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Vieux 02/08/2007, 21h50
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Marvel Annihilation Conquest

Après la mini-série événement Annihilation de Keith Giffen et Andrea Divito, qui avait été précédée de quatre mini-séries préludes et d'un prologue, Marvel a relancé le côté cosmique de son univers, ce qui a aboutit à de grands changements et à la création de la série Nova.
Maintenant, les auteurs de ce même titre, Dan Abnett et Andy Lanning, lancent leur propre événement, Annihilation Conquest. Je me propose de compiler dans ce topic les critiques et résumés de cette histoire, avec prologue, préludes et mini-série principale, comme je l'avais fait pour Annihilation dans ce topic.


Introduction.

Il y a quelques mois, Annihilus de la Zone Négative a envahit l'univers 616 dans le but de tout détruire et d'être ainsi le conquérant et survivant ultime. Ayant avec lui une armée de monstres et des héros de la Zone Négative manipulés, il parvint à détruire le Nova Corps, l'Empire Skrull, la prison Kyln, à emprisonner Galactus et à vaincre la Résistance.
Tout espoir semble être abandonné, mais un groupe de héros, par ses actions, l'arrêta. Ronan fit tomber le gouvernement corrompu Kree pour devenir le nouvel Empereur et montrer pourquoi son peuple fait tant peur en stoppant l'armée de Ravenous, le bras droit d'Annihilus. Drax, après avoir tué Thanos, libéra Galactus, dont la rage détruisit une grande partie des troupes de son ancien geôlier, et enfin Richard Rider, le dernier Nova et dépositaire de la force et de l'expérience de tout le Nova Corps, tua Annihilus en mémoire des milliards de victimes qu'il fit.

La guerre fut alors terminée, mais rien n'était plus comme avant. Ravenous dirigeait toujours l'ancien Empire Skrull et une partie des territoires Kree, alors que Ronan et son peuple le reste. Quasar, Wendell Vaughn, mourrut des mains d'Annihilus, et ses bandes allèrent alors à la fille de Captain Marvel, Phyla-Vell. Nova, lui, commença alors à aider les populations en danger et à remplir le rôle, à lui seul, de tout le Nova Corps.

L'univers est désormais une place où règne le barbarisme, la loi du talion et où le faible est écrasé. Des êtres de bien tentent de changer ça et l'espoir demeure, mais au fond de la galaxie, une nouvelle menace vient de se réveiller, et une nouvelle épreuve attend nos héros. Une épreuve dont peu sortiront vivants, sûrement...


Prologue.

Annihilation Conquest Prologue.



Scénaristes : Dan Abnett & Andy Lanning.
Dessinateur : Mike Perkins.
Couverture : Aleksi Briclot.



Le prologue du nouvel événement cosmique, mené cette fois-ci par les scénaristes de Nova et qui fait suite au premier Annihilation. En clair, après l'attaque d'Annihilus, l'univers est à moitié détruit, à moitié en ruines. Certains tentent d'aider, d'autres essayent de relever une civilisation tombée en décrépitude depuis des années et qui semble la seule à pouvoir assurer un peu de sécurité dans l'univers.
Sauf qu'évidemment, tout ne se passe pas comme on l'espérait. Retour d'une ancienne race oubliée par beaucoup, destructions, héros à nouveau solitaires et quêtes impossibles sont au programme de ce nouvel événement qui me plaît déjà bien.

Plus clair que le prologue d'Annihilation, celui de Annihilation Conquest s'adresse évidemment à ceux qui ont lu et apprécié le premier volet, et c'est un réel plaisir que de retrouver Peter Quill, Moondragon et la nouvelle Quasar. Celle-ci, d'ailleurs, semble très intéressante, de par son envie d'être digne du premier dépositaire du nom (qui ne m'a jamais passionné, même si il gagne beaucoup de grandeur en étant mort par la réputation que lui fait Phyla) mais aussi le fait qu'elle ne se sente pas à l'aise dans tout ça. Une héroïne qui doute et ne veut pas être ce qu'elle mais veut l'assumer jusqu'au bout, ça s'est déjà vu, mais quand le personnage est normalement la protectrice de l'univers, ça amène de suite des possibilités intéressantes.
L'intrigue sur la fille de Captain Marvel est donc joliment foutue, et promet de bons moments. Mais ce n'est pas elle qui m'a le plus accroché.

Non. C'est, pour moi, les moments avec Peter Quill qui sont les meilleurs. J'avais déjà adoré ce personnage dans Annihilation (son duo avec Rider était excellent), et c'est un réel plaisir que de le revoir ici. Il n'a pas changé, il est toujours aussi grande gueule et fun. J'ai adoré ce qu'on voit de lui, et j'ai hâte de lire la mini-série consacrée, surtout que j'ai toute confiance en Giffen pour ça (il l'a fait revenir dans Thanos et l'a très bien utilisé dans Annihilation, il ne devrait pas y avoir de souci).

Au final, Annihilation Conquest Prologue est un bon comics. Il prépare bien l'événement à venir, est bien écrit et les dessins de Mike Perkins sont beaux à voir, même si ils manquent parfois un peu de dynamisme. La couverture est elle aussi très belle, montrant bien les forces en présence. Vivement les mini-séries et la principale !


Mini-séries préludes.

Quasar.

Annihilation Conquest : Quasar #1.



Scénariste : Christos N. Gage.
Dessinateur : Mike Lilly.
Couverture : Matt Wilson.



Un numéro intéressant mais malheureusement assez mal dessiné, voici comment on pourrait résumer la chose.

Gage livre un récit montrant essentiellement les émotions de Phyla, et c'est intéressant de voir comment la protectrice de l'univers est si peu à l'aise dans son rôle. Comme dans le prologue, le premier Quasar sort grandit de ces moments tant lui doutait peu, et tant elle semble avoir un mal énorme à gérer son pouvoir et ses capacités. On peut donc regretter que Wendell soit si intéressant et fort mort, mais ça permet aussi d'avoir une héroïne remplie de doutes et qui ne sait pas vraiment comment elle peut s'en sortir.
Le procédé est classique, mais quand le personnage est la protectrice de l'univers, ça le fait assez bien.

Après, l'auteur s'amuse aussi à utiliser les différentes races extraterrestres existant dans l'univers Marvel, chose légèrement vue dans Annihilation et beaucoup dans les autres préludes. Ainsi, on a droit au Super Adaptoid dont on avait perdu la trace, et qui semble ici pratiquement invincible. Evidemment, on se doute bien que Quasar le vaincra à la fin lorsqu'elle trouvera le Sauveur (qui est-il, d'ailleurs ? personnellement, je pencherai assez pour Wraith, l'union des deux préludes provoquant la réunion finale dans la mini-série principale) et qu'elle le protégera de cet ennemi.

L'apparition du Cotati fait plaisir aussi, même si elle rappelle les mauvaises heures de Trahison, et globalement le scénario de cet épisode est intéressant. Orienté action, avec quelques informations lancées pour appâter le lecteur et donner un côté obscur à Phyla, ce numéro livre un premier chapitre qui donne envie d'en savoir plus, même si ça ne va pas vraiment plus loin.
Il n'y a pas de réel cliffhanger alors que la fin en aurait mérité un, les intrigues lancées sont intéressantes mais il manque le quelque chose qui en ferait un très bon moment de lecture.

Ca vient certainement de la partie artistique. Je ne connais pas Mike Lilly, mais je ne l'apprécie pas vraiment. Son trait trop classique n'est pas très bon sur la majorité des planches, et même si il livre quelques jolies choses parfois, c'est malheureusement trop rare. Sa façon de raconter aussi n'est pas géniale, étant donné qu'il tente des choses mais ne s'en sort pas très bien.
Déception au niveau artistique, donc.

Au final, ça nous donne un épisode intéressant mais raté au niveau graphique. Gage s'en sort bien, lance de jolies pistes mais j'attends de voir si il donne ce souffle qui manque actuellement. Dommage que Lilly livre une aussi piètre prestation, la couverture de Wilson était elle assez belle.

Wraith.


Annihilation Conquest : Wraith #1.



Scénariste : Javier Grillo-Marxuach.
Dessinateur : Kyle Hotz.
Couverture : Clint Langley.



Un très bon épisode.

L'auteur (désolé, réécrire son nom risque d'être difficile sans y mettre des fautes) livre un récit proche du western, comme l'indique d'ailleurs le look du personnage principal, avec un "man without name" ressemblant fort au cow boy devenu mythique par bien des films. Le type que personne ne connaît, enrobé de mystère et qui vient là pour retrouver UN mec et rien d'autre, et qui se trouve embarqué dans une histoire qu'il ne comprend, c'est du grand classique.
Et là, ça fonctionne très bien.

L'atmosphère sombre du scénario montre un monde déchu, perdu face à une Phalanx apparemment invincible et invulnérable. On est en plein dans une histoire de Résistance, avec les "méchants" alliés avec ceux qui seraient normalement considérés comme "gentils", mais les premiers étant quand même des salauds.
La situation est donc dure, désespérée même, et il est palpable que cette Résistance ne tiendra pas longtemps le coup. Leurs adversaires sont montrés comme des monstres inarrêtables, et au milieu de tout ça on tombe sur un "man without name" qui ne sait pas qui il est et qui semble animé d'une rage féroce. Il a sa mission, et ne veut apparemment de rien d'autre. Ca a de la classe.

Le personnage principal me plaît donc énormément, surtout que le scénariste lâche quelques bouts d'éléments sur lui, et que j'ai hâte d'en savoir plus. Je suis comme un gosse, essayant de savoir qui il peut bien être et quels éléments nous montrent sa réelle identité. Je n'ai pas vraiment d'idée jusque là, mais j'ai lu quelque part que ça pouvait être Rom, malgré le problème de licence...j'avoue que ça me plairait assez.
Réutiliser un personnage oublié dans cette histoire est quelque chose que je trouverai top, surtout qu'il a ici un grand charisme et une grande classe. Tout sent le mystère en lui, et je suis déjà fan !

La fin est aussi très prenante, et même si il est clair maintenant que chaque prélude et chaque personnage aura droit à son ennemi transformé par la Phalanx (chose un peu dommage vu que ça se répète), la présence de cet être dans les rangs ennemis est intéressante. On peut maintenant se demander si il existe un réel espoir, maintenant, et on peut surtout espérer qu'il retournera à son état normal : il a tellement bien évolué dans Annihilation que ça serait trop dommage.

En plus, Kyle Hotz s'en sort terriblement bien aux dessins. L'atmosphère sombre du scénario est très bien mise en oeuvre par son trait, vu qu'il livre des planches où le désespoir se lit pratiquement. Les couleurs, très sombres, sont très bien choisies, et surtout le dessinateur est un très bon choix pour cette histoire.
Je le connaissais déjà d'avant et je l'appréciais, mais là il livre un très bon boulot, ses traits étaient parfaitement en harmonie avec le scénario dur et désespéré. De superbes planches, vraiment.

Au final, et bien cet épisode est une belle réussite. Une ambiance western et désespérée autour d'un personnage charismatique et qui a la classe, avec des mystères et un joli cliffhanger, avec en plus une très bonne couverture de Langley. Vivement la suite !

Annihilation Conquest : Wraith #2.



Scénariste : Javier Grillo-Marxuach.
Dessinateur : Kyle Hotz.
Couverture : Clint Langley.



Après un premier numéro très bon et avec une ambiance western m'ayant énormément plue, l'auteur revient avec une histoire encore plus sombre et à l'atmosphère étouffante, tout en donnant une origine à son personnage. Et c'est une demi réussite.

Le numéro en lui-même est en effet très bon, avec le personnage principal qui reçoit enfin un nom (Wraith), avec le mystère qui s'épaissit autour de lui et du charisme à en revendre. Un type qui rigole quand Ronan et les Phalanx le torturent ou qui a toujours des répliques classes, c'est quand même pas rien et ça me plaît. Le scénariste gère donc très bien le caractère et les réactions de Wraith, surtout quand elle décide de raconter son histoire : il ne le fait pas parce qu'il n'en peut plus, mais parce qu'il prend Ronan en pitié. Comme pique, c'est quand même pas mal.

En plus, on voit que l'espoir n'est pas totalement mort pour les résistants. Même si ils sont emprisonnés, quelque chose me dit que le Super-Skrull et Ronan n'ont pas dis leur dernier mot. Le premier a encore une fois une attitude très classe : l'auteur a selon moi très bien compris le personnage, et voir K'lrt revenir sur son passé et l'assumer tout en disant que les Phalanx vont morfler quand il se libèrera, ça le fait. Il suffit de se rappeler la mini-série prélude à Annihilation sur lui ou le combat face aux Krees avec Ronan pour savoir que le monsieur peut faire mal. Et j'ai hâte qu'il se libère, évidemment.
Mais en plus du Super-Skrull, je crois aussi que Ronan n'a pas encore été vraiment assimilé. Quelques répliques, quelques comportements (essayer de tuer Wraith, son action de fin alors qu'il sait que les Phalanx sont morts de trouille face à ce personnage vu qu'il n'a jamais mal et qu'il porte aussi un symbiote) me font croire qu'il lutte encore et toujours contre l'envahisseur. Je me fais peut-être des films, mais connaissant le personnage, ça ne m'étonnerait pas et j'ai envie de voir où ça va mener.

Après, il y a ce qui m'a gêné dans cette histoire, à savoir l'origine de Wraith. Plusieurs rumeurs couraient sur le net (ça serait Rom, un personnage connu, etc.), et j'avoue que j'avais vraiment envie que ça soit un ancien héros ou personnage ayant changé. Ce genre de transformations et de retours, ça me plaît. Et...non. Ce n'est pas ça, et je suis un peu déçu.
L'origine du personnage n'est pas mauvaise : elle explique son rapport à la douleur, la peur que peuvent avoir les Phalanx, le pourquoi de sa venue. C'est pas mal, hein, mais après les films que je m'étais fait, bah ça me déçoit un peu. Ca fait un peu banal, et c'est dommage, surtout que cette histoire vient vite et qu'on aurait peut-être pu seulement l'avoir dans le prochain numéro.

Je suis donc un peu déçu de l'origine, même si le personnage est encore bon et charismatique. L'épisode en lui-même est très bon, sauf cette histoire dans laquelle j'attendais autre chose. Dommage pour moi, mais ça n'empêche pas le scénariste de très bien s'en sortir sur le reste, surtout que le cliffhanger fait prévoir de jolies choses (je l'ai dis, les Phalanx ont peur de lui à cause de l'Exodon, ça risque de le faire). J'ai vraiment hâte de lire la suite, surtout grâce aux dessins de Kyle Hotz, impérial dans cette ambiance sombre et désespérée. J'aimais beaucoup le monsieur, il se déchaîne encore là et c'est vraiment top, comme la couverture magnifique de Langley.

Annihilation Conquest : Wraith #3.



Scénariste : Javier Grillo-Marxuach.
Dessinateur : Kyle Hotz.
Couverture : Clint Langley.



Qu'est-ce que c'est bien ! J'avais été un peu déçu par l'origine trop rapidement donnée de Wraith dans le #2, mais ce numéro me convainc tout à fait que l'auteur sait ce qu'il fait. Et en plus, il le fait bien !

On a donc droit à la libération prévisible de Wraith et de ses alliés, et tout ce qu'on peut dire, c'est que le scénariste gère extrêmement bien son affaire. En plus de continuer à donner un énorme charisme au Super-Skrull (deux épisodes, deux répliques cultes), il parvient aussi à faire un très beau moment d'émotion au début de l'épisode, quand Zak-Del "rencontre" son père. Ce ne sont que quelques pages, mais on sait que le personnage principal est quelqu'un de blessé psychologiquement. Il est encore, au fond, un enfant qui pleure ses parents au début de la mini-série (d'ailleurs, ce n'est pas par hasard que Wraith est dessiné comme un petit garçon dans ce passage), et après ça, il devient adulte. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que ce moment est l'acte fondateur du personnage, mais on sent qu'il accepte enfin son héritage et qu'il mûrit, qu'il devient adulte. Et qu'il ne se laissera pas faire !

La révolte de ces personnages est tout simplement jouissive : jusque là, rien ni personne ne pouvait stopper la Phalanx, et il était clair que la galaxie était en très mauvaise posture. Là, avec ces libérations et ce positionnement, on sent que tout peut changer. La Résistance s'organise, les Phalanx ont peur et ceux qui sont contre eux sont énervés et peuvent faire mal. Il y a une montée en puissance assez énorme dans ce numéro, et ça donne vraiment envie de lire la suite.

L'auteur gère donc parfaitement bien son histoire, mais aussi ses personnages. Je l'ai dis, Wraith gagne une grande profondeur et je reviens même sur mon précédent avis : en faire un nouveau personnage est bien. Ca donne plus de force à sa quête et le rend très mystérieux. Certes, faire un clin d'oeil aurait été bien, mais je suis content de le voir évoluer ainsi.
Mais Grillo-Marxuach n'a pas que Wraith dans son titre, et il s'occupe extrêmement bien des autres. La Phalanx n'a jamais été aussi vicieuse et tentatrice, le Super-Skrull a toujours une classe énorme mais le plus gros travail est fait sur Ronan. Celui-ci avait gagné une aura énorme dans Annihilation, et l'auteur continue ce chemin ici, mais d'une manière différente. Le personnage est extrêmement travaillé : on sent qu'il lutte, mais que ses responsabilités et l'assimilation pèsent sur lui. Il découvre le métier d'Empereur et sent que ce n'est pas sa place, qu'il ne sait pas quoi faire. En lui couve toujours le feu du guerrier, mais il se doit de penser avant tout à son peuple. Sa décison est compréhensible et logique, mais j'ai hâte que le monsieur se libère. Là, ça fera vraiment mal.

Côté dessin, je suis un peu déçu de Kyle Hotz. La première partie du récit est très bonne, il est toujours parfait dans l'ombre et le noir, mais après, quand il y a plus de couleurs et d'action, il peine un peu. Il redevient excellent sur la fin, mais le milieu du récit m'a paru moins plaisant que jusqu'à maintenant. Peut-être a-t-il plus de mal avec les passages plus éclairés, mais en tout cas les autres moments sont magnifiques.
Ca, plus le très bon scénario et la superbe couverture de Langley, donne donc un excellent numéro. Vivement la suite !



Nova.


Nova #4.



Scénaristes : Dan Abnett & Andy Lanning.
Dessinateurs : Sean Chen, Scott Hanna & Brian Denham.
Couverture : Adi Granov.



Un très bon épisode aussi.

Abnett & Lanning s'en sortent très bien depuis le début de la série, montrant auparavant Richard sur Terre après Annihilation. Le retour à la maison ne s'était pas bien passé pour lui, et on l'avait quitté partant pour faire son boulot. Sauf que son boulot se passe mal, et que c'est très intéressant de lire ça.

Encore une fois, le prélude à Annihilation Conquest montre l'ennemi principal du personnage durant ces épisodes, et même si ça peut paraître redondant au fil du temps, autant dire que les scénaristes n'hésitent pas à sacrifier des personnages assez lourds et importants. Je ne révélerai évidemment pas le nom du personnage chargé de traquer Richard, mais autant dire que l'idée est bonne : ils sont liés, très liés même, et surtout cet être le connaît assez pour pouvoir le vaincre.
Autant dire maintenant que l'être le plus puissant de l'univers risque de devoir utiliser son cerveau au lieu de ses pouvoirs, et ça nous réserve de très bons moments.

Mais en dehors de cette révélation qui arrive assez tôt dans le récit, on a aussi droit à une séquence de combat assez bien faite, mais surtout à un cliffhanger assez troublant. Evidemment, on peut penser que ça ne durera pas et que bientôt, tout reviendra à la normale, mais c'est quand même assez osé de faire ça seulement quatre numéros après le début !
Bon, comme je l'ai dis, je suis sûr que ça ne sera pas ainsi longtemps, mais le coup des auteurs est assez osé et j'aime ça.

En plus, comme d'habitude, ils gèrent très bien les dialogues et les caractères des personnages. Rider et Worldmind sont moins drôles qu'avant car la situation ne le veut pas, mais quelques réflexions font quand même sourire, et les Krees de la fin sont aussi assez plaisants.
Le gros intérêt de cette série est donc la caractérisation et les dialogues, et je ne peux qu'applaudir pour ça.

Ensuite, niveau dessins, c'est un peu moins bon que d'habitude. Sean Chen livre des planches honnêtes mais moins bien faites qu'auparavant, on sent un essouflement peu sympathique. Ses dessins deviennent moyens, parfois même à la limite du "pas beau", et les couleurs sont parfois trop agressives.
Les passages de Brian Denham sont eux très jolis par contre, et je me demande si il continuera à illustrer les moments avec la Phalanx.

Au final, ça nous donne aussi un très bon épisode. L'ambiance est différente des autres préludes, avec beaucoup de vitesse et de bons mots. Les révélations et cliffhangers sont très bien foutus et donnent vraiment envie de lire la suite. Dommage que Chen et les couleurs ne soient pas géniales, étant donné que Granov avait encore une fois livré une très belle couverture et que le scénario est top.

Nova #5.



Scénaristes : Dan Abnett & Andy Lanning.
Dessinateurs : Sean Chen, Scott Hanna & Brian Denham.
Couverture : Adi Granov.



Deuxième chapitre du prélude à Annihilation, et c'est encore une fois très bien foutu. Après le cliffhanger de fou du mois dernier, Abnett & Lanning en font un nouveau, mais cette fois-ci encore plus fort que le précédent, ce qui n'est pas rien. Il est difficile d'en parler sans révéler le spoiler, mais il suffit de dire que si celui du #4 était prévisible dans son traitement, celui-ci le sera moins. En tout cas, ça intensifie encore mon intérêt pour le titre, et ça fait plaisir !

Sinon, le numéro en lui-même est très bon. On suit la nouvelle Nova en apprenant avec plaisir qu'elle est la première nouvelle recrue du Nova Corps, et le destin de Richard Rider est assez intéressant, surtout pour le fan que je suis (ça rassure un peu, faut bien le dire). Les auteurs tentent aussi de donner un caractère différent à Ko-Rel, qui refuse le manteau de Nova et préfère aller protéger son peuple et son fils plutôt que suivre les consignes de Worldmind. C'est bien, mais ça ressemble un peu trop à Richard Rider à ses débuts.
En effet, le Terrien refusait aussi dans la mini-série prélude à Annihilation les ordres de Worldmind et ne voulait pas endosser la charge qui lui incubait. On a vu par la suite qu'il changea pour devenir un des personnages les plus intéressants de ces derniers mois, mais cette Ko-Rel fait un peu doublon pour le moment.

Néanmoins, on peut penser que Rider pourra jouer un rôle de grand-frère si il n'est pas mort, et ça sera intéressant de voir l'ancien "rebelle" à Worldmind tenter de faire comprendre à Ko-Rel qu'elle ne doit pas se comporter ainsi. Ca peut le faire, oui, surtout que malgré leurs similitudes, la Kree n'est pas Richard, et il y a moins de fun dans ses actions et les dialogues. C'est une version différente, intéressante mais j'attends d'en voir plus pour décider si c'est une vraie bonne idée ou si ça retombera rapidement.

Après, l'intérêt de l'épisode vient aussi des dialogues toujours sympathiques des scénaristes, qui font bien sourire quand les Krees regardent leur capitaine dans son nouveau et "intéressant" costume...leurs réactions se comprennent, et c'est fun. Les Krees sont clairement mis à l'honneur dans Annihilation Conquest, et appréciant cette race, ça ne me dérange pas.
Ensuite, nous avons droit à la version de "pourquoi Gamora est la femme la plus dangereuse de l'univers" selon Abnett et Lanning, et force est de constater que ça le fait bien. Des combats impressionnants, rapides et violents qui sont là pour rappeler la force de cet adversaire, et je me demande vraiment comment l'univers va s'en sortir face à de tels ennemis !

Je ne reviendrai pas sur le cliffhanger à tomber par terre qui me fait clairement dire que quand la chance tournera pour la Phalanx, ça va bien chier. L'épisode m'a clairement plu grâce à un scénario intelligent et bien tourné, ainsi que de très jolis dessins. Brian Denham s'occupe des parties sur Gamora et en fait une femme très belle mais aussi un peu terrifiante, et j'aime ce changement d'artiste pour marquer la différence. Sean Chen aussi s'en tire bien, rendant Ko-Rel sexy et globalement fait du bon boulot. Toujours un petit problème pour des couleurs qui font parfois un peu mal aux yeux, mais au final le numéro m'a encore une fois bien plu et j'ai hâte de lire la suite, surtout avec une nouvelle fois la très belle couverture de monsieur Adi Granov.

Star-Lord.


Annihilation Conquest : Star-Lord #1.



Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Timothy Green II.
Couverture : Nic Klein.



Très bon épisode encore une fois, mais très différent des autres.

Pour le moment, les quatre préludes montrent quatre atmosphères différentes : le désespoir dans Wraith, le trouble dans Quasar, la vitesse dans Nova, et ici, on a droit à l'humour. Et autant dire que c'est un festival auquel se livre Giffen ici, usant au maximum du cynisme et de l'humour de Peter Quill, auquel se joint tous les tarés qui doivent l'accompagner.

Comme d'habitude dans ces préludes, on a droit à une jolie réutilisation de personnages oubliés de la continuité et ayant eu leurs heures de gloire. Commençons déjà par Galen-Kor, commandant Kree ennemi des Vengeurs époque Bob Harras/Steve Epting...ça ne nous rajeunit pas ! A l'époque, il était un Kree revanchard mais avec un sens de l'honneur, et cela semble être encore le cas ici.
Evidemment, il a aussi quelques rares phases humoristiques, et ça fonctionne bien. Il n'a strictement rien à faire de Quill et des autres, et c'est assez fun de voir un chef préférer la mort de ses troupes plutôt que leur survie. Déjà vu parfois, mais plaisant quand même.

Après, il faut bien avouer que l'épisode est assez pauvre en action, mais c'est parce que l'intérêt ne réside pas. Celui-ci est essentiellement dans l'humour, je l'ai dis, et celui-ci est énormément utilisé pour la présentation des tarés, ces types qui sont là on ne sait pas pourquoi et qui doivent aider Star-Lord à stopper les Phalanx.
Sincèrement, si cette troupe arrive déjà à piloter un vaissea sans se crasher, ça sera déjà pas mal.

Tout est motif à vannes pour Giffen, et la majorité passe bien. Les traitements des anciens personnages oubliés est simplement fun, et que dire de Quill dans ces moments-là ? Son cynisme et son humour sont plus agressifs que jamais, et c'est assez excellent que de lire ça. Un chef qui n'a aucune sympathique et aucun respect pour ses troupes, ça le fait, surtout quand on voit l'état de ce groupe.

Ce qui est bien aussi, c'est que Giffen finit l'histoire commencée dans sa reprise de la série Thanos, à savoir le traitement de l'ancien Star-Lord. Des indices étaient régulièrement lâchés, mais personne ne savait pour le moment pourquoi Peter a arrêté d'être ce héros. Maintenant, on sait, et ça apporte réellement quelque chose au personnage : celui-ci se cache définitivement derrière son humour, et il est clair qu'il se sent coupable pour ce qu'il a fait.
Le personnage en ressort plus sombre et complexe, et ça fait du bien. Giffen est en train de faire une excellente redéfinition du Star-Lord, et c'est top.

Niveau dessins, j'avoue que je suis assez surpris du graphisme de Green II. Je ne suis pas un grand fan de ce qu'il fait, mais force est de constater que son trait colle parfaitement bien à l'ambiance délirante et fun du récit de Giffen. De jolies planches, malgré des couleurs pas toujours très bien choisies, et une dernière page très drôle et fun.
Du bon boulot, même si je n'accroche pas plus que ça.

Au final, ça donne un très bon épisode, aussi. Drôle, fun, Giffen n'hésite pas à assombrir son personnage en le rendant trouble, mais en continuant à s'amuser avec. Les dessins s'en sortent aussi bien, avec une couverture faussement sérieuse de Klein du plus bel effet. Du très bon, vivement la suite !

Annihilation Conquest : Star-Lord #2.



Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Timothy Green II.
Couverture : Nic Klein.



Giffen continue de s'amuser avec ses personnages, et encore une fois l'intérêt est moins dans l'action que dans les dialogues et les vannes qui fusent tout le temps. J'ai clairement ri devant cet épisode, et ce pratiquement du début jusqu'à la fin. Cette troupe de paumés doit sauver l'univers, mais il est clair que si ils réussissent, ça sera par accident et parce qu'ils auront fait une connerie.

L'auteur continue en effet à jongler entre ses personnages pour lâcher blagues, allusions sexuelles et autres questionnements délirants sur les pouvoirs et capacités de chacun. Après l'image fun du duo Groot/Rocket Raccoon ayant fait un pacte pour s'aider mutuellement, voici venu le duo Rocket Raccoon/Bug, tous deux étant déchaînés sur les allusions sexuelles et les piques entre eux.

Le "Loverbug" (best name ever !) est personnage terriblement fun entre les mains du scénariste, et je suis plié de rire dès qu'il ouvre la bouche. Et que dire de Quill lui-même dans le registre humoristique ? Moins présent, plus "chef" qu'auparavant, il est toujours là pour les commentaires incisifs. Il est le seul "normal" dans le groupe et ne se cache pas pour montrer aux autres à quel point ils peuvent être tarés. Giffen livre encore une fois un boulot extraordinaire, et pas seulement sur le registre humoristique.

En effet, ce numéro a clairement une dimension plus sombre que le précédent. Deux membres disparaissent, certainement définitivement, et on retiendra surtout la réaction, ou plutôt l'absence de réaction, de Star-Lord. Je ne connais pas bien le personnage, mais jusque là Giffen me l'avait rendu plus que sympathique et fun, et là on entre dans une autre facette de Quill.
Déjà entrevu dans le #1 avec l'origine de l'abandon du costume de Star-Lord, ce côté de Peter n'est pas très plaisant. On le voit en effet avoir peu de cas des disparitions et être très froid dans sa vision du groupe et de sa survie. Ca fait un peu froid dans le dos, et ça rend le personnage plus nuancé : il est certes fun et drôle, mais c'est aussi un type étrange et un peu dérangeant.

Le scénariste continue encore à creuser ce Star-Lord que j'apprends à apprécier énormément, et l'épisode m'a encore une fois bien plu. Les répliques sont drôles, le ton est décalé malgré un aspect plus sombre, et tout ça est très bon, vraiment. Je m'habitue au trait de Green II, clairement meilleur que le mois dernier avec de très beaux passages et de très belles cases. Les couleurs sont meilleures, aussi, et c'est globalement bien mieux, surtout avec cette jolie couverture de Klein.
Au final, ben Star-Lord est la série la plus drôle, mais comme les autres, elle prend un tournant plus sombre au #2. A voir ce que ça devient, mais rien que pour les personnages et leurs traitements, elle fera date pour moi !



Voilà. J'éditerai à chaque sortie pour mettre dans chaque petite partie des préludes les épisodes correspondant. J'espère que ce sujet vous permettra de prendre le même plaisir que moi dans cette lecture et cet événement.

Dernière modification par Ben Wawe ; 16/09/2007 à 17h09.
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scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Les gars : lisez Annihilation!!!!

Merci Ben!

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  #3  
Vieux 02/08/2007, 22h02
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Thorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr PaboThorn est plus beau que Mr Pabo
P H E N O M E N A L

Rien que ce post mérite d'être retenu pour les buzz awards 2007
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  #4  
Vieux 03/08/2007, 09h47
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cytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starmancytrash est cool comme Starman
AAAAARRRRGGGGHH Vbulttin ne veut pas que je te donne des carrés verts

encore un post de fou
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules.
Et je viens de finir mon Cacolac !
Les recap' rigolotes
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  #5  
Vieux 02/09/2007, 16h21
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Mise à jour du premier message avec l'ajout des résumés et critiques de Annihilation Conquest : Wraith #2, Nova #5 et Annihilation Conquest : Star-Lord #2. Annihilation Conquest : Quasar #2 ayant du retard dans mon magasin de comics, ça viendra dans quelques semaines.
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  #6  
Vieux 02/09/2007, 16h29
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scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Star-lord est un réel plaisir dans l composition du groupe

enfin l'intégrale des séries est à lire!!!!!!!
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  #7  
Vieux 02/09/2007, 18h28
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Ca va devenir une bible, ce thread.
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  #8  
Vieux 02/09/2007, 19h49
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Les gars : lisez Annihilation!!!!

Merci Ben!

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Annihilation est exellent grace au tome quatre (pour la vf)sinon j'ai eu un peu de mal que le scénariste connaisse mal l'histoire des hérauts de Galactus ,surtout quand on veut faire une saga cosmique.

Par contre quelqu'un pourrait me dire d'où sort cette fée clochette que Thanos porte sur son épaule.
Merci.
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  #9  
Vieux 02/09/2007, 20h10
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Bravo Ben, un taf serieux et une bonne idee, pour des series dans l'ensemble prometteuses.
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  #10  
Vieux 02/09/2007, 20h38
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Posté par Galactus
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Annihilation est exellent grace au tome quatre (pour la vf)sinon j'ai eu un peu de mal que le scénariste connaisse mal l'histoire des hérauts de Galactus ,surtout quand on veut faire une saga cosmique.

Par contre quelqu'un pourrait me dire d'où sort cette fée clochette que Thanos porte sur son épaule.
Merci.
Elle est apparue pour la première fois dans la série Thanos reprise par Keith Giffen, et on apprend son origine dans la mini-série Heralds of Galactus qui fait suite à Annihilation.
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  #11  
Vieux 02/09/2007, 22h43
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Ben Wawe mérite une place dans la panthéon pour de telles critiques.
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  #12  
Vieux 02/09/2007, 22h51
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Elijah Watch change la caisse du Fauve
Ouep, très jolis Ben, je ne lis car je veus une surprise complette lors de ma lecture en vf, mais je salue l'initiative et le boulot.
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"La condescendance a ce point la je trouve ca poetique."
Nix, verset 16
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