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Bon je crois que je vais avoir du mal à aller jusqu'au bout.
Je n'accroche pas du tout au design général du truc. Trop sombre et franchement assez vilain niveau sfx. Et puis Ryan Reynolds. Dommage il y des trucs sympas, comme le fait qu'il y ait une Amanda Waller. Et Blake Lively. Mais sinon...
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Si ça continue faudra que ça cesse! |
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J'ai tenté la seconde moitié à partir des mi-temps du foot; j'ai tenu jusqu'au .... Parralaaaaahahahahahahahahax!
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
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J'ai presque réussi à aller jusqu'au bout, mais j'ai piqué du nez lors de l'affrontement final. Me suis réveillé en pleine séance de liesse des vainqueurs.
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Si ça continue faudra que ça cesse! |
#514
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Il paraît difficilement envisageable qu'ils votent pour Kechiche. Tadam. De rien. En tout cas à Gaumont, ils étaient sûr de leur coup. Bien plus que l'année d'avant quand ils avaient eu 10 nominations pour "Camille redouble". Comme quoi hein...
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." |
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Dimanche, sur France 2, Les Femmes du 6ème étage, de Philippe Le Guay. Un bourgeois s'ennuie, entre son emploi d'agent de change et sa femme. Après avoir renvoyé sa bonne, il engage une jeune et belle espagnole, installé au 6ème étage de son immeuble, et auprès d'elle, retrouve goût à la vie. A priori, il n'y a rien de bien excitant à l'idée de regarder ce film très "qualité France", avec sa mise en scène bien sage, son scénario appliqué : le parfait programme pour un dimanche soir à la télé. Sauf que c'est quand même un film très agréable, effectivement très bien écrit et proprement réalisé. Philippe le Guay a le bon goût de ne pas faire traîner les choses, l'affaire est pliée en 100', et sa comédie vintage possède même un fond de mélancolie attachant. Surtout, c'est merveilleusement bien joué, par Fabrice Luchini, égal à lui-même en notable coincé qui va se dérider ; Sandrine Kiberlain, excellente en épouse dont la futilité va voler en éclats, et une troupe de comédiennes espagnoles formidables, dont Carmen Maura, Lola Duenas (deux habituées d'Almodovar) et la très belle Natalia Verbeke. Mardi, sur NT1, Green Lantern de Martin Campbell. Hal Jordan, pilote d'essai suffisant, est choisi par l'extra-terrestre mourant, Abin Sur, pour lui succéder comme Green Lantern, membre d'un corps de police intergalactique menacé par un autre méchant alien. Je n'avais pas vu ce film lors de sa sortie en salles mais j'avais lu nombre de commentaires peu flatteurs sur sa qualité... Et, effectivement, il faut le voir pour le croire. C'est si mauvais, à tous les niveaux (scénario d'une médiocrité ahurissante, mise en scène affreusement laide, interprétation affligeante), que ça en devient vite drôle : dans le genre, on atteint des sommets de comique involontaire avec une succession de scènes tour à tour sidérales et sidérantes. Un simple élément comme le masque de Green Lantern (en mode bodypaint, comme son costume) suffit à provoquer le rire (et une certaine gêne aussi). Le casting mérite une attention particulière : Ryan Reynolds a un charisme de bulot, Blake Lively est certes très bien roulée mais joue ici abominablement mal (dommage car elle montrait des prédispositions prometteuses dans The Town, de Ben Affleck), et il y a une kyrielle de seconds rôles ostensiblement en mal de cachetons (Tim Robbins, Peter Saarsgard, Mark Strong). "Le Grand Journal" sur Canal + a eu la bonne idée d'inviter, en compagnie de Manu Payet et d'Anaïs Demoustier, pour la sortie de Situation amoureuse : c'est compliqué, la sublime Emmanuelle Chriqui. La comédienne canadienne (révélée par la série "Entourage") n'a pas eu le temps de beaucoup parler (car elle a été peu questionnée aussi), mais la présence de cet ange assurait un moment de grâce au téléphile. Le film, lui, n'a pas l'air mal (malgré son titre). Mais bon, je m'en fiche : j'ai juste saisi ce prétexte pour évoquer Emmanuelle Chriqui. Vendredi, sur Arte, Just Like a Woman, de Rachid Bouchareb. Deux amies, une américaine pratiquant la danse orientale, et une iranienne fuyant sa belle-famille oppressante, traversent les Etats-Unis en quête de liberté. J'avais déjà vu ce téléfilm lors de sa première diffusion mais j'y suis revenu avec le même plaisir. l'eouvre de Rachid Bouchareb rappelle évidemment Thelma et Louise de Ridley Scott, en plus subtil : c'est un joli portrait de deux femmes dans une Amérique de carte postale mais dont le cinéaste épingle aussi le racisme exacerbé après le 11/9. Et il y a deux actrices magnifiques pour l'incarner : Sienna Miller et Golshifteh Farahani sont toutes deux sublimes mais livrent surtout des interprétations délicates, vibrantes, émouvantes. Dernière modification par wildcard ; 15/03/2014 à 19h01. |
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Franchement, Colères de Rollin, c'est probablement le plus grand OMShow de tous les temps.
Faut dire qu'avec des sujets comme le Ramassage de champignons hors-saison, l'éducation chez les Soeurs, le rayon de braquage de la Traction avant, le chapardage chez les proboscidiens et la violence à la Préfecture de Limoges, la barre est placé à des hauteurs stratovilleniennes. Ca devrait sûrement repasser sur une des chaines cablées... |
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Le seul film que j'ai vu avec Emmanuelle Chriqui, c'était le grandiose You Don't Mess With The Zohan (Rien Que Pour Vos Cheveux).
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Dimanche, sur D17, Les Beatles : Le Grand Concert des 50 ans. Pour célébrer la première prestation aux Etats-Unis des Beatles au "Ed Sullivan show" en 1964, un beau parterre de chanteurs s'est réuni à l'occasion d'un show. Le spectacle avait une drôle d'allure, comme si chacun passait un test devant Paul McCartney et Ringo Starr (soigneusement assis à l'écart de Yoko Ono et Julian Lennon...) : Maroon 5, Katy Perry, Ed Sheeran, Imagine Dragons, Dave Grohl, Eurythmics livrent des prestations assez décevantes. Il faut attendre l'immense Stevie Wonder (avec une reprise endiablée de "We can work it out"), Alicia Keys et John Legend (pour une version aérienne de "Let it be") et Pharrell Williams (épatant pour "Here comes the sun") pour avoir droit à des productions moins scolaires. Mais, à la fin Ringo puis Macca puis les deux ensemble reprennent les commandes et renvoient tout ce beau monde à leurs chères études en interprétant une série de tubes avec une énergie intacte. Les papys de la pop restent les meilleurs ! Mercredi, sur Arte, Un Flic de Jean-Pierre Melville. Un commissaire de police doit arrêter son meilleur ami, principal suspect d'un braquage. Entre les deux hommes, une femme, et le destin... L'ultime film de Melville a été, en 1972, un échec critique et commercial, et son auteur n'y a pas survécu longtemps (il est mort l'année suivante). C'est vrai que Un Flic n'a pas les qualités de ses chefs d'oeuvre comme Le Deuxième souffle, Le Samouraï, L'Armée des ombres ou Le Cercle rouge, c'est un film très formaliste, où les personnages sont réduits à des figures, des lignes de force dans un récit épuré à l'extrême. Au choix, on peut prendre cela comme un exercice de style un peu creux d'un cinéaste qui recyclait des motifs empruntés au film noir américain ou une sorte d'oeuvre d'avant-garde qui annonçait les réalisateurs de l'image qui allaient percer à la fin des années 70 et dominer les 80's. Minéral, Alain Delon traverse l'histoire comme un spectre (celui des propres films qu'il tourna avec Melville, dont il fut l'acteur fétiche). Catherine Deneuve a elle aussi tout d'une créature éthérée dans cette ambiance crépusculaire. Richard McCrenna incarne un noble bandit qui résume finalement bien la démarche de Melville, amoureux des polars américains dont il transposa en les stylisant au maximum les codes en France, sans avoir d'héritiers à sa hauteur. Jeudi, sur France 3, L'Equipier de Philippe Lioret. Un gardien de phare est contraint de faire équipe avec un jeune soldat démobilisé revenant d'Algérie, en 1963. L'étranger devient l'amant de la femme du gardien... D'une facture très classique (comme tous les films de Lioret, qui n'est pas un metteur en scène maniériste), bien qu'inscrite dans un flash-back particulièrement mal mis en place, cette histoire vaut autant pour la sobriété avec laquelle elle raconte la romance entre la femme et l'amant que pour son sous-texte homosexuel et ses allusions subtiles mais fortes sur la Guerre d'Algérie (la scène où l'équipier explique pourquoi sa main gauche est mutilé, après avoir été broyé dans une meule qui servait aux soldats français à torturer l'ennemi, donne le frisson). Lioret s'appuie beaucoup sur son trio d'acteurs : Philippe Torreton cabotine mais reste très bon en mari bourru mais indulgent et troublé par son collègue, Sandrine Bonnaire est radieuse et émouvante, mais c'est surtout Grégori Dérangère qui est le plus impressionnant (dommage que le cinéma passe autant à côté de ce remarquable comédien). Vendredi, sur France 2, les deux premiers épisodes de la saison 2 de Caïn. Le capitaine Fred Caïn et son acolyte, la lieutenante Lucie Delambre, sont de retour pour de nouvelles enquêtes : la première concerne une affaire de disparition, la deuxième une jeune femme manipulée par son psychiatre et amant. J'avais bien aimé la saison 1 de cette série française, dont le héros évoquait de façon flagrante Dr House (remplacez le médecin par un flic et la canne par une chaise roulante et le tour est joué). Les intrigues ne sont pas très palpitantes (c'est dommage, mais fréquent dans la fiction policière chez nous), par contre les relations conflictuelles entre Caïn et Delambre (plus jeune que lui mais aucunement attendri par son handicap et son sale caractère) sont savoureuses. La série gagne même en ambiguïté (ne serait-elle pas un peu attirée par lui ?). Bruno Debrandt est formidable, mais c'est aussi un acteur qui prend de la place et en laisse donc peu à ses camarades. Malgré tout, Julie Delarme tient bien le choc, elle est jolie et sous ses airs fragiles, elle compose un personnage toujours aussi déterminé et désormais aussi plus sexy. |
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Mercredi, sur Arte, Little Odessa de James Gray. Un tueur à gages d'origine russe revient dans son quartier natal pour exécuter un contrat et retrouver sa famille, avec sa mère mourante, son père désemparé et son petit frère. Le premier film de James Gray contenait déjà toutes les immenses qualités du cinéaste : l'écriture sèche et poignante, la réalisation sublime, l'ambiance crépusculaire, tout donne à cette histoire une force terrible. Le réalisateur parvient à concilier l'emphase d'un opéra, le poids d'une tragédie, avec une économie d'effets, une absence de pathos, impressionnantes. L'histoire est simple à suivre mais révèle une complexité puissante dans les relations entre les personnages, un souci du détail dans la description d'une communauté (dont ne fait pourtant pas parti Gray), le fatalisme de l'intrigue. Tout ça en 95' ! On en sort rincé mais quel chef d'oeuvre (le premier d'une filmographie exigeante). Tim Roth est impressionnant dans le rôle principal, face au sidérant Edward Furlong. Les prestations de Maximilian Schell et Vanessa Redgrave sont également mémorables. A noter qu'après la diffusion du film, Arte a eu la riche idée de programmer le documentaire "Il était une fois... Little Odessa", réalisé par David Thompson, sur les coulisses du tournage : un éclairage passionnant. Vendredi, sur France 2, les épisodes 3 et 4 de la saison 2 de Caïn. Le meurtre d'une jeune femme convainc Caïn qu'un tueur en série surnommé "l'inquisiteur" est à nouveau à l'oeuvre. Mais lorsqu'un de ses vieux amis, également paralytique comme lui, est soupçonné de la mort de son épouse, le capitaine a l'intuition que l'affaire sur laquelle il enquête est liée à ce drame. "L'inquisiteur' aurait-il un disciple ? Cette enquête en deux parties redresse spectaculairement le niveau de la série : l'intrigue est dense, riche en rebondissements, sur un rythme soutenu, avec des personnages forts, aux relations ambigües. En liant l'enquête à la vie privée de son héros, à son passé, en impliquant davantage sa partenaire, les scénaristes ont pris des risques mais avec raison : c'est intense, prenant. Ce qu'on perd en humour sarcastique, on le gagne en suspense. Il faut maintenant souhaiter que les auteurs sauront maintenir ce niveau... Bruno Debrandt est toujours excellent dans le rôle-titre. A ses côtés, Julie Delarme voit son personnage prendre plus de relief et de place. Edouard Montoute et Jean-Michel Fête campent des méchants bien retors. *
Voilà, c'était mon dernier article dans ce topic (au moins pour un bon moment) : je dois être le seul à regarder certains programmes et donc mes petits comptes-rendus n'ont pas grand intérêt (c'est un peu comme si je parlais tout seul, ce qui n'est pas très motivant). Mais ce n'est pas grave : comme dit l'autre, "n'oubliez pas que la télé, ce n'est que de la télé". |
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Vu Super de James Gunn hier soir (sur cinéFX) et au moment où j'écris ces lignes, je me demande encore si ce n'est pas le meilleur film de super-héros que j'ai vu à ce jour.
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"Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt" Albert Einstein |
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Pas mal du tout JCVD....
...ça finit comment? |
#522
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Gomez et Tavares, à la sortie, ça devait être une mauvaise pochade trash, mais de nos jours c'est presque un docu ethnologique sur Marseille...
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Sinon il y a également un combo sur ARTE : Basic Instinct puis Generation 90
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Avec la belle Winona Rider
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C'est vrai qu'elle est belle dans ce film. Putain je ne l'avais pas revu depuis sa sortie et je suis à nouveau sous le charme
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séries tv |
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