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X-Men #166-170 : Golgotha
X-Men # 166 – 170 : [B]Golgotha[/B]
Scénar : Peter Milligan Dessins : Salvador Larroca. Après le (trop) long run d’Austen parfois « fun » mais souvent catastrophique, j’attendais avec grande impatience la reprise du titre X-Men par Peter Milligan. J’étais resté un peu sur ma faim après la fin un peu terne d’X-Statix et on était en droit d’attendre de sa part qu’il rebondisse avec brio sur un titre phare de Marvel. Ce premier arc me donne à penser que pour le moment il ne s’en sort pas trop mal. Le pitch : l’équipe d’Havok (Rogue, Iceman, Polaris & Gambit) part répondre à un SOS provenant d’une communauté de mutant regroupée en Antarctique et apparemment décimée par un gros méchant nommé « Golgotha ». Ce mystérieux tueur serait un mutant ou un alien qui a la fâcheuse tendance de rendre un peu tarés tous ceux qui l’approchent. Les X-Men n’échapperont pas à la règle et peu à peu les paroles des héros dépasseront leurs pensées…. La menace Golgotha sur les mutants et bientôt la Terre entière est traitée de façon linéaire et n’est qu’excuse à Milligan pour s’amuser avec les nouveaux persos qu’il prend en main. Nous assistons là à un soap assez tordu dans lequel tout le monde, sous l’influence des bad vibes du Golgotha, se balance à la face ses pensées les plus [I]profondes[/I]. Ça tergiverse donc pas mal chez nos merry mutants : Wolverine se demande ce qu’il fout à traîner avec une bande de jeunots assez immatures ; Iceman se débloque un brin, déclare sa flamme à Polaris et en profite pour lancer des pics tout au long des 5 épisodes à son ex, à savoir Havok, qui lui-même est toujours aux prises avec ses doutes quant à ses qualités de bon leader (rien de nouveau sous le soleil en ce qui le concerne) ; Polaris, elle, continue à se poser de sérieuses questions à sa fragile santé mentale (là aussi rien de nouveau); Emma entrevoit le fond de son âme et se rend compte qu’elle peut être très laide. Enfin – et pour le meilleur – Gambit reconnaît en face de Rogue que de ne pouvoir la toucher est précisément ce qui crée le lien entre deux. Sans cela, lui fait-il comprendre, il l’aurait déjà « consommée », jetée et serait passé à la prochaine conquête…. Sur ce, Rogue part se réconforter dans les bras du vieux Wolvie, qui, lui, ne dirait pas non à une petit aventure avec la brunette (euh.. enfin disons, cheveux bruns avec une mèche). Le plus drôle est que Milligan rejette bien évidemment toute la faute de ces écarts de paroles au Golgotha. A vrai dire, il ne faut pas deux secondes pour comprendre que le pouvoir de cette entité informe ne fait que révéler l’inconscient des persos. Encore une fois, et comme pour X-Statix, Milligan parvient à créer une connivence entre lui et les lecteurs, qui tous ont une longueur d’avance sur nos mutants préférés. Les X-Men en arriveront à la conclusion que tout est du fait du champignon géant (i.e. Golgotha), que ça ne porte pas à conséquences et qu’il faut tirer un trait sur tout ceci et passer à autre chose – sauf peut-être Wolverine, toujours plus malin de la moyenne. Le lecteur, lui, reconnaîtra que toutes ces vérités balancées vont certainement instituer un trouble beaucoup plus grand au sein de l’équipe. J’imagine que Milligan a du pas mal se tirer les cheveux pour essayer de faire quelque chose d’un peu frais dans cet univers aussi lourd et inamovible qu’est la franchise X-Men. D’autant qu’il n’hérite pas des persos les plus passionnants, en particulier Rogue et surtout Gambit, qui personnellement m’ont toujours rasé. C’est sans doute le traitement de la relation entre ces deux persos qui m’a le plus accroché. Enfin, on sort du cercle « je t’aime mais je peux pas te toucher, c’est pas marrant, souffrons en silence… ». A l'instar d'Austen, Milligan a choisit de faire du psychologique avec le titre X-Men et c'est là un peu plus subtile et recherché que son prédécesseur. Donc, pour l’instant, je donne les encouragements du conseil de classe à Milligan, en espérant qu’il obtienne les félicitations au prochain trimestre. V. Dernière modification par Vision ; 05/06/2005 à 23h05. |
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Je crois bien que c'est la première critique qui arrive à me donner envie de jeter un oeil sur cet arc :clap:
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[QUOTE=Niglo]Je crois bien que c'est la première critique qui arrive à me
donner envie de jeter un oeil sur cet arc :clap:[/QUOTE] Cool. Je précise, c'est pas un chef-d'oeuvre. Juste une bonne prise en main en douceur de la part de l'auteur. |
#4
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bof ,classique
decevant pour milligan a peine meilleur qu'austen sur se coup la et puis larroca,beurk!!!!!!!!!! |
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Larroca ne doit pas aider non, mais ta critique va me motiver pour lire en VF après Austen. c'est cool merci. :)
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C'est vrai je n'ai pas parlé de Larroca. Rien de spécial à signaler, si ce n'est qu'il rajoute un peu plus d'ombre & du noir pour créer un peu plus [I]d'ambiance[/I]. Le gros souci reste son neveu de 5 ans qui s'amuse à colorier ses pages...
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Il devrait l'envoyer faire du mako moulage.
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