gens comme ça.

Or, un jour, un de ces appelés banals (mais alors vraiment très banal) , suivant je ne sais quelle tortueuse pensée, me lance : "Ouais, nous dans notre chambrée, on est des vrais hommes : on écoute du hard et du métal, beuuaahh!!" ( j'ajoute le borborygme pour le style).

Et là, n'ayant que ça à foutre et me trouvant par le fait de la fonction très proche de ma chambre, je le fais monter et écouter ceci à FOND (100 décibels minimum) : https://www.youtube.com/watch?v=FyYMzEplnfU

Ce fut le PREMIERE et DERNIERE fois de ma vie où j'ai vu un homme (il avait quand même plus de 20 ans) devenir livide sous mes yeux.. mais vraiment blafard !
Puis il émis un très faible "mais quezque..."

Et cerise sur la gâteau, 20 secondes plus tard, le sergent de Semaine entra vivement dans la pièce en demandant "se qu'il se passait d'affreux ici?"