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Marvel : Number One
Jubilee #1
The Fresh Princess of Bel-Air Par Robert Kirkman et Derec Donovan. Gambit #1 House of Cards part 1 : The Prodigal Sinner Par John Layman, Georges Jeanty & Don Hillsman III. Elektra : the Hand #1 Chapter One : Hajime no Ippo (The first Step) Par Akira Yoshida, Christian Gosset, Jim Cheung & Jonathan Glapion. Bullseye : Greatest Hits #1 Part One : the last Place on Earth Par Daniel Way & Steve Dillon. Hulk & Thing : Hard Knocks #1 Tea for Two Par Bruce Jones & Jae Lee. Marvel continue sa politique visant à occuper un maximum de place dans les rayonnages des comic-shopistes (shopiers ? shopeurs ? Que fait le correcteur d’orthographe de Word quand on a vraiment besoin de lui ?) et lance encore ce mois-ci un nombre assez effrayant de nouveautés. Des titres dont pour la plupart l’espérance de vie est à peine supérieure à celle d’un cycliste ivre mort prenant le périphérique en sens inverse à une heure de pointe. Pour ce mois de septembre, j’ai compté douze numéro 1 (en n’incluant pas les cinq one-shot Marvel Knights 2099 prévus pour la fin du mois), dont cinq parus la semaine dernière (Warlock #1, initialement annoncé pour mercredi dernier également, a été repoussé). Par principe, et à moins que le projet ne soit vraiment en dehors de mes centres d’intérêt (une bonne partie de la ligne Marvel Age) ou qu’il se situe au-delà de l’indicible (le relaunch de X-Force par Liefeld), je tente au moins le premier numéro d’une série Marvel. Se fait alors un premier tri : les titres que j’arrête tout de suite (derniers exemples : Iron Fist, Amazing Fantasy, Starjammers) et ceux auxquels je donne au moins jusqu’à la fin du premier arc pour me faire un avis plus précis (Alpha Flight, Cable/Deadpool). Et puis aussi, de temps à autres, il y a ceux dont vous tombez immédiatement sous le charme et que vous notez aussitôt sur votre liste des immanquables mensuels (She-Hulk, District X). Le même principe s’applique aux mini-séries. Cinq nouveaux titres donc. Deux ongoings et trois minis. Rien ne dit d’ailleurs que les ongoing dureront plus longtemps que les minis. On en est malheureusement là. Personnage apparu à la fin des années 80 dans Uncanny X-Men, un peu pis de côté depuis quelques années, c’est la première fois que Jubilee se voit octroyer son propre titre. Pourquoi maintenant ? Le personnage bénéficie certes d’une certaine popularité auprès des lecteurs des X-Men, et Marvel a confié sa destinée à Robert Kirkman, un scénariste capable à l’occasion de très bonnes choses (The Walking Dead chez Image), mais cela sera-t-il suffisant pour faire de la série un succès ? A première vue j’ai quelques doutes. Histoire de séduire l’hypothétique jeune public auquel s’adresse la ligne Marvel Age, Robert Kirkman a décidé d’envoyer sa petite mutante dans un lycée américain typique. Le fait que les aventures de Mary-Jane et d’Emma Frost se situent dans un cadre similaire, et que ces séries vivotent aux alentours de la 75ème place du Top 100 Previews, attendant sagement telles des bœufs à l’abattoir que le couperet tombe (ce qui me semble-t-il est déjà le cas pour Mary-Jane), n’incite pas à l’optimisme quant à la longévité de cette série. On a donc droit aux stéréotypes habituels, la copine introvertie mal dans sa peau, le champion de football prétentieux, la salope de copine du joueur de football, le proviseur peau de vache, la conseillère compréhensive, j’en passe et des pas plus originaux. Autre choix étrange de la part de Kirkman, celui de donner une famille à Jubilee. On sait que la demoiselle est orpheline, mais voici que débarque dans sa vie une tante pleine aux as qui décide de l’accueillir chez elle. C’est finalement de ce personnage que viendra peut-être le salut de la série, la dame semblant dissimuler sous des airs de brave bourgeoise des activités peu recommandables (la scène où est révélée cette double vie est assez intrigante). L’autre plutôt bonne surprise de ce premier numéro, c’est le travail de Derec Donovan, qui s’il a comme un peu tous ses compères de la ligne Marvel Age des influences manga certaines, possède cependant un trait beaucoup moins lisse que la plupart, et évoque même par moment le style de Leinil Francis Yu. Pas désagréable du tout. Verdict : achat du #2 pas totalement exclus. Pour Gambit, c’est la deuxième série régulière, troisième si l’on compte comme telle Gambit & Bishop. Encore un personnage issu des pages d’Uncanny X-Men à la fin des 80’s, qui a connu son heure de gloire sous la plume de Jim Lee et de Steve Skroce et qui a su se faire une place dans le cœur des fans, mais pas suffisamment pour lui permettre de vivre une carrière solo longue et faste. Le problème est que jusqu’à présent, lorsqu’il s’agit de faire évoluer le personnage en dehors du cadre des X-Men, les scénaristes utilisent à peu près toujours la même idée : l’envoyer à la Nouvelle-Orléans jouer au monte-en-l’air et damer le pion à la pègre locale. Ca ne rate pas ici encore une fois. C’est donc sans surprise qu’on voit Gambit sillonner les rues de sa ville natale, faire coucou à de vieilles connaissances, descendre dans un bar louche, faire du gringue à la plus séduisante consommatrice présente ce soir-là, et révéler ce qui l’a conduit à revenir ici. C’est à peu près tout ce qui se passe dans ce premier épisode, autrement dit rien. Vive les 6-part storylines… Georges Jeanty est un dessinateur dont le style varie assez d’un travail à l’autre, en fonction des besoins de la série, de l’encreur ou des deadlines qui lui sont imposées. Dans le cas présent, l’encrage de Don Hillsman III donne à ses planches un côté très lisse, aseptisé qui m’a laissé de glace. Autant dire qu’au final… Verdict : continuez sans moi. Concernant le cas Elektra, je pense que Marvel attendra quelques années avant de retenter une ongoing consacrée à ce personnage. Malgré le talent des scénaristes qui se sont penchés sur la jeune femme depuis Miller (Milligan, Bendis, Rucka, Morse…), on ne l’a jamais retrouvée dans le Top 10. En attendant, reste l’option série limitée, dont Marvel ne se prive pas, cette Elektra : the Hand sortant dans la foulée de l’Ultimate Elektra deuxième du nom. Je ne connais pas Akira Yoshida. Si un fan de manga me lit et que ce nom évoque pour lui quelque chose, je serais ravi qu’il m’en fasse profiter. Je connais en revanche Christian Gossett, dont le Red Star m’avait plongé dans un profond ennui, tant du point de vue du scénario que du dessin. Sa prestation ici est relativement quelconque mais supportable, et la transition entre les premières pages signées Jimmy Cheung et les suivantes de son crû se fait de façon quasi-imperceptible. Elektra apparaît en tout et pour tout dans deux planches de ce premier épisode. L’histoire est en fait consacrée au créateur de la Main, la secte de ninja dans laquelle la jolie grecque fera ses premières armes. L’action se situe au Japon au XVIème siècle, et conte les malheurs de ce jeune garçon, fils d’un père samouraï disparu et d’une mère vendant ses charmes à des étrangers. Tout cela est cousu de fil blanc pour l’instant, le genre de fil blanc dont on fait les kimonos. La série semble adressée aux lecteurs de comics voulant découvrir le manga tendance samuraïo-historique, mais finalement on leur conseillera plutôt de se tourner directement vers Lone Wolf & Cub que vers cet ersatz sans grande saveur. Verdict : non plus. Depuis quelques temps, Marvel aime bien mettre en vedette ses vilains les plus charismatiques. Evidemment quand on y réfléchit ça n’a rien de nouveau, Super-Villain Team-Up date d’un temps que les moins de vingt ans tout ça tout ça, Magneto ou Sabretooth ont bénéficié d’une paire de mini-séries aussi. Mais en quelques mois à peine on a eu droit à l’intéressante série Kingpin de Jones & Phillips, Dr. Octopus Year One, Identity Disc, voire dans un registre plus flou Mystique , Thanos ou l'Elektra précedemment citée. C’est au tour de Bullseye, dans une mini judicieusement sous-titrée Greatest Hits. Jusqu’à présent Daniel Way ne m’a guère convaincu de ses talents de scénariste, et ses projets les plus prometteurs ont fini dans les limbes éditoriales (Gun Theory, Deathlok : Detour, Ant-Man). Par contre je suivrai Steve Dillon jusqu’au bout du monde. Soyons honnête : il ne se passe à peu près rien dans ce premier épisode. Dans sa première moitié deux agents du gouvernement entrent dans un bâtiment ultra-sécurisé, dans sa seconde Bullseye leur raconte son enfance. C’est tout. Et bizarrement ça suffit. Là où Gambit avec aussi peu de matière me donnait juste envie d’aller voir ailleurs, Bullseye : Greatest Hits me fait piaffer d’impatience dans l’attente de la suite. Je ne voudrais pas minimiser le rôle de Daniel Way dans cette réussite, mais il est évident que le sens du rythme de la narration de Steve Dillon, sa façon d’insister sur quelque détail juste ce qu’il faut y sont pour beaucoup. Ca s’appelle le talent, oui madame. Verdict : Pourquoi mensuel plutôt qu’hebdomadaire ? Je ne tiens plus !!! Pour finir, un vrai-faux relaunch de Hulk. Le run de Bruce Jones s’est terminé assez piteusement (toutes ces manipulations savamment orchestrées n’avaient pour but que de faire débarquer Hulk dans le repère Comme pour Bullseye : Greatest Hits, il ne se passe à peu près rien dans Hulk & Thing : Hard Knocks. Tout repose sur l’ambiance étrange que distille Bruce Jones au fil des pages, et sur le travail de Jae Lee. Un peu comme tout le monde j’aime beaucoup ce dessinateur, mais j’ai tout de même un peu de mal avec sa Chose. Je ne conteste pas que sa vision est esthétiquement intéressante, mais j’ai néanmoins un peu de mal à m’y faire. Outre les inévitables échanges de bourre-pifs sans lesquels une rencontre entre Hulk et la Chose ne serait pas une rencontre entre Hulk et la Chose, Bruce Jones insiste sur ce qui rapproche ces deux personnages, leur côté freak qui les met en marge du commun des super-héros. Ce n’est pas nouveau mais c’est traité suffisamment bien pour rendre la chose intéressante. Verdict : je serai là le mois prochain. |
#2
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Et l'oscar de la meilleure critique comique revient à..... Niglo pour Jubilee 1!
J'avais déja pas du tout envie d'acheter ces séries mais là, je n'en voudrai même pas en soldes! ( à part le Jae Lee s'il est vraiment pas cher)
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#3
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Et une rmarque importante:
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#4
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Bon en fait, la couverture sous les yeux elle en a un, mais il est à peine esquissé. Heu, sinon, je fantasme ou tu n'aimes pas Steve Dillon ? |
#5
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Tu ne fantasmes pas, j'aime pas Steve Dillon (bon, c'est pas un j'aime pas aussi fort que "j'aime pas Michael Turner" quand même!)mais j'aime pas les tronches de ses persos, on a toujours l'impression qu'ils se font chier à mort et n'ont qu'une envie: s ejeter par la fenêtre...
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#6
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(Message subliminal à l'attention d'Ivan Rebroff : Madrox ne paraît que le 15 septembre. Si ça n'a pas bougé depuis.)
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#8
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(Message subliminal à l'attention de Niglo: ah? Je croyais que c'était déjà sorti.)
Message du grand mufti sidéral à l'attention de Xavier: même pas vrai, d'abord! |
#9
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superbe |
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Bon ben en conclusion, Bullseye et Thing/Hulk en TiPi Bi pour bibi.
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mes ventes comics et TPBs |
#11
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Ben, moi je prendrais Hulk/Thing en 3,50, ouais, j'aime payer
Sinon, j'aime bien Mary-Jane (maisguesguimarrive???
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
#12
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Mais Niglo de me confirmer le sentiment négatif que j'ai pour certaines séries !
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
#13
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Pour plus d'infos sur Akira Yoshida, voir ici :
http://www.animeland.com/index.php?rub=articles&id=494 |
#14
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bon sang ! si niglo n'existait pas il faudrait l'inventer !!!
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#15
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Le monstre de Niglostein!
ou le Niglobot!
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